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- L envie de disparaître
" le suicide, ce n est pas vouloir mourir, c est vouloir disparaître" Georges Perros
Est ce que l idée vous a déjà traversé l esprit ? Ça m est arrivé 2 fois d être au fond du trou et de vouloir disparaître mais j ai été incapable de passer à l acte. J attendais un coup de pouce du destin. Par exemple, j étais en voiture et je faisais "appel" à la faucheuse : "si je dois avoir un accident c est maintenant. Je m en fous." Heureusement, rien n est arrivé e et après coup je me suis sentie ridicule. Mais vous savez ce que c est, quand on est en grande difficulté psychique....
Maintenant au premier coup dur, je m imagine disparaître autrement, prendre mes cliques et mes claques, et partir loin. Mais là aussi c est sur le coup de l émotion, souvent disproportionnée. Par le passé, J ai eu honte d avoir de telles pensées. Maintenant non. Je pense que les idées noires sont inhérentes à l humain comme le besoin de se faire peur, de se mutiler...
Quand le poids du quotidien devient trop pesant, la tentation du "reset" ou du "game over" peut s'avérer tenace...
@Serena, tout à fait d'accord avec cette citation.
Il m'est arrivé d'avoir cette envie de disparaître, en imaginant me transformer en ombre, ou bien que l'air en soufflant me délite comme si je n'étais que sable ou poussière.
Je suis pourtant absolument contre l'idée du suicide qui va à l'encontre de mes valeurs et ne résultera qu'en souffrance des personnes qui tiennent à moi.
De mon point de vue le suicide est un acte très égoïste. Attention, je ne reproche nullement le fait d'en avoir l'idée ou même d'y recourir, il est comme le dit @Merlin, une tentation qui se manifeste facilement lorsque le quotidien est trop difficile à vivre. Il est de ce fait un avertissement d'un besoin de changement, et surtout d'une aide extérieure comme par exemple dans le cas d'une dépression.
@Serena, ta dernière phrase me dérange dans le sens ou le besoin de se faire peur ne me semble pas être ce que tu qualifies d'idées noires.
Se faire peur et encore plus avoir peur est un signe d'attache à la vie, car si l'on veut effectivement disparaître, on n'aura je pense pas peur (peut-être est-ce totalement faux ou dépendant des personnes, je n'ai fais aucune TS, seulement eu des idées de disparition...)
En fait j'aimerais bien que tu décrives d'avantages ce que tu qualifies d'idées noires ?
D'accord avec @Fropop le suicide est contre mes valeurs, j'ai deux enfants à charge et accessoirement un mari. Ça aide quand tu es au plus bas ...
Je ne suis pas certaine que l'on puisse qualifier le suicide de valeur, c'est d'abord un acte, et avant cela c'est un désir dont les motivations n'appartiennent qu'à son propriétaire, s'il en a suffisamment consience ... Peut-être de l'égoïsme, mais de la souffrance qui aveugle, sûrement.
Pour ma part je suis angoissée à l'idée de disparaître, il y a encore tellement à dire, à écrire, à faire !!! Je voudrais être toujours là. D'ailleurs j'ai bien l'intention d'être éternelle d'une manière ou d'une autre
🙂
Pareil ! @Fropop et @ouestlebonheur, contre mes valeurs de Vie.
Il y a fort "longtemps", tentant...
De plus, de par mes convictions bouddhistes, "improductif" : ça ne résout rien, ne fait que "repousser" les souffrances à une autre vie, voire les augmentent.
Même si on a pu dire que cela pouvait être un acte de courage (...), on peut aussi dire que c'est un acte de lâcheté : c'est qu'il en faut du courage ! Pour justement dépasser cette volonté, faire face à ses souffrances,continuer à vivre avec ses souffrances psychiques...
Ca c'est le courage de la Vie, malgré tout...
Ahhh si je pouvais exister hors du temps, n'être que conscience.... tout en restant moi! 😂 ou disparaître comme ça POOF!
Je n'ai jamais tenté un suicide, Exister est une chance unique, même dans ce monde de merde !
Alors oui, si je pouvais penser sans être ici... mais cette part de nous qui est jetée dans ce monde, il faut faire avec !
