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- Proposition d'un "violentomètre autistique" par le cabinet "thérapie autisme "
Bonjour,
Je partage une information relevée dans "20 minutes", publiée le 9 avril 2025 :
https://www.20minutes.fr/sante/4147634-20250409-quoi-violentometre-lutter-contre-violences-faites-autistes
Après lecture, je ne sais pas très bien quoi en penser.
Pour qu'il soit utile, il faut s'en servir, ce qui implique :
1° de savoir qu'il existe
2° d'avoir l'idée de se le procurer, donc de se sentir intéressé/intéressée sinon concerné/concernée
3° de le lire dans un état intérieur suffisamment apaisé (et en le restant jusqu'au bout de la lecture)
Et après ? 🤔
En tout cas, initiative intéressante, à creuser, à suivre.
Faites passer, merci ! 🙂
Salut Mave'. 🙂
Un plaisir de te revoir ici. 😉
Alors, je dirais, voilà un violentomètre de plus... 😅 (j'étais déjà au courant de celui proposé pour les femmes). Et si, dans ma sphère IRL, (qui lit énoooormément 20 minutes, pour ça que j'ajoute ce qui suit >>>), j'entends déjà les avis qui seraient plutôt: "Rhaa! Encore un truc de wokes! Bientôt, les gens vont avoir peur de leur ombre. 'Tites natures! Faudra-t-il donc qu'on les en soulage peut-être?", bah pour moi... je trouve que c'est plutôt une bonne idée... 🙂
Reste à définir quand-même un seuil convenable de tolérance pour tous ces violentomètres qui apparaissent dernièrement, et qui soit durable et cohérent. 🤔 Car tous-tes, on n'a pas du tout la même approche de ce qui est acceptable de ce qui ne l'est pas à propos des violences ressenties. Ainsi pour l'un(e), l'idée même d'être la cible d'une critique est insupportable quand pour d'autres, tu peux presque y aller encore, même si la cruche est déjà quasi pleine... (et, sans prendre leur défense, c'est ça qui énerve principalement les anti-wokes [un peu RN sur les bords]. C'est ce vecteur de tolérance/souffrance qui est placé pas du tout comme eux voudraient le ressentir. Donc, vécu comme illégitime à être LE mètre-étalon valable pour tout le monde, uniformément.)
En tous les cas, merci pour ce partage.
Une très bonne idée. 🙂👍
Hiné.
... et, Prolongation de réflexion pendant que j'étais en train d'écrire ailleurs......
Auto-citation:
citation :
j'ai dit: "C'est ce vecteur de tolérance/souffrance qui est placé pas du tout comme eux voudraient le ressentir. Donc, vécu comme illégitime à être LE mètre-étalon valable pour tout le monde, uniformément."
Ce à quoi on pourrait me répondre... "Ouais... mais on s'en br*nle, en fait. Z'ont qu'à s'accommoder de ça, et picétou!!"
Certes, certes. Cependant, c'est sans compter que d'ici quelque temps, ils pourraient être au pouvoir. 😅 Et majoritaires en Europe comme aux Etats-Unis. Retour féroce aux traditions. 🙄 Et en ça, plus aucun violentomètre ne serait en grâce, alors... Bref, dans un monde futur ayant beaucoup beaucoup moins d'empathie, tu fais quoi avec ce genre d'outil?... 🙄
@Maverick
merci de ce partage, je trouve cet outil intéressant.
Quand on est coincé dans des situations douloureuses, c est difficile de trouver des repères de ce qui est acceptable, de ce qui devrait être la normalité. Cela permet de se positionner et des mots pour exprimer.
Cela peut aussi être un outil pédagogique pour l entourage, pour faire comprendre les spécificités et les besoins à prendre en compte et la bonne attitude à adopter.
Cela peut être un outil de prise de conscience, j imagine.
Je le garde pour une proche, je verrai ce qu'elle en pense.
très bon outil ! très utile pour comprendre que non, un.e autiste n'exagère pas quand iel demande une petite adaption à autrui, parce que l'autiste passe son temps à énormément s'adapter à autrui...
à Hinenao : je ne sais pas ce que sont les "anti-wokes" car le "wokisme" est une pseudo-théorie ne reposant sur aucune analyse sérieuse. Je dirais plutôt les réacs... Et ce qu'iels pensent ne m'intéressent pas, en fait. Heu... Ce n'est pas une critique contre toi (toujours la peur d'être mal compris), mais juste mon point de vue sur l'utilisation d'un certain vocable. Iels seront peut-être au pouvoir (iels le sont déjà dans plusieurs pays en fait), mais est-ce pour cela qu'iels auront raison ?...
((((((note informative rapide: A la question "mais est-ce pour cela qu'iels auront raison ?..." qui m'était principalement adressée, Caranaphor a reçu hier soir un MP de réponse. Son propos n'a donc pas été snobé. Bonne journée. Hiné.)))))
