Fête de La Baraque, quartier alternatif à LLN. 08/07/23

😭
Harf, c'est pas gentil-gentil de tenter avec toutes ces belles choses alors que c'est si loin... 😥
Me rappelle tellement ma vie commu aussi, il y a pas mal de temps.

(et merci pour la vidéo sur l'habitat léger. Car ceci est une vraie solution pour l'habitat de demain, sans démagogie écolo et manque d'expérimentation. Bien au contraire. 👍)

Tous mes meilleurs voeux de Nowel en avance pour une Fête de la Baraque sans commune mesure. 🤘
Amusez-vous bien. 😉


Hiné.

Cool pour toi !
Ca a l'air sympa comme quartier et comme fête, je ne connaissais pas, j'aimerais bien y jouer avec mon groupe, doit y avoir moyen de faire de chouettes rencontres.
Bon week end bien en avance, profite bien , amuse toi 😉
Et bon week end qui arrive aussi.

@paradox
Déjà chemin? Avec ou sans Madeleines?

@boul
Trouvé un créneau ?

Plus le choix, reste à charger le matos et à s'installer.
C'est demain sacré nom ! :)

Les conseilleurs n'étant pas les payeurs bien entendu...

J'ignore ce que pourrait en dire @paradox mais après ce que tu nous as donné à voir, entendre et écouter.... ça matcherait plutot vraiment bien dans le décor et à l'ambiance, ou si tu n'y es pas, ça pourrait valoir le coup de reporter les 50 ans de La Baraque à l'année prochaine, non ?
Prendre le temps de combiner tout ça... :)
Avec Hiné, son van, etc ...

Si tu ne connais pas, il y a bien des chances que cela te plaise en effet, puis il y a des rencontres à faire...

Clin d'oeil local en écho à ta vidéo, Daniel Hélin (du quartier de La Baraque) ... et la limace... :

voir la vidéo

Quoi qu'il en soit ou sera, bonne fête là-bas.

@comme1dimanche @boul
Merci ! C'était une belle fête comme attendu. Mais vu que j'étais au son de 15h à 03h, avec quelques pauses quand même et des retrouvailles en-veux-tu-en-voilà, j'ai pris le temps de voir les gens le lendemain, cet aprèm' donc, en douceur.

Y a longtemps que je ne me suis pas fendu d'un rapport de fête. Allez !

La fête était bien belle. Il n'y en avait pas eu depuis avant le covid. L'orga était au taquet. Je suis arrivé à 14h30, la sono était montée, la roulotte-scène était éclairée, la salle enguirlandées, faite d'une énorme bâche posée du toit de la scène à deux portiques géants en grandes planches (3m50, je dirais) et qui couvrait sur le côté l'entrée du bar du zoo, le lieu collectif du quartier, et en face, la table de mixage.
Les groupes arrivaient pour les balances.

Le four à pizza sur caddy de supermarché chauffait, les ateliers avaient commencés, les expos disséminées étaient ouvertes, le bar était ouvert, une bouffe s'y préparait. Sur la prairie, pour le soir, se construisent le feu, des installations esthétiques et confortables, le vidéo-mapping dans les arbres, quelques stands d'artisanats ou de douceurs maisons.

Dans cette agitation constructive, des gens arrivaient sans cesse.
Quand j'annonçais "fête familiale", ça voulait autant dire tous les âges seraient représentés, que famille au sens grande fratrie d'ami.es d'ami.es. Un certain entre-soi, pourrait-on dire mais pas forcément volontaire. En tout cas, l'ambiance était souriante et détendue.
De quelques derniers vieux hippies précurseurs du projet aux nouveaux-nés-ou-adoptés du quartier. Avec une belle représentation d'ados due à l'accointance qu'ils ont avec la maison des jeunes autogérée d'à côté.
Les accoutrements sont bigarrés, du décontracté à l'extravagant, du sombre à l'ensoleillé, du rétro au post-moderne.

Je n'ai pas pu voir la conférence, je faisais les balances, ça avait l'air intéressant et ça tient la route juridiquement leur façon de mutualiser pour acheter les lieux loués, en bail précaire ou autres.

