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Bonjour à tous,
je viens à nouveau solliciter votre aide pour essayer de comprendre...
Je quitte mon emploi car je n'y arrive plus au niveau des relations. C'est terrible avec ma n+1.
Je commençais à retrouver confiance en moi avec cette idée de départ et j'apprends qu'elle a dit à toute l'équipe que lors d'une réunion avec n+2, j'aurais dit qu'ils étaient tous nuls par rapport à moi.
J'ai tellement perdu confiance en moi que j'en arrive à me demander si je ne l'ai pas réellement dit (alors que non, mon propos était justement dur à son égard à elle).
Ça n'est pas la première fois que je me retrouve à affronter cette situation où une personne ment sciemment afin de me discréditer. Est-ce que ça vous est déjà arrivé ?
Comment le gérez-vous ?
Pour ce coup-ci, ça vient simplement confirmer que je fais bien de partir, mais si ça arrivait à recommencer ?
De façon plus pragmatique, faut-il faire profil bas dans le monde du travail pour ne pas faire "peur" aux autres ou attiser des jalousies ? (avec cette personne qui n'a pas confiance en elle, il y a souvent eu des coups bas par jalousie parce que je repère souvent ce qui fonctionne mal, je résous pas mal de problème, j'ai souvent des compliments, etc)
Merci à tous.
@Amelie56
Tout dépend de ton travail 🤔
Je pense que le mieux, si on en a la possibilité, c'est encore de partager ce qu'on fait au quotidien avec les collègues.
Discuter des difficultés qu'on peut avoir, des solutions qu'on a mise en place. Idéalement, ça peut créer une ambiance collaborative et de l'entraide.
Mais aussi, tout le monde voit bien ce que font les autres et donc, difficile de critiquer de l'extérieur ce que tout le monde a vu de ses propres yeux.
Malheureusement, ça ne peut pas s'appliquer à toutes les situations. Et certains managers verront ça comme du "temps perdu" alors que c'est tout le contraire !
Tout plein de courage pour toi 👍
Merci beaucoup @Elliot. Je crois qu'on a dépassé le stade de la discussion.
Mais j'ai répondu à ma question je crois en lisant un truc ce matin : il vaut mieux ignorer et laisser couler que de perdre son énergie avec des gens qui n'en valent pas la peine.
Le dernier jour, envoie un mail à tous le monde en reprenant ses propos et en précisant que jamais tu n'as dit cela et que c'est justement à cause de ce type de mauvaise ambiance qu'elle met en place que tu as préféré quitter l'entreprise. Tu n'es sûrement pas la seule qu'elle irrite et tes collègues ne seront pas dupes.
Bon courage, tu pars, c'est le principal et tu sais qui tu es.
@Amelie56 tu profites de ce mail pour dire au revoir et remercier tes collaborateurs pour ce temps passé ensemble, comme ça en plus tu laisses une image positive 😉
Ça va le faire 😘
Salut. 🙂
Je vais tâcher d'aller à l'essentiel. (j'ai encore beaucoup à faire ici, en parallèle sur Apie, aujourd'hui 😄)
citation :
Ça n'est pas la première fois que je me retrouve à affronter cette situation où une personne ment sciemment afin de me discréditer. Est-ce que ça vous est déjà arrivé ?
Oui. Tu n'est donc pas seule.
citation :
Comment le gérez-vous ?
Alors, ça va être difficile et long de faire le résumé pour chaque fois, mais globalement, on va dire que j'ai fini par apprendre à maîtriser un certain lâcher-prise. A ne surtout pas confondre d'ailleurs avec l'idée potentielle d'une forme d'acceptation larvée du phénomène, bien au contraire. En effet, on ne lutte et on ne gagne bien souvent que seulement en économisant ses ressources et sa psychologie. [et aujourd'hui, de ce côté là, mes réserves sont complètement à sec, c'est vrai. Mais j'ai réussi à tenir plus de 15 ans en milieu hostile. Donc, je ne pourrais plu_. Mais, oui, j'ai pu. 🤘)
citation :
Pour ce coup-ci, ça vient simplement confirmer que je fais bien de partir, mais si ça arrivait à recommencer ?