Quelle illustration concrète des violences banalisées, c'est clair et permet d'être utilisé aussi comme outil pour se faire comprendre au lieu d'expliquer pendant des heures que oui, les mots blessent; que oui, banaliser c'est nier notre nature profonde... Je ne suis pas concernée par la violence faite aux femmes, et je suis pas TSA mais y aurait-il à votre connaissance @Maverick, @Hinenao, @Cecicela, @Caranaphor un violentomètre similaire avec des formulations pour les attaques sur la haute sensibilité SVP ?
A part utiliser le questionnaire de l'Observatoire de la sensibilité fondé par Tomasella pour déterminer notre haute sensibilité et utiliser les items pour décrire à travers ces quelques lignes un fonctionnement particulier, qui aurait-il d'autres pour amener des gens - pour qui le seul respect de l'autre dans son fonctionnement ne suffit pas - à mieux respecter une sensibilité particulière afin qu'ils arrêtent de faire des dégâts SVP ?
@lulu1978
(pas la psychologie assez fluide et légère pour bien répondre en ce moment. Mais ça me fait ch*er que ta question reste trop longtemps en suspend. Ainsi, plus tard, plus habille que moi fera sûrement mieux comme réponse. D'où aussi, probablement, ma faible argumentation du jour...)
En vrai, je ne crois qu'on ai besoin de davantages d'items. Ce qu'il faudrait, c'est principalement une bio qui résume la vie de la personne sensible. Je sais que pour certain(e)s j'en ai pas l'air, (con comme j'dois être....) mais mon réflexe premier est quand-même souvent de (re)prendre pour moi une phrase dite notamment quleques fois par Frédéric Lopez (animateur télé, de profession), et dont à cette heure, je ne sais même plu_ qui en est vraiment l'auteur/trice originel(le). Désolé, j'suis perturbé. Donc, ça dit: > "Quand tu rencontres quelqu'un de nouveau dans ta vie, n'oublie jamais de penser en premier que cette personne a peut-être traversé l'enfer."
Bref, quand tu sais qu'un enfer a été traversé, et malgré la capacité réelle de résilience de ce nouveau quidam qui entre dans ta life, t'as déjà une piste pour placer le curseur du violentomètre, je crois... (mais bon, faut aussi que le quidam ait conscience que tu en as déjà conscience. Tout un fatras.......)
voir la vidéo Je sais qu'un métier n'est pas une identité, en soi. Mais dans cette vidz, en plus des paroles de Fabien, c'est quand-même un point de départ bien aidant. Modestement, voilà.
(Aller, à présent, je vais me taire, et remballer mon rap qui saoûle et toutes mes conneries. A bientôt.)
H.
---
PS: je rajoute rapidement une "débilité" (vu mon niveau...) En fait, la "faute" de communication, c'est à celui/celle qui vient de l'enfer qu'elle revient, si, et seulement si, il/elle ne parle pas de lui, d'elle, de son histoire intime et de sa trajectoire tourmentée. Se protège en quelque sorte dans le silence forcené. Comme quoi, taire ne sert à rien et s'obliger à être dans des distanciations humaines bien proprettes et froides est franchement plus nuisible qu'utile. Bref, il ne faut jamais cacher qu'on a justement traversé l'enfer... Jamais. Sinon, tu n'aides pas celui/celle d'en face à comprendre ta douleur. Celui/celle qui n'en sait rien, et même, distrait par sa propre vie, ne soupçonne rien.
Merci pour cette réponse, et ta citation le Lopez me fait écho à une citation que je dois tellement de fois prononcer face à des gens violents verbalement et qui n'ont pas assez de délicatesse pour s'abtenir de juger : " Ne juge jamais le chemin de quelqu'un, tu n'étais pas dans ses chaussures ! "
Ce qui est des plus violent, c'est que même si la personne fait la démarche d'expliquer une très haute sensibilité, ou une période très lourde à traverser, des personnes abjectes dont on ne sait pas toujours se couper se permettent de dire quand même des propos qui laissent des blessures béantes !
"Mais tu pleures tout le temps dès qu'on te dit quelque chose !" Et le pire : "Ce que tu peux être susceptible, on ne peut rien te dire", se dédouanant par-là même de leur cruauté et rejetant la responsabilité sur notre sensibilité...
Je rêve d'un outil aussi concret que celui si bien rédigé pour la violence faite aux femmes et celui à l'encontre des personnes TSA, si jamais ça pouvait être réalisé avec autant d'efficacité pour faire comprendre la haute sensibilité, je pourrais le donner en défense à des personnes que le simple respect d'autrui ne semble pas effleurer...
