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- Le bonheur qui nous attend "plus loin"
Je me rends compte que je ne serai jamais satisfait.
J'avoue que j'ai l'impression que je veux plaire à des femmes pour l'espoir d'en trouver une meilleure plus loin, je veux un travail juste pour l'expérience de trouver mieux plus loin, je participe sur le forum juste pour apprendre à inspirer un respect grandissant, ou alors pour être de moins en moins réservé... Je suis, de facto, condamné à être insatisfait. Il y aura toujours ce désir d'avoir plus, en quelque point où je suis.
Comment peut-on sortir de ce manège ?
Je songe aller vivre au fond d'une forêt. Loin des gens qui jugent, qui nous enfoncent dans ce système dans lequel ils sont investis, voire privilégiés. C'est comme le travail forcé du capitalisme moderne. C'est les manuels qui l'ont le plus dans le baba, car ils n'ont pas l'éclairage de voir même l'injustice.
Ils essaient de nous faire croire que le bonheur réside "plus loin", alors qu'en fait on en est déjà au summum.
C'est plus compliqué que ça car il y a du monde qui s'enfume eux-mêmes pour le privilège de se goinfrer des plaisirs modernes, avec un minimum de remise en question, et avec un minimum d'effort. Ils s'avouent malheureux, pour mieux se dédouaner ? C'est doublement plus compliqué que ça, car ces gens sont des innocents qui essaient de trouver la voie à leur manière, dans ce grand capharnaüm.
Alors, je ne sais pas quoi dire d'autre, si ce n'est que j'encourage les gens à apprécier ce qu'ils ont.
Ou alors est-ce que je me trompe, et qu'il y a un bonheur qui nous attend "plus loin" ?
Rencontrer l'autre, c'est d'abord se rencontrer soi.
Mais pourquoi les Grecs ont-ils gravé au frontispice de leur temple le plus sacré, le plus précieux, le plus vénéré, cette devise, "Gnôthi seauton" ?
Hum. 🤔 🤔 🤔
@yemethzi,est il possible de te répondre en une phrase ?
Je ne sais pas,je crois que tu as déjà compris beaucoup de choses alors que tu es tout jeune.Comprendre des choses c'est bien,mais ça pèse aussi.
Tu as peut-être compris trop de choses trop vite du coup !Et il te manque l'essentiel du coup,et tu le dis toi même pourtant :
" Alors, je ne sais pas quoi dire d'autre, si ce n'est que j'encourage les gens à apprécier ce qu'ils ont."
Tu encourage les gens mais tu ne le fait pas toi même.Cest normal je pense,ce n'est pas facile d'apprécier ce que l'on a déjà.
Mais tu es tout jeune,et je suis sur que quand tu en auras marre d'être un éternel insatisfait (c'est en train d'être le cas),tu arriveras à être un éternel satisfait.
Le temps fait son oeuvre,soit confiant.
Le bonheur est un truc bien flou, j'avoue que je suis pas spécialiste mais je crois qu'espérer le trouver plus loin ne fait que le remettre à demain.
La satisfaction, c'est plus simple. Avoir un but, un désir (sans désir, la vie n'est qu'un cornet de glace sans parfum un soir de blizzard), faire un effort pour y parvenir ( un claquement de doigt et hop c'est fait... la vie est d'une fadeur insupportable. D'ailleurs plus ont fait d'effort et plus la dose de dopamine est chargée), et aboutir, au moins de temps en temps (et cette satisfaction apporte le bien-être).
Une définition biologique du bonheur serait d'entretenir cette boucle de bien-être.
Mais avec ce truc du "plus loin", l'histoire de profiter de l'instant présent me parait compromise. Atteindre des buts tout près, accessible sans forcément se casser le dos, permet des satisfactions certes modestes mais à répétition et peut donner l'élan pour oser mettre la barre plus haut.
"Je songe aller vivre au fond d'une forêt." Ça, t'es pas le seul !
Hermite, c'est peut-être un peu radical comme réponse. Le devenir doit venir d'une envie irrepressible de solitude, pas d'une fuite, j'ai l'impression. Si ça doit faire du bien au début, la solitude n'est pas évidente à assumer pour tout le monde. Même à deux.
