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«HPI» arrive sur Salto : une série à Haut Potentiel Intellectuel avec Audrey Fleurot
La comédie policière en 8 épisodes, où l'actrice incarne une mère de famille au «haut potentiel intellectuel» qui aide des enquêteurs, est proposée en avance sur la plate-forme française ce vendredi soir avant d'arriver sur TF1 le 29 avril.
Dans la série « HPI », Audrey Fleurot Audrey campe une maman rebelle qui parle cru, calcule l'addition des courses pour sa tribu aussi vite qu'elle repère des détails d'une scène de crime. Itinéraire Prod/Philippe Le Roux
Par Carine Didier
« Elle flic ? Vous plaisantez ? » annonce le slogan... Et c'est vrai qu'en découvrant Morgane, son franc-parler perché sur ses bottines à talons, minijupes moulantes et boucles d'oreilles à plumes, on doute. D'ailleurs, cette maman de trois enfants de deux pères différents qu'elle élève seule, femme de ménage pour payer ses 5 crédits et totalement insoumise, fuit plutôt la police qu'elle déteste ! Pourtant, en faisant tomber un dossier criminel dans le commissariat où elle passe l'aspirateur, la quadra rousse soulève un lièvre... qui va remettre les enquêteurs sur la bonne piste. Des pouvoirs surnaturels ? Non. Juste des capacités d'analyse hors normes : avec ses 160 de QI, Morgane est « HPI », une personne à « haut potentiel intellectuel ».
Je viens de regarder le premier épisode.... vous avez fait attention au nom de la cheffe de police ? Céline HAZAN....comme Raymonde Hazan la psychanalyste spécialisée en HP ....
Je suis Haut Potentiel Intellectuel et je ne me suis pas reconnu dans la série "HPI" sur TF1 - BLOG
Il aurait peut-être été pertinent d'associer de véritables "zèbres" à ce projet pour l'ancrer dans une certaine réalité.
Par Hugo Martinez
Étudiant, ancienne victime de harcèlement scolaire, président de l'association HUGO !
03/05/2021
https://www.huffingtonpost.fr/entry/je-suis-haut-potentiel-intellectuel-et-je-ne-me-suis-pas-reconnu-dans-la-serie-hpi-sur-tf1-blog_fr_608fb378e4b0462027095eed
Tout comme toi je ne m'y suis pas reconnue du tout ... je n'ai pas du tout ce côté hyperactif... elle est extrêmement exubérante, alors que je suis plutôt discrète. Et cette fulgurance intellectuelle, ben j'en suis loin 😂
Je crois que pas grand monde ne se reconnaîtra, peu de gens sont aussi libres.
Avec un QI de 160, elle est déjà dans le haut de la fourchette. Si tu suis Gauss cela ne représente que 0.13 % de la population.
Je ne me suis pas reconnue non plus dans ce personnage.
J'espère juste que cela ne va pas dans l'imaginaire collectif ajouter des a priori encore plus faux que ceux qui existent aujourd'hui (HPI = génie...).
Je regrette que l'aspect émotif souvent lié à la douance soit mis de côté.
Par contre, j'ai apprécié la tête ahurie de son partenaire face à ses fulgurances. Elle traduit assez bien l'impulsion de la 1ère réaction : "Elle est complétement barré, celle-là". Pour finalement constater la justesse de l'analyse. (hors sujet : Ici comme ailleurs pas d'excuse d'avoir mal jugé).
Ce n'est pas du tout conçu pour que les "hp" se reconnaissent (passons pour le moment sur l'idée saugrenue qu'ils formeraient un groupe homogène susceptible d'être incarné et "représenté" dans une série télé...). Le but c'est de divertir 9 millions de personnes le jeudi soir sur TF1, je ne vois pas comment on peut réussir ce tour de force sans avoir recours à toutes les ficelles habituelles du genre, quel que soit le sujet. "La "douance" est à la mode, demandez à la fnac, si on se lance dans une fiction la prenant pour prétexte, mettons le paquet sur les clichés". Rien que de très logique, on ne va pas reprocher à TF1 de vouloir vendre plus de tapis, c'est sa raison d'être.
