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- La zébritude, un sujet à la mode ...
vous avez remarqué vous aussi que c'est un sujet qui fait vendre ? un sujet qui permet à tout le monde de se rassurer en disant "mais oui en fait c'est ca" même pour les non zèbres ? car il existe aussi les surempathiques, les ultrascolaires, ...
loin de moins l'idée de juger les ressentis des gens en mal-être mais en ce moment, entre tous les livres, les conférences, ... ca en devient d'un banal !
et ce qui me choque le plus ! le noter dans son CV pour attirer certains recruteurs ... c'est quoi ça ? vous en pensez quoi ?
Il y a le pour et le contre à ce fait
Dans le contre, c'est vrai que de là à écrire ça sur un CV, qu'on soit concerné ou non, c'est pas très bien, c'est queque chose qui se manie avec parcimonie, c'est pas trop le genre de spécificité à crier sur les toits...c'est vraiment personnel disons.
En pour par contre, il y a le fait que par cet essor autour de ça, l'analyse évolue, ils commencent à piger qu'on est pas forcément faits pour un bac + 47, et la catégorisation en société commence à s'estomper, la dessus c'est plutôt bien du coup, surtout quand on est enfant et qu'on est à la merci des structures, et qu'elles font n'importe quoi au lieu de vraiment se pencher sur le truc :)
Je partage ton point de vue : pour le moment, il y a une mode, qui passera, après avoir fait quelques "dégâts", comme est passée la mode du TDA-H, ou celle des Dys-. Je m'explique : je ne dis surtout pas que le TDA n'existe pas, ni les troubles Dys. Ce que j'ai vu, c'est que quand on a commencé à en parler, le moindre gosse turbulent était "parentalement diagnostiqué" hyperactif et le moindre gamin en difficulté "dyslexique" (ou autre dys). Pour moi, ça a fait des dégâts, car ça a minimisé la portée de ces troubles, dans lesquels tous les parents reconnaissaient leur môme. Du coup, pas de prise en charge sérieuse, car pas faite par des professionnels, un effet de lassitude au niveau des enseignants, à qui on a souvent dit "Il est insupportable / ne s'en sort pas, mais c'est pas de sa faute, faut vous adapter à lui / elle". Maintenant, c'est régulé : les gamins dys ou TDA sont plus souvent suivis par des professionnels (il reste beaucoup de boulot à l'éducation nationale par contre, niveau formation pour apprendre à les aider, c'est zéro). Je pense qu'on verra la même chose sur les surdoués : une fois la mode passée, ne seront plus diagnostiqués que ceux qui rencontrent réellement des soucis, et les prises en charge seront meilleures.
En même temps, le terme zèbre ne parle ni de surdoué, de hp, de surefficient ou autre, si ? C'est un terme surtout pour parler de différence de fonctionnement. Donc ça veut un peu tout et rien dire 😬
Mais oui, en ce moment, c'est en plein boum!
Ca passera.
Mais les atypiques, les vrais, seront toujours là une fois la vague passée.
Je pense que c'est plutôt un bien que cela se démocratise, car ça permet au moins aux personnes un peu différentes de pouvoir avoir des pistes. Ensuite libre à elles d'explorer ou non, mais je pense que comme moi, beaucoup ont ressentit une bouffée d'oxygène en découvrant qu'il pouvait y avoir une "vraie" raison au fait de se sentir si différents depuis si longtemps.
Quand au fait de le noter sur le CV..... J'avoue que je n'avais même pas imaginé que des personnes puissent faire ça....
Bonjour à toutes et tous.
L'effet de "mode" a le seul et unique mérite, ( selon moi), de permettre au plus grand nombre d'eventuellement etre mis sur la piste de la raison de leurs difficultés...
Sinon il y a peut etre cette tendance communautaire sous-jassante???
Beaucoup aspire à faire parti d'un groupe identifié, une "famille". La famille ( la vraie) etant souvent désintegrée de nos jours!
?
Moi, même s'il s'avérait que je ne suis pas une zèbrette à l'issue du test que je vais passer dans 2 mois, je sais qu'en tous cas je me serais rapprochée de gens avec lesquels j'ai beaucoup plus d'affinités et d'aisance à être naturelle...