Et pourtant... c'est fatiguant.. mais une chance incroyable, absurde, profitons-en !
@ght il est possible d'exister hors du temps, de penser sans être ici : la méditation permet des miracles lorsqu'on s'y atèle de façon soutenue! 😉
Je ne voulais pas faire ça à ma mère.
Je ne voudrais pas faire ça à mon fils.
Mais je n'y pense plus jamais de toutes façons.
Je pense que lorsqu'on a envie de se suicider, plus rien ne compte, ni les enfants, ni le reste de la famille, ni les amis, ....rien. On passe à l'acte, seul, sans alerter personne à ce moment-là. Et donc, il est important d'aimer la vie et l'aimer même si.....Lili !!!! ;)
@Serena Y a t-il un "déclencheur", une situation particulière, un évènement, ou est ce un sentiment diffus d'être "en trop", d'être "à côté" et donc n'avoir pas de place ici ? Perso, j'ai fait une TS, j'avais 16 ans. Trop, un trop de limites, maintenant avec le recul un trop d'adaptation, fatigue de ne pas être soi, sans savoir qui est "moi"? Aucuns signes avant coureurs avant. Je n'explique pas le passage à l'acte. Passée par les médicaments: la façon aussi est révélatrice, sûrement. Un endormissement vers le néant. Mettre en acte ce que l'on fait de façon inconsciente : faire taire qui l'on est vraiment pour se sur-adapter.
Maintenant encore, sans aller jusqu'à l'envie de me supprimer, j'ai parfois l'envie de disparaitre pour contrebalancer ce penchant envahissant. Qui est plus un signe de manque de confiance que de réel envahissement de l'espace de l'autre. Mais il est vrai que devançant les besoins des autres on ne les laisse pas avoir le temps de désirer et parfois on sait bien avant eux. Ce décalage est pénible. Comment le réfréner, faut il le réfréner d'ailleurs ?
Oui, il me semble que la "disparition" est partie prenante de "l'être". On "est" dans sa projection propre et parfois on ne sait plus où se placer.. L'image mentale de la situation vécue ne nous laissant plus de place, il paraît naturel de s'effacer soi même de cette même situation. Mais quelque chose nous tient en vie : l'instinct de survie, l'instinct de reproduction, l'instinct de conservation...
Ou peut-être le souvenir, même lointain, même flou et diffus en nous d'un sentiment de plénitude, d'appartenance, de légitimité toute puissante. Que ce soit dans l'enfance, ou pourquoi pas même inscrit dans notre mémoire génétique oui, mais comme une joie profonde, une paix, un lien sécure à l'ordre des choses, une confiance, même si elle est enfouie et imperceptible, dans ce qui a l'air de plus connu pour nous, du chemin le plus tangible.
Pour te répondre @Anne, l envie de disparaître est survenue au fur et à mesure que ma persécutrice ( j ai une belle soeur pn) me dépossédait de ma personne: quand elle se présentait , c était moi ( mon parcours scolaire, mes ambitions professionnelles) . Elle était jalouse de ma popularité ( parce que BcP d implications dans mon petit village ) . Elle a tout fait pour que je sois isolée. Ça fait 17 ans que je ne vois plus mes frères ( un jour elle m avait promis de faire ce qu il faut pour que je n ai plus de frères, elle a réussi ! ). Elle m a fait passer pour qqn d instable, d agressif. Et le pire, c est qu elle avait réussi à m en convaincre. J étais au plus mal : dépression, phobie sociale, envie de disparaître. (Tout ceci est arrivé il y a 17 ans)
Qd l autre jour j ai écouté sur youtube la psychanalyste Raymonde Hazan abordé le sujet des atypiques face aux pn, j en ai eu la chair de poule. J ai vécu un traumatisme.
@Serena Ta situation est très dure car il me semble qu'on a toujours plus de prise sur soi que sur les autres.. Je ne connais pas du tout cette situation car toutes les personnes non alignées me rebutent... c'est quasi épidermique. As tu lu le livre de Fabrice Bak "la précocité dans tous ses états" ? Il développe une théorie très interressante sur la construction intrapsychique et la notion de structures mères. Tu pourras peut être y trouver des clés sur les mécanismes qui enclenchent la perte de contrôle de certaines situations. En tout cas, dans la mesure du possible ne restes pas seule avec cette souffrance...
