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LYNCHAGE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX | PSYCHOPHOBIE ET STIGMATISATION DES TROUBLES PSYCHIQUES

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LYNCHAGE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX | PSYCHOPHOBIE ET STIGMATISATION DES TROUBLES PSYCHIQUES
MAReadle 02 février 2021 à 01:42

<div>LYNCHAGE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Dimanche, j'ai fait l'objet d'un lynchage sur Facebook !

Je lutte contre l'emploi des termes relevant de graves pathologies mentales pour qualifier des émotions et comportements changeants !

Une personne avait publié publiquement une vidéo de son bébé qui riait et pleurait intitulée Ma fille est vraiment bipolaire!

J'ai mis un commentaire disant qu'on ne doit pas employer des termes relevant de graves pathologies mentales pour qualifier des émotions et comportements changeants, disons lunatique. Les gens disent couramment, bipo, schizo, triso, etc et c'est inadmissible !

Et ça a créé un violent affrontement. J'ai publié les captures d'écran de l'échange et je n'ai en aucun cas publié la photo de l'enfant.

La personne a ensuite demandé sur un post public à ses amis de signaler la page Facebook Bipolaire On Air ! N'importe quoi !

J'ai continué de publier les commentaires en partageant un article sur le sujet. Je ne lui ai pas manqué de respect et ça a méchamment viré au lynchage !

Ils m'accusaient de diffamation !

J'ai bloqué ces personnes sur Facebook ne pouvant guère faire plus.

Ensuite, j'ai contacté la Police Nationale qui m'a dit que je pourrais faire l'objet d'une plainte et de poursuites judiciaires, voire d'une énorme amende. J'ai donc supprimé les publications contenant les captures d'écran !

Il y a aussi des vidéos YouTube qui emploient ces termes relevant de la psychiatrie. Genre Les femmes sont bipolaires ou bien TCA, est-ce que je suis bipolaire ?

Je veux dire qu'on ne doit pas dire par exemple, oh celui-là, c'est un vrai bipolaire! Ou bien c'est complètement schizophrénique car les gens pensent que la schizophrénie est un dédoublement de la personnalité.

Ou bien comme dans la vidéo de cette personne aujourd'hui, ma fille, mon bébé est bipolaire, parce qu'elle rit et pleure en même temps, genre lunatique.
Ou bien, il est fou, elle est folle.
Ou bien, t'es un vrai triso!

Est-ce que vous comprenez ce que je veux dire?

Je ne peux pas vous partager les captures d'écran de l'échange aujourd'hui à cause du risque d'être accusée de diffamation mais c'était violent.

J'ai contacté tous les médias pour soulever le problème de l'emploi des termes relevant de graves pathologies mentales dans le langage courant afin d'être entendue. J'ai reçu des réponses positives de France 5 et FRANCE TV. C'est cool!

Je souhaite en faire un sujet de discussion autour de la psychophobie, du fait qu'on puisse en rigoler et m'accuser d'être une emmerdeuse sans humour, et lancer un débat national autour de la stigmatisation et de la banalisation du langage...


Article intéressant

Oui, la psychophobie existe (et voilà pourquoi il faut en parler)
Par Clément Arbrun - le 05/08/2020 à 14:35
Les collages militants de 'Santé mentale urbaine'


Discriminations, préjugés banalisés par la culture pop, mots galvaudés...Ce que vivent les personnes atteintes de troubles psychiques a un nom : la psychophobie. Un phénomène qui, de plus en plus, suscite témoignages et luttes.
"Il y a de la maladie mentale là derrière, ça se voit, la pauvre. C'est dingue ! Il y a rien qui m'effraie plus que la folie, ça m'effraie au plus profond de mon être. Là, clairement, on est face à quelqu'un qui va faire un acte prémédité". En avril dernier, le vidéaste Squeezie suscitait la polémique en commentant les images d'une "étrange inconnue tenant un couteau à la main". De son propre aveu, ses observations exprimaient une peur, mais aussi une forme d'impuissance, face à ce que l'on nomme communément "la folie".


Or, cette peur a un nom : la psychophobie. Soit, pour reprendre les mots du site militant Agitations.net, "l'oppression systémique dont sont victimes les personnes considérées comme folles (ou malades mentales, ou souffrant d'un trouble psychique, voire de plusieurs) par rapport aux normes imposées par la société". Le truc, c'est que cet angoisse n'est pas simplement synonyme d'incompréhension face aux troubles d'autrui et à la réalité de sa santé mentale. Non, elle génère également toute une stigmatisation et ce faisant, des discriminations.

Bien sûr, Squeezie n'est pas le seul à provoquer les débats - et sa vidéo est loin d'être le pire exemple dans le genre. De plus en plus, les contenus psychophobes sont mis en lumière sur les réseaux. Peu à peu, l'on comprend pourquoi il est si important d'employer ce mot que beaucoup méconnaissent - ou raillent - encore. Car la psychophobie n'est pas juste une question psychiatrique, c'est un sujet culturel, sociétal. Et politique.