Je ne sache pas que beaucoup de médecins se reconnaissent dans le docteur House, de chimistes dans Walter White, ou de tueurs en série dans Dexter.
Dans le fond ce qui semble gêner l'auteur de l'article avec cette série ce n'est pas tant l'omniprésence des clichés mais bien plutôt la sous-représentation de ceux dans lesquels, précisément, il pensait pouvoir se "reconnaître" et qu'il ne manque pas d'énumérer lui aussi, tout à sa quête de singularité, problématique, c'est peu de le dire.
Merci à toutes et à tous pour vos commentaires intéressants !
J'ai eu la curiosité de regarder une demi-heure du premier épisode. Ça m'a paru ennuyeux et moins intéressant qu'un Agatha Christie lol ! Ça c'est pour le côté entertainment.
Pour ce qui est de la manière d'aborder le HPI, c'est ridicule ! Je ne vais même pas me lancer dans une analyse.
Comme dit, les téléspectateurs de TF1 auront des idées reçues sur le sujet mais c'est le cas de bien des émissions que je ne regarde jamais...
pas vu la série, mais j'ai lu l'article du Huffington Post hier.
@Terence reprend une ( bonne ) partie de ce que j'ai pensé de l'article, @Etre_enfin pointe aussi un élément qui semble avoir totalement échappé au rédacteur du blog dans son article, à savoir les 160, qui de fait l'éloignent, en terme de représentativité, du HPI "moyen" ( si tant est qu'il existe). Même si ça n'est pas le seul critère discriminant.
Hugo est un doux naïf, ou alors je suis cynique - a priori non - s'il imagine ne serait-ce qu'une seconde que le but de TF1 est de faire de la sensibilisation. cf ce que dit @Terence.
Je ne connais pas son histoire, je ne n'ai pas lu son autre blog, mais je trouve qu'il semble beaucoup voir le HPI comme quelque chose de négatf. C'est dommage.
Je ne vois pas bien non plus pourquoi le personnage principale de la série ne pourrait pas avoir plusieurs des caractéristiques communément attribuées aux HPIs, ça ne se résume pas qu'à ça, si ?
J'imagine assez bien que la série peut être caricaturale, encore plus parce qu'il s'agit d'une série pour le prime time de TF1. Mais à de rares exceptions près, et à moins de vouloir faire une fiction documentaire, ou de prendre un HPI pour jouer son propre rôle, c'est un peu inévitable qu'on tombe au mieux dans "l'approchant", et pas le "vrai".
Excusez-moi svp mais je vais encore gratter... Si on recoupe ne serait ce que deux fils sur lesquels on à discuté aujourd'hui (celui-ci et "Pourquoi" de @zozotte) on voit que HPI, justement ce qui nous embête, c'est de vouloir nous coller une etiquette, une norme alors que ce qui nous caractérise c'est la différence avec une norme.(Certes pas tous, comme @Roth le disait ailleurs).
Donc ca n'a rien d'étonnant que peu se reconnaissent dans ce personnage (qui plus est personnage de série TV pour TF1 comme le dit @Terence) parce qu'on est tous différents justement. Si ma vie a moi était mise en série, probablement, peu s'y reconnaîtraient.
Franchement, je ne crois pas que les auteurs ont voulu qu'on se reconnaissent ou faire un tableau clinique destiné au beauf de base. Cette nana est plus que superdouée, total exagérée. Et son personnage aurait pu être ce qu'il est sans être HP : une excentrique qui n'en a rien à foutre du regards des autres, grande gueule, cash, libre. Mais elle est tellement maligne que personne ne peut rien lui rétorquer. Le pied total, quoi.
Cependant, les auteurs connaissent la question, elle a beaucoup de caractéristiques des HPs, qui sont distillés le long des épisodes. Et tout est exagéré évidemment, c'est une comédie.
Mais si ça peut faire comprendre aux spectateurs de TF1 que quelqu'un d'excentrique peut être une chouette personnes, ben c'est déjà ça.
