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HPI ou pas?

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HPI ou pas?
110voltle 08 août 2021 à 21:59

Bonsoir,
Je vous remercie de m'accueillir ici.
J'ai quelques questions:
Je suis ivoirienne, mais, je viens parfois en France.
Quand j'étais en France, une psy m'a mise sur la piste HPI (j'étais en dépression ), quand j'ai vu les tarifs, j'ai décidé de prendre mon temps pour réfléchir (je ne suis pas radin, mais ce n'est pas donné, donc, il me faut quand même de solides indices). Ça fait près de deux ans maintenant ?et je ne les ai pas encore trouvé (les indices).
En 2017, je faisais des recherches sur les troubles de la personnalité limites et j'ai vu qu'il y avait dans la liste des diagnostics différentiels, surdoué. J'ai cliqué car ça m'avait intrigué.Je n'aurai jamais imaginé surdoué dans la listes des troubles pouvant être confondues avec une quelconque maladie mentale.
J'ai regardé les caractéristiques et plusieurs me correspondaient vaguement, surtout celui qui disait "avoir appris à lire tôt, sans l'aide de personne". J'ai interrogé ma mère. J'ai des souvenirs très précis d'avoir été étiquetée enfant précoce en primaire par les enseignants de mon école. J'avais su lire du jour au lendemain, sans qu'on ne sache comment. Ma mère m'a confirmée que ça avait été le cas, mais, on était en côte d'Ivoire en 89 et personne ne savait dans mon entourage qu'on pouvait faire des tests de qi pour vérifier.
J'ai poursuivi ma scolarité tant bien que mal, étant par moment brillante, mais rien d'exceptionnel non plus.
En 2017, donc j'ai découvert ce que c'était qu'un surdoué (en recherchant sur les borderlines) et j'ai commencé à m'informer sur le sujet. J'ai été sur des groupes Facebook. Pour être honnête, jamais je ne ressentais profondément que cette particularité me correspondait. J'ai vite quitté ces groupes et j'ai poursuivi mon chemin.
Depuis que cette psy m'a remise sur cette piste, je me pose plusieurs questions :
Elle est la 3eme personne qui me suggère celà. Il y a quelques années, une voisine de ma mère que je ne connais pas plus que ça et qui semblait me mépriser, est venue voir ma mère pour lui dire qu'elle avait vu un documentaire sur les surdoués et elle pensait que pouvait l'être. Depuis ce moment, j'ai remarqué qu'elle était devenue très gentille à mon égard.
Un français qui vivait à Abidjan, m'avait aussi demandé si j'étais HPI c'était à une époque où je n'avais aucune idée de ce que c'était, il m'a expliqué qu'il avait été identifié enfant et qu'il avait aussi été intégré à un programme spécial en primaire. Cela m'a surpris, car, il ne ressemblait pas a l'idée que je me faisait d'un surdoué. Je savais qu'il avait fait une école d ingénieur très sélective ( qu'il avait abandonné pour faire des films), mais ce n'était non plus un intellectuel. Je n'ai pas pris aussi son avis en compte.
Ma question ici c'est est ce qu'on peut vraiment être surdoué sans le ressentir un tout petit peu, s'en douter un petit peu?
Je suis très intuitive, parfois même il m' arrive de faire des prédictions qui se révèlent exactes( le jour où mon père est décédé, avant qu'on me l'annonce, je me suis sentie triste toute la journée, sans raison, j'ai pensé à la mort, plus que d'habitude aussi). C'est étrange, car pour ce qui est de la douance, je ne sens rien.
La plupart du temps, je me sens ordinaire intellectuellement, même si j'ai un peu une image d'intello décalée à cause de mes centres d'intérêt.
Je ne sens pas une intelligence extraordinaire en moi.
Est ce qu'on peut se reconnaître dans les caractéristiques sans être surdoué?
Je me dis aussi que lorsqu'on a vraiment un avantage on le ressent. Lorsqu'on est beau ou on court vite, on peut difficilement atteindre mon âge sans avoir fait des expériences qui nous le révèle.
Et si vraiment je suis si intelligente, je dois pouvoir le remarquer moi même non? Sauf si je suis un peu naïve? Est ce qu'on peut être intelligent et naïf?
Le dernier point qui me fait pencher du côté du scepticisme, c'est que j'ai tenté le pre test de mensa et je n'ai obtenu que 32 points sur 40, en plus, on devait le faire en 30 mn, je l'ai terminé en 37 mn. Ils m'ont dit que les chances étaient moyennes, mais que je pouvais quand même tenter. J'ai fait un 2eme essai sur mensa Belgique et j'ai obtenu des résultats similaires, 70% de chance de réussir le test. C'est une probabilité faible si on considère qu'il faut faire partir des 2% qui réussissent potentiellement le test.