Le noter dans un CV, vraiment ? 😱
C'est le genre d'information que je ne partage qu'à de très rares proches, ou bien à de complets inconnus, tellement c'est intime de mon point de vue. Après j'imagine qu'on peut effectivement en tirer une certaine fièreté, peut être même que ça peut ouvrir des portes... Ceci dit les zèbres sont aussi diversifiés que les non zèbres en terme de personnalité, alors est ce que ça apporte vraiment une information quelconque à un potentiel recruteur ?^^ (question en toute innocence, c'est la première fois que je m'interroge sur le sujet)
Ce n'est pas une démarche volontaire des zèbres de le dire mais plutôt des recruteurs de les repérer car apparemment on aurait des qualités sous évalués ...
Oh je vois... Remarque une équipe où on valorise les zèbres en tenant compte de leur particularité ça peut être extrêmement productif en effet.
@zebreperdu
"Sinon il y a peut etre cette tendance communautaire sous-jassante???
Beaucoup aspire à faire parti d'un groupe identifié, une "famille". "
Apparemment, ça doit flatter l'égo de certains que de se dire qu'ils appartiennent aux fameux "2 %" de la population... Sinon, au-delà du pourcentage de ci ou de ça, j'ai été assez, non pas surpris, mais ébahi par la capacité de certaines personnes, une fois diagnostiquées comme HP, à user des mêmes processus d'exclusion dont ils disaient avoir été victimes...
@slyxx
"En même temps, le terme zèbre ne parle ni de surdoué, de hp, de surefficient ou autre, si ? C'est un terme surtout pour parler de différence de fonctionnement. Donc ça veut un peu tout et rien dire"
Je le constate dans les différentes rencontres et interactions que j'ai avec des "zèbres". Certains sont très axés sur les discussions intellectuelles et ne sont pas intéressés par la dimension sentimentale. D'autres, inversement, sont là pour partager des expériences "émotionnelles" mais surtout pas discuter de politique, de philosophie ou de science.
Donc au final, on se retrouve avec des gens aux QI supérieurs à la moyenne, des gens hypersensibles, etc... dans un même "sac" qu'on appelle effectivement "zèbre".
J'ai juste envie de dire : est-ce si important que cela que vous soyez "étiquetés" zèbres ?
Certes, il existe des similarités entre un tel et un tel mais le spectre "caractériel" semble encore plus étendu que pour ceux que l'on considère comme "normaux". Pour rebondir sur ce que je disais au-dessus, c'est assez "intéressant" de voir certains procéder exactement de la même manière que les soit disant "normaux pensants" (tiens, vous aimez ou pas ce terme ? Moi, pour le coup, pas vraiment...) : on se rencontre parce qu'on est soit disant zèbre, et puis la discussion se déroulant, on se rend compte que l'on est très différent, et là... tadaaaam on n'est pas pareil, donc que se passe-t-il ? Méthodes d'exclusion par regroupement...
Bref, bien que ça me casse les pieds de faire indirectement de la pub pour une chaîne de fast food, symbole de la société de surconsommation : venez comme vous êtes ! 😉
Car après tout : "même s'il s'avérait que je ne suis pas une zèbrette à l'issue du test que je vais passer dans 2 mois, je sais qu'en tous cas je me serais rapprochée de gens avec lesquels j'ai beaucoup plus d'affinités et d'aisance à être naturelle" @Juliette...
On ne peut pas s'entendre avec tout le monde mais tant que vous trouvez quelques compères...
Oui il y a tout un large spectre d'atypiques mais je n'aime pas ce terme. Ni celui des normaux pensants.
Comme tu dit si bien @InconvenientTruth on est tous différents sur nos goûts, notre personnalité et nos comportements.
Ce qui nous rassemble c'est cette notion de décalage qu'on a vécu jusqu'à la prise de conscience.
Je connais certains "surdoués" détectés à l'enfance (terme utilisé à l'époque) qui vont bien et n'ont pas besoin de cette reconnaissance et de côtoyer certains autres atypiques.
Perso sur le forum j'aime échanger et approfondir certains aspects mais pas dit que dans la vraie vie on s'aime bien...
