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A la recherche d'une vie meilleure

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A la recherche d'une vie meilleure
Chounoursle 02 juillet 2020 à 10:13

J'ai donc découvert récemment que je suis zèbre à 41 ans et je me pose beaucoup de questions sur ce que je vais faire maintenant. J'ai vécu jusqu'à présent dans un mal-être permanent qui m'a finalement mené au fond du trou avec une dépendance à l'alcool pendant 15 ans et la perte de tout espoir d'une vie meilleure. La mort me semblait même être une solution réconfortante. J'ai surmonté mon addiction après un long combat et la découverte de mon haut potentiel m'a permis de retrouver de l'espoir dans l'avenir car je comprends mieux mon fonctionnement et je peux donc envisager des solutions pour avoir une vie plus sereine et être enfin épanoui. Mais je nage dans la confusion, je veux du changement mais comment faire ? J'ai l'impression que les possibilités sont quasiment illimitées mais je ne vois pas quelle direction prendre. Êtes-vous passés par cette phase de transition ? J'aimerais beaucoup recueillir des témoignages sur ce sujet. Je sais qu'il n'y a pas de recette miracle applicable à tout le monde mais ça m'intéresserait vraiment de lire vos histoires. J'y trouverai peut-être une source d'inspiration et je crois que ça me rassurerait de savoir que c'est possible de trouver sa voie en tenant compte de ses besoins et de ses envies.

Merlinle 02 juillet 2020 à 10:35  •   43127

Intéressante question, que trop de gens ne se posent jamais. Pour moi, le changement a été de décider de vivre selon mes aspirations et non plus selon les attentes sociales. A savoir, ne plus vivre en fonction du travail, mais vivre comme je le souhaitais, où je le voulais, sans que le boulot n'entre en ligne de compte. Ca n'a pas été toujours facile (je me suis même retrouvé plusieurs mois au RSA) mais j'ai fini par trouver un équilibre. Bien sûr, j'ai redéfini mes besoins et mes envies, mais je suis sur le bon chemin pour vivre en harmonie avec mon environnement et avec mes idées.
Mon cheminement a été assez simple, en fait : je me suis demandé ce que je voulais vraiment, quelle serait la vie que je voudrais vivre. Et j'ai fait en sorte d'y arriver, même si certains m'ont considéré comme un doux dingue d'avoir laissé tomber un job très bien payé pour aller "m'enterrer" au fin fond de la campagne bretonne :)

Juliette...le 02 juillet 2020 à 22:48  •   43143

Vouloir faire plaisir, prouver, (se) faire croire, se suradapter... Autant d'efforts qui ne mènent à rien. Si, au pire! Il y avait longtemps que ça ne m'était arrivé. Mais aujourd'hui, en prenant dans la face que, comme d'habitude, "je contenais mes réactions", "je cachais ma joie", lorsque la directrice est venue m'annoncer en grandes pompes qu'ils me gardaient l'an prochain... On espérait de moi un saut de joie, un genre de salto qui décrirait à la perfection l'idée de l'aboutissement... J'ai du faire un genre de grimace.. 😒 Bon, en me mettant un minimum à leur place, ben, je peux comprendre. A la mienne, ça donne un truc très burlesque et qui retentit aussi mélodieusement qu'une alarme qu'il est urgent de faire taire à jamais. 😉
Non @Chounours, pas de recette magique. Toujours cette mise en garde contre l'idée empoisonnante d'une insertion possible et nécessaire... Mais le courage de considérer et de suivre SA boussole.

Chounoursle 03 juillet 2020 à 10:50  •   43152

@Juliette
Il est certain que, en terme de travail, je ne pourrai plus me mettre à nouveau dans les mêmes situations que par le passé. Pourtant j'aime beaucoup la recherche scientifique mais au final les bons côtés ne compensent pas les effets négatifs comme le stress, les angoisses etc. Les moments de satisfaction étaient nombreux et très agréables mais de très courtes durées. Le problème c'est que je sais ce que je dois éviter mais pas ce que je veux concrètement. Mais ce n'est pas grave, j'ai décidé de bien prendre le temps qu'il faut. Je finirai bien par trouver une solution. J'ai la chance de ne pas avoir la pression de devoir trouver un travail dans l'immédiat. C'est du luxe.

