Une petite 42 dans le coin.

Alloa, je me présente : nouvelle personne, situé dans le 42, quelque part par-là.
Je ne suis pas doué pour les présentations.

Diagnostiqué TSA de haut-niveau il y a trois ans, HPE, et TDA. Je suis venue sur ce forum pour en avoir essayé plusieurs, et me sens plus à l'aise sur celui-ci, je vois qu'il y a des personnes de tout âge qui peuvent apporter leur expérience personnelle, avec pas mal d'entraide et de bonne humeur et d'optimisme.

J'adore l'humour, et peu échanger plus ou moins facilement selon les sujets.

Enfant, j'étais un petit cyclone d'un-mètre-douze qui empilait tout ce que je trouvais, alignais les figurines, débarrassais les jouets en « trop » par la fenêtre (la sécurité n'a pas résisté) et escaladais tout ce que je pouvais, même les radiateurs ; ma tête a croisé pas mal de murs.

A ce jour, les seuls choses que je balance désormais par les fenêtres sont les pépins de fruits ou légumes ; si ça peut faire pousser des arbustes par-ci par-là... !

Je suis artiste, dessine et peins depuis enfant, sculpte, écris, pratique la danse classique. Les pirouettes, ça va très bien ; mais encore une fois, attention aux murs. Avec mon vestibulaire un peu "faible", je suis devenue la plus proche amie des murs et des recoins de meubles.

Je suis férue de tout ce qui musical, plutôt éclectique, avec un penchant pour la musique des années 80's (je ne parle pas des Début de Soirée et de Rita Mitsouko.) Il peut être question du classique, de titre plus rock, ou parfois psychédélique, ou encore des musiques à textes.

Je suis férue des langues, avec un penchant pour les langues slaves -Russe en premier lieu- et leurs histoires artistiques.

Le bricolage n'a plus de secret pour moi, l'informatique non plus, les techniques artistiques non plus, le cinéma non plus, sauf la cuisine ; je ne comprends toujours pas pourquoi le moule accroche mes gâteaux 😒 C'est chiant.

J'adore l'astronomie et l'éternelle questionnement des origines de tout ce qui est vivant et qui se renouvelle. Tout ce qui est sujet à la réflexion, qui n'auront probablement jamais de réponse me fascine davantage par leur incertitude.

Je ne sais pas si cela vous arrive -mais je suppose que oui- de pouvoir réfléchir des heures sur une question existentielle ou qui n'a que peu d'importance pour l'entourage, à débattre soi-même intérieurement. Je suis très « réflexion » et « ressenti » ce qui m'empêche souvent de m'ennuyer ; là-haut, ça n'arrête jamais de tourner, les idées et les pensées s'empilent et se relient de fil en aiguille entre elles jusqu'au plafond et parfois, ça surchauffe, et ça claque. TDA, TSA, ou autre chose, je ne sais pas. Mais c'est déjà bien chargé !

Je ne sais pas si ce mode de vie est « juste » mais j'ai décidé assez tôt à 16 ans, un peu malgré moi, de ne pas suivre le "mouvement" (je n'en suis de toute façon pas capable mais s'y concilier est une autre étape). En générale, c'est à dire être tanné par le « travail », la "valeur de l'argent", et le « mérite de le recevoir "pour gagner sa vie" » dans la société méritocratique dans lequel nous évoluons me donne plus une sensation de « condamnation de la vie » qu'autre chose. Une vie, pour moi, ne se "mérite pas." Elle se vit du moment que tu respires. L'argent n'a rien à avoir.

J'ai une grosse tendance à la philanthropie, à l'entraide. C'est mon incapacité simple à entrer en contact avec les gens qui m'empêche parfois de le laisser s'exprimer pleinement, mais je me bouscule, comme d'habitude.

J'aime la nature, ce qui est simple et naturel. J'ai une sainte horreur de l'importance accordé à l'argent et au matérialisme. La simplicité, la valeur humaine et l'échange sans contrepartie est ce qu'il y a de mieux et de plus fondamental.

Je préfère être quelque peu « au jour le jour », plus spontané selon la création du moment (exposition de peinture, parfois une vente ou deux, un concours ou deux, ou l'écriture d'un roman-pavé.) J'aurai aimé savoir comment est-ce que vous appréhendiez la vie et son quotidien ?

Qu'est-ce que vous pensez du mode de vie que beaucoup emprunte -diplôme, travail, famille, et rebelote ?- Personnellement je me sens plus libre ainsi, c'est plutôt le mouvement général et la mentalité des autres qui globalement, condamne.

Nous nous accordons peut-être une certaine liberté qui est mal vue, un peu comme quelque chose d'arrogant. Personnellement cette dose de liberté me culpabilise parfois beaucoup - je me met énormément à la place des autres, les sensations se mélange alors énormément, dissocier son propre besoin et le besoin de l'autre est parfois compliqué. -

Ah oui, je m'appelle Alexia. 😄

Bonne journée !