Une culture qui fait mal

Culturel, bien sûr, car les exemples abondent. Des émissions comme Fort Boyard ou Danse avec les stars n'ont pas hésité à transformer les chambres d'isolement en spectacles pour petits et grands. Dans ces instants de télé fustigées (à juste titre) comme la séquence de "l'Asile" du côté du Fort, camisole, cellule capitonnée et démence deviennent des épreuves, du divertissement, ou bien encore de simples gags.

De quoi indigner Joan. Ce jeune homme est le co-créateur du site et de l'association Comme des fous, média participatif très complet qui cherche à "changer les regards sur la folie" en privilégiant les voix des personnes concernées. Forcément, quand un télé-crochet met en scène la danse frénétique d'un fou au sein de sa chambre d'isolement, ça l'agace. "Ce sont des stéréotypes à la fois datés et insoutenables sur les malades psychiques. TF1 assimile sans complexe des personnes handicapées aux monstres d'Halloween. Le folklore est là : la chambre d'isolement, lieu de fantasme ; réalité traumatisante pour nous", fustige-t-il sur le site.



Quand les mots font mouche

On le devine, les mots comptent pour faire changer les mentalités. C'est d'ailleurs ce que nous souffle Comme des fous dès son intitulé. "Ce nom interpelle puisque c'est un clin d'oeil à l'expression que l'on emploie tout le temps. Or, les mots que l'on utilise stigmatisent", décrypte Joan. "De la folie", "un truc de fou", "zinzin", "maboul"... La banalisation des troubles envahit tellement notre langage que l'on y fait plus gaffe. D'où la difficulté de déconstruire ces maladresses.

Et si le problème - les mots - faisait partie de la solution ? Michelle et Déborah s'interrogent. Ces vingtenaires toulousaines ont lancé une initiative salutaire : le projet Santé mentale urbaine. Soit un collectif de collages qui part imprégner sur les murs de la ville ces expressions et remarques qui enferment et déforment. Petit florilège ? "C'est dans ta tête", Vous êtes jeune et jolie, ça va passer", "[Tu vas bien], tu souris tout le temps".

Ses deux instigatrices ont encore d'autres exemples à l'esprit. Elles racontent : "Quand une personne ou une personnalité t'annonce 'moi, je suis bipolaire' ou 'c'est mon côté schizo'... Ça revient tout le temps ! Tout commence par le langage. Il faut arrêter de traiter les gens de 'fous' et de 'folles' alors que ça n'a aucun sens. C'est être évidemment réducteur, et plus grave encore, invisibiliser la cause de celles et ceux qui souffrent pour de vrai".

De la dépression à l'agoraphobie, Santé mentale urbaine évoque tous les tabous. Et décoche une multitude de vérités bienveillantes avec ses collages. "L'anxiété sociale peut être un réel handicap", "Ta maladie mentale ne te définit pas", "Avoir été hospitalisé·e en hôpital psychiatrique ne signifie pas que tu es dangereux·se pour autrui". Et bien sûr, ce conseil nécessaire : "Tu as le droit d'appeler les urgences psychiatriques pour demander de l'aide".

On s'en doute, évoquer aussi ouvertement la santé mentale dérange. Et c'est tant mieux. "Les collages déstabilisent mais ils permettent d'inscrire le débat dans l'espace public, à l'heure où les gens ont encore cette vision du fou qui hurle dans la rue et a des visions délirantes", affirment encore ses créatrices.

Quand toute une culture regorge de psychophobie, autant envahir les rues.

Derrière le langage

Se réapproprier les mots, c'est aussi réagir à des institutions qui, elles aussi, ne sont pas dépourvues de violence verbale. Notamment la sphère médicale et psychiatrique. Témoignant pour le webzine féministe Les Ourses à Plumes, Éloïse rend compte des oppressions qu'elle a pu subir : "Il y a quelques années, je souffrais de dépression, d'anorexie et de phobie scolaire. J'ai subi une agression sexuelle dans cette même période. Un psychiatre que j'avais vu a adressé une lettre à mon médecin traitant avec en guise d'analyse : 'Elle cherche à attirer l'attention et s'invente un passé ainsi que des problèmes imaginaires'". Aussi bien sociale que politique, la psychophobie est l'expression d'une autorité qui brutalise par un langage, par des actes.

A travers leurs publications et leurs actions, des associations comme SOS Psychophobie et Comme des fous dénoncent également les abus psychiatriques. Exemples ? L'internement et la médicamentation forcés, l'usage de la camisole, le recours à la chambre d'isolement, les patient·e·s attaché·es au lit... Mais aussi l'absence de réel accompagnement pour celles et ceux qui quittent l'hospitalisation. "La question de la transition vers la 'vie sociale' est trop peu prise en considération, or cela réduit les concerné·es à leur condition de citoyen·ne·s malades. Cela n'aide pas à s'en sortir ou à combattre la stigmatisation", s'attriste Joan.

