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Hello, aujourd'hui est un jour sans pour moi.
Je me demande pourquoi j ai autant de changements d humeur dans une journée et si ça concerne la majorité des gens au fonctionnement atypique ou pas ?
Exemple: ce matin projet de création super intéressant "réussi " c est top, je suis contente. Entre deux petite visite chez une personne mais son chien puait tellement que j étais incapable de rester tellement ça m à dérangée ( et pourtant j aime vraiement les animaux ). Plus tard, quand j essaie de débattre un point avec une personne, même un atypique , j ai cet horrible sentiment de ne pas réussir à me faire comprendre et plus j essaie pire c est car la personne arrive à des conclusions à côté de ce que je pensais et le sujet ne me parait même plus en relation avec ma question première. Du coup, me sent seule, incomprise, intolérante et je suis en mode tristesse et déprime de mon incompétence à faire comprendre mon point de vue, même avec mes semblables.
Comme stromae dans chanson: j en ai marre d être déprimée et déprimée d en avoir marre.
Il y a des moyens pour déjouer ce piège. Par exemple, en se mettant à la place de l'autre, en se posant des questions comme "est-ce si important", 'est-ce que cela représente un danger pour moi", etc.
Et surtout, se faire confiance à soi, sans le jugement de l'autre.
Hello too,
Pour répondre à ta première questions, je dirais : parce que tu est atypique ! ... Ok, réponse un peu facile mais... Un peu dans le vrai, non ?
J'aurais tendance à parler de montée en pression plutôt que de changement d'humeur dans mon cas (mais c'est peut-être la même chose). Ca intervient en général dans des moments de fatigues, ou lors d'une attaque surprise (ex, quelqu'un qui se met à vriller tout d'un coup peu importe la raison, une sorte de violence gratuite).
Ces derniers temps, j'ai un peu de mal à contrôler mon désaroi face à la bêtise, l'aberration, l'individualisme... Mais j'ai conscience d'être en état de manque actuellement, petit soucis de santé un peu handicapant me privant de mes shoots d'endorphines (je fais référence au sport, pas à la drogue, la drogue, c'est mal, parole de tox...). En plus, ma meuf ne bosse pas le week-end, et a trop de clients en semaine pour me sortir un crénau, la galère...😂
Et cet état de faiblesse m'empêche un peu de relativiser les choses, de prendre du recul, d'accepter que l'on ne peut pas changer le monde, non non... Et je pense que réaliser celà, prendre conscience du "pourquoi ça m'énerve ?", est un début de solution. Bon, bien sûr, c'est un peu le yoyo, pas évident d'être toujours au top, le but est d'y aspirer au maximum.
Dernièrement je me suis dit : "Tiens, bilan de la journée pas super, je n'ai pas su faire preuve de tolérance, pourquoi ? Ai-je bien dormi ? Suis-je en manque de quelquechose ?" (ou de quelqu'un ? GROS APPEL DE PHARES au passage...😂 ).
D'ou l'idée, non mise en oeuvre, d'écrire le matin sur un papier ce qui pourrait être susceptible de modifier mon humeur (ex : pas bien dormi, bobo gênant à tel endroit, pas eu mes règles, un tel ne m'a pas rappelé, etc...).
Et concernant ton débat houleux, il me semble évident que nier l'existence des chambres à gaz peut-être assez déstabilisant pour ton interlocuteur. Non, je plaisante, c'est un sujet avec lequel on ne rigole pas, surtout que mon grand père est mort dans un camp d'extermination : il est tombé du mirador... Blague à part, c'était ma façon de te dire que je suis curieux sur le sujet de ta discorde.
Et concernant les débats, ce n'est jamais évident. Déjà, pour se comprendre, il faut de la bonne foi et un niveau de connaissance équivalent je dirais (je grossis, je généralise). Ex, pour comprendre la 1ère guerre mondiale, il faut avoir quelques référence sur Napoléon et l'Alsace Lorraine. Si ton interlocuteur n'a pas les références, ça va pas être évident (et vice et versa). Dans un débat, il y a un peu une surenchère sur la connaissance du sujet, et même si l'info est pertinente, elle est difficile à digérer, à assimiler.