Abderianle 12 juillet 2020 à 18:53  •   43306

Le plus gros problème dans le travail vient du contrôle hiérarchique. S'il n'y a pas d'observateurs et de critiques directs, s'il n'y a pas de pression collégiale, s'il n'y a pas d'effets de masse ou d'inertie, de stupidités collectives ou de projets liés à un management ridicule et ridiculement techno-autocratique, le travail peut être sympa.
Moi qui soulignais les difficultés avec tous ces éléments ai reçu comme conseil, de la part d'une sorte de psy officiel et assermenté, de devenir YouTuber. "Pour tout bagage on a sa gueule..." (ah, je me réédite) donc finalement, si l'on fait son délire sans pression médiatique... et sans quête financière, on peut, je suppose, s'épanouir.
Il y aurait beaucoup à dire sur la question de l'asservissement qu'engendre le travail, mais pour éviter de n'être par trop point lu, je vais la faire courte : si une situation vous oblige à renier vos valeurs ou vos plaisirs, et si cette situation est amenée à durer, à se renouveler et à détruire par là ce que vous êtes, alors n'hésitez pas : laissez votre boulot et confiez-le à un autre agent, une machine mieux disposée ou à un autre burn-outer.
Tant que prévaudra des situations de dépendance dans le salariat, ces situations abjectes, absurdes et immorales continueront ; la seule possibilité reste donc la fuite, car j'imagine qu'il vaut mieux accepter les malheurs qui découlent de notre vision du bonheur que les malheurs qui découlent d'une situation uniquement malheureuse.

Amen.

Merlinle 12 juillet 2020 à 19:02  •   43307

@Abderian le "sans quête financière" est la clé. Or aujourd'hui nous sommes contraints au salariat ou à développer des activités rentables économiquement (dans le cadre de l'économie de Ponzi... pardon, de marché de laquelle nous sommes esclaves). A moins bien sûr de disposer d'une confortable fortune personnelle qui affranchit de problèmes bassement matériels du genre comment payer son loyer ou mettre quelque chose dans son assiette de façon régulière (de préférence les deux);
Le travail (rémunéré) est donc forcément en partie aliénant, ou même totalement. De même pour la "libre entreprise" qui se voit contrainte... de rapporter de l'argent.

Abderianle 12 juillet 2020 à 20:32  •   43310

Tout à fait ; la question ensuite est de savoir dans quelle mesure cette aliénation remet ou non en cause nos satisfecits. Si l'argent prend le pas sur la créativité liée à une auto-entreprise, c'est que le contrat n'est pas le bon.
Malgré le système dominant, certains aménagements et contre-modèles sont possibles. Si tu es une fille, jolie et dotée d'un esprit pas trop rance, tu peux flirter avec des millionnaires. C'est aussi un plan de carrière valable. C'est même encouragé par certains sites !

Kundunle 15 juillet 2020 à 20:13  •   43433

Salut Chounours,

Je suis dans un processus similaire au tiens, j'ai 43 ans et j'ai pris conscience de ma zébritude il y a 2 ans. Ça été un moment assez vertigineux pour moi car soudain tellement de choses se sont expliquées, notamment ce sentiment aigu que j'ai depuis l'enfance d'être à part de ce monde dont le comportement et l'absence de logique défient mon entendement. Comme toi, j'ai longtemps fui dans les drogues : pour moi ça a plutôt été le cannabis, pour m'anesthésier, pour moins souffrir et pour m'irriguer de la dopamine et de la sérotonine qui manquaient à mon existence. Par chance, le niveau d'addiction de cette substance est assez insignifiant comparé à l'alcool, ce qui me permet d'avoir une relative indépendance vis à vis de mon vice, que je pratique encore. Je traverse une année difficile et c'est encore une béquille pour moi, même si je sens que parfois ça peut me rendre un peu borderline socialement avec un certain vague à l'âme. Mais globalement j'arrive à me faire mon pétard du soir en bon père de famille, et à tout arrêter durant plusieurs jours quand j'ai besoin d'avoir l'esprit parfaitement aiguisé pour le boulot ou la famille. Mais j'ai conscience que cet état de fait ne peut pas durer indéfiniment : l'intoxication chronique à la Marie-Jeanne n'est pas réputée faire du bien au cerveau et ses effets pourraient tout aussi bien se payer par des troubles de la mémoire accrus une fois arrivé dans le grand age. Jusqu'ici, néanmoins, tout va bien.

