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- Asperger or not asperger...
Bonjour
Puisque c'est de coutume et que je suis nouveau, je me présente...
Je n'ai jamais fait de diagnostic... Jusqu'à il y a deux ans, je n'avais que vaguement entendu parler d'Asperger. Mon fils de 10 ans a eu quelques problèmes relationnels en classe. Au début j'avais mis cela sur le compte de ma séparation d'avec sa mère mais nous lui avons fait faire des tests et avons rencontré un pédopsychiatre spécialisé. Verdict, HPI et Asperger. En parlant avec le psy, il m'a fait comprendre que cela pouvait venir de moi. En étudiant la question, je me suis aperçu, à 54 ans, que de nombreux aspects de ma personnalité étaient similaires. Sensation de décalage avec les autres, difficultés d'interprétation des signaux dans les relations sociales, mauvaise compréhension des comportements et des attitudes, côté obsessionnel, humour particulier, réactions ou réflexions inopportunes, pragmatisme, logique, grande sensibilité à la lumière, détestation des foules et des lieux bondés, recul sur les choses et vision du monde particulière, tendance à tout analyser, interpréter et à se faire des films, fort esprit critique, intérêts et passions hors normes, me sens plus à l'aise avec des amis « atypiques »... Et j'en passe.
Cela a été un choc et j'ai regardé mon existence à travers ce filtre et je dois reconnaître que l'Asperger pourrait expliquer pas mal d'épisodes de ma vie que je n'ai jamais compris. Alors, qu'est-ce que cela m'apporte, si ce n'est de mettre un mot sur une impression diffuse ? Cela ne m'a pas empêché de mener ma barque dans la vie en me suradaptant aux circonstances, en surmontant mes peurs, mes angoisses existentielles, en jouant le jeu de la société, en portant des masques de sociabilité et en mutlipliant les expériences et les rencontres riches et insolites à travers mon métier de journaliste et de communiquant. En revanche, je suis très curieux et ai toujours eu soif de découvertes, ce qui a du me pousser à m'extérioriser mais j'aime voyager, j'aime l'imprévu, j'aime rencontrer de nouvelles personnes, j'ai un grand réseau d'amis suis plutôt social, aime être avec certaines personnes et sors beaucoup en petit comité, je n'ai pas peur de parler en public et donne même des cours... Cela colle moins à l'Asperger. Donc, je ne sais plus trop quoi penser. Je suis venu sur ce forum pour essayer d'en savoir plus sur les Aspie, avoir des témoignages, savoir ce que cela avait changé dans vos vies et le sachant, comment vous le gérez.
Bonne soirée à vous et, par avance, merci pour votre accueil.
Au plaisir de vous lire.
Eric
@Bugsy
Bienvenue à toi sur Apie 🙂
Je ne suis pas concerné par Asperger (même je côtoie des personnes avec TSA dans ma vie) mais je serait tenté de dire que chaque personne est différente.
Asperger est une composante de toi mais pas la seule chose qui te définit.
Je te souhaite de trouver les réponses que tu es venu chercher. Et, pourquoi pas, d'autres éléments imprévus ?
Au plaisir de te lire 🙂
Merci @Eliott
Je suis d'accord avec toi, cela ne définit pas une personne mais l'aide à mieux se comprendre.😉
Bienvenu @Bugsy ! J'espère que tu trouveras tes réponses. Je ne connais rien aux asperger mais me reconnais bien dans ta description et pour ma part je suis HPI 🙂
Au plaisir de te lire
Bonjour et bienvenu , je plussoie que mettre des mots sur certaines caractéristiques peut permettre de mieux comprendre ou plutôt mieux se comprendre soi et expliquer certaines de nos incompréhension .
je comprends l'effet choc je l'ai ressenti il y a 4 ans ... c'était plus un fardeau que quelquechose de positif , comme une tare , un " je ne suis pas normal" . C'est au travers de discussions sur un forum que j'ai pu mieux me comprendre , mettre des réponses sur cette différence . Mon HPI a été confirmé il y a quelques mois pas le wais , mais qu'importe ce n'était qu'une formalité le travail avait été fait en amont .
Apparemment aspie mais à ce jour je préfère m'en tenir au fait que mes TSA sont des conséquences de traumas . Chaque chose en son temps .
