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Voilà ayant été bcp rejeté isolé etc et tjrs le cas a mon âge lol aites vous tous relativement isolé ou l'avez vous été a un moment ? En aites vous sortie ? Ou au contraire quelq'un ne l'a t'il jamais été ??
Bonjour,
On présente souvent l'isolement comme un problème, mais pour moi cela a souvent été un refuge. Je pense que c'est une question de nature : je suis beaucoup plus solitaire que sociable (euphémisme du jour). Donc mes moments (ou semaines, mois, années) d'isolement sont la plupart du temps des situations choisies. Et même s'il m'arrive de souffrir de leurs inconvénients (parfois j'aimerais de la compagnie mais c'est beaucoup plus difficile en étant vraiment isolé), les avantages l'emportent de très loin.
C'est probablement à l'origine une stratégie de fuite (coucou, Henri Laborit) par rapport à un environnement qui ne me convenait pas. Mais c'est devenu un confort : pouvoir se permettre de s'isoler, dans le rural profond en ce qui me concerne, je crois que de nombreuses personnes le souhaiteraient mais n'en ont pas les moyens, pour des raisons diverses. Je me considère donc chanceux en ce domaine.
Je suis conscient que cela ne répond pas entièrement à la question d'origine, désolé :)
Merci merlin je me doutais que pour bcp ce serais une chose choisi ce qui est mon cas a ce jour ayant trop souffert des autres j'en est peur aujourd'hui.
Hello there.
La solitude n'est ni une fatalité ni quelque chose de linéaire.
Je sors d'une période assez isolée, et je m'aperçois que presque malgré moi, j'ai rouvert la porte.
Quand on a mal aux autres, parce que quelques uns nous ont blessé - et comment blesser autrement que par le rejet - on s'isole le temps de reprendre foi, en soi et /ou les autres.
Venir ici n'est pas un geste neutre.
Il existe sûrement des neuro typiques qui n'ont jamais été isolés. Le besoin de retrait et de réflexion vont de pair. Le zèbre pour moi c'est aussi, voire d'abord un Bernard Lhermitte.
C'est souvent pour ça que les enfants nous aiment bien ....
En premier, j'aimerais préciser ce que je sais plus quel philosophe disait et me parait pertinent. Je fais encore mon chipoteur avec les définitions.
La solitude, c'est choisi. L'isolement, c'est subi.
À la question "quelqu'un ne l'a-t-il jamais été ?", ben moi... jusqu'à peu.
J'ai grandi dans une famille nombreuse et je devais batailler pour avoir ne serait-ce qu'un peu de temps pour moi.
Puis j'ai vécu des dizaines d'années en collectif. Mes seuls moments de solitude, c'est quand je faisais un tour en camionnette aménagée, moments de répit, de lecture intense, de paysages apaisants, etc.
J'ai dû apprendre à trouver un équilibre entre les deux. À me forcer à me ménager des moments de solitude.
Mais d'isolement, non jamais. J'ai un côté hypersocial et une capacité d'adaptation à toute sorte de milieux que l'on m'envie parfois.
Jusqu'à maintenant... où je vis seul pour m'octroyer une solitude bien méritée (la fuite également) mais où je suis tombé dans mon propre piège et où l'isolement devient prégnant (et mon raz-le-bol de la vie qui ne m'aide pas à en sortir, je ne souhaite ça à personne, un cercle vicieux appelé dépression. En même temps je le vis bien paradoxalement, j'en ricane même en l'écrivant. Mon pseudo ne vient pas de nul part. L'auto-dérision est ma défense à toutes épreuves).
Rejeté ? Jamais, ce serait même la problématique inverse, à ne plus savoir où donner de la tête tellement, la plupart du temps, les gens apprécient ma compagnie, ma capacité d'écoute, mon humour, ma philosophie de vie, mes conseils avisés.