Cette prise de conscience de ma zébritude a convergé avec d'autres événements importants comme la crise de la quarantaine (cette remise en question une fois arrivé à la moitié de sa vie qui consiste à faire ce constat : quels étaient mes rêves ? ou en suis-je aujourd'hui? quelles sont maintenant mes priorités et comment atteindre un style de vie qui soit en phase avec mes aspirations et la réalité du monde dans lequel je vis aujourd'hui ?) et puis une séparation après 20 ans de mariage et une relation devenue stérile et plombante des 2 côtés.

J'en suis venu à quitter mon boulot en rupture conventionnelle avec 2 ans de chômage devant moi pour me consacrer à un nouveau projet professionnel qui a un sens aigu, quasi viscéral, pour moi. Je déménage sur Paris pour maximiser mes opportunités et mes chances de réussite, et au passage je m'efforce de prendre soin de moi en me trouvant un appartement dans une commune arborée à l'extérieur de Paris, à 2 pas d'un Parc Naturel Régional. Quand la réalité sera trop dure, je pourrais fuir dans la nature et faire un peu d'activité physique, respirer, me faire du bien, plutôt que de me recroqueviller sur mon monde intérieur.

Sans aucun doute, l'aspect le plus important de cette découverte de ma zébritude est la remise dans cette perspective de tous les événements de ma vie, ce qui me permet de les comprendre, d'y trouver du sens, et de neutraliser la colère et l'autodévaluation que j'ai pu exercer envers moi-même. Mais aussi, a mon grand étonnement, ceci m'a rendu beaucoup plus indulgent avec les normaux-pensants, quand bien même la bétise continue de m'affliger, mais maintenant le plus souvent j'ai plutôt envie d'en rire que de cultiver de la colère, et je suis généralement plus patient et plus compatissant avec les gens qui ne réfléchissent pas très bien ni très vite. En définitive, comprendre qu'on est zèbre, ça enlève de la pression car dans certains aspects sociaux on n'a plus rien à prouver à personne et surtout pas aux normaux-pensants, même si d'un autre côté il y a toujours cette part de nous qui crêve d'envie de voir nos talents enfin reconnus. Une manière de trouver la paix est d'apporter des réponses à cette part de nous, ce qui ne passe pas nécessairement par le succès, la reconnaissance ou l'argent. On peut aussi se réaliser bénévolement, pratiquer son art dans son coin, etc.

Pour finir, voici un texte qui m'a beaucoup parlé et beaucoup aidé, et qui pourra peut-être en faire autant pour toi si jamais tu ne le connais pas déjà (le texte démarre un peu tard dans la page, ne pas hésiter à scroller un peu vers le bas) : https://www.leretourdeszappeurs.com/mediagraphie/version-gratuite/

Pour en revenir à l'addiction, il m'apparaît que le meilleur moyen d'arriver à y mettre un terme, c'est de faire la paix avec soi même, pour enfin pouvoir projetter son énergie vers l'extérieur plutôt que dans des refuges intérieurs, qu'ils soient chimiques (drogues) ou imaginaires (déni de réalité). Alors nous avons enfin la possibilité de mettre en pratique nos talents de zèbres. Peut-être pas pleinement, peut-être pas tout de suite et peut-être que ce ne sera pas tout à fait facile (quoi que ça l'est plus pour nous que pour les normaux-pensants), mais on sait que ce n'est pas tant l'objectif qui importe que le chemin.

Tu as fait cette prise de conscience et, de fait, tu es maintenant sur la voie du changement. Te voila un être mutant en route vers un mieux. Et ce n'est au final pas si difficile : l'essentiel de ce que tu as a faire, c'est d'être indulgent envers toi même. Et de ça découlera tout le reste.

Kundunle 15 juillet 2020 à 21:01  •   43434

Quand aux changements a opérer dans ta vie, voici une pensée qui m'a beaucoup inspiré :

Imagines, si tu n'avais aucune contrainte, qu'elle soit physique, sociale ou financière, si absolument tout t'étais possible, quelle serait la situation personnelle, le travail, le style de vie qui, si tu le vivais demain, te mettrait des larmes aux yeux ?

Vers celle-ci se trouve ton chemin.