Je suis dyspraxique et dysgraphique, j'ai été diagnostiquée tardivement.
J'ai un vécu compliqué ( absence de mon père, violences sexuelles dans mon enfance, harcèlement à l'école, vie sentimentale chaotique, vie professionnelle instable, sentiment de décalage avec les autres, peu d'amis, relations compliquées avec ma mère et mon beau-père) et j'ai tendance à croire que ce sont là, les véritables causes de mon mal être.

C'était un peu long, mais j'attends vos avis pour essayer d'avancer sur le sujet.
Je vous remercie d'avance.

LP009le 08 août 2021 à 22:55  •   64904

Bonjour 110volt et bienvenue. Je m'excuse par avance si ma réponse n'arrange pas vos doutes voire les augmente (je ne suis pas psy, j'essaie apporter des éléments de réflexion par rapport à ce que vous écrit

La question du "diagnostic" est une question complexe. On est à mon avis un peu prompt à séparer les surdoués des autres et donc à les définir par un score aux tests de QI supérieur ou égal 130. Certes, il est vraisemblable que nombre d'individus obtenant un tel score présente certaines caractéristiques psychologiques communes et qu'on les retrouve moins souvent (en proportion) chez des individus ayant un score inférieur à 130. Au surplus, les psys peuvent généralement valider le "diagnostic" avec un QI inférieur de quelques points , soit parce que les individus présentent un QI hétérogène avec des scores très élévés dans certains items - verbal, logico-mathématique- , et des scores moins boins, moyens, voire relativement faibles dans d'autres.

Au-delà de l'effet de seuil, qui est un biais compréhensible par n'importe quel enfant de 12 ans, il existe, même à supposer que les tests soient très bien faits, de nombreux facteurs qui peuvent influencer le résultat aux tests: niveau de fatigue, humeur, manière d'appréhender les enjeux liés à la "réussite" du test etc. Pourquoi en effet, ce qui serait valable pour un contrôle de maths, une rencontre sportive importante, un examen de fac ou de permis de conduire ou dans le monde de travail serait totalement négligeable dans le cadre de l'administration du test de QI.

Je ne crois pas non plus que les surdoués soient nécessairement des intellectuels (quel mot horrible et réducteur). Tous les élèves des très grandes écoles ne sont pas nécessairement surdoués (loin de là!) et on retrouve les surdoués sur les bancs de grandes écoles moins prestigieuses voire sur les bancs de facs. Ce n'est pas non plus une question de centres d'intérêts, ni de réussite scolaire ou professionnelle. Ca ne m'étonne même pas que vous ne vous sentiez pas particulièrement intelligente. Moi non plus d'ailleurs, même si j'ai eu un parcours dans lesquelles j'ai parfois eu l'impression (mais l'impression seulement) de faire des prodiges.

En bref, ne vous formalisez pas excessivement sur la question de l'intelligence et du QI, Cel

LP009le 08 août 2021 à 23:13  •   64905

Pour finir mon message précédent:

Sur les pré-tests MENSA: en dehors de tout ce j'ai pu dire, une probabilité de 70% de réussite n'est pas mauvaise et elle ne dépend pas de la probabilité, toutes choses égales par ailleurs, d'avoir un QI supérieur à 130 (soit effectivement 2 à 2,5%). Ce chiffre exprime simplement que vous auriez 7 chances sur 10 d'avoir plus de 130