Ça a été un moment un de mes grands problèmes. Ne pas réussir à faire la part des choses entre connaissances agréables et amitiés vraies. Et à me perdre dans une vie sociale trop riche.
Paradox je me retrouve tellement dans la description que tu fait de toi même et en viens a me dire que ce que les gens apprécie chez toi le déteste chez moi et possiblement quand c'est un homme tout va bien mais d'une femme mon dieu cela fait peur aux deux sexes pour divers raisons j'avais déjà remarqué cela.et non j'ai jamais choisi cet état c'est imposé..et bel et bien subit.
Hello @touteset@tous ...
Sujet intéressant, parceque :
" Ok ...et moi donc ? "
Réponse :
J'ai l'impres de n'avoir jamais... vraiment jamais ressenti ou vécu un sentiment de solitude ou de rejet !
Je suis peut être un extra terrestre ... mais je vous assure autant me nourrir de rencontres, fusse avec des quidam des 2 ( ou 3 ) sexes , que de moments où je suis seul., les deux s'alternant au gré des caprices de..." la vie qui va "
Un peu comme @paradox , je pense que " j'attire" ...a minima peut être parceque je " sonne juste" .. même en étant complètement fêlé...
Il y a peut être aussi une part de " bonne éducation " ...et là je ne parle pas de classe sociale.
J'avais 8 ans en 1960, une époque où les jeans étaient uniquement un vêtement de travail...que n' aurait jamais porté un ouvrier le dimanche ...où les notions de politesses, de respect, etc n'avaient pas besoin d'être défendues....Je les ai intégrées, enfant, par l'exemple , car pratiquées par quasi tous, toutes origines sociales confondues .
Ça aide !
J'avais 17 ans en 68...et même en province ...Peace and Love ... Libération sexuelle.. Vie assez libertaire
Ça aide !
J'avais 19 ans quand a commencé ma carrière sur scène ...et durant environ 35 ans, évoluer en tant qu'artiste dans le milieu culturel ( comme paradox dans le milieu de la musique ) ... milieu très ouvert humainement et où l'authenticité, la sincérité sont seules gages de succès...
Ça aide !
Et peut être aussi que d'être TDA/H , soit , entre autre, d'avoir toujours à 72 ans les comportements spontanées et le dynamisme d'un éternel pré -ado ..
Ça aide !
Je réalise juste now, en écrivant ce message, que la clef de cet équilibre entre convivialité ( vivre avec ) et solitude ( vivre seul) est peut être l'absence aujourd'hui...(( peut être avec l'âge 😋 )) du sentiment ( pathologique ? ) d'un besoin existentiel de l'autre/ des autres.
Et donc, pour répondre à la question - titre :
" Isolé ? Moi ? .. Jamais ! )
P.S. ...je viens de me relire, sans rien modifier....et, bon, ... j'ai un peu les chevilles qui enflent ... mais c'est encore gérable 😅
Kissdoux
Moi. Qui est basé ma vie uniquement sur mes valeurs qui me suis raccroché a cela coûte que coûte et est élever mes enfants ainsi ...c'est suffisant pour faire venir mais jamais pour faire rester les femmes voient en moi une féroce rivale que je sois en couple ou non et les hommes fuient a la première femme qui me refuse si bien que j'ai pas de copine mais je n'est pas de pote non plus ....et aucune solution après avoir construit tant de relation au fil du temps que les résultats m'ont épuisé..fait très mal..ou complément détruite moi le scorpion qui s'investit souvent et qui suit un appuis sans faille une fois ''retapé'' on a plus besoin on s'en va...voilà mes cas de figure...
Salut @Isole.
Le sujet semble ne plus être du tout de première fraîcheur au bout d'une semaine et quelques jours, mais comme je t'avais mis dans mes marques-page mentaux et que je t'y est conservée intacte, alors je viens simplement répondre à tes questions, puisque dans ma temporalité, c'était seulement encore hier.
citation :
aites vous tous relativement isolé
Aujourd'hui, je suis relativement isolé. En IRL, only. Et c'est plutôt par choix. Car mon entourage relationnel a beau être composé de pas mal de tempéramments différents, il n'en reste pas moins que je me heurte souvent à des idées reçues qui ne donnent ensuite pas très envie de partager du relationnel.