En ce qui concerne les liens sociaux , quelque part j'en ai plein mais avec la particularité d'être très solitaire , c'est à dire que je n'ai jamais eu le sentiment d'appartenance à un groupe , on m'a dit que j'étais une solitaire sociable ...
Il n'y a pas de profil type , chacun étant unique et différent , le principal je crois c'est de se sentir au mieux avec ce que l'on est .
Mettre des mots sur nos maux ça aide beaucoup pour les guerirs oui.
Même si tu t'en es déjà très bien sorti sans jusqu'à aujourd'hui,le reste ne pourra être qu'encore meilleur!
Tu as bien fait de nous rejoindre, pour t'aider à répondre à tes questions,et peut être même en découvrir d'autres.
Bienvenue à toi @Bugsy.
Merci @zozotte. Effectivement, les sujets de discussion et d'interrogation ne manquent pas 😉
Merci @JustMyselfe. Asperger ou Hpi... N'ayant pas été diagnostiqué, je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, je ressens un décalage et une incompréhension avec les autres. Sans parler d'un côté rebel à l'autorité et à la plupart des règles 😅
Bonjour @Sandcoeur et merci pour ton message. Pour moi, cela a été un choc, certes mais pas un fardeau. J'ai un tee-shirt avec d'inscrit "Normal poeple scare me". Et c'est vrai, je n'aime pas la normalité que je trouve lisse et ennuyeuse. Cela a plutôt été un élément de compréhension a posteriori. Cela ne me gêne pas, j'ai toujours vécu très bien avec sans le savoir. Le savoir explique donne juste un sens au décalage que je ressens.
Bonjour @Bugsy, je me reconnais énormément dans ta présentation. Comme toi j'ai tellement bien compensé que rien ne s'est vu, sinon que mon entourage me trouvait "perchée", mais par contre, à force de compenser j'ai fini en burn-out ou dépression, que j'ai traité toute seule par le role play (ça s'est trouvé comme ça). Cela m'a permis de reprendre mes études, de faire une thèse sur le RP, de devenir professeure de fac et j'en passe. Ma vie ayant volé en éclats (pas simple avec 5 enfants) la reconstuction a été douloureuse et, en ce qui me concerne, elle est passée par un mélange de RP et de "vraie vie", avec des rencontres amoureuses qui m'ont énormément appris sur moi mais n'expliquaient toujours pas la raison de cette douce folie et surtout le décalage qui me coûtait.
Le diagnostic tardif, puisque passés 60 ans, n'a pas été un choc, car comme m'a dit le psy "Je le savais". Mais il a libéré des tas de questionnements, plutôt genrés, sur ma propension à m'oublier pour satisfaire l'Autre en face. Aujourd'hui, un an tout juste après le diagnostic, je commence à y voir plus clair et ne plus voir la vie sous ce prisme. Alors que c'était le cas avant le diagostic. Il m'a donc libérée.
Concernant les capacités sociales, il ne faut pas oublier qu'il y a deux types d'empathie. Une empathie naturelle, que les TSA ne possèdent pas, ou peu. Et une empathie cognitive, qui est donc particulièrement développée chez les TSA avec de bonnes capacités de cognition. Ce qui fait qu'ils sont parfois plus adaptés socialement que les "simples" HPI qui n'ont pas, dès l'enfance, éte obligés de s'adapter à toutes ces règles qu'ils ne comprenaient pas. J'ai remarqué par exemple, que j'ai développé un art consommé de détecter toute variation paraverbale qui me rend redoutable en face à face (même virtuel car je capte les changements littéraires). Mais comme je ne comprenais pas pourquoi j'avais ces capacités, j'en avais moi même une perception dérangeante. Ce sont les groupes de parole du CRA qui m'ont permis de mettre des mots sur tout ça.
Ce qui a le plus changé depuis le diagnostic c'est ma vision de la vie (je suis là pour quoi), et celle de l'Autre vis à vis de moi : j'ai appris à m'écouter d'abord, ce que je ne faisais pas du tout, ou pas assez, auparavant. Depuis le diagnostic, j'ai lu et je lis encore, énormément d'essais sur la conscience, la neurobiologie, la mémoire, les émotions, la psychanalyse aussi (sans me préoccuper spécifiquement des Aspies, même si cela me sert d'étalon de comparaison dans le fonctionnement) et j'aimerais transformer ces lectures, poussées, en une sorte de petit essai.