Alors certains combinent les deux, habité pas trop loin de tout et pas trop près d'un cercle social sur la même longueur d'onde. Si c'est pas le bonheur, cela peut aider à le permettre. Ça demande des efforts pour y arriver, des efforts pour le maintenir, c'est ça qu'est bon.
"Ils s'avouent malheureux, pour mieux se dédouaner ?"
"Vouloir être heureux à tout prix, c'est s'accuser de ne pas l'être, c'est s'en persuader. [...] Renoncer au bonheur,... c'est rencontrer des joies auquelles on ne pensait pas". de Baudinat.
Sinon, je trouve que tu parles beaucoup par rapport aux autres, des autres. De leur non-bonheur. Est-ce le leur ou le tien qui te rend malheureux ? Si la vue de la tristesse généralisée te rend triste, c'est clair que c'est mieux d'éviter de la croiser.
Mais peut-être aussi faut-il faire un effort d'abstraction et se centrer sur soi ?
Et puis est-ce leur malheur qui te rend malheureux ou bien ton malheur qui fait que tu ne vois que ça d'eux ?
N'être jamais totalement satisfait, ben... j'avoue que je vis avec.
Nous avons besoin d'avoir des désirs et de ramer un minimum pour aboutir, nous sommes poussés à avoir des satisfactions pour notre équilibre, qui est un mouvement perpétuel jusqu'à la mort.
Mais en aboutissant ne serait-ce que de temps en temps, on peut au moins dire : "j'peux pas m'plaindre", avec un petit sourire satisfait et les yeux qui pétillent.
@clive,nos messages se sont croisés,et je ne parle pas de ton message ni de celui d'@Hatsa quand je dis que c'est difficile de répondre en une phrase hein !
Les incompréhensions vont vite, alors on ne sait jamais !😄
Et sa se croise avec @paradox aussi 😂
La course au bonheur oui.
1,2,3,PARTEZ!
Moi je triche,mon bonheur c'est ma vie, comme ça je n'ai plus à courir, Na !
Excuses moi @yemethzi,je reviens.
Oui je peux être lourd des fois.Mais tu sais,dans la vie tu as le choix.La vie c'est faire des choix.
Tu es intelligent, reste à savoir quoi faire de cette intelligence.
De chercher toujours plus d'insatisfaction,ou plutôt de prendre de la hauteur sur la vie,et du recul ?
Pose toi,utilise tes atouts à bon escient.Oui le monde est pourri,tu ne le changera pas tout seul.
Mais tu peux choisir d'être heureux, détendu, et ça ne dépend que d'une chose,de toi.
J'ai fini (une fois que j'avais fait le deuil de l'idée que ça advienne), par mettre un enfant au monde. Le voilà donc, exigeant comme je le suis, sensible, tout pareil, puissant et fragile, bon et brut, doué et handicapé, tout comme moi. Chaque jour, chaque instant, la Vie bout en lui comme en moi, pleine, entière. Mais il est souvent las, à huit ans déjà, mais il l'a toujours été 😨
Il se repaît d'un rien, du vol d'une poussière dans le rayon de lumière, d'un mot bizarrement placé qui enjolive le trajet vers l'école, de sons qui sortent de son coeur quand il ose chanter et qu'il s'impressionne lui-même, ..... Mais il s'ennuie. Parce qu'on lui demande de se calquer. parce qu'il peine à rencontrer des âmes aussi légères, parce qu'il ne comprend pas les consignes et que la plupart des gens, quand il en fait la remarque, lui répètent exactement de la même manière la consigne. Cette semaine, à force de l'interroger sur les raisons pour lesquelles il ne voulait pas retourner aux activités de la mjc, j'ai obtenu de lui cette réponse qui m'a fait mal parce que c'est l'histoire de ma vie "Si tu crois que c'est marrant de faire toujours semblant de rire à leurs blagues nulles..."
Alors, attendre mieux, ça se comprend...