Un truc aussi dans cette série, c'est que beaucoup de coupables ont tous une bonne raison d'avoir fait ce qu'ils ont fait (je dis pas ça pour les excuser) : vengance contre des vrais gros salopards, ce genre de trucs. Et donc, elle ne trouve pas seulement grace à la méthode Sherlock Holmes accélérée, elle a aussi de l'empathie et de la compréhension pour les suspects, ce qui l'aide beaucoup et continue les enquètes malgré sa haine des flics. (ses pics contre ceux-ci sont toujours bien sentis, assez jouissif).
Et comme toi @MARead , je trouve que ça manque de la subtilité psychologique d'Agatha Christie (dont je suis fan inconditionnel), le côté Chabrol. Mais c'était pas le but.
à 19h, discussion / webinaire via FB ce soir:
cf:
https://www.facebook.com/jeannesiaudfacchin/posts/10158061434775777
Jeanne Siaud-Facchin is with Alexandra Parois and 9 others
3h ·
#HPI La série qui fait fureur .... ou horreur ? Proche de la réalité ou totalement barré ? Une opportunité pour mieux comprendre ces profils ou une occasion de plus pour tout déformer ? Alors ?
HPI, Haut Potentiel, zèbres, surdoués ... mythe ou réalité ?
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22 Comments
c sur Insta ( https://www.instagram.com/jeannesiaudfacchin/live/ ) et sur Clubhouse en même temps.
Pas vu la série, et il y a eu des soucis techniquessur sur la diffusion video sur FB de l'échange, mais dans l'ensemble c'est plus intéressant que ce qu'on peut voir sur le sujet d'habitude.
Comme quoi ...
Assez surpris aussi de voir certaines réactions limites réactionnaires, comme s'il y avait un pré gardé du HPI, que ça doit pas évoqué sous l'angle grand public.
Aussi approximatif, général ou caricatural que ça puisse être, je trouve ça bien que l'info diffuse. Et si ensuite ça peut permettre une acceptation ou compréhension plus courante de certains traits, comportements ou manières de pensées, c'est un plus.
@Terence a tout dit de mon point de vu également. J'ai vu le 1er épisode. Oui du cliché pour faire vendre : le côté génie (160 de QI) et l'exéburance pour faire rire (j'avoue que j'ai rit). Mais pourquoi pas si aime les enquêtes policières. Le personnage d'Audrey Fleurot est un peu un Sherlock déjanté.
D'autres séries me semblent plus fidèles : Good Doctor, avec le personnage de Shaun en autiste de très haut niveau. Je trouve que c'est bien joué, assez fidèle et touchant.
Big Bang Theory pour un bel éventail d'atypiques, très touchant parfois et à mourir de rire.
Young Sheldon pour voir un enfant HP + Aspie. A mourir de rire aussi
Comme quoi les Américains sont toujours à l'avant-garde pour le meilleur (et le pire).
https://www.francetvinfo.fr/culture/series/hpi-l-heroine-de-la-serie-est-elle-si-representative-des-personnes-a-haut-potentiel-intellectuel_4629697.html
Cette série n'a jamais prétendu être représentative du HP. Déjà elle est péchue et est heureuse d'être ce qu'elle est...
J'ai jamais pu la regarder plus de 5'.
Autant, j'ai bouffé du Sherlock jusqu'à overdose, autant, là j'ai pas pu. Je ne sais pas pourquoi...
Sherlock, excellent, typiquement british, même si on reste dans la bulle série, avec des rebondissements toujours bienvenus 😜
Dans le thème HP, je trouve Mr.Robot largement au-dessus du lot, même si je considère que c'est un film de 40 heures plutôt qu'une série..!
J'ai beaucoup aimé Mr. Robot aussi et je suis d'accord, c'est un film au long cours plutôt qu'une série.
HPI..
(les chiffres sont approximatifs, je n'ai pas été chercher les dernières décimales exactes)
QI > 145 = 0.1%
QI > 130 = 2.1%
La logique économique étant ce qu'elle est, à votre avis, est-ce que le producteur de la série / scénaristes / TF1 vont mettre en priorité les 2% qui "sont compliqués et qui pensent trop", ou bien les 98% dont ils peuvent phagocyter le "temps de cerveau" de façon à leur faire voir des publicités pour de produits forcément "intéressants" ?