Le lien social, une initiative comme Santé mentale urbaine le restaure. L'affichage public permet aux concerné·e·s de se sentir moins seul·es et isolé·es. Et mieux encore, compris·es, enfin. Désormais, Michelle et Déborah rêvent d'une société "où l'on parlerait des troubles psys comme l'on parlerait des maladies les plus médiatisées" : avec pédagogie et clarté, sans alarmisme facile ni angoisses fantasmées. Un idéal pas si insensé.

https://www.google.com/amp/s/amp.terrafemina.com/article/psychophobie-pourquoi-la-folie-suscite-discriminations-et-prejuges_a354673/1

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Bouhhle 02 février 2021 à 02:38  •   52247

Je suis de tout coeur avec toi.
Moi je lutte aussi mais avec ma bouche quand j'entends des conneries de ce genre. Les réseaux sociaux, télé, tout ça, connais pas. Je passerais mon temps à me battre contre des cons.
Dans la vraie vie c'est déjà dur. Combien de fois dois-je expliquer que la schizophrénie n'est pas la dissociation de la personnalité ? Mais c'est tellement passer dans le langage courant... Merci Hollywood ! Ceci dit, depuis peu de temps, les films américains s'améliorent, je trouve, et rétablissent un peu.

Si des médias ont répondu positivement, fonce, lâche pas l'affaire.

C'est un problème de société, certes, la folie n'a aucune visibilité (il existe une MadPride dans beaucoup de pays, je sais pas si ça se fait encore en France... Je cherche et je trouve ça : https://www.solidarites-usagerspsy.fr/s-engager/evenementiel/mad-pride/ . Ça regroupe plusieurs asso sur le sujet).

Mais aussi, ils ont peur car ça les renvoie à leur propre folie. Tout comme l'homophobie est caractéristique d'une homosexualité refoulée. Plus il y aura d'infos à ce sujet, mieux ce sera. Mais j'ai bien peur que les cons ne feront que se braquer. Ils ne comprendront que quand ils (ou des proches) en seront passer par là. Parce que ça peut arriver à tout le monde.

Tu cites plein de références intéressantes. Mais pas le livre "Pour en finir avec la psychiatrie", ouvrage collectif du GIA (groupe information asile, montée par Foucault et consor et qui ne tourne maintenant qu'avec des anciens psychiatrisés), plein de témoignages de gens qui s'en sont sortis chacun à leur façon. Suivi de conseils, de présentation d'autres thérapies ou du mouvement Advocacy (des soignants qui se battent in situ pour une humanité dans les hôpitaux). Tu connaissais ? Sinon, je te le conseille. Aux Éditions Libertaires.

Bouhhle 02 février 2021 à 02:42  •   52248

Ah, j'ai trouvé ça aussi https://madpride.art/ , ils font aussi de la photo, entre autre, ça devrait t'intéresser.

Maele 02 février 2021 à 02:50  •   52249

Je suis navrée MARead de te lire aussi tard juste avant d'aller dormir parce que ton post me laisse l'impression amère d'une grande engueulade bien salée.... ce n'est que mon impression bien sûr.

Le fond est bien entendu nourrissant et légitime, mais la forme, bon sang! Bien entendu que cela doit être en abréaction à des accumulations de négatif, bien entendu que la'cause est juste, bien entendu , bien entendu, bien entendu....

Mais dire qu'"on doit" par exemple est violent! Si tu viens me dire ce que je "dois" dire en effet ca allume,une sonnette d'alarme dans mon cerveau!

La dénonciation aussi. "J'ai été lynchée, une personne et ses amis qui , j'ai fait une capture d'écran de leur truc", "j'ai parlé d'eux avec un article et à la police", en effet c'est violent aussi.

Et moi la première si l'on me souligne que j'ai parlé'trop vite sans réfléchir , en voulant rire', dans un contexte de détente, et qu'un militant pour sa cause et son groupe facebook derrière viennent me faire la police du vocabulaire et me dire que je'leur "dois" quelque chose il y a de fortes chances pour que je sur-réagisse moi'aussi!

Ton post est aussi le seul écrit en majuscules bien klaxonnantes dans ce paysage Apie...

Ce qui est étonnant c'est que tu trouves toi aussi qu'ils ont une "forme" mal utilisée et que même si'ils comprenaient le'fond c'est,la forme qui te révolte.

Désolée j'en oublie un peu ton message! Moi aussi je suis victime assez régulièrement de personnes phobiques de diverses choses'que je représente, ( autiste, femme, grosse, etc...) je connais ton souci.

Puis- je juste me permettre de hasarder que même en ayant énormément lu sur le sujet je n'arrive toujours pas à saisir ce qu'est la schizophrénie? La bipolarité? Je suis autiste, est ce que je peux réellement en vouloir aux personnes en face de moi de ne pas'savoir,ou saisir ce que ca implique? Ils me "doivent" quoi? Ils m'insultent ou sont violents si ils ne comprennent pas ou si ca ne les intéresse pas?

Si on parle réellement ici de phobie, de peur, ( et pas de violence), oui j'ai peur de la schizophrénie 'ou de la bipolarité et je connais deux personnes bipolaires qui me'rendent très mal à l'aise et je n'y peux rien, est ce que je suis violente en étant mal à l'aise? Est ce que je peux en vouloir'à ceux qui me jugent aussi sur ce qui relève de mon autisme et qui les rend sûrement mal à l'aise et phobiques?