Mais au fond ,l'essentiel est ce que vous ressentez et de voir comment vous pouvez vous construire autour du signifiant surdoué et (éventuellement si besoin) de trouver des psys avec lesquels vous vous sentez de travailler sur vos souffrances (certaines me semblent peu liés à la douance, mais ce n'est pas autant que cela disqualifie le "diagnostic"). En fait, ce n'est pas grave de l'être ou de ne pas l'être (parfois ça ne résout rien de l'être, voire cela peut entrainer de la culpabilité comme dans mon cas), même si je comprends tout à fait votre besoin d'identification

En espérant avoir, même un tout petit peu, éclairé votre lanterne.

zozottele 08 août 2021 à 23:36  •   64906

Bienvenue @110volt 🙂
Rien à rajouter aux messages de @LP009.
Si ce n'est que le monde de la douance est vaste.
Il y a beaucoup de choses sur internet,des bonnes et des moins bonnes.
Prend le temps, et écoute toi.
Tu as bien fait de s'inscrire ici je crois.

eltaminle 09 août 2021 à 01:03  •   64908

Bonjour @110volt
Je ne peux rien dire sur ta situation, évidemment. Mais pour apporter des élements de réponses personnels sur quelques points précis :
- pour ma part j'ai été diagnostiqué HPI + autiste à presque 40 ans. Avant celà, j'ai eu une vie contrastée, avec des moments où j'allais bien et d'autres pas du tout. Comme j'ai pu, j'ai fait des études longues, trouvé un bon travail, eu des enfants. Tout ce temps, je ne me suis douté de rien. Ho, je savais évidemment que "quelque chose n'allait pas chez moi" ; mais je pensais bien plus à quelque chose comme un traumatisme caché, ou simplement... être fou. Non seulement je ne me considérais pas comme HPI, mais je me considérais comme quelqu'un de peu intelligent, dans la moyenne basse. J'ai compris avec le temps, après le diagnostic, que j'étais en fait "décalé" (doublement dans mon cas), mes différences cognitives m'amenaient à penser différemment des autres gens, sans être compris par eux ; sauf que je pensais que tout le monde raisonnait comme moi, avait les mêmes compétences, et que j'arrivais à des conclusions différentes parce que... j'étais plus nul qu'eux. Par exemple, j'étais très doué avec les calculs et les chiffres ; Mais pour moi c'était normal et tout le monde faisait pareil (ici c'est l'autisme qui biaisait mon regard sur le rapport entre les autres et moi...).N'en étant pas conscient, et ne sachant pas l'utiliser, mon HPI était une arme terrible, très efficace... contre moi-même. Un handicap plus qu'un atout.
Donc, oui, on peut être HPI sans s'en rendre compte, être HPI et être naïf, être HPI sans que ce soit un avantage.
- le fait que des personnes extérieures et sans liens proches avec vous aient cette vision et ce regard sur vous, de manière répétée dans le temps, est à mes yeux un "signal d'alerte" important qui justifie d'étudier l'hypothèse.