Idées politiques courtes (voire terriblement dangeureuses si mises en application à l'aveugle 😱) donc, mais aussi soumission quasi-systématique aux mass medias, souhait également de ne pas élargir les horizons pour rester bien-comme-il-faut, tels sont donc souvent les scénarii auxquels je suis confronté et qui m'obligent parfois à jouer d'un certain léger faux-self afin que ça ne dérape pas en grosses engueulades conflictuelles qui laissent ensuite des stigmates éternels.
Seuls me sont épargnés la plupart des fâcheuses thèses complotismes, alors que - à noter! - le terrain idéologique y est quand-même très largement favorable, par manque de culture grandement et souvent, ce qui ne m'empêche toutefois pas de me voir par moment confronter à des apports non-souhaités d'autres "maladies" cette fois, virus et autres bactéries hautement contaminantes qui, notamment, en cette saison hivernale propice aux épidémies et autre gastro-délires, me poussent à davantage encore plus m'isoler IRL.
Et ouais, c'est comme ça, ici le biome requis, celui dans lequel je trempe à longueur d'années, c'est davantage un mélange de personnes qui ne prennent souvent aucune précausion en matière de pensées ET de prévenance sanitaire. Et depuis le temps, j'ai appris à m'adapter à eux/elles bien plus qu'ils ne pensent même s'être adapté(e)s en retour à cet esprit pas mal bizarre des fois, multidirectionel souvent en matière de connaissances (même si, sans avoir de syndrome d'imposteur, je me sens être moi-même moins cultivé et savant que la plupart des HP) qui est le mien, et qui les fait souvent se demander aussi: "T'es quand-même quelqu'un d'étrange?! Mais qu'est-ce-que tu fais de tout ton temps depuis que tu as changé de profession? Ça ne te dirait pas non plus d'avoir des passions comme les "vrais" gens, ou peut-être de reprendre un "vrai" métier, des fois?! ... Parce que dessiner, c'est pas un vrai job, ça?! Non?" 🤔 🙄
... Et sinon, non, justement, durant l'ancien métier, précisément, je n'étais jamais isolé. Jamais autant isolé en réalité (toutefois en étant jamais chez moi), même s'il y avait des moments où je fus "perdu" dans des dédales sous-terrains au troisième sous-sol de bâtiments vides et profondément déhumanisés. Du coup, c'est peut-être pour ça qu'ils/elles ne comprennent pas que je puisse à présent cultiver une autre philosophie de vie. Une pholosophie intime et des passions dont ils peuvent entrevoir le fonctionnement par l'entrebaillement de mon minuscule Ateliers-des-curiosités qui leur est physiquement accessible, (endroit peuplé de folies esthétiques aux murs et d'un fatras de mille petites choses exquises soigneusement organisées), mais à la limite souvent duquel je les "abandonne" pour ne surtout pas les voir débarquer tels des éléphants dans un salon de vente de porcelaine.
Certes, dit comme ça, ça peut sembler hautain et prétentieux. (et je peux comprendre que cela soit temporairement lu comme ça. 😅) Mais, n'empêche qu'il y a des sphères intimes que je tiens à préserver plus que tout et dans lesquelles se retrouver seul et isolé est un inévitable prérequis pour bien y vivre. Donc, oui, c'est un choix en définitive de les y avoir laisser à la porte.