Maupassant disait dans "Le Horla" " On a peur de ce qu'on ne comprend pas"

Je suis d'avance épuisée des réponses qu'il'va y avoir à mon post mais mon temps de cerveau de la soirée a été assombri par tes écrits que j'ai ressentis comme "hurlants"

Passe une bonne nuit MARead...

Bouhhle 02 février 2021 à 03:01  •   52251

@Mae c'est tout à fait pertinent. le débat est lancé.
Je trouve aussi parfois Maread un poil péremptoire. Elle est dans la réaction et un peu de propos plus mesurés seraient les bienvenus.

Mais ça n'enlève rien au fond comme tu l'as aussi dit.

Sinon plus rigolo, j'ai trouvé des images de la MadPride :
voir la vidéo

Juliette...le 02 février 2021 à 06:48  •   52254

Ben oui, je suis d'accord avec @Mae, même si je comprends que cet humour puisse te blesser @MARead. Le travail que tu fais pour faire comprendre les choses est super et important. Mais sur ce coup, et si je perçois bien les tenants et les aboutissants, j'ai l'impression que la colère t'a peut-être fait un peu perdre la notion d'urgence.

Nevromonle 02 février 2021 à 09:15  •   52257

Hum...je comprends ta réaction émotionnelle forte. Je crois que cela m'arrive également, mais je ne comprends pas forcément l'intensité de ce que cela engendre ensuite. Compliqué. :/
Je sais également qu'en un sens, je ne me sens pas légitime pour dire, expliquer, ou raconter ce qu'implique telle ou telle particularité, y compris la dyspraxie, qui m'a pourtant été posée en tant que diagnostic.

Maele 02 février 2021 à 12:36  •   52260

Une chose que ma famille et mes cours de marketing m'ont appris, c'est que si l'on sépare l'émotionnel du message , et que l'on reste dans les faits, sans ricocher sur les méthodes, ( tu es violent je suis violent, tu manques de respect je manque de respect, tu cries je crie...) on a plus d'impact

Par exemple arriver en hurlant au commissariat parce que l'on a été agressé entraîne une réponse automatique de l'agent d'accueil " svp parlez plus calmement/ moins fort/ en donnant les faits/ je sais que vous êtes ému mais donnez le message derrière"

Si l'on veut faire une campagne média contre une violence , donnons comme exemple une famine dans un pays du Monde, il est souvent plus percutant de donner des chiffres et des photos des conséquences de cette famine, plutôt que de montrer que l'on est scandalisé et en train de rager et pleurer en réaction

Je ne prétends pas détenir la vérité ou être meilleure que qui que ce soit sur quoi que ce soit mais la violence de certains militants décrédibilise souvent leur cause et fait fuir les sympathisants comme moi

Le truc classique d'étre "dur envers les durs, dénoncer les dénonceurs, insulter les insulteurs, oeil pour oeil"... j'ai ouvert suffisamment de ces missives aussi dans les,administrations oû j'ai travaillé et ca m'a toujours donné la gerbe!

Et cela me,donne la désagréable impression de devoir m'occuper de la crise émotionnelle du messager avant de réellement avoir la cause devant mon nez.

Désolée de te donner mes émotions à moi au lieu de parler de ta cause, à mon tour. Ceci appelle cela.

Bouhhle 02 février 2021 à 17:30  •   52267

@MARead
@Mae a mis le doigt sur quelque chose de pertinent. J'espère que tu comprends que ce n'est pas le sujet que tu aborbes qui est attaqué mais bien ta façon d'y réagir.
@Nevromon et @Juliette... l'ont aussi ressenti.

Moi aussi, cela m'avait heurté quelque part sans savoir trop pourquoi. Mais j'ai préféré réagir sur le fond qui me tient à coeur et ne pas relever ce qui me génait.
(Après coup, je m'aperçois que ce qui m'a géné, c'est que ça m'a fait trop penser à ma frangine (bipolaire stade ++ qui se grille auprès de ses amis et de sa famille à cause de ce genre de réactions viscérales exacérbées. Mais comme en ce moment elle m'énerve ++ , mon cerveau a zappé).

Saches que si le ton de Mae est parfois dur, ce n'est pas pour rien. Comme elle l'explique, elle connait le sujet. Cela devrait t'aider à réagir positivement, à mieux préparer tes stratégies de lutte et d'information, de parler du problème avec discernement plutôt que de te laisser envahir par tes réactions émotionnelles.
Le militantisme, c'est un travail de rhétorique, ça ne s'improvise pas, ça s'apprend. C'est un long travail de mise en place de stratégie, de préparation, de connaître le dossier pour mieux le présenter, d'être prêt à la contre-attaque sans se faire déborder par l'émotion.

Si tu penses continuer à dénoncer cette merde qu'est la psychophobie, comme en parler aux grands médias et réagir sur les réseaux sociaux, saches qu'en face, ce ne sont pas juste des gens qui ne comprennent pas et à qui il suffit d'expliquer. Phobie veut dire peur, on nage dans l'irrationnalité. Les réactions frontales ne feront que les braquer. Commence par leur envoyer les images la MadPride par exemple, ça fera peut-être naître un débat. Mais les débats sur les réseaux... Bonne chance et bon courage à toi.