Oui l'effet de mode, j'en ai parlé sur un autre fil, le psychanaliste avec qui j'ai énormément parlé et avec lequel nous sommes devenu amis, m'a expliqué qu'il voyait déboulé dans son cabinet des parents qui présentaient leurs enfants de la sorte:
'' mon enfant est surdoué, j'en ai la conviction, il est premier de sa classe''
Lui apres s' être entretenu avec l'enfant, informe les parents
'' non votre enfant ne rentre pas dans la catégorie des surdoués, il est intelligent certes, possède certaines capacité mais voilà !! "
Certains l'acceptent mais d'autres le prennent à parti
" vous n'y connaissez rien, je suis certain(e) qu'il est surdoué, payer si cher une personne incompétente c'est du vol, vous avez de peau de saucisson devant les yeux, ca se voit comme le nez au milieu de la figure"
Dpnc je pense que cet effet de mode a pris une certaine empleur ces dernières années.
De plus ces personnes ne comprennent pas que parfois nous aimerions bien échanger notre personnalité atypique.
Ils ne voient que les bons côtés, ne savent pas que derrière notre masque, il y a des personnes ultra sensibles, parfois en souffrance en quête de nous même, qui pour certains sont passés par des thérapies, des etablissements psychiatriques.
Et je le redis encore une fois je me répète, chez les HP il y a les HPI et les HPE que j'ai déjà decris sur un autre fil.
Quant au fait, de le faire apparaître sur le CV cela se fait très bien aux Etats Unis, en France on y est pas encore, ca commence mais vraiment très très très lentement.
@Stick
"Vous avez de la peau de saucisson devant les yeux ?"
Alors, celle-là je ne la connaissais pas ! 😄
"De plus ces personnes ne comprennent pas que parfois nous aimerions bien échanger notre personnalité atypique.
Ils ne voient que les bons côtés, ne savent pas que derrière notre masque, il y a des personnes ultra sensibles, parfois en souffrance en quête de nous même"
Il semblerait qu'ils croient que les "bons côtés" sont "vendus" seuls... Comme si cela ne pouvait être qu'un "cadeau", donc sans "prix" à payer.
Quoique, comme tu le dis, comme il y a les HPI, les HPE, et etc, à la rigueur, leur "souhait" d'avoir ces capacités intellectuelles qu'ils voient chez les HPI, s'il était réalisé, n'engendrerait pas forcément de problème avec ce qu'ils "sont" actuellement, puisqu'au final, certaines personnes très "intelligentes" ne mettent leur intelligence qu'à leur service...
Donc, même si on leur mettait à disposition ces capacités, qu'ils s'en servaient, et qu'on pourrait s'attendre à ce qu'ils "subissent" aussi les "mauvais" côtés de cet apport, au final, s'ils restent dans la droite lignée de leur égocentrisme, ils pourraient peut-être en sortir effectivement "augmentés" mais pas nécessairement "meilleurs", et sans subir les "inconvénients".
Mais bon, tout ça dépend du point de vue que l'on prend.
Tout à fait d'accord avec toi.
Ppurront ils faire preuve d'empathie ou de sensibilité ?
Pas sûr !!!
Comme tu le dis, ils ne voient que les bons côtés.
Par contre il est avéré, que certains HP ceux qui ont eu la chance d'être détectés jeune, s'en sortent assez bien, du fait qu'on ai pris le temps de leur expliquer leur mode de fonctionnement, contrairement à ceux qui ont été détecté tard avec ce sentiment d'être constamment en décalage, d'être un extraterrestre en souffrant de ne pas comprendre pourquoi.
@InconvenientTruth : est-il vraiment blâmable de reproduire le processus d'exclusion ? D'emblée, je dirais que oui, mais en même temps... Quand on a essayé, vraiment de s'intégrer et qu'on a vu un paquet de portes se fermer, n'est-il pas légitime de profiter d'une porte ouverte (même si je te rejoins sur le fait que 2 HP ne deviendront pas les meilleurs amis du monde juste parce qu'ils ont ce point commun) ?
Et est-ce de l'exclusion, ou un rapprochement entre personnes qui ont des intérêts, modes de fonctionnement semblables ? Est-ce qu'on voit les passionnés de philo s'obstiner à copiner avec les fans de télé-réalité ? Il ne me semble pas. Statistiquement, on est pas si nombreux, alors forcément, ça peut faire un peu "secte", truc d' "élus". Mais est-ce un avantage d'avoir tellement de mal, tellement peu de chances de tomber sur des gens qui nous ressemblent ?