Eh ben, il faut repartir. Tant pis pour l'entreprise en question! Car, il ne faudrait pas oublier que même lorsqu'on est subalterne dans une chaîne de décisions ou d'applications, en tant que simple exécutant(e) par exemple, on demeure toujours un ou une collaborateur/trice. Si donc, d'autres collaborateurs sèment trop fort le dawa, supérieurs, subaltères, ou même collègue du même rang, alors ça veut dire que ce n'est plus très intéressant ni valable de travailler avec eux. Et ainsi, en fonction des moyens réels dont on dispose - car c'est toujours plus facile à dire qu'à faire - il faut penser tôt ou tard à se barrer!!
citation :
De façon plus pragmatique, faut-il faire profil bas dans le monde du travail pour ne pas faire "peur" aux autres ou attiser des jalousies ?
A force de faire profil bas, les seules personnes de l'entourage professionnel qui finiront par ne pas avoir peur de soi, ça sera un jour les personnes souriantes en 2D sur les affiches du hall d'accueil. 😄 Non, non, résolument, ça ne sert à rien de chercher à "rentrer" plus avant encore dans le plancher et les soubassements parce que 3 ou 4 gros minables sont aux commandes où à des postes techniquement incontournables. Et en bref, si c'est finalement ces personnes là qu'on préfère sauvegarder dans l'organigramme de la boite, alors ça veut dire que la boite ne vaut rien... 🤔 Plus que du pipi d'chat, en somme. 😋
citation :
(avec cette personne qui n'a pas confiance en elle, il y a souvent eu des coups bas par jalousie parce que je repère souvent ce qui fonctionne mal, je résous pas mal de problème, j'ai souvent des compliments, etc)
Situation parfaitement connue pour moi aussi à une époque. (Pour cela d'ailleurs que j'ai souhaité répondre à ce fil) J'étais donc moi aussi un humble "solutionneur". Puis, je me suis aussi fatigué des "faibles-en-estimes-qui-font-des-croques-en-jambes". J'ai duré comme ça encore quelques mois, durant l'automne 2018, puis un jour de danger plus grand que les autres, au taf, j'ai définitivement quitté mon poste. Je m'en souviens encore fort bien, c'était un vendredi vers 15h. Le lundi, je ne me suis pas présenté (sans non plus faire mystère de là où j'étais. C'est à dire à la maison). Etant alors en toute extrémité de ma fin de carrière, ça n'a eu que très peu d'effet, faut être honnête. Mais une fois que je suis parti, les problèmes, eux, sont restés. Résultat, un an après mon départ, plus rien ne tenait debout. La seule solution envisagée par l'encradrement mou et minable a donc été un transfert total de la compétence à une autre unité de travail, hors région, et la mienne a été simplement complètement dissoute.
Depuis, même si j'en ai encore des échos par d'anciennes personnes que j'ai formé sur le terrain, ce n'est plus du tout mon affaire. Le bateau a coulé. Tant pis pour lui, il ne vallait de toutes les façons guère mieux qu'un mauvais Titanic.
citation :
Merci à tous.
Merci surtout à toi. Parmi les lecteurs et lectrices d'Apie, je suis bien sûr qu'il doit y en avoir un paquet pour qui la même question leur a traversé l'esprit. Dès lors, ça peut faire du bien de, soit pouvoir venir y libérer sa propre parole, soit d'aller y pomper un peu de courage pour son éventuel prochain "saut dans l'inconnu". Car oui, quitter un boulot avec un cadre merde, on est ou on a été nombreux/ses à l'envisager. Mais franchement, comment réussir à prendre le taureau par les cordes et y parvenir? Là tout de suite, pour de simples raisons de vie et d'économie, les rangs s'éclaircissent généralement très vite. 😅 (Et sans juger, c'est tout à fait compréhensible.)
A plus tard.
Courage.
Donne des nouvelles sur le sujet, si tu le souhaites. 😉
Des bises.
Hiné.
---
PS: Ah, j'ai failli oublier. Je souscris entièrement aux conseils proposés par @JustMyselfe, dans les messages ci-dessus. Partir, c'est bien. Ecrire un dernier mail, c'est le top. Le rendre positif, c'est le must! 👍
Euh bah j' ai arrêté de travailler ... parce que l' hypocrisie , la méchanceté gratuite je n y arrive pas ...