Isis75le 10 janvier 2021 à 10:46  •   50448

trop bien ton lien, kundun, tu m'as fait gagner 15 séances de thérapie ^^

Bouhhle 10 janvier 2021 à 15:49  •   50458

Tu en es où @Chounours ? Les conseils ici t'ont-t-ils aider ? Le lien de Kundun est-t-il pertinent pour toi ? Six mois après ton poste, tu ne nous dis pas grand chose, ça va ? ça vit ?
Les conseils ici d'écouter d'abord tes envies, de réussir à trier dans ce que ton ventre te dicte et de n'en retirer que l'essentiel sont... essentiels.
Et la fuite aussi (Éloge de la fuite, Henry Laborit).
J'ai arrêté de travailler à 22 ans et j'ai tout lâché, je suis parti avec mon sac à dos et ai cheminé trente ans en suivant ce que mon instinct dictait à mon intelligence. Et je ne regrette rien.
As-tu trouvé le moyen de satisfaire ta curiosité scientifique sans pression sociale, sans les désagréments dont tu parles ? As-tu suffisament potassé les lectures indispensables à notre propre compréhension ?
"Le monde est dans ta tête d'abord, ensuite est dans tes mains"

Dis-nous en plus !
Good vibes.

Isis75le 15 janvier 2021 à 00:58  •   50762

hello bouh ! ecris un livre ;)

Kundunle 15 janvier 2021 à 03:12  •   50771

@Isis75 Heureux que ce lien t'ai fait gagner 15 séances de psy ! Il m'avait fait un bien fou à l'époque aussi !

Je pourrais vous conseiller aussi de lire "L'art subtil de s'en foutre" de Mark Manson, pas un chef d'oeuvre, mais intéressant aussi pour son côté déculpabilisant et le recul qu'il apporte sur la notion de réussite. A éviter de laisser traîner à la vue de tous néanmoins, j'ai reçu 2 remarques teintées de mépris et de condescendance de personnes semblant poser un jugement sur moi à la simple lecture du titre de ce livre, ignorant tout bien évidemment de la hauteur et de la finesse avec lesquelles il explore le sujet.

Sinon un update plusieurs mois après mon post initial : j'ai à nouveau arrêté la Marie-Jeanne depuis septembre, j'ai décidé qu'il m'était plus important de disposer de toute ma clarté d'esprit pour affronter mes défis actuels. La compréhension de ma douance n'y est sans doute pas pour rien : plus besoin d'anesthésier cette part de moi même qui est "trop". Il me faut maintenant apprendre à l'apprivoiser et peut-être en tirer partie, ce serait pas si mal et un juste retour des choses. Ne pas en tirer en partie est aussi une option sur la table, de toutes façons dans 100 ans tout le monde aura oublié les gesticulations de la plupart des personnes célèbres aujourd'hui. Ne parlons même pas des autres. Ressentir et aimer, ce sont déjà 2 raisons suffisamment valables pour une vie significative me semble-t-il. Et en définitive, je me dis qu'avoir de l'ambition et s'en ficher de réussir sont 2 notions qui ne sont pas du tout incompatibles.

Etoilele 15 janvier 2021 à 10:14  •   50779

Même si ce sujet a été lançé il y a plusieurs mois, la question reste de loin pertinente et essentielle compte tenu de la période de grand changement que nous traversons.
Il est plus que légitime de vouloir être aligné à son soi profond, à condition de se connaître vraiment et s'assumer totalement y compris nos zones sombres.

Une fois la quête de soi entrepris et bien avancée on arrive plus distinctement à filtrer ce qu'on ne veut plus et aussi ce qui nous met en joie, nous rend heureux.
J'ajouterai, qu'il est capital de faire abstraction (facile à dire...) des freins à notre évolution comme notre mental qui aime nous saboter du style "ouais mais comment je vais faire pour payer ça sans argent ?" ou "c'est pas possible pour moi car d'autres font ça mieux que moi" ou encore "ok mais ça va faire tâche dans ma famille, je les entends déjà se moquer de moi et me juger"..... et j'en passe.
Apprendre à se recentrer, ressentir ce que l'on veux vraiment si plus rien d'autre n'existait (argent, famille, concurrence, oppression, idiocratie...) et mettre tout en oeuvre à notre rythme pour atteindre notre objectif.
Tout cela est important car inconsciemment on se met tout seul des bâtons dans les roues à force de peurs souvent liées à des suppositions, alors qu'en fait (et cela que je trouve si magique dans la vie) à partir du moment où nous sommes sur le bon chemin, tout se met en place, nous accompagnant dans notre voie tant que nous avançons dans la bonne direction.