Et je me dis aussi que ces moments où on "recharge les batteries" entre nous aident aussi à pouvoir continuer à vivre au milieu de gens dont une partie nous bouffe littéralement (pas une majorité, mais quelques-uns suffisent, quand on est hypersensible), et d'y trouver aussi des gens qui valent le coup d'être connus, "même s'ils ne sont pas HP". Notez bien les guillemets de la dernière partie.
Bonjour à toutes et à tous ?
Toutes vos assertions sont fondées. Je m'arrete sur celle de @Fanny-146.
Il est en effet statistiquement peu probable de tomber par hasard sur un "zebre".
De fait, nous nous exposons à ce que la selection naturelle a produit: des humains moins empathiques et moins sensibles. Selon moi cette selection naturelle permet à la communauté humaine de supporter mieux la vie. Qui au fil des siecles devient de plus en plus individualiste et stressante...
Nous qui sommes restés proche de nos ancetres qui eux devaient vivre en communion avec la nature ( etres vivant, environement...), dans des groupes sociaux plus petits ( je raccourci un max, je pense que vous voyez ce que je veux dire). nous nous exposons aujourd'hui à des personnes qui au fil de l'évolution ont perdu beaucoup de leur empathie et de leur sensibilité juste pour survivre ( guerres, concurence, ultra-consumérisme...). De fait, c'est nous qui subissons un stress accru.
Ces gens, de maniere consciente ou non nous usent, nous pompent. Il peut meme arriver que nous nous comportions ainsi entre nous! ( je l'ai fait subir à mon ex-conjointe)
Alors comment survivre, comment resister si ce n'est: soit en nous adaptant( le plus difficil il a fallu des milliers d'années aux humains pour le faire) soit en nous frequentant entre nous...
Perso, je n'aime pas la facilité. Mais j'aime les gens sensibles et empathiques... ceux qui se soucis de leur evironement, des animaux, des autres... ceux qui pensent aux autres avant de penser à eux.
Beaucoup d'entre nous se retrouvent à cette croisée des chemins.
Nous percevons qui nous sommes et devons trouver une solution pour nous epanouir.
Notre société est en pleine fuite en avant. Et nous????
Perso je veux le beurre et l'argent du beurre.
Je veux vivre avec des gens comme moi et des gens comme eux. Pour moi, c'est ça la vie le pluralisme... c'est pour ça aussi que je pense que je resterai célibataire. Je veux bien prendre des riques, mais jusqu'à un certain point. Le couple c'est trop dangereux!
???
Bizzzzz
@Fanny-146
Je vais préciser ma pensée.
Que des zèbres profitent de la porte laissée ouverte par d'autres, au sein d'un groupe de zèbres, pour se mettre "ensemble", je le comprends et je ne pense pas qu'il s'agisse au fond d'une question "tort/raison" ou "blâmable/pas blâmable".
Que des zèbres s'entendent avec un tel et pas avec un tel, qu'ils se regroupent avec ceux-ci ou ceux-là, ça les regarde et ils font ce qu'ils veulent tant que ça ne se fait pas au détriment d'autrui ou "irrespectueusement".
Et c'est là où je vais préciser ma pensée car j'avais un exemple précis en tête.
J'ai participé à une réunion entre zèbres. Tout le monde sourit, se fait des politesses : "tout le monde il est gentil". Et puis quand on a commencé à parler et que l'on a abordé certains domaines ou évoquer certaines situations émotionnelles/sentimentales, on m'a dit : "non, mais de toute façon, la première règle, InconvenientTruth, c'est de ne pas croire ce que disent les gens".
S'en ai suivi ma "thérapie", comme il a été "dit"... Alors, au fond, sincèrement, les gens pensent ce qu'ils veulent, s'appliquent les règles qu'ils veulent, par contre, venir me faire la leçon comme si je n'avais rien compris à rien, ça, ça me dérange.