😂
J'ai peur d'avoir la réponse.. 😱
Une série que je trouve tellement mieux faite, avec une performance extra-ordinaire de Sara Mortensen, c'est Astrid et Raphaëlle. (IMHO)
@Bagheera, oui, j'ai failli la citer aussi. Mais on n'est pas dans le même registre, avec un autisme prononcé et effectivement terriblement bien joué !
HPI joue sur le patos à fond. Toutes les séries sont profilées au niveau psy, avec des bancs de tests de spectateurs lambda. C'est une industrie... et tout le fonctionnement du PAF est maintenant orienté pub, c'est un fait.
Y'a en une autre sur l'autisme en coréen sous titrée. J'ai oublié le titre, je m'étais prise d'affection pour le personnage principal comme rarement ça m'arrive.
Bien qu'appréciant l'actrice Audrey Fleurot, qui est relativement atypique, je trouve tout comme vous cette série HPI assez peu intéressante, car tombant facilement dans le cliché et les poncifs du genre. Cette série applique la même recette que la plupart des séries ou films policier(e)s français (mais pas que !) depuis 10-20 ans, à savoir :
- un duo femme+homme qui enquête ;
- un personnage principal féminin atypique; en l'occurrence HPI, mais cela peut être n'importe quel autre trait de personnalité particulier ;
- un personnage secondaire masculin dont la personnalité est quasiment à l'opposé de celle du personnage principal ;
- un duo dont les rapports sont très tendus au début, voire électriques, pour évoluer vers un rapprochement, lequel pourrait laisser entrevoir la possibilité d'une évolution vers une relation amoureuse. Le tout étant de laisser le spectateur/trice fantasmer sur cette possibilité et donc le tenir plus facilement en haleine entre chaque épisode ou saison. Et l'on joue sur ce rapprochement, puis éloignement, et ainsi de suite, comme s'il s'agissait justement d'un "couple".
Tout n'est pas tout noir dans cette série. Déjà, elle est bien jouée, mais d'autre part, certaines choses liées à la particularité HPI du personnage principal sont malgré tout intéressantes, comme par exemple ce qui touche l'éducation des enfants du personnage. Mais bon, cela reste limité.
Sous couvert d'originalité (-> HPI), cette série est en réalité extrêmement banale et n'utilise sa seule originalité que pour s'attirer un public habitué à suivre les effets de mode. Or l'atypisme est à la mode, que ce soit dans les séries, les films, les publicités, etc. En un sens, l'on pourrait trouver cela plutôt positif qu'enfin la société sorte du carcan de la normalité, de la normalisation, mais dans la mesure où c'est sur fond d'hypocrisie et d'appât du gain, les messages qui sont transportés via cette mise en valeur de l'atypisme sont dénaturés. Comme plusieurs personnes l'ont écrit ici, cette série est dite "HPI", mais presque aucun(e) HPI ne peut s'y reconnaître. Les scénaristes de cette série semblent ne pas connaître grand chose à ce sujet, si ce n'est quelques clichés.
Si vous souhaitez voir une série policière à mon sens beaucoup plus agréable à regarder et mieux écrite, orientez-vous plutôt vers Astrid et Raphaëlle, comme l'a recommandé Bagheera. Là, le trait de personnalité du personnage principal, autiste Asperger, est réellement le moteur scénaristique de l'histoire. Il s'agit certes à nouveau d'un duo, mais cette fois-ci de deux femmes. Un personnage principal avec un historique (que l'on découvre au fil des épisodes), donc avec un parcours et une construction psychique qui expliquent la personne qu'elle est (au-delà d'être autiste Asperger), ce qu'elle fait et pourquoi elle le fait. Et surtout (!!!), le véritable atout de cette série est d'être vraiment émouvante, en s'attachant aux émotions de ses personnages. Le second personnage n'est pas juste présent pour être un faire valoir du premier, mais représente l'engrenage indispensable pour que ce duo soit initiateur et porteur d'émotions.
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