Bienvenu, et bonne balade dans les méandres d'Apie :)
Bonjour @Bruine
C'est vrai, je passe un peu pour un "origina", dans mes idées et ma façon de penser. En revanche, je n'ai jamais été jusqu'au burn-out. Cela m'amuse que quand je parle de cette suspicion d'être atypique, on me répond qu'on le savait. En gros, il n'y a que moi qui ne le savais pas. Je suis d'accord avec toi sur l'empathie cognitive qui permet d'être plus adapté socialement. Bien que je comprenne pas certains comportements qui ne me semblent pas entrer dans ma logique, ce qui me cause quelques difficultés (car j'ai tendance à me remettre en question et à analyser tout) j'aurai aimé être psy.
Pour ce qui est de s'écouter... vaste problème pour moi. Je n'ai pas l'impression d'avoir réfreiné mes envie mais c'est vrai que j'ai tendance à faire passer les autres avant moi. Et maintenant, j'ai du mal à savoir de quoi j'ai envie.
Le fait de savoir m'éclaire sur le passé mais me fait de poser de sérieuses questions sur l'avenir et sur mes rapports avec les autres. D'une certaine façon, je crois que mon côté atypique m'a coûté mon mariage et que ce ne sera pas facile de rencontrer quelqu'un qui puisse comprendre.
Bien à toi.
Merci @zozotte J'aime assez les échanges que je trouve ici. Intéressants, bienveillant et de bon niveau. Quant au meilleur qui reste à venir, je suis tourné vers l'avant et veut y croire, même si je sais que c'est une construction de l'esprit. La vie réserve toujours des surpise, c'est ce qui la rend si attachante. J'ai toujours fonctionné en disant que nous avons nos bagages issus du passé, c'est un fait, mais la question essentielle reste qu'allons nous faire avec tout cela pour demain ? Bien à toi.
@Bugsy il y a beaucoup de belles réflexions en toi.👍
Vouloir y croire, création de l'esprit...
Et qu'allons nous en faire ?
Ou plutôt, qu'en faisons nous, maintenant ?
Merci @zozotte
Ah le fameux moment présent... Difficile pour moi. A force de carburer, je suis toujours dans les hypothèses, les projections et ai tendance à me faire pas mal de films. Lorsque j'ai par exemple un rendez-vous j'ai tendance à passer en revue toutes les façons dont il peut se passer. Peut-être le fait d'imaginer tous les scénarii possible d'une prochaine situation est une manière de ne pas être déçu et d'anticiper la réaction qu'il faudra avoir, mais ça m'enlève aussi toute surprise. Je ne suis pas spontané ; je n'y arrive pas. J'avais remarqué cela dans mon boulot. En tant que journaliste, tu travailles toujours dans l'avenir, pour un numéro de magazine qui n'est pas encore paru ; donc, tu es rarement dans le présent. Cela s'est un peu amélioré avec le temps et essaie plus de profiter de l'instant présent mais j'ai toujours quelques minutes d'avance.
Tu as déjà bien travaillé la dessus apparemment c'est chouette !
Et surement que ton boulot ne t'aide pas oui, à le vivre ce présent.
C'est normal que tu prépare un article bien sûr.
Mais tu sais, anticiper la réaction qu'il faudra avoir,c'est déjà passer à côté oui.
A côté de surprises oui,de saveurs nouvelles que l'on ne vie jamais au présent,et que l'on regrette pourtant toujours après.
On regrette notre passé car on ne peut plus le changer, alors qu'on ne cherche pas à le vivre quand il est présent.
Et on continue toujours,on passe à côté du présent puis on le regrette,on passe à côté,et on sait pourquoi.
Il faut apprendre à aimer le temps qui passe, pour ne plus le regretter,et vivre pleinement et sereinement.
Ne pas avoir quelques minutes d'avance,mais plutôt travailler au présent, toujours,pour avoir un futur sans regret,quelqu'il soit.
Et encore,se dire qu'il faut être spontané c'est peut être aussi déjà passer à côté.
Parce qu'on ne sait pas vraiment ce que c'est être spontané,et on s'imagine donc de tel ou tel manière,et on ne l'est plus du coup, spontanés.
Dans la vie on se découvre en agissant, au fur et à mesure où l'on agit,et tout est la au final.
Il faut agir au moment où le temps défile, avec le temps,pour découvrir ce que l'on souhaite.