Outre le fait, au passage, qu'intellectuellement parlant, il y a un léger souci dans la leçon qu'on a tenté de me faire (oui, parce que si la première règle est de ne pas croire ce que disent les gens, alors je ne devrais pas le croire quand il dit ça...), ce qui me pose "problème" est cette manière de projeter, de tenter d'imposer ce qu'on a compris aux autres. Et ce d'autant plus dans un domaine où on peut supposer que tout le monde a fait au moins une fois l'expérience : il se produit un événement, vous êtes témoins et pourtant vous ne le percevez pas pareil, vous ne réagissez pas de la même manière que votre voisin... Alors venir "exposer" des "règles"... Mais bon, encore une fois, s'il veut fonctionner comme ça, qu'il le fasse, mais qu'il n'érige pas cette "règle" comme la "règle" à nécessairement suivre.
Qu'on se mette d'accord sur la couleur du ciel ne me paraît pas trop compliqué... Par contre, m'expliquer que je devrais réagir comme ci ou comme ça, avec le sous-entendu "et si tu pouvais réagir comme moi, ça m'arrangerait", cela me paraît être une entreprise un peu plus "dangereuse" et pas très respectueuse.
Alors, je ne "blâme" pas les rapprochements par affinité des uns et des autres. Ce que je questionne, c'est lorsque ces rapprochements de zèbres donnent lieu ensuite à un manque de respect aux zèbres qui ne pensent pas comme eux, et donc au final ne font que reproduire le même processus qu'ils dénoncent. Dommage pour des Hauts Potentiels Intellectuels ou Emotionnels (j'étais en train de me dire que la lettre "i" est aussi la première d'intolérance et d'imbécilité ou que la lettre "e" est la première lettre d'excluant... 😉)
Sincèrement, je ne vois pas où est l'intelligence intellectuelle ou émotionnelle dans ce comportement, que je ne cautionne pas mais dont je pense comprendre les rouages (quoique... peut-être qu'on pourrait dire Haute Primalité Intellectuelle). Je n'ai même pas envie de rentrer dans le débat "je blâme ou pas". Même si je ne trouve pas cela personnellement très "fin", pour ma part, si les choses se passent ainsi, ok mais alors ce sera sans moi. D'un côté, je ne les "dérangerai" donc pas, et ils pourront appliquer toutes les règles qu'ils veulent, fonctionner de la manière dont ils l'entendent ; de l'autre, ils ne me "dérangeront" pas.
Enfin, je rebondirais sur ce que vous dites.
Il y a effectivement une rareté statistique de potentielles relations.
Ensuite, si les passionnés de philosophie veulent rester entre eux ou aller à l'aventure, ça les regarde. Si tel ou tel chemin leur fait du bien, tant mieux.
Si vous rechargez plus les batteries avec d'autres zèbres plutôt qu'avec de non-zèbres, tant mieux pour vous.
Tant que cela ne se fait pas au détriment d'autres personnes... (je précise que je n'inclus pas là-dedans le fait que certaines personnes se mettent ensemble, ce qui peut provoquer l'isolement d'une autre, mais bien le manque de respect qui peut découler de ce regroupement).
Ah bah tiens, c'est marrant, les zèbres insupportables (Haut pouvoir d'insupportabilité ? ) que tu décris sont exactement ceux que je ne supporte pas non plus. Je me suis retrouvée avec ce type de personnes lors d'une rencontre sur une page rayée FB, je suis partie bien avant la fin. Par souci de discrétion et de respect, je ne dirai pas ce que je "pense" de ceux rencontrés ici, en virtuel et plus encore en réel, de toute façon, ils le savent, je ne sais pas mentir ou dissimuler.
Est-ce qu'il y a plus de HP qui ont cette tendance à donner des leçons que dans le reste de l'humanité ? Je ne sais pas. Mais c'est vrai que ceux qui pensent avoir, par leur intelligence hors-normes, tout compris de la vie peuvent être vraiment difficiles à vivre pour ceux qui sont dans le doute, la recherche, l'expérimentation, le ressenti...
Tu as bien fait de préciser ta pensée.
des personnes qui font des leçons de morale, il y en a partout. Après @Fanny-146 on parlait de l'affirmation de soi. Mais si la personne explique ses opinions sans remettre en cause la personne en face, et que la personne en face le prend mal c'est juste un problème de "peur" qui ressurgit et pollue la conversation.