Je sais pas si le dernier paragraphe était bien clair (voir Aryen), mais je le laisse, à prendre avec pincettes, comme le reste d'ailleurs 😉
Et dernière question : même ici tu ne trouves pas écho ? ...
Je n'ai pas grand chose à rajouter (je devrais même peut être me taire !), mais je voulais dire ça, qu'être au top tous le temps, ça n'existe pas.
Et même,est il souhaitable d'être au top tout le temps ?
Pas sur, ça doit être fatiguant d'être tous le temps au top, pour nous comme pour les autres !
On a tous nos moments de moins, voir de faiblesse.Mais ces moments il faut savoir les apprécier aussi.Ca peut sembler paradoxal, mais ça ne l'est pas tant que ça finalement.
Accepter de ne pas être au top,et prendre en compte que l'on a besoin de se ressourcer.C'est important,voir primordial.
Ne pas se mettre la pression,et savoir s'écouter,peu importe les autres à la limite la dessus.
Bonjour @Nalya . Désolée pour ce que tu vis. Je ne peux que t'encourager à être bienveillante avec toi-même, c'est surtour avec soi qu'il faut rentrer en amitié. Avec le temps j'ai appris que mon interlocuteur oublie en général assez vite et que c'était moi qui continuais mon procès dans ma tête (ça je pense que c'est assez lié aux HP, on repasse toutes les attitudes, tout ce qui a été dit).
Il me semble qu'en se comprenant mieux, en s'estimant plus, en respectant ce que l'on est ça nous donne une meilleure assise pour se confronter avec l'extérieur.
Sois cool avec toi ! 😉
Par rapport à la labilité d'humeur, cela me parle. Plus jeune c'était fatiguant, actuellement je suis beaucoup plus constante. Pour ma part, un rien me blessait car je n'avais aucune estime de moi, j'avais toujours l'impression que les autres avaient raison et que je devais donc changer ma façon de penser et d'être. Du coup je pouvais commencer une journée super bien puis un mot d'un collègue, de mon compagnon, du facteur, etc... me blessait et la machine se mettait en marche du style : pourquoi a-t'il dit cela, pourquoi ai-je répondu ceci, que va-t'il penser de moi, etc, etc... en boucle alors que l'autre n'avait aucune idée de ce qui se passait dans ma tête. Je finissais par me dire tu dois changer, tu dois si, tu dois ça et c'était épuisant. Avec le temps je suis rentrée en amitié avec moi et je dois dire que de savoir que je suis HP m'a permis de comprendre plein de choses et du coup j'essaie de canaliser la "machine" qui a tendance à trop turbiner.
T'inquiète ! Tu n'es pas seule 😜
Salut à tous, merci pour vos réponses et je pense que je vais prendre note de vos questions à me poser à moi même. Je ne trouve pas l énergie suffisante pour me dire que j ai le droit de pas être au top comme le dit zozotte . Faire un pas en arrière pour voir la situation d une autre façon ( celle de l autre) sur le moment c est mission impossible quand surtout j ai l impression que la personne a déjà au premier point pas compris ce que je voulais exprimer... je me recroqueville dans ma coquille et c est foutu. Mais oui après analyse de la situation je suis assez fatiguée en ce moment plus la maladie qui m achevé donc je pense que ça n est pas pour rien ce raz le bol en dent de scie.
merci aussi à toi Dunette pour ton soutien, j espère un better day today ... on verra 🙂
@Nalya, excuses moi d'insister (un peu), ralala oui je suis têtu.
Mais tu sais,au nom de quoi doit on être toujours au top?
C'est marqué dans la constitution ? J'ai du rater ça alors.