@Juliette... @Siryack une petite lumière en soi, deux réactions :) :)
1- la médecine quantique "notre corps n'est plus un assemblage d'organes à traiter séparément, comme le fait la médecine conventionnelle, c'est un champ vibratoire et énergétique constitué de milliards de particules de lumière - des photons - qui échangent en permanence des informations, un univers lumineux dans lequel l'esprit et la matière ne font qu'un"
2- J'ai rencontré le réalisateur "d'ici et là en direct de la lune" : https://lundi.am/Ici-et-la-en-direct-de-la-lune
Pour moi le suicide je vois plutôt ça comme une libération. Comme une personne qui sait qu'elle va mourir et qui choisir ou et quand. Tant qu'il y a un espoir que ça s'arrange je reste.
@Serena je precise que mon père est pn, si tu as envie d'en parler je suis disponible.
Je précise que je n'ai jamais eu à subir la perte d'une personne proche de moi du fait d'un suicide. Je m'excuse donc par avance si les propos suivants heurtent certaines personnes.
Je questionne. Je donne en partie mon avis pour poursuivre le "débat" et rien d'autre.
Le suicide, un choix égoïste ?
Imaginons que vous soyez seul. Vraiment seul. Sans famille, sans amis, sans amour, sans collègues : en résumé sans attaches. Serait-ce égoïste ?
A moins que ça soit égoïste envers l'humanité ? Parce que vous n'auriez pas "contribué" suffisamment ? Ou bien parce que vous manqueriez de "respect" envers les gens morts par exemple par accident, et qui auraient bien continué leur vie ?
Je viens d'aller chercher la définition du terme "égoïsme" dans le dictionnaire Larousse :
"Attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts, au mépris des intérêts des autres."
Si les "autres" n'ont aucun intérêt à ce que vous soyez en vie, et que vous ne portez pas plus que ça "d'attachement excessif" à vous-même, ce qui serait plutôt "logique" au premier abord si vous voulez vous supprimer, est-ce un choix encore égoïste ?
Prenons les choses par un autre bout.
Vous n'aimez pas votre vie, vous n'y voyez plus de sens mais vous devriez rester en vie "pour les autres", parce que ça leur ferait de la peine ou bien parce que vous leur êtes "utiles" ? Et tant pis si vous, vous n'en voyez plus l'utilité ?
Il faudrait donc rester en vie "physique" pour faire semblant, mettre un sens dans votre vie, un sens qu'on a choisi pour vous, même si vous n'en êtes pas convaincu ? Et puis, en restant en vie pour les autres, on privilégierait les intérêts des autres, au dépens du sien, donc ne deviendraient-ils pas eux-mêmes égoïstes, un truc du style "restes en vie pour moi même si toi tu n'en as pas envie..."...
Il y a quelques temps, quelqu'un qui a été très important pour moi et pour qui j'ai été très important m'a dit, après un an de silence, que ça lui suffisait de me savoir en vie. Peu importe mon état, juste en vie, physiquement parlant. Cela m'amène à penser : "cool... je respire... c'est génial... et le reste, ça ne t'intéresse pas en fait ?". Elle a elle-même convenu qu'au vu des dégâts qu'elle avait causés, ce brusque "retour ponctuel" était peut-être lié en partie à sa conscience qui la titillait. Et pour sa conscience, elle voulait savoir si j'étais toujours en vie. Mais ça s'arrêtait là, et par un "Te savoir en vie me suffit. Peu importe comment tu te portes, fantôme ou non. Sacrée conscience n'est-ce pas ?" de sa part (je passerai sur l'ironie de la dernière phrase...).
Alors on ne doit pas se suicider pour apaiser la conscience de certain(e)s, ou plutôt ne pas la "perturber" ?
Le suicide, un choix égoïste ? Pour ma part, je m'arrêterai au terme "choix" (je ne parlerai donc pas ici des TS sur un "coup de tête" qui finissent par aboutir...). Si c'est un vrai choix, réfléchi, comme tout autre choix, ne pourrait-on pas le respecter ? Ou bien parce qu'il s'agit de s'ôter la vie, alors on devient moins "respectable" d'avoir fait ce choix ?