On peut régler le problème de l'insatisfaction en supprimant toute attente. C'est dur mais l'avantage est de laisser "venir à soi les petits enfants" et donc de s'installer dans le temps présent en plein avec les gens sans augurer quoique ce soit à leur sujet et donc se laisser surprendre par des richesses qui soudain s'ouvent et se découvrent petit à petit tandis qu'on les côtoie. C'est ôter ce voile qu'on ajuste entre chacun avec ce cortège de clichés qui tuent la chose et parfois l'être dans l'oeuf, dont nous.
Ensuite il y a cette conquête des gens qu'on voudrait faire, on franchit une étape et on s'en repaît. Donc allons plus loin veux tu, jusqu'où peut en effet s'étendre cette puissance que j'ai qui me fait atteindre ainsi mes buts je dirais si facilement. Quel sera l'obstacle qui me renverra mon véritable visage et d'ailleurs sera t il si vrai que cela ? Ce jeu est usant à tous points de vue. Mais il a l'avantage de susciter en soi un gage d'animation et de motivation. N'y a t'il pas mieux que ce jeu ci qui chosifie l'autre et peut être soi par la même occasion ?
quant au bonheur je ne sais plus. On a tellement encerclé ce mot de tant d'espoirs qu'il en est comme mort, comme le grenouille du parfum qui finit dévoré. Quand on parle trop d'une chose c'est qu'elle n'existe plus (qui déjà a dit ça ?, c'est pas une devinette je me la pose réellement). Peut être Thomas Mann à propos de la culture dans son Faustus. Donc le bonheur ne se parle pas, il se vit (ah la belle formule, à la bonne heure, et donc pourquoi pas ?). (Sinon quand je dis je ici c'est une manière de raisonnement. Je ne suis pas ce je dont je parle. Je me mets juste à la place de... ). Peut être le bonheur est ce silence de l'âme comme la santé le silence du corps.
@Opicino, je ne sais pas si c'est à moi que tu t'adresses. En tous cas, quand je parle de puissance, il ne faut pas entendre puissance par rapport aux autres. J'ai arrêté de m'exprimer sur le forum parce que j'ai du mal à me faire comprendre. Il faut entendre don de soi, non calcul, entièreté. Et justement, le plus dur est le jugement de l'autre et son regard qui nous fait nous sentir inadapté. D'ailleurs, c'est plus les groupes que les individus qui font souvent le plus de tort.
L'enfer c'est les autres disait Sartre.
Mais comme je disais dans la philo pour les nuls, ça veux dire que l'enfer, c'est de se soucier de ce que pense les autres.
Vivre en pensant à ce que pense les autres, c'est ça l'enfer.
Nous serons toujours jugés quoi que nous fassions.
Alors autant nous y habituer,puis nous en moquer le plus vite possible.
Ce qui compte, c'est nos proches.
Les autres ont le droit de penser ce qu'ils veulent,mais cela ne nous regarde pas, comme diraient les inconnus.
Sartre et les inconnus dans le même texte dis donc !
Et @Juliette. nous te comprenons très bien.😉
"quant au bonheur je ne sais plus. On a tellement encerclé ce mot de tant d'espoirs qu'il en est comme mort, comme le grenouille du parfum qui finit dévoré. Quand on parle trop d'une chose c'est qu'elle n'existe plus"
@Opicino Comment ça resonne avec la chanson de Brigitte !
voir la vidéo
Non @Juliette je réagissais au premier post. Oui son de soi, mais pas trop quand même sinon on est dévoré :), et parfois tout cru. Non calcul, oui je n'ai pas de calculatrice, ni un esprit dans ce genre, d'autres l'ont, je les regarde subjuguée appliquer cet art, c'est du lourd. Le plus dur est le jugement de l'autre. Étonnamment je trouve un déficit de jugements. On les prend telllent mal que beaucoup se ferment. Une critique me blessera d'abord, une sacrée piqûre mais ensuite chemin faisant, je la prends pour la considérer et y revenir pour me voir sous un jour peut être nouveau et y trouver une cohérence, parfois je dis merci à celui qui me juge quand il voit vrai. Me sentir inadaptée est mon lot, mais je dirais aussi que c'est le lot de tout le monde sauf que certains s'en moquent parce qu'ils sont eux et ainsi quoiqu'ils fassent ou soient. Ensuite c'est à moi de faire de choix d'aller vers et donc de m'assouplir. Aller vers est bien, me bloquer moins. Je ne sais quoi dire sur les groupes ou les individus. Une fois enfant un groupe a fondu sur moi devant le collège, j'ai couru de toutes mes forces meurtrie de voir des personnes gratuitement vouloir s'impressionner sur une personne vulnérable pour se donner du courage aux yeux des autres. Plus tard j'ai croisé un membre du groupe seul, étonnamment il m'a souri et m'a donné son bonjour. Autrui est un mystère qu'il soit un ou deux... :)
@Juliette. Des enfants comme le tien j'en ai eu Trois. Oui c'est galère (Si tu savais les problèmes que j'ai vécu avec leur scolarité ... J'en ai 2 qui ne voulait plus aller à l'école) . Mais sache que les choses peuvent vraiment s'arranger dans la bonne direction quand ils grandissent
🙂 Merci @Timide!