Mais à la porte de quoi? Eh bien, pour beaucoup, de ma vie virtuelle, dont vous partagez ici un canal de communication, avec moi, mais aussi où il y a d'autres échanges à longue distance que je fais quasiment au quotidien et pour lesquels, je ne me sens évidement jamais seul et isolé, puisque ma matière première est avant tout la masse humaine. Ainsi, en quelques années, à travers principalement les sites du Polyglot club*, et de English-co-uk-app**, s'est établi progressivement un réseau qui a fini par se détacher des sites d'origine pour m'apporter leurs lots d'intervenant(e)s, cette fois directement à travers Skype, Viber, et même Twitch, mais que je fréquente davantage pour le gaming, (sachant que pour le coup, là, les échanges sont beaucoup moins construits et suivis, et donc il peut y avoir des moments de creux qui renvoient facilement à l'isolement physique, at home.)
* Attention, ce site est amplement parcouru par des brouteurs et des apprenties sugar-baby. Si vous avez envie d'essayer, notez que la notion d'argent ne doit jamais entrer en ligne de compte.
** N'existe plus, depuis. Grosse communauté nord américaine malgré le uk présent en barre d'adresse. Et aurait intéressé @Aurel certainement par son mix à la fois gratuit pour la partie forum et payant pour la partie app sous android Kitkat et/ou Lollipop. (oui, techniquement, ça remonte. Désolé vieux. 😄)
Et donc, est-on vraiment isolé quand on est avec "les gens" tout le temps? Grand paradoxe, dans ma modeste part d'existence que je vis ainsi tous les jours avec des certain(e)s, IRL, qui n'entrent pas même dans la bulle fragile de mes centres d'intéret, et d'autres de très très loin, qui y ont carrément leurs ronds de serviette attitrés, tout simplement parce que j'ai un jour découvert que - bien qu'imparfaits eux aussi - leurs manières de vivre s'appui souvent sur le non-jugement. Et c'est là en fait que ça fait toute la différence.
... Car s'il n'y avait pas jugement à l'emporte pièce, dans mon IRL, est-ce-que filament j'aurais opté pour le choix de m'isoler? 🤔 (hormis la vague de virii qui balancent ensuite des crèves d'enfer), pas sûr...
Sinon, pour conclure rapidement, car toute règle a son exception, je souhaite donc toucher un mot à propos de Madame. En effet, vois-tu Isole, c'est là la seule personne capable de passer toutes mes limitations sans contrainte. En transparence. Car, avec elle, je n'ai rien à cacher (ce qui ne l'empèche pas de me trouver toujours un peu bizarre, et ceci depuis qu'on se connait. 😅). Mais là, ce n'est pas pareil, puisqu'il s'agit de ma Reine de .
citation :
ou l'avez vous été a un moment ?
Isolé involontairement, oui. Durant un an et demie à la suite de mon accident. Et donc, dans ma vie, j'ai connu à la fois l'isolement obligé et l'isolement choisi, bien plus tard. Et des deux, évidemment celui qui a été infiniment plus lourd a porter a été celui que je n'ai pas voulu. On pourrait même dire que ça représentait métaphoriquement des tonnes comparativement à celui que je vis aujourd'hui, qui est fait de plumes.
citation :
En aites vous sortie ?
De l'isolement subit oui. Egalement. mais cela m'a demandé tellement plus d'effort que pendant une époque, je n'aimais pas ensuite m'imaginer redevenir isolé. Ou solitaire. Finalement, cette replongée dans l'isolement s'est plutôt produire à la faveur d'un épuisement physiologique où j'avais besoin de réparer mon sommeil. Et pour le coup, pour dormir bien, ça se passe surtout entre soi et soi-même, ce qui implique à minima un repli technique au fond du lit. Et depuis, j'y préfère nettement l'ambivalence entre isolement de protectionnisme et communication facile à travers de l'isolement seulement fait de virtuel. Amplement plus facile à vivre.
Bref, pour tirer une tendance finale de ma couleur d'âme et de la forme de mon isolement, il semble qu'en fait, je sois presque à mi-chemin entre la position de Merlin et celle de Paradox. Vois donc ce que tu peux en faire, Isole, pour ajouter une pièce de puzzle supplémentaire à ton besoin d'information sur le sujet...