Non tu sais,ce n'est pas une question d'énergie, c'est plutôt une question de lâcher prise.
Tu ne dois à personne le fait d'être toujours au top,ni aux autres,ni à toi même.
Sois indulgente avec toi même, énergie ou pas.
Courage Nalya.
Tu as l'air d'avoir L'intuition extravertie et de ressembler à une INFP.
Donc voici ce qu'il se passe avec cette hypothèse: toi, tu saisis avec Ne (intuition extravertie) le sens des mots des autres avec leurs propres intentions et leurs sens propres. Les autres, qui n'ont pas Ne, interprètent ce que tu dis selon leur propre système. Toi tu vois de nouveau avec Ne qu'ils ont déformés ce que tu voulais signifier, ce qui t'énerve parce que toi, tu ne le fais pas, vu que tu as Ne.
De plus, si tu es INFP, tu en as marre de ne pas pouvoir utiliser Te (pensée extravertie) pour formuler clairement et efficacement ta pensée, de manière quasi autoritaire. L'INFP, du coup, s'en veut de ne pas pouvoir s'affirmer fortement comme les autres, s'énerve contre il ou elle-même, se traite durement avec Fi (sentîment introverti) qui est très idéaliste et exigent. Le manque d'autorité (Te) se transforme en frustration et colère froìde ou ressentiment. Cela se stocke dans sa huitième fonction (Ti), sa fonction démon et l'INFP devient anormalement froid-e et a envie de tout saboter par mysanthropie, lui-elle qui est d'habitude optimiste et gaie sur la nature humaine.
J'espère que je suis pas à côté de la plaque avec mon pavé.
@ zozotte: je dirais que je me le dois à moi même d être au top, c est une exigeance qui fait partie de moi, même si elle me pourrit la vie parfois et bien c est ce que je suis ... j ai bien trenté à multiples reprises d alléger déjà cet état de fait mais le résultat est pas brillant. Quant à l indulgence, capable d en avoir pour les autres mais pas pour moi ... je suis bornée aussi tu vois 😄
@Enfantducosmos: ta théorie est incroyable et méconnue pour moi mais bizarrement ca me parle plutôt pas mal. Du coup ça me donne envie de me renseigner sur ce nouveau sujet ! Merci
Si ça résonne, creuse. Voici des vidéos d'introduction:
Le type INFP en français retravaillé. - YouTube
INFP : ces gentils artistes qui n'aiment pas les gens mais les aident - YouTube
Alors, je suis allée un peu à la pêche au MBTI ... Il me semble que c est pas très fiable et qu en soi ça ne fera jamais le job de praticiens expérimentés dans le domaine psy. J ai le sentiment d être à nouveau casée dans le "vague" au milieu des autres. Donc expérience faite je ne pense pas que cela va m apporter d avantage de matière pour avancer mais c était assez ludique et c est une nouvelle découverte, un nouveau sujet abordé. Voilà ... sur ce douce nuit à tous.
@gilde,merci.
@Nalya,je crois que tu voudrais être mieux comprise par les autres en fait non?
Si c'est ça,dis toi que ce n'est pas toujours possible.
Si ce n'est pas ça désolé je me trompe, mais si c'est ça,il nous faut comprendre qu'une part de nous sera toujours incompréhensible pour les autres,et arriver à comprendre et à encaisser ça,ce n'est pas simple.
Nous avons déjà du mal à nous comprendre nous mêmes, alors comment demander aux autres de nous comprendre ?
Arriver à vivre en harmonie avec les autres sans être compris à 100%, ça demande de prendre du recul, pour pouvoir revenir plus tard sereinement,et donc,au top !
Ces "changements d'humeurs" ne sont-ils pas "variables d'ajustement douloureuses" ou "tribulations d'un Amour impossible" ?