- je fais aussi moi-même régulièrement des "prédictions". À une époque ça me rendait dingue, car je ne comprenais pas, ça me faisait peur. Maintenant je sais que ça n'a rien magique, j'ai juste une analyse ultra-précise et inconsciente de micro-informations dont je tire des conclusions très rationnelles, sauf que c'est si ténu et si rapide que je ne sais pas dire d'où viennent ces conclusions, qui ressemblent alors à des "prédictions". C'est juste que, dans un flux énorme d'informations, je vais parfois capter des minuscules détails, SANS M'EN RENDRE COMPTE, mais que je vais les assimiler, comprendre ce que ça implique, réagit en fonction. Je percevais des détails dans l'environnement, ou dans l'attitude des gens, que j'étais seul à voir ; et de ces détails, je déduisais des choses qui allaient se passer ensuite. Rien de miraculeux, j'avais juste plus d'infos à disposition que les autres !
Globalement, cette histoire de "prédictions", ça a l'air cool, mais ça ne l'est pas du tout. C'est juste flippant à mort. Stressant à mort. Complétement inutile, parce que savoir permet rarement de changer le cours des choses ; d'autant plus quand tu es incapable d'expliquer ce que tu "sais". Et complètement inutile aussi en ce que ce n'est pas "fiable", au sens où cette mobilisation sur des micro-détails me fait par ailleurs louper des trucs gros comme un éléphant. Ce n'est pas selon moi "plus d'intelligence", "plus de perception", c'est juste différent. Intelligence différente, perception différente. Ça génère plus d'incompréhension et de situation compliqué que d'atouts dans la vie.
- de manière générale, ces différences ont longtemps fait de ma vie un enfer. Vous listez un grand nombre de situation problématique : dépression, absence de mon père, violences sexuelles dans mon enfance, harcèlement à l'école, vie sentimentale chaotique, vie professionnelle instable, sentiment de décalage avec les autres, peu d'amis, relations compliquées avec ma mère et mon beau-père. Mes parents étaient présents ; et je n'ai pas vécu de violences sexuelles à ma connaissance (mais je suis un homme, qui en sont bien moins souvent victimes que les femmes), tout le reste de cette liste me concerne aussi. Pendant quarante ans, j'ai pris tout ça, et d'autres choses encore, comme des problèmes, des causes de mon mal-être. Aujourd'hui, je les vois comme des symptômes, comme des conséquences. J'ai vécu 40 ans avec un fonctionnement cognitif totalement différent des autres, tout en pensant que j'étais comme les autres : autant dire que je ne comprenais RIEN au monde social dans lequel je vivais. C'est alors une conséquence logique que d'être en décalage complet, d'avoir des relations compliquées, d'être incapable de comprendre, donc de faire, le travail qu'on attend de toi. C'est aussi une conséquence logique, par ce cocktail délétère (capacités intellectuelles qui font peur et/ou rendent jaloux et/ou énervent, paradoxale incompréhension du monde qui m'entoure, mode de pensée différent, confiance en moi très dégradée), d'être une "cible facile", qu'il s'agisse de harcèlement scolaire, moral, ou j'imagine harcèlement sexuel pour les femmes : vu du regard d'un harceleur, on a juste à la fois un gyrophare sur la tête pour attirer l'attention, une situation de forte faiblesse faute de comprendre l'autre en face, et cette forme de "naïveté" doublée d'une forte difficulté à se défendre... Quand à la prédisposition à la dépression... Il suffit de relire ce paragraphe pour la comprendre, non ?