Voilà en gros (en très gros parce qu'en développant ça prendrai plusieurs pages et le serveur d'Aurel serait totalement saturé :D) par quoi je suis passée. C'est pas fini car l'objectif n'est pas pleinement atteint mais je n'en ai jamais été aussi proche en tout cas, je suis sur le bon chemin et dans la bonne direction. Ca ne s'explique ça, ça se ressent.

En tout cas, j'espère @Chounours que depuis cet été tu as pu trouver quelques réponses.

Bouhhle 15 janvier 2021 à 17:58  •   50811

Salut @Isis75
J'ai déjà écrit un livre, un essai psycho-socio-philosophique intriqué dans un roman vaguement auto-biographique.
Je l'ai posté ici dans "Vos réalisations, vos oeuvres, vos galeries", "lecture en ligne de mon roman".

Et j'ai commencé (ça va être long) à écrire mes mémoires intégrées dans une science-fiction. Les premiers jet des mémoires se trouvent dans "Témoignages" "mémoires" proposé par Franch (j'ai changé de pseudo). Mais ce n'est que mon enfance et mon adolescence. Je dois me lancer pour la suite (ma fuite et mes aventures).
Merci du coup de pouce.

Bouhhle 15 janvier 2021 à 18:03  •   50812

@Etoile excellent !

Mirobellele 15 janvier 2021 à 20:20  •   50818

Salut @Bouhh
Tu dis :
Je l'ai posté ici dans "Vos réalisations, vos oeuvres, vos galeries", "lecture en ligne de mon roman".
Je dis :
Pourrais-tu coller le lien direct stp ?
Merci. 🙂

Bouhhle 15 janvier 2021 à 21:04  •   50825

@Mirobelle
https://www.atramenta.net/lire/chaos-et-construction/82093

Bouhhle 15 janvier 2021 à 21:13  •   50826

N'empêche, @Chounours n'a toujours pas donner de nouvelles.

HOU HOU !

Kundunle 16 janvier 2021 à 06:52  •   50846

Il ne reçoit peut-être pas de notifications...

Folavrille 16 avril 2021 à 09:55  •   57083

Je reprends ce fil un peu tard..
@Kundun, je trouve ton témoignage trèèèèès intéressant :
-d'abord parce qu'il me fait réaliser que si moi non plus je ne résiste pas à un bon pétard (et de préférence seule, c'est le problème), c'est sans doute pour vivre ce "plus" que je ne trouve pas dans ma vie quotidienne. Je n'avais jamais fait le lien!! Et ça me déculpabilise beaucoup. Même si vu la rareté des occasions d'en avoir, je ne peux pas parler d'addiction me concernant, mais bien de récréation.
-ensuite, parce que comme toi, avoir découvert ma "zébritude" (pas fan du mot) me rend également plus indulgente et compatissante avec les NP, et ça fait un bien fou! Ca me zénifie littéralement. Non que j'avais de la colère contre eux, mais plutôt contre moi de me sentir constamment en dehors des clous.
-enfin, cerise sur le gâteau, quand tu dis : "je me dis qu'avoir de l'ambition et s'en ficher de réussir sont 2 notions qui ne sont pas du tout incompatibles." Bingo!!!!! Jackpot ! Merci de mettre en mot un truc qui me turlupine depuis toujours, une de ces très nombreuses contradictions énervantes qui me laissent perplexe. Je me disais justement que je ressentais les deux et je n'arrivais pas les réconcilier. Et là tu m'offres la solution : pas besoin de les réconcilier ! 😍
Je vais lire ton texte plus tard..

Et sinon @Chounours (s'il est toujours quelque part par ici), un conseil de Mme de Kermadec : les 3 questions essentielles à se poser pour un HP sont :
-qu'est-ce qui fait sens?
-qu'est-ce qui me fait plaisir ?
-quelles sont mes forces?

Pas forcément facile d'y répondre, mais si on y arrive, c'est déjà un grand pas de fait.


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