Si tu veux vraiment te lancer dans une telle bataille, je te conseille les vidéos de Victor Ferry sur youtube qui donne de cours impeccables de réthorique pour les militants (reprends au début, il est d'excellent conseil).
Sans préparation, c'est juste épuisant, démoralisant et inopérant. Et prends contact avec toutes les assos que tu peux trouver, elles seront contentes de pouvoir t'aider.

J'espère de tout coeur que tu auras lu toutes, et réfléchis sur, les réactions qu'on fait naître ton post. Prends-les comme des critiques constructives.
bien à toi.

Maele 02 février 2021 à 17:57  •   52269

J'ai "attaqué"?? 😄 😄

Bouhhle 02 février 2021 à 18:03  •   52272

(@Mae J'ouvre un post sur la schizophrénie au cas où ça t'intéresse toujours.)

Maele 02 février 2021 à 18:19  •   52275

😉

Sebunkenle 02 février 2021 à 18:26  •   52276

@MARead

Salut. Je ne te cache pas que je viens de tomber de haut en lisant ton article. En tout cas tu m'as appris des choses. Sur moi et les autres aussi. Car on a tous sortie un jour innocement ce genre de térme sans réfléchire une seule fois aux conséquences.

En tout cas en plus de la double peine que peuvent ce taper ces personnes ( maladie mentale avec petit supplément psychophobie à la carte )
J'ai l'impression que les techniques de prises en charge de certains malades remontent du "moyen âge" tellement elles me paraissent inhumaine et irrespectueueses des fois. Est ce normal ?
Est ce que c'est comme ca uniquement en France ou c'est un peu mieux ou pire dans les autres pays ?

Bouhhle 03 février 2021 à 03:06  •   52316

En Belgique, il existe des hôpitaux tout pourris aussi mais il y a beaucoup, beaucoup plus de petite stuctures bien cool. L'Autre lieux à Bruxelles ont quatre communauté anti-psy. La Devinière à Farcienne, Psynergie, etc, etc.
En Italie, ils sont passés par une phase hôpitaux ouverts mais d'après ce que j'ai entendu, c'est la régression totale. Et je crois qu'en Allemagne, c'est pas trop mal.
En France, la plupart des centres alternatifs à la psychiatrie ont eu une coupe drastique dans les subventions, régression également.

Nevromonle 03 février 2021 à 09:27  •   52326

Hier, je repensais à ce sujet. MARead semble avoir trouvé ici un espace d'écoute et de partage. Je trouve ça sain que vous lui ayez donné le fond de votre pensée. J'espère simplement que cela ne l'a pas faite fuir. Je ne sais pas trop si c'était "déjà" la phase "debriefing à froid" ou pas pour elle (et n'en suis pas sûr, mais seule elle le sait).

Maele 03 février 2021 à 11:54  •   52337

Oui j'ai remarqué que quand on dit juste "non" ici c'est perçu comme rejetant @Nevromon 😉 😉 😉 😉 tu t'es fait avoir avec moi là dessus

Nevromonle 03 février 2021 à 12:08  •   52340

Je ne voulais pas te pointer du doigt (et je ne crois pas y avoir pensé). Il s'agit plus de craindre que ce ne soit peut-être pas encore le moment pour elle d'accueillir ces propos-là (sans remettre en question le fait qu'ils aient été formulés).

Bouhhle 03 février 2021 à 12:29  •   52343

@Nevromon Moi aussi j'espère qu'elle n'a pas fui, ou du moins sans prendre en compte ces sujets de réflexion. Mais "pas encore le moment", c'est quand le bon moment ?

Nevromonle 03 février 2021 à 12:43  •   52344

Seule elle le sait, quand c'est, le bon moment. C'est pour cela que je ne pense pas pour autant qu'il "aurait fallu" taire vos propos pour autant. On n'a pas de prise (ni à en espérer, à mon sens) sur la façon dont nos propos seront reçus : une fois que le message est envoyé, en tout cas.

Maele 03 février 2021 à 12:59  •   52348

Apie people est un agora qui nous est gracieusement offert par notre cher Aurel... à nous de venir et parler!

MAReadle 09 février 2021 à 23:51  •   52827

Salut @Mae
Je te réponds en premier. Merci d'avoir pris le temps de lire ma publication et d'avoir commenté. Je comprends ce que tu veux dire et tu as raison de dire que je ne devrais pas dire "qu'on ne doit pas..."! Oui c'est vrai que je devrais dire qu'il "serait mieux de ne pas employer les termes...".

A part ça, tu dis que tu ne sais pas ce que bipolarité et schizophrénie veulent dire.
Je vis avec un trouble bipolaire, ma fille aînée avec un trouble schizoaffectif, ma mère était schizophrène et ma grand-mère maniaco-dépressive comme on disait autrefois. Je te donne les les grandes lignes ci-dessous :

Bipolarité

Comprendre le trouble bipolaire
14 novembre 2019

Le trouble bipolaire est une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l'humeur avec le plus souvent une alternance d'états d'exaltation et de dépression. Favorisée par des facteurs biologiques et génétiques, cette maladie apparaît le plus souvent chez l'adulte jeune.