Combien de fois je me sens agressée par une parole, que je réagis mal, et que 5 min après en réfléchissant je me rends compte que c'était pas mal en soi :(
donc quand tu es dans le doute, je pense que justement côtoyer des gens qui n'ont pas de faille narcissique ça peut être productif pour se poser les bonnes questions. Désolé là j'ai du mal à approfondir ma pensée.
pensez vous vraiment que vous avez besoin de recharger vos batteries en côtoyant d'autres HP ? parce que vous faites "semblant" le reste du temps ? personnellement j'aimerais que cette idée soit développée pour l'appréhender et la comprendre.
j'aime échanger ici. je partage une opinion que j'ai du mal à dire à voix haute et peu de sujets comme ici sont lancés IRL. Mais je sais comment me recharger et ça passe par pleins de trucs différents (lire, regarder la TV, être seule, faire du vélo, aller courir, faire le ménage, discuter avec qqun ...)
merci :)
@Fanny-146
J'ai la sensation, pour le peu que j'en vois, que les proportions de gentils, méchants, timides, extravertis, égoïstes, altruistes sont les mêmes chez les zèbres que les "non-zèbres".
Chercher à expliquer la couleur des feuilles des arbres, on peut faire ça avec de l'intelligence intellectuelle. S'imaginer et essayer de comprendre ce que l'autre en face de toi ressent face à telle ou telle chose, cela me paraît un peu plus complexe à faire, et encore plus avec de l'intelligence "pure et dure" seule.
Et encore une fois, vous ressentez ce que vous ressentez. Vous pouvez vous dire que vous auriez dû faire ceci ou cela après coup, mais au fond, vos émotions sont vos émotions et je ne me vois pas dire à quelqu'un : "ah non, tu as RAISON/TORT d'être triste ou RAISON/TORT d'être heureuse". On peut chercher à comprendre pourquoi on ressent cela mais je doute sincèrement qu'il y ait une sacrosainte règle à suivre, ou UNE voie à suivre. Il me semble que chacun doit tracer sa propre voie. Pour ma part, j'essaye de le faire en évitant de faire du mal aux gens mais ce n'est pas simple.
Pour rebondir sur ce que tu dis @ouestlebonheur, en ce qui me concerne, j'essaye toujours de "scinder" ce qui me traverse lorsque j'interagis avec les gens.
Ce qui est de l'ordre de la réaction primaire, de l'émotion, de la réflexion... etc. J'ai un très bon exemple en tête, que j'ai d'ailleurs exposé à la personne concernée : réaction au premier degré à l'information, puis questionnement de l'existence d'un second degré pour savoir s'il faut y entendre une taquinerie ou une vraie attaque, et enfin interrogation quant à la "cause" de cette remarque (pour ceux que ça intéresserait, je vous conseille de lire le livre Marshall Rosenberg sur la communication non-violente... bien que je "reviendrais" sur certains points, qui me paraissent un peu "raccourcis", il m'a semblé que c'était tout de même une approche intéressante par rapport à la vision "habituelle" que l'on se fait des interactions sociales).
Selon moi, c'est assez difficile de parler de soi pour partager son expérience de vie, sans que cela soit interprété comme un "ça y est, il tire la couverture à lui", souvent d'ailleurs parce que les gens aimeraient justement avoir le quart d'heure d'attention, il me semble (je ne dis pas ça de manière péjorative... selon moi, l'une des pires choses que l'on puisse subir est bien l'indifférence, donc rechercher de l'attention est plutôt légitime).
J'essaye de partager dans l'idée de lancer des pistes, de créer des possibilités d'écho, afin ensuite d'échanger, de partager quelque chose, en allant un peu plus loin que 1 + 1 (la simple réunion des histoires personnelles...).
Au fond, je passe ma journée avec moi-même donc m'écouter parler pour m'écouter parler... ça n'a pas d'intérêt pour moi mais en même temps, je comprends parfaitement que mes longues déclarations puissent être interprétées dans un autre sens, pas forcément à mon "avantage".
Je vais laisser s'exprimer les gens sur la "recharge des batteries" avec d'autres HP. Mais de ce que j'en perçois de là où j'en suis, je vois une image de "bulle d'oxygène" que certains atteignent lorsqu'ils peuvent enfin laisser certains de leurs costumes et autres masques si encombrants avec ces autres HP : un peu comme lorsqu'on retient sa respiration sous l'eau et qu'on ouvre la bouche pour reprendre de l'air une fois arrivé à la surface...
