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- T'as un super cv ! mais pas chez nous
Je suis fatiguée d'entendre, que ce soit dans le monde du travail ou avec les gens que je suis super, que j'ai plein de qualités, ...
Mais qu'on ne peut pas m' engager.
La première fois, j'ai entendu :
" Vous avez un super CV, beau diplôme ! Vous trouverez vite du travail.... Mais pas chez nous" (-> 2,5 ans de chômage)
Ou le mec qui me dit pendant un date
" De toute façon, je ne sors pas avec les blanches..." (Y avait ma photo sur le profil, Connard !)
Bonjour Tonnerre Mécanique,
Ce n'est pas toi qui as un problème. Ce sont ces personnes, avec elles-mêmes.
Tu leur montres probablement ce que c'est d'être entier, d'être soi. Ce qu'ils s'interdisent d'être. Et par là-même, leur seut mécanisme de défense, même inconscient, c'est le rejet.
Une personne qui cherche un rapport de domination (que ce soit professionnel ou intime) ne peut accepter un profil égalitaire, où même "supérieur".
De nombreuses boîtes préfèrent par exemple embaucher des jeunes diplômés qui seront plus enclins à être malléables et à moins contester.
Je ne peux que te souhaiter de rencontrer des profils plus matures.
je dirais que les RH recherchent des profils formatés car ils ne veulent pas prendre de risque. lls subissent en effetc une pression maximale, et leurs biais sont hélas prévisibles. Ayant vécu cette situation et l'ayant surmontée, je dirais qu'il faut d'abord prendre ce qui vient pour avoir le pied à l'étrier. comme les Aspies ont en général une capacité de travail peu commune (ils se laissent peu distraire) le reste vient généralement avec le temps et de la patience même si la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille
Ouais je comprends c'est frustrant d'être un Lionel Jospin
N'étant pas française, ça me passe à des kilomètres au dessus de la tête 😛
Désolé pour les références franco-ok-boomeriennes.
Pour répondre en complément du reste, je pense que des êtres un peu "out of the box" n'ont pas la place dans des structures de grande taille. Cela a été très bien décrit par un chercheur, je crois que c'est la loi de Parkinson (rien à voir avec la maladie). Plus une structure (notamment entreprise) est grande, plus elle va chercher avant tout son propre "maintien". Cela inclut donc une méfiance naturelle à toutes les idées nouvelles, changeantes, tout ce qui sort du train-train habituel. Le mouvement naturel de ces structures est donc de "phagocyter" de petites structures innovantes, à coup de stock-options pour les dirigeants et de jolies promesses de "oui tu peux garder ta figure de Minato sur ton bureau" pour les employés (qui s'en vont très vite d'eux-mêmes), récupérer l'innovation déjà toute prête et jarter le reste.
Il y a parfois plus de latitude dans les petites structures, où l'enjeu justement est de déborder les autres par le côté, sur un secteur peu occupé par exemple, et donc l'innovation.
Mais je pense au fond qu'on doit se trouver, s'inventer notre propre fonction sociale. Celle qui fait sens pour nous. Car moi je me retrouve de moins en moins dans les structures existantes. Cela demande cependant une bonne dose d'énergie, et des qualités "entrepreneuriales" que l'on n'a pas tous. Pour l'instant je commence piano sur mon temps libre avec une activité d'aide à la personne.
Et pour les rencontres amoureuses, et, bien, euh... Joker. Enfin Fou. Enfin, Mat.
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