QU'EST-CE QUE LE TROUBLE BIPOLAIRE ?
Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique chronique caractérisée par des troubles récurrents de l'humeur ; elle était appelée auparavant psychose maniacodépressive. Chez les personnes malades, l'humeur évolue typiquement selon deux phases (d'où le terme "bipolaire"), qui surviennent en alternance.

Trouble bipolaire avec alternance d'épisodes maniaques et de phases dépressives
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Les épisodes maniaques
Durant ces phases d'exaltation, les patients sont extrêmement actifs, voire agités et se sentent parfois euphoriques et exaltés. Cela se traduit dans leur comportement : ils prévoient par exemple de multiples projets, ou font de grosses dépenses sans vérifier leur bien-fondé. Cependant, dans ces périodes, les personnes atteintes peuvent aussi être irritables.

Les épisodes dépressifs
Ils correspondent à un fléchissement de l'humeur, faisant suite à une phase maniaque. Les patients peuvent alors éprouver une grande tristesse, et perdre tout désir d'activité. Parfois, ils se replient sur eux-mêmes et développent des idées suicidaires.

Entre ces épisodes, l'humeur peut redevenir normale, ou quasiment normale : ce sont les intervalles de rémission

Autres expressions du trouble bipolaire
Selon les personnes malades, le trouble bipolaire s'exprime différemment :

chez certaines personnes, le trouble bipolaire se caractérise par la survenue d'un ou plusieurs épisodes maniaques ou d'épisodes mixtes. Ces épisodes mixtes sont constitués d'une succession rapide de phases maniaques et dépressives dans une même journée,
chez d'autres, et c'est le cas le plus fréquent, le trouble bipolaire est caractérisé par la survenue d'un ou de plusieurs épisodes dépressifs majeurs et d'au moins un épisode hypomaniaque.

On parle d'épisodes "hypomaniaques", plutôt que "maniaques" car les phases d'exaltation sont moins prononcées. Cet état peut être compatible avec une vie sociale subnormale.

Certains patients apprécient d'ailleurs ces périodes, durant lesquelles ils se sentent particulièrement performants. En revanche, cela les incite parfois à arrêter leur traitement, avec un risque de déclencher des épisodes maniaques plus graves.

https://www.ameli.fr/bas-rhin/assure/sante/themes/trouble-bipolaire/comprendre-troubles-bipolaires

Schizophrénie
Intervenir au plus tôt pour limiter la sévérité des troubles

La schizophrénie est une maladie psychiatrique caractérisée par un ensemble de symptômes très variables : les plus impressionnants sont les délires et les hallucinations, mais les plus invalidants sont le retrait social et les difficultés cognitives. Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, combinant traitement pharmacologique et psychosocial, permet d'obtenir une rémission durable chez un tiers des patients. Les chercheurs tentent de mieux comprendre la pathologie et ses facteurs de risque. Ils cherchent aussi à identifier des marqueurs de sa survenue et de son évolution. Leur objectif : être en mesure d'intervenir le plus tôt possible et de prévenir la sévérité de la maladie.

En France, 600000 personnes concernées par la schizophrénie
1 patient sur 2, atteint de schizophrénie, fera au moins une tentative de suicide. 10% en décèdent.
L'usage régulier de cannabis avant 18 ans, multiplie par 2 le risque de schizophrénie.

TEMPS DE LECTURE

25-30 minutes
DERNIÈRE MISE À JOUR 05.03.20
DIFFICULTÉ 3 sur 5

Comprendre la schizophrénie
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel. En pratique, elle peut être très différente d'un patient à l'autre, selon la nature et la sévérité des différents symptômes qu'il présente.

Trois types de symptômes peuvent se manifester de façon chronique ou de façon épisodique (période de psychose
) :

Ceux dits productifs (ou positifs) sont les plus impressionnants : ils rassemblent les délires et les hallucinations et peuvent se traduire en un sentiment de persécution (paranoïa), une mégalomanie, des idées délirantes invraisemblables et excentriques, ou encore des hallucinations sensorielles, souvent auditives (le sujet entend des voix) mais aussi visuelles, olfactives, tactiles ou gustatives.

Les symptômes négatifs (ou déficitaires) correspondent à un appauvrissement affectif et émotionnel. Le patient se met en retrait et s'isole progressivement de son cercle familial, amical et social. Il communique moins, présente une volonté limitée et manifeste une émotivité réduite. Il présente moins d'intérêt et de volonté et davantage d'apathie, ce qui peut ressembler à une dépression.

Enfin, les symptômes dissociatifs correspondent à une désorganisation de la pensée, des paroles, des émotions et des comportements corporels. La cohérence et la logique du discours et des pensées sont perturbées. Le patient est moins attentif, présente des difficultés à se concentrer, mémoriser, comprendre ou se faire comprendre. Il peut avoir des difficultés à planifier des tâches simples comme faire son travail ou des courses, ce qui peut être source d'un handicap majeur dans la vie quotidienne.

La schizophrénie débute à la suite d'un épisode psychotique inaugural qui n'est malheureusement pas toujours identifié ou pris en charge. Elle suit ensuite une évolution fluctuante, avec des symptômes chroniques auxquels se surajoutent parfois des phases de psychose aiguës. Elle peut ensuite se stabiliser avec des symptômes résiduels d'intensité variable selon les personnes. Le pronostic varie en fonction des caractéristiques de la maladie et de la précocité de la prise en charge.