@ouestlebonheur : Je pense que c'est autre chose qu'une question de "morale", ou alors, je n'ai pas compris ce que voulait dire @InconvenientTruth. Ou alors, c'est moi qui me suis mal fait comprendre. Sur des choses "techniques", effectivement, on peut avoir un savoir, qu'il suffit alors de partager. Si je parle d'une recette de cuisine que j'aurais ratée, je vais indiquer ce que j'ai fait, et tel ou tel, plus compétent que moi sur cette recette pourra me dire : le ratage vient d'une erreur de proportions, tu as mis 2 fois trop de farine. Sur de l'humain ? Voilà qui me paraît totalement impossible. Si j'explique une situation vécue avec une autre personne, et dans laquelle je me suis sentie mal à l'aise, blessée, etc, je n'attends pas qu'on me dise : "tu aurais dû faire ceci ou cela, comme ci ou comme ça, et ça aurait fonctionné", le tout sur un ton affirmé et sûr de soi. Parce que c'est juste pas possible. Il y a trop de paramètres qui entrent en compte. Déjà, dans ma façon de raconter la situation, j'aurai choisi certains éléments plutôt que d'autres (peut-être pour limiter ma responsabilité dans l'échec de la relation, de bonne foi ou de mauvaise foi, d'ailleurs). Ensuite, je suis le produit de tout un tas d'expériences, de croyances, de réflexions, et la personne avec qui j'ai vécu l'expérience l'est tout autant. Et ça, c'est impossible à prendre en compte. Et la personne qui va me "conseiller" (ou essayer de m'imposer sa vérité, comme le font très bien certains, zèbres ou non) le sera aussi, tout comme son interlocuteur à elle dans la situation similaire (et non identique) qu'elle a vécue. Trop de paramètres pour que le vécu de l'un puisse servir de recette toute prête pour celui à qui on l'assène comme une vérité. Dans l'échange, l'autre va exprimer son vécu, et ce sera à moi de voir s'il y a des choses qui me parlent, dans lesquelles puiser, que je me sente capable de faire, qui me semblent cohérentes, etc. Asséner sa vérité, sur le plan des relations humaines, notamment, c'est aussi potentiellement destructeur pour celui qui reçoit le "conseil". Si c'était simple, qu'il suffise d'appliquer des recettes pour être heureux, avoir des amis, un amour, être épanoui au boulot, en famille, dans son couple, ou que sais-je encore, la culpabilité pour celui qui n'y arrive pas malgré les bonnes recettes qu'on lui a données peut être très intense...
Et les gens qui ne doutent pas sur ces questions humaines me semblent très suspects, à vrai dire... Si on ne doute pas, on ne se remet pas en question, et on ne progresse pas, si ? Alors, on est déjà parfait ? Voilà qui est présomptueux. Douter de tout est aussi un problème, bien sûr, mais je sais pas lequel des deux est le plus gênant.
Ça me rappelle une sortie avec des zèbres d'un autre site que je rencontrais pour la première fois (dont j'ai parlé un peu plus haut ou dans l'autre sujet, je sais plus). Ils étaient très péremptoires sur leur compréhension de l'humain, sur la façon de se sentir bien dans ce monde, etc. Ils avaient tout lu, tout compris. Et leur grande capacité de réflexion leur avait permis de trouver la clé de l'équilibre, du bonheur, de la compréhension des rapports humains... Sur le coup, j'ai été impressionnée, je me suis sentie totalement idiote. Et puis, la discussion avançant, ils sont sortis de leurs "connaissances", du recrachage de leurs bouquins de psycho, de socio, du récit de leurs expériences mystiques. Et d'un coup, ils n'étaient plus impressionnants du tout. Parce que leur belle assurance n'en faisait pas des gens heureux, ou équilibrés. Ils étaient en galère dans plein de compartiments de leur vie, parfois plus que moi, parfois moins, selon la personne et les domaines concernés. Mais leurs certitudes semblaient plutôt les amener à se voiler la face.
Une autre image pour la recharge de batterie.