... En tous les cas, en grand bavard que je suis, c'est cette observation là [précisément le fait d'être à mi-chemin entre qui et qui] qui m'a donné envie présentement de répondre. Voilà. 😉
A plus tard.
Hiné.
---
Ajout de l'heure
(tu me diras Isole si je me suis trompé sur le découpage des citations)
citation :
Moi. Qui est basé ma vie uniquement sur mes valeurs qui me suis raccroché a cela coûte que coûte et est élever mes enfants ainsi ...c'est suffisant pour faire venir mais jamais pour faire rester
Vraie question: es-tu du genre à parler beaucoup de toi, ou l'inverse?
(c'est une vraie question, pas un jugement)
(et oui, ça va faire sourire les apiens/nes qui me trouvent particulièrement auto-centré (et débordant), mais qu'ils se rassurent, j'ai ma petite idée derrière la tête)
citation :
les femmes voient en moi une féroce rivale que je sois en couple ou non
Elles voient quoi? De potentiels gestes très équivoques avec leurs possibles compagnons? Des messes basses qu'elles ne comprennent pas? Des codes de femme qui leur sont inaccessibles? Si tu veux bien préciser un peu... (encore pas pour le jugement de forme mais bien pour tenter de comprendre.)
citation :
et les hommes fuient a la première femme qui me refuse
... Pas bien compris là... 🤔 Sûrement la faute à mon découpage en citation.
citation :
si bien que j'ai pas de copine mais je n'est pas de pote non plus
Est qu'est ce que tu aimerais le plus? Des copines? des potes? ou bien tu t'en fous parce que tu prends tout le monde comme il vient?
citation :
moi le scorpion qui s'investit souvent et qui suit un appuis sans faille une fois ''retapé''
Est-ce-que quand on est Scorpion, ou Capricorne où je ne sais pas quoi on soit plus sensible à l'abandon? Et qu'est ce que tu définis même comme scorpion?
Au plaisir de te lire, sachant, que comme ma découpe en citation peut-être mauvaise, n'hésite pas à rectifier ce que j'ai manqué comme éléments importants.
Bonne soirée/journée, où que tu sois quand tu liras. 🙂
(re)hiné.
😱 bonsoir je t'es lut avec grande attention amusement parfois et tjrs le sourire ...lol.je prendrai le temps de répondre a tout car toutes questions sont intéressantent.mais ce jouici c'est compliqué en famille chez mes enfants avec les petits enfants et loin de chez moi du 66 ou je suis et du 49 ou ils sont et là d'ou je viens j'ai peux de temps.je te le dit a tout mais également a tous ....JE ME SENT MOINS ISOLÉ DEPUIS MON INSCRIPTION ALORS MERCI
Je ranime ce fil, espérant (res)susciter le dialogue autour de ce qui me paraît être la pierre angulaire de l'atypisme.
"Pas commes les autres", "différent", "joker" : je me suis très souvent entendu qualifier ainsi. Et comme j'ai été seul les deux-tiers de ma vie (je n'ai réellement vécu en couple qu'une quinzaine d'années sur 64, hors de ponctuelles liaisons et aventures) et que j'ai souvent déménagé, je ne peux pas dire que je me sois fait un réseau de relations solide, ni d'aileurs que j'ai cherché à m'en faire.
Mentalité d'ermite ? Un peu. Sélectif ? Très. Par souci de préservation, je dirais. Mes rares sorties extra-véhiculaires vers la quête de compagnie de gens dits "normaux" (que je surnomme les banaloïdes) se sont soldées par des mésententes et des rejets. Aujourd'hui encore, je ne me trouve aucune espèce de correspondance avec les codes des gens de mon âge et de ma génération, et j'en ai fait douloureusement les frais lors de ma dernière liaison, avec une nana à peine plus âgée. J'arrivais mieux à communiquer, plus de feeling, avec ses petits-enfants post-ados ! En clair, ce n'est pas parce que j'ai 64 balais que j'irais rejoindre un club de retraités pour jouer à la belote, à la pétanque, faire des apéros à rallonges, des sorties entre deux bâtons de marche, prendre part à des thés dansants et coiffer une casquette marseillaise !