La question ne serait-elle pas : comment vivre heureux dans un environnement qui ne nous ressemble pas, au milieu de personnes qui n'ont pas la même sensibilité (idem pour chacun, uniques donc différents...) et qui ne comprennent pas tout (idem encore, même pour nous, personne ne sait tout...) ? Que faire de tous ces liens induits (les choisis comme les subis) et sans lesquels nous ne sommes pas grand-chose, que faire de ce capteur/émetteur perpétuel que nous sommes ?
La réponse la plus communément évoquée est la confiance en soi, la prise en compte et valorisation de *qui* nous sommes etc... la prise de recul ou conjugaison docile des capacités et compétences de chacun comme évoqué ici. Mais Encore... une fois de plus me voilà *la relou du site 😂* qui dit : pour moi cela n'est pas suffisant, ne répond aucunement à l'incapacité d'élaborer "un culte de sa personne" suffisamment grand pour espérer vivre sereinement... sans se voiler la face. J'entends, je comprends, je pense et j'apprends mais personne ne sait encore ici m'apporter l'élément moteur qui permettra de placer ma vie comme un élément hiérarchisé et hiérarchisant sans que cela ne m'apparaisse comme donner une définition (donc lourde de contours) de ma personne qui ne deviendrait une imposition de celle-ci à l'autre, aux autres. Bref, je ne sais pas composer sans me décomposer 😅... Dans ma tête, car il s'agit bien ici pour moi des approches et gestions strictement intellectuelles : le *moi pour moi* n'existe pas... Un problème d'Ego ? Oui... et donc ?
C'est l'emploi de "...me sens... intolérante..." de la présentation du sujet qui m'a donné l'impression de trop bien comprendre, justement, ce que tu exprimes ici @Nalya. Car c'est typiquement le sentiment qui m'afflige chaque fois que je n'ai pas *su* trouver les bons liens ou liants...
Personnellement, donc, l'estime de soi et autres considérations ou notions du genre sont très bien comprises mais pas suffisantes... alors si j'ai bien entendu ton propos, j'espère que l'on viendra (ou reviendra) à notre secours 😂. Si par contre je suis hors-piste et bien seule moi aussi... mais ailleurs... et bien... à plus tard 😋 😉
@MaisEncore, personne n'est hors piste,car il n'y a pas de piste au final.
Oui je sais tu n'es pas plus avancée,et ce n'est pas suffisant pour toi je comprends.
Tu sais se donner une définition de ta personne ce n'est pas l'imposer aux autres,les autres ont le droit de penser ce qu'ils veulent,peu importe.
Une définition de ta personne c'est pour toi, c'est à toi, ça t'appartient.
Et l'ego dans tout ça, c'est encore autre chose.L'ego,il faut le prendre,et le casser en mille morceaux, point final
Ça fait bizarre au début,un grand vide, mais que l'on remplace ensuite par une certaine sérénité.Et l'on y arrive pas tout seuls non plus, j'ai eu de l'aide sur ce forum,ceux qui m'ont aidés se reconnaîtrons.
On y arrive pas tout seul, mais une grande part du boulot nous appartient quand même !
Il faut travailler sur ce qui nous bloque.
Pourquoi, à cause de quoi,de qui?
Comment ?
Et on avance, parfois doucement,et parfois plus vite.
Des fois même très vite,on y croit pas nous même.Mais se faire confiance dans l'histoire c'est ça, comprendre que ce que l'on gagne,on ne le perd plus, c'est acquis, c'est à nous.
Voila je ne sais pas si mes mots feront échos,mais il ne faut pas se mettre la pression,nous sommes tous différents,il n'y a pas de solutions unique, ça se saurait sinon.
Juste savoir trouver son propre chemin, après,tout suit son court.
Bonjour,
Un truc intéressant qui peut être pertinent ds l'interaction, c'est d'identifier là où nous perdons notre sens de l'humour, ce qui marque un certain attachement qui peut montrer un manque de souplesse de notre part, nous empêcher d'observer réellement les faits et nous laisser déborder par les émotions. Là où il pourrait peut être y avoir non-attachement. Ou peut être compassion ?
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