J ´ai été infirmière dans le public de nuit et polyvalente ce qui faisait que j étais seule avec une aide soignante et jamais la même ... Un jour on m'a accusé injustement de ne pas être venue alors que l'on m'avait soit disant appelé pour me prévenir d un changement de planning ...j'ai recueilli les relevés téléphoniques pour prouver que je n avais eu aucun appel , la surveillante qui aurait dû m'appeler m' a traitée de menteuse devant d autres .,, et ça c est un truc que je ne supporte pas , le lundi on m'a dit "à jeudi " je n ai rien dit je ne suis jamais revenue . Par contre j'ai fait les choses dans les règles , j ai pris rendez vous auprès de l'infirmière générale , preuves en main ( car il faut toujours des preuves ou des témoins sinon c est ta parole contre celle de l'autre ) , pris rendez avec la psychologie du travail et j'ai repris mes études pour être instit et là wahou il parait que je ne suis pas tombée dans les bonnes écoles mais 2 ans m'ont suffit pour dire stop ...
Apprendre que quelques collègues te surnomme " l'autre tarée" il parait qu'il faut passer outre je ne sais pas faire ...
Que je ne soit pas faite pour travailler en équipe , encore que , ce n est pas grave en soit , je sais que cela vient de moi , le principal c est pour moi que mes compétences professionnelles n'ont jamais été remises en question , bien au contraire j'ai eu le soutien de l'infirmière générale , et de la DRH dans le premier cas , et de l'inspecteur de l'éducation nationale et de la conseillère d ´ éducation dans le second .
Pour l'instant je travaille sur moi et j'essaye d apprendre à moins " souffrir"
@JustMyselfe j'aime bien ton idée mais je n'arrive pas à voir en quoi ça rétablira la vérité. J'en arrive même à douter. Peut-être l'ai-je réellement dit ou pensé ? J'ai l'impression de devenir folle à force d'essayer d'y repenser. D'autant que les personnes concernées ne m'ont aucunement parlé de ça. Dans mes souvenirs, après ces soi-disant faits, on avait même bu plusieurs pots et passé de bons moments.
@Hinenao, merci infiniment pour ton message constructif et détaillé. Si je synthétise grossièrement ton propos, j'en déduis qu'il faut préserver mon amour-propre et partir. Voilà 5 ans que je me remets en question, peut-être est-il temps que j'assume qui je suis et que je parte vers des horizons plus accueillant.
La marotte à mon boulot c'est de dire que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Mais comment croire des gens qui n'ont même pas pris la peine d'aller vérifier ?
Je pense également que les candidats au départ sont nombreux. Ne devrais-je pas me féliciter d'avoir eu le courage de le faire réellement ?
@Sandcoeur, je me retrouve tellement dans tes propos... Je pense que les gens qui sortent un peu du cadre ne sont de toute façon pas faits pour la fonction publique telle qu'elle survit aujourd'hui.
Courage fuyons.
Et encore merci à tous pour vos propos si réconfortant en période de doute.
- Est-ce que ça vous est déjà arrivé ?
- Oui ! Trop souvent. Je dirais presque que c'est banal en entreprise. Ou dans n'importe quel job où il y a une équipe. 🤔
- Comment le gérez-vous ?
- J'ai eu plusieurs types de réaction, depuis la colère devant l'injustice, jusqu'à la crise de panique émotionnelle (respiration bloquée, besoin d'un sac en papier).
Puis j'ai fini par trouver un genre de... "mantra", une phrase que je me répète mentalement jusqu'à ce que je retrouve un minimum de calme. Je ne sais pas comment ça marche, mais ça marche pour moi. Ma phrase est "J'ai déjà connu ça", ad libitum, sans interruption.
J'aidéjàconnuça J'aidéjàconnuça J'aidéjàconnuça J'aidéjàconnuça J'aidéjàconnuça ...
De toute façon, quand on est secoué.e, mieux vaut s'abstenir de réagir ou de répondre. On peut trouver un moment calme, mettre l'histoire par écrit... Ça permet d'évacuer, ça permet de ne pas oublier tel petit mot ou tel petit détail (petits mais significatifs), ça permet d'argumenter une réponse... Réponse qu'on ne donnera peut-être pas, ou pas en entier, pas grave ; l'important est d'avoir mis en forme ce qui s'est passé, de pouvoir regarder tout ça avec du recul, de reprendre confiance.
Je plussoie ce qu'ont dit Elliot, JustMyselfe, Hinenao, et Sandcoeur.