Je me suis toujours senti en décalage, en avance, en retard, à côté, attiré par les gens hors-normes, non-conformistes, pas dans le coup, marginaux positifs, artistes plus ou moins ratés, foireux, talentueux voire géniaux dans ce qu'ils produisaient mais trop renfermés, bizarres, misanthropes, asociaux pour accéder à la notoriété. L'individu plutôt que le collectif. J'ai expérimenté maintes fois la devise de Brassens : "au-delà de quatre, on devient une bande de cons."
J'ai en tout et pour tout, là où je vis, deux amies fidèles que je vois pratiquement tous les jours, elles-mêmes assez isolationnistes, et ma famille d'adoption, que je vois de temps en temps, composée d'un couple qui furent mon beau-frère et ma belle-soeur et leurs fils qui m'ont adopté comme leur oncle de coeur. Je corresponds régulièrement avec un ancien chroniqueur musical qui écrit des bouquins auto-édités. Un original, là encore.
Un cursus de vie erratique, de nombreux déménagements, ont fait que des relations naguères solides se sont effilochées au gré des correspondances puis perdues de vue. D'autres correspondances nées depuis l'apparition du Net ont duré quelque temps avant de se tarir. La "fenêtre ouverte sur le monde", slogan de Microsoft dans les années 90 promouvant le Net, n'a pas aboli les distances géographiques. On n'est plus au temps où l'on pouvait correspondre avec quelqu'un, s'écrire des années sans ressentir forcément le besoin de se voir. Si on est trop loin, on ne se rencontre jamais. L'autre, en attente de compagnie puisque ayant adhéré à quelque site visant à la rencontre, passe à quelque chose qui se tient dans sa proximité.
Facteur aggravant, je ne suis pas mobile et je vis dans une région mal desservie où tout déplacement tient de l'expédition. Je ne traîne pas les bars, n'ai rejoint aucune assos', ne pratique d'autre sport que la marche et l'été, la natation en piscine, j'ai abandonné le naturisme pour ce qu'est devenue cette pratique, qui ne correspond plus à l'idéal des origines, donc je coche toutes les cases de l'isolement. Et cela me pèse quelquefois.
Bonjour a toi qui passe sur mo. Fil j'rn est ete absente longtemps suite a un vrai drame familiale un de ceux passé au journal et da?s les médias...je sors donc un Peux du brouillard epais dans lequel me corps prostré se trouvais et où mon intellect c'es heurté durement a la vérité sur l'âme humaine qui m'a réellement donné envie de disparaître de nouveau ..non mais vraiment dans quel monde de violence inhumaine vie t'on ??
La située je la ressent mais différemment aujourd'hui étant face a un corps en ménage que je ne supporte absolument plus et bien je m'interdit pas mal de chose mal être puissance 10...déjà que étant atypique c'est pas simple mais la cela deviens vite une montagne a fra?cher j'ai bien eu envie de lancer une sortie mais j'ai peur ?
Ben oui, lance une sortie. Change d'air, vois des gens différents !
citation :
Bonjour a toi qui passe sur mo. Fil
Et, bonjour à toi qui reviens sur ton fil. 😉
citation :
non mais vraiment dans quel monde de violence inhumaine vie t'on ??