Je vous avouerai que cela me dérange aussi d'employer le terme de "courage", que ce soit pour se donner la mort ou vivre sa vie.
La notion de "courage" est très souvent, dans ce contexte, associée à la culpabilité de la lâcheté, de faire ci ou ça. Je crois que c'est à chacun d'entre nous de trouver le sens de sa propre vie, et malheureusement, je doute que quelqu'un puisse le faire à notre place. On peut nous y aider, y participer, mais au final, c'est une "histoire" qui se règlera entre vous et vous-même, selon moi.
Alors si vous n'y trouvez plus de sens, et que vous avez bien réfléchi aux différentes conséquences... je ne voudrais pas accabler quelqu'un du mot "lâche" parce qu'il a fait... un choix. Qu'on cautionne ou non, qu'on soit pour la défense de la vie coûte que coûte (il me vient à l'esprit un vague souvenir d'avoir entendu il y a quelques semaines qu'ils avaient de nouveau interdit dans je ne sais plus quel état américain l'avortement, même en cas de viol... autre vaste débat). Parce qu'après tout, bien qu'on puisse en discuter, qui serai-je pour vous "expliquer" le sens de votre vie ?
Le suicide... C'est "marrant " que je vous lis là à propos du suicide...
J'ai eu dernièrement deux suicides dans mes "connaissances" (pas mes proches/en moins d'une semaine). Le suicide m'a interpellé ces deniers temps. J'ai fait quelques recherches. ..
16 à 20 suicides se produisent en France chaque jour !!! 😵 😭
Vraiment !!! A tout ceux/celles qui voudraient se suicider, ce n'est malheureusement pas une solution !!!
Ce n'est que reporter la souffrance, voire l'amplifier.
Certes ! Vous allez me dire que j'ai mes convictions bouddhistes...
N'empêche que j'ai l'intime conviction que ça ne sert à rien !! Se suicider pour "renaître" dans une situation pire ?!
Ça se saurait si le suicide servait à grand chose... 😜
Pour avoir fait pas mal de recherches, @InconvenientTruth, le suicide n'est pas un choix, mais plutôt un "non-choix", dans le sens que l'on n'a pas le choix de vouloir arrêter la souffrance, si intense !!! Et là, je ne juge pas de "lâcheté" ou "courage", mais plutôt d'un état de souffrance qui ne semble pas avoir d'issue que la mort de soi pour "cesser" cette -sa- souffrance.
C"est un mauvais choix, dans le sens de l"espérance... Espérer qu'après sa mort, qu'à sa mort, "tout cela" cessera définitivement, n'aura plus lieu d'être... ?!
Et moi je vous dis que rien ne cesse la souffrance de l'existence !!! L'existence -malheureusement ?!- ne s'arrête pas seulement à la mort...
Là est la vaste illusion du suicide !!
Et je ne parles même pas de tout ce que la Vie nous parle....
"Marrant" ce hasard qui n'en est pas un... 😶
J'ai hésité à poster dans ce fil, mais quelques interventions m'ont suffisamment irrité pour que je m'y décide. Je sais, on ne devrait jamais rien poster en étant en rogne, mais c'est un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Je précise donc que c'est une position tranchée, personnelle, ferme et définitive que je ne discuterai pas en ce qui me concerne. Je ne fais que la poser là, en contribution au débat pour montrer que les sons de cloche peuvent être divers.
Le bref parallèle sur l'avortement est intéressant, car lorsqu'on parle du suicide, j'emploie un argument soulevé dans les campagnes "pro-choice" :
Mon corps est à moi.
Si un jour on m'apprend que j'ai un cancer incurable, plutôt que de traîner des années avec un empoisonnement plus ou moins lent à la chimio et à la radioactivité et finir pourri sur un lit d'hopital avec des tubes partout, je choisirai d'en finir plus tôt, encore en forme, de préférence après une bonne fiesta avec les gens qui comptent pour moi, et si possible dans mon lit à moi (un exemple d'illustration, bien sûr). Le culte de la souffrance n'est pas ma tasse de thé.