Une dangerosité surtout contre soi-même
En dépit de l'emphase donnée à certains faits divers, les patients schizophréniques dangereux pour la société sont une minorité. Seuls de rares cas donnent lieu à des accès de violence au cours d'une crise, et cette agressivité est le plus souvent tournée vers le patient lui-même. Environ la moitié des patients souffrant de schizophrénie font au moins une tentative de suicide au cours de leur vie. Entre 10 et 20% en meurent, surtout dans les premières années.

https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/schizophrenie</div>

MAReadle 10 février 2021 à 00:04  •   52828

Salut @Bouhh
Je réponds à ton premier commentaire.
En ce qui concerne le livre "Pour en finir avec la psychiatrie", ce qui me gêne, c'est que des membres du G. I. A. attestent que sortir de la dépendance aux institutions psychiatriques et aux médicaments psychotropes est possible. En effet, je ne pense pas qu'il soit possible de ne pas être hospitalisé lorsqu'on décompense gravement à la suite d'une crise ou d'une tentative de suicide, et que l'on puisse vivre avec un trouble psychique sans avoir recours aux médicaments.
Malheureusement, j'ai connu les salles d'isolement, la contention, les psychotropes à haute dose ainsi que tous les membres de ma famille touchés par la maladie mentale.
Mais je peux témoigner des bienfaits de la psychothérapie et des prescriptions médicales en dialoguant avec le psychiatre pour atteindre le rétablissement. Je ne peux affirmer que je suis à l'abri d'une crise maniaque ou d'une dépression sévère car je ne sais pas ce qu'il peut m'arriver. J'ai toujours peur de perdre mes filles par exemple, et mon petit-fils...
Mais actuellement, je suis stabilisée !

MAReadle 10 février 2021 à 00:14  •   52831

@Bouhh
Je réponds à ton deuxième commentaire. Tu trouves mon ton "péremptoire"?

Définition de péremptoire :
À quoi on ne peut rien répliquer, indiscutable.

Qui indique qu'on ne peut rien objecter.

SYNONYMES :

absolu - autoritaire - cassant - coupant - despotique - impératif - impérieux - magistral - tranchant

<div>
Je suis sincèrement peinée de ton jugement. Je souhaitais simplement ouvrir un débat sur la psychophobie. D'ailleurs, merci pour le lien à la MadPride! Excellent !</div>

MAReadle 10 février 2021 à 00:20  •   52832

Salut @Juliette
On pourrait déduire de ma description des faits que je me sois mise en colère ce qui n'a pas été le cas. Je suis restée respectueuse et n'ai fait que partager des articles sur le sujet face aux commentaires malveillants to say the least.
J'ai contacté le Tchat de la police nationale pour connaître les risques de mes publications et j'ai bien fait car ils m'ont mis en garde. Et j'ai supprimé tout ce qui pourrait me nuire avant de me déconnecter.

MAReadle 10 février 2021 à 00:26  •   52833

Salut @Nevromon
Merci pour ton commentaire. Au sujet de l'intensité de ma réaction, on pourrait dire que c'est lié à ma maladie psychique qu'est la bipolarité, qui entraîne des réactions disproportionnées. Celà dit, les insultes auxquelles j'ai fait face étaient extrêmement violentes !
Là encore, je ne peux les partager mais apparemment, c'est courant sur les réseaux sociaux car les gens se permettent de se lâcher derrière des pseudos anonymes...

MAReadle 10 février 2021 à 00:32  •   52834

@Mae
Tu parles de séparer l'émotion et le message ? De la violence des militants ?
Wow! Eh ben, mon message est vraiment mal passé. Je souhaitais juste soulever le problème de la psychophobie ambiante, voilà tout, rien de plus. D'ailleurs, j'ai reçu tout plein de messages de soutien d'associations et de chaînes TV...

Bouhhle 10 février 2021 à 00:34  •   52836

MARead fait ça bien !

MAReadle 10 février 2021 à 00:46  •   52837

@Bouhh
Tu me dis que je dois prendre les critiques comme constructives, encore faudrait-il qu'elles le soient...

Je prendrai selon tes conseils des cours de rhétorique afin de pouvoir te répondre au mieux...
T'inquiète, je ne vais pas me lancer dans une si importante cause sans préparation et sans soutien des associations oeuvrant en santé mentale...

Mais j'aimerais surtout revenir sur, je te cite : "(Après coup, je m'aperçois que ce qui m'a géné, c'est que ça m'a fait trop penser à ma frangine (bipolaire stade ++ qui se grille auprès de ses amis et de sa famille à cause de ce genre de réactions viscérales exacérbées. Mais comme en ce moment elle m'énerve ++ , mon cerveau a zappé)."