... En fait, c'était bien pire avant. 😅 Long débat possible sur ce sujet, en effet. Mais, en réalité, notre époque contemporaine n'a jamais été plus sure. Oui, je sais, grand paradoxe quand on voit la haine en ligne des réseaux sociaux où on se dit qu'il ne faudrait pas lâcher les fauves... Et pourtant, justement à l'ère de la communication globale, c'est quand-même beaucoup moins pratique pour les gros barbares d'arriver à parvenir de cacher totalement des génocides sous le tapis... ^^ Bref, la mass-information (liée à la naissance d'internet, notamment) permet de tirer aujourd'hui assez vite le signal d'alarme, là où comparativement, au Moyen-Age, et dans l'Antiquité, par exemples, nombres de massacres n'ont même pas pu être su par certaines populations. Ainsi, voilà, nous vivons là sûrement la meilleure des époques de l'histoire humaine, sans le savoir, et sans même trop s'en rendre compte... (puisqu'on a le nez dedans.)
citation :
La située je la ressent mais différemment aujourd'hui étant face a un corps en ménage que je ne supporte absolument plus
"A un corps en ménage"? 🤔 Il semble bien que tu avais mentionné avoir des problèmes dys en rapport avec l'écriture, si je ne me trompe pas. En tous les cas, comme ce que tu mentionnes là est peu compréhensible (du moins, pour moi), n'hésite pas à revenir pour préciser ta pensée. Voire, l'évacuer si elle est signe de souffrance. (Et, pas grave si l'orthographe est un peu malmené, du moment en fait qu'on ait véritablement le sens phonétique. 😉) [et si, effectivement, je me trompe, ne pas en tenir compte...]
citation :
j'ai bien eu envie de lancer une sortie mais j'ai peur ?
Et pourquoi pas plutôt commencer à discuter ici et maintenant? Sortir, ça fait du bien. Mais il faut peut-être procéder étape par étape avant de faire le grand saut relationnel. Si en effet tu ne vas pas bien, pas la peine donc de mettre ta fragilité actuelle plus encore à l'épreuve.
A plus tard, @Isole.
Chaleureuse bise.
H.
---
PS, je rajoute un truc rapide, puisque Paradox et moi avons visiblement posté quasiment au même moment, et en proposant des voies qui pourraient sembler antagonistes, au premier regard... 😅
citation :
Ben oui, lance une sortie. Change d'air, vois des gens différents !
@paradox
A noter que mon propos ne se veut pas principalement antagoniste du tiens... puisque, en quelque sorte, je propose là une sortie virtuelle. Du moins, un arc conversationnel qui puisse déjà par sa forme être loin de la sphère IRL d'Isole, et qui notamment est en liaison avec son terrible "fait divers". A noter également que "sortir et voir des gens" ne règle souvent pas la question du malaise intérieur. Et, bref, d'une certaine manière sortir et rencontrer, c'est aller ailleurs, certes, mais en trimballant toujours le problème qu'on transporte en soi, lourdement, sans ni le vider ni l'évacuer. Ainsi peut-être est-il mieux d'envisager déjà préalablement une marche intermédiaire, sur le petit escalier de la reconquête du Soi, afin de se décharger d'une partie de la cargaison négative, puis ensuite, enfin allégé, d'aller effectivement se rafraichir l'esprit avec du relationnel nouveau, en IRL. Voilà, voilà... 🙂
Bonne journée.
Juste te dire @Isole que je t'ai lue. Et que je compatis a la douleur qui semble t'avoir assaillie par cette violence toute proche de toi. Prends soin de toi.
Merci infiniment cela me touche bcp..porte toi bien ambre...et si cela te dit je serais ravie de faire connaissance ...
Alors au sujet de mon corps
en effet je ne le supporte plus mais mon clavier a décidé seul de <ce mot> qui est plus tot bien choisi car on vie en ménage avec notre corps jusqu'a la fin ...mais je voulais dire ?'? ménopause ?'?' merci de m'avoir fait préciser hinenao ...je suis plus a l'aise a parler face aux gens que deriere un écran même si celui ci me protège....
Je pense être une femme un peu ambiguë 😄
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