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Bonjour tout le monde,
je me présente succintement. Je suis Elbie. Je viens faire un tour ici pour échanger avec de nouvelles personnes. Est ce que vous connaissez ce fonctionnement cyclique de challenge, de courses vers un objectif, l'émerveillement de l'aboutissement d'un projet, l'accès à un rêve (professionnel, artistique, créatif...) puis l'ennui qui arrive, la désillusion,presque la déception, le besoin qu'il se passe quelquechose de nouveau. Peut être une tendance à l'idéalisation.
J'aime les histoires, les images, les dessins ( Orsena, Camus, Sartre, Pennac, Vian, Despentes, Murakami et j'en oublie plein... En BD Larcenet, Davodeau, Le boucher, Bablet et plein d'autres...sans oublier Astérix). J'aime les chansons qui racontent des histoires. Soit dans les paroles, soit parcequ'elles parlent de souvenirs, d'histoires passées.
Je pense être du courant humaniste (dans le vrai sens du terme), je crois en l'humain...Malgré tout.
Les enjeux d'égo et les stratégies au sein des groupes m'épuisent émotionnellement. Je veux échanger simplement de différents sujets sans calculs, sans faux semblants.
A bientôt ! bien à vous
Mmmh enfin quelqu'un qui y croit à l'humain, YES ! Moi aussi j'y crois ! Peut-être m'aime qu'un jour à force de lui dire qu'on l'aime à l'humain, il va revenir !!! bienvenue @Elbie
Merci @Ambre31. Oui c'est une question de considération le retour de l'humain 🙂
Hello and welcome!
Oh la douceur d'un humanisme revendiqué... mais dis-moi qu'est-ce alors que le vrai sens de ce terme ?
Hello Elbie... moi aussi j'adore Larcenet... peut-etre plus sa periode Fluide Glacial que Blast (que je trouve glacant de realisme). Mais il n'empeche que c'est un génie, et en plus un mec intelligent quand il parle de sa bipolarité
Pour répondre à ta question @Abderian, dans la pensée humaniste il y a une réelle philosophie, un engagement politique, une volonté de voir le monde autrement et de vouloir le changer. Dans cet engagement, la notion de liberté est essentielle. Il y aplusieurs courants liés à l'humanisme, notamment l'existentialisme de Sartre qui est très interessant, la phénomènologie etc.. L'humanisme suppose une grande responsabilité aussi.
@PrinceLathor, je connais moins Larcenet dans fluide glacial🙂 , j'adore le rapport de Brodeck, cette adaptation en BD est saisissante. Cette lecture est venue me toucher profondément. Je vous le conseille à tous si vous ne l'avez pas déjà lu 🙂
Chouette, on va pouvoir agrandir le troupeau pictave ! ça tombe bien, pour nous supporter il faut être vraiment très humaniste 🙄
Bienvenue @Elbie
Tendance à l'idéalisation ? ou bien besoin de combler un vide, à défaut d'avoir trouvé une forme de plénitude ?
citation :
Bonjour @Chtite_Mine,merci, je ne savais pas qu'il y avait un troupeau (insupportable :)) à Poitiers. Tendance à l'idéalisation oui, combler un vide je ne pense pas, ou peut être celui du manque d'inspiration dans la création quand l'ennui s'installe. Tu y crois vraiment à la plénitude? Tu ne trouve pas ça un peu dangereux?
Je trouve que c'est un beau projet, de viser un sentiment de plénitude. L'impression qu'on peut partir demain sans aucun regret, fier de ce qu'on a accompli, vécu, de ce qu'on est devenu. Et au moins ce projet-là, on n'en arrive pas trop vite à bout !
@Elbie : Merci pour ta réponse... mais la liberté n'est-elle fondamentale que dans le champ politique ? Et que peut apporter la phénoménologie à l'humanisme ?
Pour poursuivre @Abderian , si on considère la phénomènologie comme la simple description des choses, ce qui met en mouvement l'homme en fonction de ce qui lui apparaît, alors, considérer que chaque homme voit différemment chaque chose selon sa propre vérité, son cadre de référence, à un moment précis veut dire que nous pouvons admettre que l'homme est libre et non enfermé dans une case. Si quelqu'un dit quelquechose à un moment, penser que c'est à un moment donné, dans un contexte donné que cet humain parle et que tout peut changer d'une seconde à l'autre selon un contexte et une perception, c'est laisser la liberté à cet humain de changer, d'être en mouvement, en vie et ne pas l'enfermer dans un évènement ou une parole figée. Ce n'est que mon avis et bien sûr on peut trouver des nuances.
Oh quelle joie ! Une si belle et parfaite définition ! Ah, je lève avec mouvement quelque verre humaniste bienheureux ! 😀
Mais dis-moi, alors, si l'homme (ou la femme) est si perclus de mouvements, si la pluralité règne et que les perspectives sont multiples, comment expliquer la vis inertiae de tant de nos congénères, à titre ontologique, publique, politique ou même, éminement, philosophique ? Comment, avec un tel tableau vivant et pneumatique, comprendre la ténacité parfois rogue et sans indulgence d'une fixité caractérielle ou conceptuelle ?
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