Je sais que mon rôle est primordial. Ma proximité avec lui, et nos impressionnantes similitudes (de sensibilité, de particularités comme l'allergie à l'injustice par exemple..., de manière d'être, de croquer la vie...) me donnent, en étant sa mère qui plus est, la possibilité de veiller à SES essentiels comme personne. Et c'est vraiment là LE "rôle " de ma vie. J'essaie de nous donner la confiance et la bonne humeur qui aident à se sentir à sa place.
Pour le reste, tout ce qui m'échappe et qui peut le blesser, c'est costaud, mais je lui fais confiance à lui aussi.🙂
@Juliette. De mon expérience (mais cchacun fait ce qu'il peut), j'aurai tendance à te dire
- Ne te mets pas la pression
- Ne lui mets pas la pression
- Montre lui que toi tu as une totale confiance en lui.
Pour les miens le contact avec des animaux leur a été très bénéfique. Mes deux grands avec la pratique de l'équitation. Ma plus jeune avec un chat.
Oui, les animaux, il est très en demande justement... Merci!
acceptation.
l'intelligence c'est l'art de s'adapter, pas aux autres forcément, mais peut etre à ses aspirations et capacités propres, à soi même?
Chercher le bonheur, c'est un peu comme vouloir atteindre l'horizon en regardant un coucher de soleil sur une plage....
Alors que c'est le plaisir de sentir le sable sous ses pieds ....
C'est le plaisir d'enduire de protection solaire ses enfants ...
C'est lécher le corps salé de son/sa partenaire avant une douche commune ....
C'est cuisiner le soir, les " louisettes" péchées en famille ...
Chacun veut être heureux, mais la plupart des gens s'attendent à ce que le bonheur surgisse de nulle part et ensuite reste éternellement. Malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça. Le bonheur est un choix, une certaine approche de la vie que l'on prend et dont on doit être conscient.
Le bonheur est un état d'âme. C'est un comportement, une attitude, une façon de voir les choses, une façon d'être présent dans la vie. Vu de cette façon, on peut choisir d'être heureux. Encore plus, on peut se créer son bonheur soi-même.
Beaucoup de gens se compliquent la tâche pour être heureux. Ils attendent que des choses ou des personnes extérieures les rendent heureux, et ils s'inquiètent sur le fait que rien ne vient, pour en conclure 'je n'ai pas de chance'.
Posez-vous donc la question : 'Est-ce que je veux effectivement être heureux ?' Si la réponse est 'oui', vous n'estes plus qu'à quelques pas du but. Mais les pas en question, vous devez bien entendu encore les faire. Ce n'est pas en rêvant du bonheur que tout à coup une fée de bonheur avec une baguette magique toute scintillante va faire son apparition devant la porte. Un travail que seul chacun peux faire. Personne ne peut le faire à votre place.
'La plupart des gens sont aussi heureux qu'ils décident de l'être'.
Abraham Lincoln
Pour moi, le problème est qu'on se fixe le bonheur comme un objectif. Alors que le bonheur, c'est le chemin...
Un chemin qu'il est bon de remplir de joie.
Au moins de temps en temps.
Le bonheur c'est quand on se rend compte qu'on a cheminé et que c'était plaisant.
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