Je me découvre en agissant et je découvre de nouveaux souhaits que je vie à l'instant présent.
Comme ça,on découvre nos souhaits, nos joies et nos envies, au moment où nous les vivons,et plus après.
La préparation peut avoir du bon, pour nous entraîner vers de l'espoir,du positif,mais elle ne doit pas nous faire passer à côté du moment présent.
Le présent est le moment ou l'on agit, et c'est en agissant que l'on se découvre.
Et la vie prend une autre tournure,une autre richesse,pleine de surprises et de joies.
@zozotte
Agir a été aussi un de mes problème. J'avais du mal à prendre une décision, pesant le pour et le contre, essayant d'imaginer toutes les conséquences de mon choix. De ce côté là, c'est règlé. Je crois que c'est le film de Capra, La vie est belle, qui 'avait trop marqué, puisque qu'il montre sous forme de fable toutes les interraction inconscientes et les conséquences de nos actes mêmes insignifants sur la vie des autres. Même si on ne veut pas, le fait de vivre en société, en groupe, nous rend interdépendant car nos actions, notre comportement peut avoir une incidence sur les autres. Je préfère avoir des regrets que des remords et décide beaucoup plus vite. Si le résultat n'est pas celui escompté, j'ai suffisamment de recul pour m'en foutre.
Avec un peu de retard... Bienvenue à toi, @Bugsy. 🙂
citation :
J'ai un tee-shirt avec d'inscrit "Normal people scare me"
Bien. J'en ai un avec "I scare normal people". 😄 ... J'espère que tu te plairas ici ! Au plaisir de prochains échanges...
Merci @Lisica
Il y aurait pas mal de tee-shirt de ce style à faire et de plus en plus d'atypiques diagnostiqués... il faurait monter une star up 😂
Bonjour @Bugsy, à mon tour de te souhaiter la bienvenue avec retard.
Merci pour ton témoignage, qui me parle pas mal à moi aussi.
Tu t'interroges sur le fait que certaines de tes capacités soient compatibles avec Asperger.
J'ai l'impression, en te lisant, que tu as donné la réponse : "[...] mener ma barque dans la vie en me suradaptant aux circonstances, en surmontant mes peurs, mes angoisses existentielles, en jouant le jeu de la société, en portant des masques de sociabilité et en mutlipliant les expériences et les rencontres riches et insolites à travers mon métier de journaliste et de communiquant."
Tu es, il me semble, un Asperger qui a survécu aux premiers obstacles et assemblé sa panoplie de "super-héros" (armé son arsenal ? 🤔 - faut-il accepter les métaphores guerrières ?) pour établir sa sécurité et construire sa place.
En connexion avec des échanges récents, ça me fait ressentir qu'il faut collectivement sortir du misérabilisme autour d'Asperger. Certes, les personnes les plus "engagées dans le spectre" et diagnostiquées ont de véritables difficultés qu'il faut les aider à affronter et à vaincre (retour sournois de la dialectique guerrière), mais il y a aussi tant de personnes non-diagnostiquées qui "s'en sortent toute seule" (avec leur lot de souffrances invisibles), et c'est un signe encourageant.
Ca montre, me semble-t-il, qu'une personne TSA dispose toujours des ressources intérieures qui la mèneront vers l'autonomie et même l'indépendance et même (soyons folles et fous) une socialisation réussie même si différente... pour peu qu'elle trouve sur son parcours l'écoute, l'aide, l'environnement favorable pour grandir en sécurité, apprendre à se comprendre le plus tôt possible, développer des techniques/tactiques/stratégies d'adaptation efficaces, "économiques" et indolores...
J'essaie de suivre l'actualité de la "stratégie nationale pour l'autisme bla bla bla..." et de trouver comment contribuer à changer les choses, mais pour moi, c'est là que je me cause tout seul des coups de blues, ça patine, aïe aïe aïe... 😬
Sinon... "Je préfère avoir des regrets que des remords [...]"
Je partageais ce point de vue jusqu'à il y a peu, mais j'ai basculé de l'autre côté, et il n'est pas si obscur...
C'est ce qui me permet, de plus en plus, de vivre "[...]le fameux moment présent...[...]"... parce que je fais de plus en plus confiance à mon intuition et à ma personne profonde, ce qui laisse de plus en plus de champ à ma spontanéité...
