Bordel c'est quoi ce bordel !! :-)

Merci @OhCapitaine pour ton retour 😉
C'est marrant, je n'avais pas pensé au bordel dans ma tête 🤔 peut être parce que c'est presque le seul endroit où je maîtrise à peu près cette notion et en l'écrivant je me rends compte que naturellement j'allais écrire "je maîtrise le "trop plein " ...". Ce trop plein serait il la cause du bordel, où qu'il soit 🤔
Et ben voilà, encore d'autres questions 😂

Je suis bordélique parce que c est le bordel dans ma tête .Je pensais que quand ça serait plus apaise dans ma vie , tout ce bazar n' aurait plus lieu d être et pourtant .... Ce bordel est un peu ce que je suis , besoin de multiples activités diverses et variées sans pouvoir rester forcément sur une jusqu au bout . C est aussi signé d un certain perfectionnisme , le temps ne me permet pas de rester sur une activité le temps qu il me faudrait , où alors je but pour le finaliser donc j entame autre chose pour trouver la solution sur l'autre chose restée en attente.

Si on parle en terme d événements de vie , certains diraient que ma vie est un sacré bordel ... Là où moi je trouverais leur vie fade et plate.
Peut être que ma personnalité a besoin de complexité pour se sentir vivante .... Faut juste trouver le bordel le moins nocif ...

Peut être que je reste dans ce système bordélique par méconnaissance d un système plus calme , par peur de l inconnu ...

classement géométrique spatial, dont Picasso, encore lui, était un spécialiste 😂

Si on ne naît pas bordélique peut-être qu'on le devient ?...
À force de se cogner aux règles, aux angles, aux opinions, aux yakafokon... Parce que le rangement est un monde structuré, fini, répétitif (ô combien), alors que le bordel ? Tout le contraire, le bordel peut être infini. Exponentiel.
Parfois chaleureux ?
J'étais une maniaque compulsive. Une rangeuse hors-pair. Une fois des amis m'ont proposé de garder / profiter de leur maison pendant qu'ils partaient en vacances. J'ai tout rangé, what else... Après leur retour, comme je les trouvais dépités, ils m'ont dit : "On s'est empressés de refoutre notre bordel parce que... on avait froid". ^^

Peut-être qu'on devient bordélique parce que le bordel est en catégorie poids-lourds et nous, en poids-légers. Les choses ont une âme (perverse) : elles s'ingénient parfois à se planquer où on ne pense pas à les chercher, elles se réjouissent qu'on démonte l'ordre pour les retrouver alors qu'elles sont sous notre nez, elles se paient des barres en nous voyant incapables de résister à prendre un balai pour chasser le troupeau de moutons sous le lit, alors que le but premier était de débusquer La Chose.
Peut-être que le Bordel est une entité qui nous veut du bien, qui veut nous apprivoiser, qui nous susurre comme le serpent Kaa "Aie confiaannsssss... Prend des vacaaanssss..." Et c'est vrai que souvent, on en a besoin ; on pêche peut-être par un orgueil erroné en imaginant qu'on puisse supporter toutes les charges qui pèsent sur nous, mentales, physiques, sociales, administratives, psychologiques... et domestiques. Mais... heu, non, en fait. On a aussi besoin de vivre. De se lâcher la grappe. De ne pas culpabiliser à glander un peu.
La vie est née du chaos, hein, après tout.
Et puis on dit "un joyeux bordel", et pas "un joyeux rangement".

Moi je ne suis plus cette petite fée du logis qui rendait mes proches si fiers et ma vie si chiante. Ma maison n'est pas un dépotoir, loin de là, mais je ne classe plus mon biotope en deux classes "rangé", "pas rangé". Maintenant c'est plutôt "ce dont je me sers souvent" et "ce qui dort dans les cartons", du coup, je donne à Emmaüs. Emmaüs est une institution où le Bordel est non seulement admis, mais aussi utile.
Du coup, avec moins de choses j'ai moins besoin de faire le ménage. Peut-être que ça déteint sur mon psychisme, allez savoir... ;)

My pleasure, @JustMyselfe... Toutes nos façons de voir sont comme un repas partagé... 😋

Je crois que les réponses sont infinies.
Je suis une bordélique compulsive mais c'est très clair dans ma tête.
J'aime ranger parfois pour le résultat mais ça ne dure jamais longtemps. Je peux tout à fait bosser sur un bureau bordélisé à l'extrême.
Mais bien évidemment, il y a une nécessité de le contenir sinon c'est la submersion, tempête force 8 et là, je rame pour retrouver mes lunettes ou un bouquin.
Malgré tout, c'est joyeux le désordre. Ça rigole dans tous les sens.
Je me sens toujours mal à l'aise quand j'arrive dans des maisons où tout est à sa place, on peut manger par terre... J'ai toujours l'impression que si je mets une miette sur le sol, ce sera la fin du monde.
Ça me fait penser à un mec, appelons le " Le con au savon". Il était dans tous ses états quand je ne remettais pas ledit savon dans le "bon sens" sinon y avait, paraît il une goutte qui coulait !
Moi, je crie:"Vive le bordel!"

Alors si on se place bien dans le côté bordel dans sa vie physique (pas dans sa tête), je trouve que ce qui est difficile, c'est de vivre avec quelqu'un qui est trop dyssemblable dans ses attentes.
Parce qu'en fait, si on vis seul(e), on s'en fout de son bordel ! Mais il n'en est pas de même à 2 ou à plusieurs...
J'ai bien souris en lisant ce que tu as écrit @Aquila : "Je me sens toujours mal à l'aise quand j'arrive dans des maisons où tout est à sa place, on peut manger par terre... J'ai toujours l'impression que si je mets une miette sur le sol, ce sera la fin du monde."
J'illuste mon propos par du vécu... :
Sur une fin de relation, j'ai vécu cela depuis plus de 10 ans avec une femme qui est maniaque du grain de poussière.
Pour ma part, sans être quelqu'un de bordélique, il n'en est pas moins que c'est difficile à supporter de devoir faire attention à la moindre chose que l'on déplace ou que l'on ne fait pas comme il faut... Ca rejoint la phrase d'Aquila. J'ai frolé plein de fois la fin du monde !
Du coup, la question de l'ordre (relatif à chacun) doit-elle être posée au début d'une relation comme un facteur important de compatibilité ou de bien-vivre ensemble ?
Une autre question du coup...