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Ce qui distingue les femmes HPI

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Ce qui distingue les femmes HPI
MAReadle 25 mars 2022 à 22:15

https://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2022/03/44007-ce-qui-distingue-les-femmes-a-haut-potentiel-intellectuel/

Kobayashile 27 mars 2022 à 12:24  •   78002

Merci, très intéressant !
Concillier HPI/HPE reste un challenge dans un monde de compétition. Ca concerne aussi les hommes...😉

Tethysle 27 mars 2022 à 15:30  •   78012

Bonjour @MARead et merci pour ce lien ! 🙂

N'ayant pris connaissance de ce fil que ce jour et faute d'avoir pu effectuer une recherche plus approfondie sur les diverses études sur lesquelles s'appuierait cet article, je vous propose un lien dont je vous reproduis un extrait ci-dessous :

https://overthe130.wordpress.com/2020/01/14/difference-entre-les-femmes-surdouees-et-les-hommes-surdoues/

"Les femmes surdouées présenteraient donc une hyper-excitabilité sensorielle et émotionnelle plus élevée comparativement aux hommes surdoués, et ces derniers présenteraient une hyper-excitabilité intellectuelle et psychomotrice plus importante que les premières.

Néanmoins (!), l'étude précise que ces résultats sont parfaitement cohérents avec les résultats d'études sur la socialisation genrée, qui ont démontré que l'on socialise différemment les filles et les garçons.

Par exemple, on encourage (ou tolère plus facilement) les comportements remuants, exploratoires, mobilisants le corps chez les garçons, quand on encourage les filles à demeurer immobiles et à se (pré)occuper des autres et de leurs bien-être, encourageant ainsi l'introspection (et donc la connaissance et l'expression des émotions).

Cela mène a de meilleurs performances chez les filles et femmes en expression et gestion des émotions, en relations sociales (en général), en des comportements quotidien, et des croyances (par exemple, en général une plus faible estime de soi chez les filles et femmes, une moins grande confiance en leur capacités) différents de ce que l'on peut trouver chez les garçons.

La ou les différences entre hommes et femmes surdoué·es ainsi démontrées, semblent bien plus être la conséquence de procédés de socialisation différenciés selon les genres, que celle de la douance elle-même."

Kumole 27 mars 2022 à 16:47  •   78017

+1 avec @DéesseNymphe sur la construction sociale du genre.

@Kobayashi,
A ceci près que, dans notre représentation culturelle du "genre", le "pack" (hpe/hpi/aspi/apie/autre) sera à 50% un facteur discriminant chez le mâle sapiens.
Il le sera à 90% chez la femelle sapiens, qui, bien malgré elle, a déjà un facteur discriminant au regard de notre société.

[hors-sujet]
Pour rappel, quelques facteurs discriminants en vrac, en bref, liste non-exhaustive, liste en desordre, tous droits réservés, toute ressemblance avec des êtres existants ou ayant déjà existé, etc. etc.
- le sexe féminin (et, de même voire encore plus ceux qui ne naissent pas avec un sexe biologiquement "évident", et ça concerne environ une naissance sur mille),
- le genre (dans le cas expressément où il ne correspond pas au sexe biologique),
- la sexualité (autre qu'hétéro cys)
- la couleur de peau (autre que blanc alpha),
- la sillhouette,
- le nom de famille,
- un handicap visible,
- un handicap invisible,
- un élément du package cité plus haut,
- etc.
[/hors-sujet]

Florence67le 14 septembre 2022 à 12:36  •   86046

Il est bien possible que le sexe féminin soit discriminant pour les HPI et Asperger...selon Luc Martrenchard l'une des 11 caractéristiques des femmes avec autisme est le fait d'être moins repérées et plus discriminées.

Moins repérées c'est peut-être le côté caméléon, les intérêts spécifiques moins étranges...encore que je ne sache pas ce qui chez l'humain relève de la nature et ce qui relève des attentes sociales ! L'humain est un animal social, sa "nature" est donc largement sociale. Sont-ce uniquement des attentes sociales vis à vis des filles ou un intérêt bien réel pour la danse, par exemple? Anatomiquement la femme n'est pas forcément le sexe "actif", il est assez logique que sa nature la pousse à vouloir plaire, ceci va peut-être tempérer la bizarerie des ses intérêts ou loisirs, les orienter vers les moyens de plaire ( danse, mode...).. De même elle a moins de testostérone : être plus posée qu'un garçon peut venir de cela. Ne pas explorer, gogoter, se bagarrer me semble logique aussi quand on a moins d'hormones d'agressivité et moins de muscles. Les différences natureles ne me choquent pas, je pense qu'on doit composer avec elles.
La mode actuelle est de mettre "tout" sur le compte des influences sociales, je prends garde de ne pas évacuer la nature, l'anatomie, les dispositions innées, au risque de ne pas être "politiquement correcte". Ma fratrie et moi avons eu une éducation "gender" avant la lettre, on a eu beau me pousser à l'aventure, à m'affirmer, aux activités dites de garçons, aux sports martiaux, rien n'y a changé quoi que ce soit : j'ai toujours préféré la danse, le dessin, la lecture, le théâtre.

Maintenant la nature n'est pas tout. Les influences sociales existent. Il est vrai par exemple que l'on "passera" plus de choses aux garçons en terme d'originalité, d'excentricité.Il est vrai hélas aussi que ce sont souvent les femmes ( et pas les méchants hommes dominateurs) qui discriminent une fille ou une femme hors des normes ! Parmi mes harceleurs il y avait 90 % de harceleuses ( et même des qui envoyaient des harceleurs à gages)

Martrenchard relève ce trait des filles Asperger : difficulté à se faire des amiEs. Souvent c'est par les groupes de filles qu'on est exclue, c'est elles qui font des ragots et de la psychologie de bazard, j'en ai vues capables de briser une amitié. Souvent la complexité des rapports entre filles échappe à la candeur d'une fille Asperger. Souvent une femme Asperger s'entend mieux "spontanément" avec des hommes parce que certains partagent son intérêt restreint, parce qu'ils sont comme elle plus "directs" en relations, donc plus simples à comprendre, parce qu'ils ont moins d'attentes relationnelles que les femmes. Et c'est rare qu'ils fassent de la psychologie hors contexte.

C'est ce qui m'a frappée à titre personnel dans le monde du travail : j'étais prof de français langue étrangère ( écoles, entreprises;..) . J'ai fini par démissionner d'un centre culturel exclusivement féminin tellement l'ambiance était insupportable.
Au contraire je baignais dans mon élément dans une entreprise d'informatique ( le personnel est à 80 % masculin) où mes élèves adultes étaient tous des hommes. Déjà, ma méthode d'enseignement leur convenait tandis qu'elle était critiquée par mes collègues femmes.
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