Sans en faire une longue confession, donner quelques infos à ses collègues sur soi (ce soi si particulier...) est une bonne tactique, dans le sens où tout groupe, quel qu'il soit, déteste ce qui est différent du groupe, peu ou pas compréhensible, mystérieux... C'est la plaie, pour les personnalités timides, ou qui ont du mal à se livrer : le groupe peut finir par devenir agressif, même s'il n'y a aucune faute professionnelle, aucune entourloupe. Du coup, parfois, on est tout simplement la tête de turc idéale... :/
Quand la décision est prise de partir (et même dans le cas où on se fait remercier), partir calmement, proprement, en laissant une image positive, a plusieurs avantages. Le principal est pour soi-même : ce n'est pas le vilain petit canard, qui s'en va, c'est un cygne. 😉 Les autres avantages sont... heu. Mais on s'en fiche un peu, non ?... À eux d'en tirer une réflexion.
Ou pas.
"...on ne lutte et on ne gagne bien souvent que seulement en économisant ses ressources et sa psychologie". Tout à fait d'accord. Je rajouterais que (trop) faire profil bas pour se faire accepter demande justement beaucoup de ressources, d'énergie, de temps, de charge mentale...
C'est déjà un travail, de s'accepter, de comprendre comment on fonctionne, et d'être d'accord avec ce et qui on est. C'est pour soi, qu'on le fait ; on peut avoir une personnalité tout à fait exubérante, ou au contraire très discrète : être bien avec ça, c'est se donner de la légitimité, de la réalité. Et les autres y trouvent moins à redire. Est-ce qu'on remet en question le fonctionnement d'un lave-linge et les précautions ou les règles à adopter pour s'en servir correctement ? Non... C'est comme ça que le lave-linge fonctionne, point barre. 😄
- ...mais si ça arrivait à recommencer ?...
- Ça arrivera certainement, @Amelie56. Parce que tu es jeune et que tu seras encore un bon moment en activité pro. Disons qu'il y a plus de chances que ça arrive encore que ça n'arrive plus. Mais... comme tu le dis, ça n'est pas la première fois que tu te retrouves à affronter cette situation. Donc tu es en train d'en acquérir l'expérience, donc tu es à chaque fois mieux préparée à y faire face. Donc... les prochaines fois, tu sauras mieux anticiper, détecter les signaux... neutraliser les départs de feux avant l'embrasement.
Tu deviens plus forte. 😊
@Amelie56 , les propos de @Lisica me font penser à un truc positif auquel perso je me raccroche .
tu dis " ce n'est pas la première fois" cela veut donc dire que tu as su rebondir par le passé . Donc cela veut dire que même si cela se reproduisait bah tu sais que tu as cette capacité ( que d'autres n'ont pas ...) et ça c'est du positif , et qui dit positif dit " je prends !!!! "
citation :
Oui ! Trop souvent. Je dirais presque que c'est banal en entreprise. Ou dans n'importe quel job où il y a une équipe
Je suis un peu choqué par ce propos, je veux dire je me doute que ça existe mais ne l'ayant pas encore observé au cours de ma jeune carrière, j'espère sincèrement que ce n'est là que ta croyance personnelle et non pas une espèce de vérité générale du monde du travail.
Bonjour,
Apprendre à se déposséder de l intention présumée d'autrui.
En ce qui me concerne j'aime bien pratiquer le positionnement sur l infiniment petit de la situation donnée.
A savoir que "moi" a véritablement un si petit rôle et prend pourtant tant de place dans l experience vécue.
"Machin a dit truc sur moi, c est faux et ça me fait mal"
"Fondamentalement" machin est un amas de milliards de micro vies formant elles même un environnement vital appelé humain en ce qui nous concerne. Cet amas est capable de générer des tas d expressions dont celle dont il est sujet ici, le langage. Cette expression peut créer ou non une résonnance dans les villages alentours (d autres humains) qui en fonction de la structure du village sera accueillie de telle ou telle façon.
Si dans votre village interne, il y a un quartier qui va mal, qui aurait besoin d etre rénové, repensé, consolidé voir qui n a jamais vraiment été construit correctement, et qu entre temps la résonance arrive comme une tempête, un ouragan ou un séisme, alors oui vous allez le sentir passer si et seulement si, vous considérez votre point de vue, votre experience uniquement à travers celle de ce quartier.
L introspection c est ramener le village entier au coin du feu. Et ça peut-être parfois assez long selon l etat de chaque quartier et chaque chemin entre ces quartiers.