Bref. Ta situation n'est pas la mienne. Mon diagnostic n'est pas le tien (qui plus est, me concernant, je ne suis pas HPI, mais HPI+TSA, et je pense que ce que je raconte doit paraître complétement saugrenu à un HPI "seul" ou TSA "seul"... pour faire simple, je pense et j'observe avec quelques heures de vols sur le sujet maintenant, qu'un HPI "seul" est souvent un "avantage", mais qu'un HPI avec "comorbidité", comme ils disent, ça rajoute du bordel au bordel et rend l'ensemble vraiment handicapant... Tout en compliquant le diagnostic : il a clairement été établi, pour moi, que je me servais de mon HPI pour masquer les difficultés dûes au TSA, et que mes difficultés TSA masquaient de facto mon HPI, pour arriver au final à une sorte "d'équilibre des forces" qui masquaient la puissance individuelle de chaque force... Et son corollaire, l'énergie que cet équilibre me coûte... mais c'est un autre sujet). Bref, nous sommes différents, on ne se connaît pas, il n'y a aucune conclusion à tirer de mon propre récit pour toi (ou quelqu'un d'autre). Je veux juste te répondre, à certaines de ces questions : "oui, ces situations sont possibles puisqu'elles sont miennes".

Pour la question des tests, comme ça a été dit, il faut être bien conscient des nombreux biais de ces tests qui sont des outils fiables, mais à manier avec une extrême précaution, en particulier lorsqu'il y a des comorbidités qui s'en mêlent... Un WAIS interprété sans tenir compte d'un DYS ou d'un TSA, ça n'a pas de sens. Or, dans le cas de MENSA, il n'y a pas d'interprétation, juste un chiffre brut à la fin. Dans mon cas, sur les quatre scores WAIS, tous étaient très élevés, mais avec un écart de 30 points entre les deux scores extrêmes, ce qui est énorme... À mon échelle, je considère que si on ramène mes scores sur une base 100, il y a un domaine où je suis, dans mon propre référentiel plutôt que dans celui des autres, lourdement déficient... Bref, la question du diagnostic n'est pas simple du tout. Mais avec du recul, l'important n'est pas de mettre un nom sur mes différences : c'est de les comprendre. En fait, être HPI, ou autre chose, on s'en fiche. Le diagnostic à la fin, on s'en fiche vraiment, totalement. Ce qui compte, c'est le chemin vers le diagnostic, c'est lui qui nous permet d'apprendre des choses sur nous et sur les autres, c'est lui qui nous permet... de vivre mieux.

Désolé pour ce roman. Et, quelle qu'elle soit, bonne route à toi !
E.

Surderienle 09 août 2021 à 08:49  •   64910

Bienvenue @110volt ?

Quand on est en surtension et quelque soit le voltage, en général çà perturbe...

Alors le chiffre du surQI est il important ?
i aussi de haut potentiel imaginatif ? Intuitif ? Instructif ? Incontrôlable ?

Dejz' avoir un bon QI, un QUi norma,l c'est dur à porter pour ceux qui sont dys d'autre chose...

Il y a des outils qui permettent de réfléchir et d'explorer son potentiel et de l'adapter

En voici un qui vaut ce qu'il vaut mais qui permet d'évaluer à la louche sa part de norme et de hors norme.
De neuro typie et de neuro originalité.
http://www.rdos.net/fr/

Je suis 30% neuro atypique en moyenne
Mais çà dépend de l'environnement où je me trouve.
Sur ce forum, je me retrouve à 100%.
Mais c'est normal quand on s'y plonge trop.

Bon voyage ici
Mais question voyage tu sembles une pro...

🤔

Juliette...le 09 août 2021 à 09:16  •   64914

Bienvenue! 🙂

zozottele 09 août 2021 à 23:29  •   64930

https://www.apie-people.com/forum/communaute/surdoue-zebre-haut-potentiel-atypique/ceux-pour-qui-la-douance-n-est-pas-une-maladie-ou-sont-ils-18090

@110volt, je crois qu'il serait bien que tu jette un oeil à ce fil.
J'ai hésité à le mettre la,car je ne veux pas que quelqu'un le prenne personnellement.
Ça ne vise personne, c'est pour montrer qu'on peut faire une force de la douance.

110voltle 10 août 2021 à 00:02  •   64931

Je vous remercie pour vos réponses et pardon de vous répondre avec du retard, je devais terminer de faire quelque chose.
J'ai lu attentivement toutes vos réponses. Elles sont bienveillantes et certaines sont carrément inspirantes.
Ce que je voulais préciser c'est qu'en général, je sens les choses, mais là, ce sont les autres qui m'en parlent. Je n'ai pas d'intuition dans ce sens.
Je veux faire le test, seulement, si c'est nécessaire pour me prendre en main. Je veux avancer, trouver un équilibre.
Il y a le coût aussi, ma psy m'a recommandé un cabinet, mais j'ai trouvé ça onéreux, il faut vraiment que ça me serve à quelque chose, peu importante mon qi. Le Cabinet m'a aussi proposé de faire un bilan qualitatif si j'avais éventuellement besoin d'une évaluation préalable pour me rassurer ( https://cabinet-himind.evaluation-qualitative/)
Je vais prendre mon temps demain soir pour répondre à chacun de vous.
Je vous remercie tous sincèrement.