Je n'aborderai pas la nottion de résilience, je n'y suis pas prête : je considère en ce qui me concerne que j'ai été TROP résiliente et que j'ai toléré TROP, et que j'ai TROP négligé mes limites et que j'ai attendu TROP longtemps avant de me protéger !
Merci pour le partage des ces outils si intéressants pour le bien-vivre ensemble, c'est malheureusement utile pour certains d'avoir ce genre de ressources 😥
Hello.
... pendant que c'est encore tout chaud et tendre en moi et que j'ai envie de le partager ...
(ensuite, le timer d'édition d'Apie m'enpêchera alors à moi-même de supprimer l'intérêt de la confession. Pardon donc d'avance pour les fautes de grammaire et d'orthographe que je ne vais ainsi pas pouvoir retirer...)
@lulu1978
@Et, qui veut lire, en trouvant encore peut-être de l'intérêt à mes mots...
citation :
Ce qui est des plus violent, c'est que même si la personne fait la démarche d'expliquer une très haute sensibilité, ou une période très lourde à traverser, des personnes abjectes dont on ne sait pas toujours se couper se permettent de dire quand même des propos qui laissent des blessures béantes !
J'ai très probablement été considéré comme une de ces personnes abjectes, dernièrement sur Apie. Ce qui m'a le plus embêté dans tout cela, ce n'est pas d'avoir été classé comme abject, ou d'avoir été giflé virtuellement un paquet de fois, mais plutôt de ne pas avoir été vu moi-même comme hautement sensible, également.
Spoiler (cliquer pour lire)
Certe, je n'ai pas subi de viol de mon sexe ou même d'outragentes mains aux fesses qui poussent à la révolte, à juste titre. [thématique féministe] Ceci dit, j'ai connu, sur un de mes nombreux ex-lieux de travail, l'étranglement quasiment à mort et l'abandon de mon corps transporté postérieurement, à l'état évanoui, dans le box de chiottes collectifs. Quelques heures plus tard, le long réveil embrumé, le nez et les yeux directement sur la base d'une cuvette d'assise en céramique blanche, qui ne sentait pas spécialement bon, a été sacrément rude. Et donc, si je n'ai jamais été violé au sens clair du terme, j'te promet Lulu que c'est quand-même un type d'agression corporelle sans commune mesure avec par exemple, le simple mépris agressif de la rue, et peut être donc à classer ainsi au niveau même de certains assauts qui peuvent te faire émerger soudain d'une torpeur engourdie, par terre pareillement, avec la culotte possiblement en bas des jambes, la douleur au sexe ou à l'anus, et des tas de scénarii dégueulasses qui naissent alors en tête, pour te laisser imaginer un instant le pire de ce qui vient de t'arriver...
Ainsi à la suite, comme beaucoup de victimes, j'ai fait l'erreur de ne pas en parler ouvertement. J'ai fait l'erreur de ne pas raconter les préalables longues minutes de lutte où même mes fortes connaissances en self-défense et en boxe-contact ne me servirent paradoxalement à rien et où les tentatives de déstabilisation, les balaises coups de mollets et de genoux à répétition dans les côtes de l'assaillant (un collègue homme), - lui-même formé aux même techniques de combat, d'esquive et de résistance à la frappe - ne me permirent pas de déserrer l'étau de ses deux mains qui s'acharnaient à se maintenir, des deux pouces superposés, sur l'échancrure étroite de ma fourchette sternale, là où précisément se situe une "faiblesse" anatomique naturelle de l'appareil respiratoire haut, et connu spécifiquement chez les militaires en entrainement commando pour être un point d'appui compressif qui ne laisse quasiment jamais de trace, une fois le forfait accompli.