Pour moi, être HP, c'est un peu comme parler une langue différentes des non-HP. Certains vont être plus ou moins doués pour apprendre la langue de l'autre. Certains auront plus ou moins l'esprit d'aventure. Du coup, le décalage sera plus ou moins grand. Il restera encore (et sans doute toujours) des idiotismes inconnus, une trace d'accent, qui feront que la communication ne sera jamais totalement fluide.
Pour moi, vivre au milieu de gens qui ne me ressemblent pas, c'est comme être en voyage à l'étranger : on est sans arrêt sur le qui-vive, pour grapiller les infos dont on a besoin pour s'orienter, à réfléchir à la meilleure façon de se faire comprendre pour commander à manger, acheter un ticket de bus et demander son chemin... C'est pas forcément désagréable, impossible ou inintéressant. Mais ça demande une attention de chaque instant, qui peut être fatigante ou stressante. Et puis, le soir, on rentre à l'hôtel, et on tombe sur un groupe de compatriotes, et on a le plaisir de parler sa langue, la facilité à le faire et le stress retombe.
Voilà l'effet que ça me fait quand je suis avec des zèbres avec qui je m'entends bien.
Ah bah moi la recharge de batterie n'est clairement à ce niveau là mais je comprends tout à fait l'analogie ! Ça doit être effectivement épuisant :(
De mon côté ce qui me fatigue c'est le bruit à la longue des magasins (mais mon niveau de tolérance est le même que la moyenne je pense) mais surtout le stress. Je me mets facilement la pression sur des trucs et je me mets en mode "rambo" pour finir tout dans le temps imparti et là après une larve ...
L'un n'exclut pas l'autre. Je pense qu'on ne parle pas des mêmes batteries. Il y a les batteries physiques / nerveuses, et là dessus, je me reconnais dans ce que tu dis. Je n'avais pas conscience de la fatigue provoquée en moi par le bruit. Et j'ai lu un truc là dessus, et j'ai testé des moments où j'éteins télé et radio. Ça m'oblige à lutter contre l'angoisse du silence, mais ça me fait en même temps beaucoup de bien. En sortie avec d'autres personnes du site, j'ai remarqué qu'une part non-négligeable fait aussi du niveau sonore un critère important pour le choix d'un point de chute.
Les rdv entre zèbres, pour moi, c'est une recharge des batteries "sociales" en quelque sorte. Ça a un côté rassurant, ça aide à ne pas se remettre en question à 100% en se disant qu'on est forcément et irrémédiablement inadapté. Et du coup, ça permet de retourner affronter les autres.
Mon opinion sur la publicité de sa douance (peu importe le terme): sujet à manier avec précaution, l'exprimer avec parcimonie. L'étaler au regard des autres est contraire pour moi au fait même d'être doué. On ne peut pas être un zèbre sans ce manque de confiance (en soi et dans la communication avec autrui). On ne peut pas tirer un bénéfice d'un trait de caractère tel que celui-ci car il présente aussi une face très sombre. Etre surdoué n'est pas un cadeau ni un fardeau pour moi.
Quant à savoir que des recruteurs recherchent des profils HP, en tant qu'HP je refuserais de travailler dans leur entreprise: trop peur d'être vampirisé.
Mais j'ai de la chance j'ai choisi d'être en libéral (pas de chef direct ni d'équipe autour de moi)
Moi j'ai décidé de finalement laisser le rdv pris en octobre avec une neuro-psychologue pour mon fils. Je crois qu'il est plus judicieux, dans un 1er temps, que je sache à quoi m'en tenir pour lui, pour l'accompagner au mieux, dans les particularités qui seront, je l'espère, mises en lumière.
c'est bien Juliette ! après s'il a moins de 7/8 ans c'est compliqué les tests mais au moins tu peux avoir des indications et des clefs pour la suite :)
Merci! Oui, j'ai l'impression que, pour le moins, j'aurai un avis bien éclairé. C'est à happy haut potentiel donc spécialisés aussi pour les divers troubles..
oui je connais bien. moi je n'ai pas trop les spécialistes de certains sujets, car j'ai juste peur que à force d'être spécialisé, il ne voit plus les autres possibilités 😄
Ouais, ben j'espère pas. Bon, on va partir positif ok? Ca va le faire 😉
oui bien sûr que ca va le faire ! mais comme je suis naïve, je me rappelle tout le temps qu'il faut que j'ai l'esprit critique :)
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