Cependant si vous bloquez sur la même chose depuis peut-être trop longtemps à vos yeux, ce n est alors pas ce que j appelle une introspection. C est être resté dans le quartier en ruine parce que le chemin pour retrouver les autres est bouché, encombré. Heureusement, le feu ça creer de la lumière. Dans chaque village il peut-être visible et atteignable si l on regarde dans la bonne direction.
Bien à vous, et bonne continuation dans vos futurs aventures !
🙂
Je suis navrée que cela t'ai choqué, @Fropop, je vais essayer d'expliciter.
Ce n'est pas ma croyance, c'est mon expérience ; précisément l'expérience d'une femme, de 64 ans, et qui a fait beaucoup de métiers différents : si ça peut te rassurer, ce sont trois conditions que tu ne partages sans doute pas. 😉
Que ce soit dans les formations que j'ai suivies ou dans les jobs, je me suis souvent trouvée incluse à des équipes. Mon constat, c'est que, plus l'équipe est importante, plus il y a de probabilités d'incompréhensions, de compétitions, de dissensions... C'est juste mathématique. Le contraire peut être vrai aussi : plus de probabilités d'entraide, de motivation, etc.
Je me souviens de ce petit travail temporaire à Paris (pour Noël) dans une enseigne connue de chocolats belges. Nous n'étions que trois, deux vendeuses en CDI de longue date, et moi en renfort. Que trois, et ça n'a pas empêché que les deux vendeuses me fassent virer. Pourquoi ?... Je l'ai su bien après : Fabrice Luchini était passé devant le stand dressé devant la boutique et dans la rue, où je bleuissais de froid pendant que les deux vendeuses se tenaient au chaud, et souriant, avait eu quelques mots gentils pour moi. Voilà, c'est tout. Elles m'ont accusée d'avoir non seulement bouffé des chocolats du stand mais détourné de la monnaie rendue.
Autre expérience d'équipe, quand j'ai fait la formation forestière, j'étais la seule femme dans une équipe de quinze gaillards de tous âges, de toute façon plus costauds que moi. Ça aurait pu poser des problèmes... Mais il n'y en a eu aucun. Personne ne m'a jamais manqué de respect ni n'a cherché à me descendre d'une façon ou d'une autre. Mieux : au repas de fin de formation, j'ai eu droit à dix-sept gaillards debout (les 15 + les 2 profs) qui ont porté un toast chaleureux et m'ont dit que je les avais motivés pour tenir le coup tout le long de l'année (c'est vrai que c'était dur).
Il y a autant d'exceptions que de généralités... 🙂 Ça dépend des patrons, des collègues, de soi bien sûr, du contexte, de...
@Fropop
Pour ma part, je travaille actuellement dans une équipe qui est bienveillante et où on s'entraide.
C'est vraiment motivant et intéressant. Personne ne se fait de coup bas. Si on a un problème, on le dit de façon bienveillante à tout le monde.
Chacun a le droit de s'exprimer et doit accepter un peu de critique aussi (ça marche dans les deux sens évidemment).
Tout le monde voit ce que fait tout le monde. On échange tous sur ce qu'on fait, les difficultés qu'on rencontre.
Du coup, pas de messes basses, pas de rumeurs... Personne ne peut mentir sur quelqu'un d'autre puisque tout le monde sait tout.
Ca crée une ambiance collaborative et ça ne viendrait à l'idée de personne d'enfoncer un collègue avec la hierarchie.
Si il y a un problème, on en parle ouvertement de façon factuelle et on trouve des solutions.
Personne n'a le poids d'un projet sur lui tout seul. Tout est partagé.
J'espère que d'autres environnements professionnels pourront évoluer vers ça car ça enlève beaucoup de stress et de mal être.
Mais voilà, ce genre d'équipes, ça éxiste aussi 😉
@Amelie56 je te comprend, j'ai aussi mal vécu les relations en entreprise très/trop souvent. Quand tu ne parle pas des mêmes sujets, que tu n'a pas les codes sociaux etc... tu es exlu et ça prend des fromes assez cruelles. Mais j'ai pu me mettre à mon compte et la chance d'être dans un domaine créatif.
Peut être que tu devrais demander de l'aide, il y a des psychologues qui savent accompagner pour aider à mieux comprendre et se protéger en société. Au CRA ils proposent ce type d'aide, je l'avais reffusé mais je l'ai regretté. Il ne faut pas hésiter, et surtout prendre conscience que c'est important car avec le temps les mauvaises relations nous abiment.
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