Je ne reconnais à PERSONNE le droit de me dire ce que je peux ou ne peux pas faire en la matière. C'est moi qui décide. Aucune loi, aucune religion, aucun médecin ne me dictera mon comportement en ce qui me concerne. Et j'aimerais que beaucoup d'autres pays aient l'intelligence et l'ouverture de la Belgique (et dans une moindre mesure la Suisse) dans ce domaine. Après, chacun à ses croyances mais je n'accepte pas qu'on me les inflige vu que je ne les partage pas. Je ne reconnais aucune des religions du Livre, pas davantage le bouddhisme. Dans d'autres civilisations, d'autres cultures, le suicide était admis, parfois codifié (Japon). Mais là aussi, peu m'importe. Ce qui compte c'est mon droit inaliénable de faire ce que je veux avec ma vie, ma mort et mon après-vie le cas échéant. Et pour ça, personne ne me donnera jamais de leçon.
Je ne sais pas si c'est mon post qui t'aies mis en rogne @Merlin... 😄 😄 😶
Ceci dit, je suis absolument d'accord avec toi !!! :)
Mon post, c'était une généralité (en même temps en rapport avec un vécue... des personnes pas "en âge". Tous ces suicidaires ou suicidés en France... 😭 😭 😭 )
Après... en fonction de l'âge, des circonstances de pathologies incurables,... etc... je peux comprendre. :)
Je parle là de personnes qui se suicident pour "rien" (ouh là ! C'est lourd de conséquences... :s:s).
Ce que je veux dire, c'est qu'il y a tout de même une proportion non négligeable de personnes qui se suicident en France, pour des raisons "inconnues".
Ça montre tout de même un certain malaise de note société, civilisation ?! 😶
PS : J'avais même envie d'ouvrir un nouveau sujet à propos de ça, le suicide. Je ne prends pas le temps. :s Mais, n'empêche que ça demande à réflexion, vue le nombre de suicide par jour et la sous-médiatisation... 😭
@Siryack2 la souffrance est très personnelle, et on n'a pas forcément les moyens de mesurer la profondeur du désespoir de quelqu'un. Affirmer que c'est "pour rien" sans connaître leurs cas individuels c'est un peu un jugement ex cathedra, non ? ;)
Le suicide, pour moi, c'est comme l'ashram, c'est une idée séduisante.
A ne pas rejeter en tout cas.
On ne sait jamais...
Effectivement je rejoins Merlin sur le fait que mesurer et donc juger les souffrances, des autres en particulier, c'est très délicat...
Et oui d'autres raisons peuvent aussi pousser à la fin volontaire. La raison du coup et non plus la souffrance, qui peut elle-même nous enlever toute raison...
Je ne me vois pas non plus pourrir empoisonnée par des produits chimiques, juste pour rester en vie. Cela n'aura peut-être plus grand sens alors. Et quand je ne trouve pas de sens...
Bref, l'envie de disparaître, c'est comme la folie, ça peut nous guetter et nous happer sans même qu'on ne s'en rende compte.
@Merlin, je n'ai fait que constater le cas plus qu'important du suicide. Le "pour rien" n'est aucunement une subjectivité de ma part, plutôt une constatation de la conflagration engendrée autour de l'environnement, la famille, les amis.... Qui ne trouve pas de réponses....
Pour ma part, je réserve ma/mes réponses. Individuelle(s). ou Spirituelle(s) -plus générale(s)l et de conviction.
Je n'ai rien dit d'autre que c'est une souffrance ultime qui fait le suicide. Aucun jugement. Juste un constat.
Après... toute explication sociologiques, psychologiques.... est possible (mais pas seulement restrictif).
Pour amener un peu de légèreté, je ne résiste pas à citer mon philosophe préféré :
"Réfutation du suicide : n'est-il pas inélégant d'abandonner un monde qui s'est mis si volontiers au service de notre tristesse ?"
Emil Cioran
disparaitre n'est pas forcement mourrir...ce monde nous oblige a vivre, on a pas le droit de mourrir..c'est la loi. J.Mesrisne disais "ya pas d'enfer pas de paradis; le paradis c'est ici et l'enfer ici qu'on le vit..ya juste d'autres facons de vivre."""
perso, il ya quelques annees que je demande l'euthanasie.
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