Siryack7le 10 août 2021 à 03:59  •   64938

Beaucoup de choses pertinentes t'on été dit, @110volt.
Je ne rajourterai rien à celà, si ce n'est que si tu éprouves le besoin de passer les tests WAISS, alors fais-le (effectivement ça coûte une blinde !!) !
Sinon, il n'y a pas d'obligation. Le test te donne un chiffre QI, peux-tu simplement te réduire à ce chiffre ?.
Pour ma part, l'intelligence est multiple (et le QI est UN calcul d'une certaine intelligence, d'autant plus anthropencentrique occidental). Tu n'as pas besoin de te définir seulement à ce chiffre. Si tu considères et tes paires, comme HPI, considère celà comme suffisant. Vois celà comme un "élargissement de tes horizons possibles". 😉 Commme une manière de fonctionner un peu différente... mais tout en restant profondément humain. 😉
J'ai passé les tests. ça n'a pas été concluant ni infirmant. J'ai fait du chemin depuis et je me suis dit que la "reconnaissance" exclusivement "cartésienne" de ces tests n'était pas suffisante à tout point de vue ! J'ai eu une certaine reconnaissance de mes pairs, et surtout j'ai pu cmprendre mon fonctionnement !!
C'est ça qui est important : se comprenndre soi-même dans sa particularité, sa singularité, son atypisme, son décalage, se comprendre soi-même.

110voltle 10 août 2021 à 12:03  •   64948

[img]content://com.android.chrome.FileProvider/images/screenshot/1628589722503-623696326.png[/img]Je n'arrive pas à ajouter des images...

paradoxle 10 août 2021 à 13:19  •   64949

@110volt Pour une image, tu dois cliquer sur l'icone de droite en haut de la barre de commentaire et copier le lien.

110voltle 15 août 2021 à 11:50  •   65104

citation :
@paradox merci.

110voltle 15 août 2021 à 11:59  •   65105

@ Siryack7
Ce n'est pas moi qui ai décidé de faire le test, il m'avait été demandé par le psy que j'étais allée voir en France.
Je ne tiens pas particulièrement à être HPI. Soit , je le suis et peut-être j'aurai les clefs pour mieux me connaître. Soit, je ne le suis pas et je continue de chercher la particularité de ma différence.
Je ne veux faire le test que si j'ai vraiment de solides raisons or ce n est pas le cas pour l'instant.

110voltle 15 août 2021 à 12:05  •   65106

citation :
@ zozotte
Je ne sais pas si je suis HPI pour l'instant, donc ce n'est pas la raison de mon mal être. Quand j'en saurai plus, je verrai ce que ça me fera, si éventuellement, je le suis.

110voltle 15 août 2021 à 12:09  •   65107

citation :
@Surderien
Je connais ce test, je l'ai déjà essayé.
Je sais déjà que je suis neuroatype, puisseque je suis dyspraxique. Mais merci, c'est gentil...

110voltle 15 août 2021 à 12:10  •   65108

citation :
@Juliette
Merci

110voltle 15 août 2021 à 12:11  •   65109

citation :
@zozotte
Bien merci

110voltle 15 août 2021 à 12:42  •   65111

citation :
@eltamin
Merci pour ce témoignage édifiant, c'est troublant comme je me retrouve en partir dans votre parcours.
D'ailleurs, je me sens plus concernée par les caractéristiques de l'autisme asperger que par ceux du haut potentiel...

110voltle 15 août 2021 à 12:49  •   65112

citation :
@LP009
Je me disais que plus on était loin de 90% moins on avait de chance de réussir le test, car 32/40, c'est juste le minimum pour être invité à se présenter au test, en dessous, on ne peut même pas passer le test. Il parait que le taux de réussite à ce test est faible, donc si je n'ai obtenu que le minimum, c'est plutôt mauvais signe.

Surderienle 15 août 2021 à 14:36  •   65117

@Siryack
citation :
C'est ça qui est important : se comprenndre soi-même dans sa particularité, sa singularité, son atypisme, son décalage, se comprendre soi-même.

Exactement
Identifier ses sphères de Haut Potentiel et celles de sous-douisme...

Et puis constater qu'on vit dans un espace d'intervalle de quotient de QI ...
Par exemple un milieu professionnel de recherche dans la tranche des 120-130.
Les tests psychos de recrutements professionnels identifient ainsi les niveaux et sélectionnent les hauts potentiels en affinant sur la sphère souhaitée.
Le recrutement des policiers aux USA sélectionne "adaptés "... des QI bas...
qui soient dans le moule et adaptés à ce qui est souhaité...
Tais toi, vis et bosse...
Selon la norme souhaitée...
A chacun de savoir se situer et de s'adapter...
Ou non.
🤔


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