Je suis très triste de ce commentaire, étant donné que je vis avec un trouble bipolaire et que je subis les assauts de la maladie sous la forme d'épisodes de manie délirante qui conduisent à des comportements excessifs. Je suis comme tant d'autres personnes vivant avec la bipolarité soumise à des variations extrêmes de mon humeur lorsque je suis en crise.
Mais dans toute cette histoire, j'ai fait preuve de maîtrise de mes émotions, ce qui n'est peut-être pas reflété dans ma description...
En tout cas, ton commentaire sur la bipolarité de ta soeur montre ton ignorance de la maladie.
Je comprends que tu puisses en avoir marre mais tes propos me blessent !

MAReadle 10 février 2021 à 00:59  •   52838

@Sebunken
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire ! Je suis contente que toi au moins ne me fasse pas de critiques sur mon état émotionnel...
Au sujet de la psychiatrie et des méthodes moyen-âgeuses, on pourrait se dire que le recours à l'isolement, à la contention et à l'ECT, font penser à la "question" des inquisiteurs mais il ne faudrait pas exagérer quand même.
C'était définitivement pire avant les années cinquante et avant bien sûr.
Ailleurs qu'en France, je ne connais pas les méthodes employées en psychiatrie.
Pour finir, je dirais qu'il est intéressant de lire de rapport d'Adeline Hazan, Ancienne Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, sur l'emploi de l'isolement et de la contention. D'ailleurs, j'ai saisi la CGLPL lorsque ma fille aînée a été placée à l'isolement pendant 15 jours alors qu'elle était enceinte ! La CGLPL m'a répondu longuement dans une lettre nous expliquant comment porter plainte.
La Cour européenne des droits de l'homme, institution du Conseil de l'Europe est fréquemment saisie pour des affaires de mauvais traitements en milieu psychiatrique.

MAReadle 10 février 2021 à 01:10  •   52840

@Nevromon
C'est tellement bienveillant de ta part de t'inquiéter de moi et de ma sensibilité.
J'ai lu avec attention tous les commentaires et j'ai pris le temps d'y répondre.
Je ne m'étais pas connectée à APIE PEOPLE depuis mon post d'où mon silence.
Je n'ai pas mal pris les messages qui pour la plupart étaient positifs sur le fond.
Les critiques qui ont heurté ma sensibilité sont celles qui font référence à ma soi-disant "violence" dans mes réactions, mon "militantisme" exacerbé, mon ton "péremptoire", bref j'espère avoir fait preuve de pondération dans mes derniers commentaires et que tout le monde aura compris que je ne suis pas une "forcenée"! Lol!

MAReadle 10 février 2021 à 01:17  •   52841

@Bouhh
Tu me dis "Fais ça bien"?
J'essaierai en tout cas le moment venu. J'ai tout mon temps pour réfléchir puisque je me suis déconnectée de tous les réseaux sociaux.
Voilà, il est plus d'une heure du matin alors il est temps que j'aille me reposer.
Je ne commenterai pas plus car je pense avoir répondu à tout le monde et fait le tour de la question...

Bouhhle 10 février 2021 à 01:27  •   52842

@MARead quand je parlais de ma soeur, c'était pour te dire que j'étais beaucoup trop impliqué affectivement pour avoir un regard objectif sur la question. Ma soeur, deux fois je l'ai aidé à se sortir de ses crises avec succès, je connais, avec toute l'humanité que je pouvais lui apporter. Et la psychiatrie et les stygmatisations de toute part l'ont bousillée, c'est pour moi un sujet extrèment sensible. C'est pour ça que mon cerveau avait zappé.
Je comprends que pour toi le sujet est clos.

Bouhhle 10 février 2021 à 01:29  •   52843

et si je dis fais ça bien, c'est parce que je pense sincérement que ça vaut le coup.

MAReadle 10 février 2021 à 01:33  •   52844

Ok @Bouhh
Merci pour tes derniers commentaires. Je te comprends et je te remercie.

Voici un lien à l'un de mes nombreux articles sur mon blog Bipolaire On Air qui pourrait t'intéresser :
citation :
https://bipolaireonair.blogspot.com/2020/12/tu-vis-avec-une-personne-atteinte-de.html

Bouhhle 10 février 2021 à 01:34  •   52845

cool !🙂

Maele 10 février 2021 à 02:28  •   52846

@MARead tu es quelqu'un qui s'exprime vraiment très bien sur ce forum depuis le début et qui est très attachante et sans prétention... tu as vécu mille fois plus d'épreuves que moi et je t'admire énormément!

Mon éducation (? à tort ou à raison, peu importe), a été de ne pas trop montrer mes émotions, ou "embêter " avec mes émotions, voilà pourquoi cela me heurte, on m'a demandé d'extirper cela de mes communications avec les autres et il te faut cette 2e lecture aussi je crois pour saisir mes messages.

Je t'embrasse et te souhaite bonne nuit

Bouhhle 10 février 2021 à 03:31  •   52847

Ça fait du bien un peu d'apaisement.

Nevromonle 10 février 2021 à 08:17  •   52854

"Aaahhh", ai-je fait. Et Mae a fini par dire ce que je présumais justement fortement.

MAReadle 11 février 2021 à 01:03  •   52971

@Mae @Bouhh @Nevromon
Merci beaucoup pour tous vos messages.
Je comprends que vous ayez ou etre interloqués par mes posts...
Merci à toi @Mae pour ton adorable message !
A très bientôt sur le forum !


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