Comme me le répète une personne qui m'est très chère (🥰 et encore plus de l'écrire, ça renforce ma conscience de la chose😭, elle se reconnaîtra j'espère, merci 💚), je suis une "bonne/belle personne", et l'acceptation intérieure de cette connaissance me libère de ces "hypothèses", "projections", "films" intérieurs ("Kopfkino" en allemand 😉 ) et me permet de me mettre en mode "présent" ... et crois-moi, c'est que du bonheur ! 😋 😍
Et au final, de "remords" point, car rien de grave ni de négatif ne survient, et il ne reste que de bons souvenirs, ou encore plus et encore mieux... 👍
[DIGRESSION]Pour les T-shirt, j'ai plein d'idées, moi aussi...🤩 Qui lance la cagnotte pour lancer la start-up ? 🤘[/DIGRESSION]
Merci @Maverick
Je ne peux qu'abonder dans ton sens. Je ne vois pas cela comme un handicap mais plutôt comme un super pouvoir pour lequel il y a un prix à payer car malgré ce décalage social et cette incompréhension de mon fonctionnement ou de mes idées, ma vie est plutôt cool et intéressante avec cettze curiosité qui me pousse à vivre de multiples expériences. Le mot à la mode est résilience et effectivement, je pense que nous avons en nous les capacités de nous adapter et de surmonter les obstacles. Pour l'histoire des regret et des remords, j'ai du me tromper car, tout comme toi, j'ai tendance à préférer les remords d'avoir fait que les regrets de n'avoir pas fait... C'est aussi ce qui me pousse à avancer. Et parfois, effectivement, pas de remords car ça s'est bien passé. En revanche, pour l'intuition, c'est une autre paire de manche... J'avoue que j'ai du mal à la percevoir ou comme je rentre immédiatement dans l'analyse, elle m'est souvent inaudible et je la remplace par du pragmatisme et de la logique. Quant à la spontanéité, je crois qu'elle n'est pas dans mon adn et je m'y suis fait. j'arrive aussi à un âge où j'ai moins envie de m'adapter aux autres, de me mettre la rate au court bouillon en cherchant comment leur parler pour leur plaire ou avoir leur assentiment. Je suis ce que je suis et je n'en suis pas mécontent, en définitive.
😄 Moi, j'ai un t-shirt "Je fais semblant d'être normale" ! On va faire un club😂
(J'arrive sur cette discussion avec beaucoup de retard. C'est le titre qui m'a attirée, étant dans des questionnements similaires.)
Je n'ai jamais imaginé pour ma part être Aspie à cause du second degré, j'en abuse, comme du troisième, quatrième, cinquième, voire plus si affinité.
Je viens de tenter l'Aspie-quiz ( est-ce fiable ??? ) qui me dit :
citation :
Votre résultat Aspie: 111 de 200
Votre score neurotypique (non autistique): 93 de 200
Vous semblez présenter des traits à la fois Aspie et neurotypiques
Me voilà bien avancé !
Bon sang, je continue les tests de https://comprendrelautisme.com/les-tests/etes-vous-aspie-test-asperger/
sur le quotient autistique
citation :
Vous avez obtenu un résultat de 32 sur une possibilité de 0 à 50. Plus le résultat est élevé, plus des traits autistiques sont présents.
Un résultat de 32 ou plus indique une forte probabilité d'avoir des traits autistiques à un niveau cliniquement significatif.
Dans une analyse de plusieurs études totalisant 6 900 participants, ceux qui avaient un diagnostic d'autisme ont obtenu une moyenne de 35.2 comparativement à 16.9 chez ceux n'ayant pas un tel diagnostic. 83 % de ceux ayant un diagnostic avaient un résultat supérieur à 26 et 78 %, supérieur à 32. Très peu de participants n'ayant pas de diagnostic d'autisme ont un résultat supérieur à 32 (2 % dans l'étude de validation accompagnant la publication du test).
@Philibert, serais tu pile à une frontière entre Aspie et neurotypiques?
Et ainsi s'ouvrirait à toi des capacités infinies ?
@zozotte c'est pas à mon vieil âge qu'on peut profiter de capacités infinies 🙁. Le troisième test de la page confirmait encore les deux premiers, en revanche, le dernier avec les photos de regard, j'étais pile population générale ( 26.1 vs 26 ). Les aspies confirmés pourront peut-être nous dire ce qu'ils pensent de la fiabilité de ces tests ?
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