Un open-mic était prévu. Genre une instru sur smartphone et deux micros ouverts à tous, pour rapper en général. Mais les ados qui répètent à la maison des jeunes ont compris "scène ouverte". J'ai dû enchaîné le son de trois morceaux de trois groupes (assez simple) à l'arrache. Ça l'a fait.


La maracatu, je ne connaissais pas, "Le maracatu est le nom d'un cortège de carnaval et d'un genre musical brésiliens, pratiqué depuis le début de la colonisation dans l'État du Pernambouc et plus généralement la région Nord-Est. Il est hérité de l'histoire des esclaves et des cérémonies de couronnement de rois et de reines du Congo, des Créoles ou des Angolas, en référence aux royaumes africains tels que celui du Kongo."
Une batucada en mode restreint mais à donf. Hyper-efficace pour foutre le feu, hyper-content de jouer là et d'avoir un tel répondant et lâchage de danse autour d'eux.

Puis de la dark-wave entraînante quand même, assez péchu. Pas trop ma tasse de thé mais bien fait, singulier, y a un truc qui marche.

J'ai eu la chance de me faire remplacer pour le dernier groupe qui est venu avec son ingé-son. J'ai donc pu me délecter. Ils ont fait bien des progrès depuis la vidéo plus haut et qui ont un saxo en plus. Plus déjanté, carré, propre et prenant. Le côté audace dans les notes de Lucrate-milk et le côté lanscinant dansant de the Ex. Un côté Étron fou le loup blanc aussi dans le chant en français. Super découverte.

La fille d'une ancienne voisine, que j'ai en partie vu grandir, fait la première Dj. De la dance, vais-je dire pour résumer gentiment, de la variété américaine, surtout.
Le deuxième était plus varié, tant que ça danse.
Le troisième, rivival de free-party bruxelloise année 2000, la crème de la techno underground avec Détroit.

Je suis allé me coucher (une équipe s'occupait de ranger la sono) dans une roulotte pour amis.
Ça n'arrête pas de construire, à la Baraque.
La roulotte est séparée du chalet par une terrasse couverte. Le café se prépare. La pote s'en va à Toulouse avec sa fille voir sa famille. Une autre pote, avec qui j'ai habité ailleurs, est là aussi. Mais la mort récente de sa mère ne lui avait pas donner envie de faire la fête la veille. Un deuxième café ? Allez !


Un pet'-dèj qui requinque chez la chef de poste "bar et comptabilité" et avec le chef de poste "sono" et apprendre que la soirée c'est terminé sans problème, efficacité et sourires jusqu'au bout. Devant sa grande yourte en terre-paille sur pilotis de dingue.

Dans le genre dingue construction. Je ne l'avais pas encore vu finie. Une maison toute blanche, des cercles intriqués, un grand au milieu des plus petits adjacents, des domes bien pensés, des gouttières maconnées et organiques. Il y a un nom pour ce genre d'architecture mais chais p'us. La copine, qui a un master en anthropologie, est en train de devenir formatrice dans ce genre de construction.


Bref, j'ai fait mon petit tour mais c'était bien calme, ce lendemain. Suis retourné à la prairie de la fête où ça finissait de ranger, démonter, trier, porter, charger.
La pluie s'est invitée en milieu d'aprèm'. Il était temps de bouger. Un tour de bisous, de mercis et de promesses de revoir d'ici peu.

@comme1dimanche Oui, c'est ça, merci.
(Ah oui, sinon, Daniel n'habite plus à la Baraque depuis un moment.)

@paradox, merci pour le récit, sympa !

@comme1dimanche
C'était une conférence de La Foncière Antidote, une orga française (https://lafonciereantidote.org/). C'est le juriste et l'avocat de la bande qui était là, si j'ai bien compris.

@comme1dimanche Après, la Baraque ça fait tout joli dans les reportages mais moi, trois ans, ça m'a suffit. Pas assez de collectif, trop de replis et d'histoires de villages, trop de monde pour résumer.