Encore également, j'ai fait l'erreur de ne pas parler ultérieurement de ce que j'ai ressenti émotionnellement sur le terrible instant. Je n'ai par conséquent que trop peu souvent expliqué ce sentiment étrange d'une infinie mélancolique [le mot est tellement faible et en deça de ce réel expérimenté, mais je n'ai hélas jamais réussi à trouver mieux, dans mon vocabulaire], sensation qui t'envahit soudainement durant le souffle trop longtemps coupé, et où tu sens que la vie glisse lentement mais résolument hors de ton enveloppe, bras et jambes devenus alors ballants, ou tétanisés, ou paralysés, en tous cas inopérants, malgré toi-même et ta volonté ferme en esprit de ne pas cesser de vouloir en découdre pour ta survie. Par manque d'oxygénation principalement, le visage est alors transpirant, probablement gonflé, veiné, chaud et rouge. La poitrine, elle, c'est sûr, saute par rebonds, réclamant sa goulée d'air avec énormément d'insistence, et les tempes répercutent également à ton attention élevée le rythme cardiaque accéléré à cause du choc nécessaire de l'adrénaline et du conséquent effort physique de la lutte précédente que tu viens de livrer à destination de frapper sans ménagement buste, francs, nuque couchée (pour protéger la face), couilles sous coquilles et bras adverses trop musculeux. Te voilà complètement soumis, acculé, en bout d'oxygène, tandis que ta conscience paradoxalement sur-éveillée, aiguë et en capacité d'enregistrer tout ce qui se passe, te force à réaliser hélas que dans quelques secondes seulement, malgré tout ce que tu te rappelles aimer, malgré tous ceux/celles qui peuplent spontanément tes pensées et que tu te sais follement aimer, malgré tout ce que tu avais encore peut-être à faire sur Terre, ce sera fini. (Comme j'ai dit précédemment à quelqu'un à qui j'en ai parlé en confiance en MP, il n'y a pas si longtemps, sur Apie, c'est un peu comme si tu vivais sur un paquet de secondes seulement toute l'intensité de la somme cumulée et totale de toutes les grandes tristesses successives de ton existence... Un torrent émotionnel et follement nostagique qui t'emporte, même sans pleurs aucuns, même sans larme aucune, car encore à cet instant ultime dans la lutte. ...Tellement pas facile à expliquer en mots, en vrai, cette singulière minute suspendue dans le temps où tu te sens paradoxalement plus vivant et sensitif que jamais - dépassant même l'état d'hyper-sensibilité courante - alors que tout est sur le point de s'éteindre autour de toi à jamais. Vue floue. Brouillard. Noir. ... Plus rien.)
Enfin, à l'époque, j'ai fait également l'utime erreur de ne pas reporter plainte après que la première fut classée sans suite par le procureur, et de reporter immédiatement peu après encore plainte avec un collectif d'aide et/ou de parler publiquement, sur les réesaux socianx naissants, si la plainte précédente avait à être justement encore classée sans suite, par le même procureur. [une sorte de mini-metoo avant l'heure qui fait qu'on comprend parfaitement bien, même en tant qu'homme, l'intérêt du vrai #Metoo, et ceci jusqu'a la militance contre les féminicides, évidemment]. En ça, pas de virilité mal placée, pas de super-héros burné ou de cowboy de far-west hollywoodien qui se relève toujours après la bagarre, vaillant, le stetson juste maculé de poussière du désert, et crachant le sang frais de sa bouche cognée, mais avec la classe parfaitement détachée et indolore d'un Eastwood en grande forme, crevant l'écran. Non, j'ai juste rien trop dit, j'ai tout vécu par l'intérieur, m'enfermant dans le silence, tant j'étais déjà envahi de ce sentiment extrème et puissant du retour-à-la-vie, et d'être conscient d'être toujours là. Juste là. Heureux d'exister et d'aller de mon pas libre, tout simplement. Respirant. Stay positive. Car, de la vie, t'en comprends alors toute la saveur justement. Et rien que cela vaut mille justices et mille jugements rendus. Toutefois, malgré le cadre rassurant d'un rapide retour au monde des vivant(e)s, et la traversée d'un stress post-traumatique dont j'ai tenté de planquer les effets au mieux, en souriant souvent, cela demeure une erreur... Une grossière erreur.
Forme d'erreur du même accabi d'ailleurs, qui, il me semble, m'a fait mal entrer en contact avec même des personnes d'ici, qui, si elles l'avaient su peut-être au préalable, aurait sans doute intégré le dit-fait dans le maillage de mes mots et idées partagées, en topics conversationnnels conflictuels possibles, et n'auraient pas alors été obligées de devoir me "subir douloureusement", justement en connaissance de cause... (et ne poussant pas là même à l'incompréhension mutuelle, à la suite de mots regrettables et réciproques.)
Bref, quand je dis - une réponse plus haut, sur ce topic - qu'il faut ne pas hésiter à transmettre son propre enfer en mots à qui n'a aucune idée de qui tu es quand réciproquement l'un et l'autre débarquent dans un décor de vie commun, (ou espace commun) ce n'était pas des mots en l'air. C'était justement plein de sens concret. Et donc la faute, oui, incombe en premier à celui/celle qui ne partage pas son enfer. Donc, ma faute à moi, pour ce cas. Pour notre cas. Jusqu'à aujourd'hui. Mea culpa.
citation :
"Mais tu pleures tout le temps dès qu'on te dit quelque chose !" Et le pire : "Ce que tu peux être susceptible, on ne peut rien te dire"
Sincèrement, et sans remettre en cause l'utilité d'un tel outil qu'est le concept de violentomètre, je crois que la vérité se trouve entre deux strates (comme souvent, dans la vie). C'est à dire à mi-chemin entre le fait d'avoir le droit de se plaindre et l'état socialement à avoir, par obligation souvent, de ne pas trop chouiner non plus. D'un côté, ça préserve des griffures, c'est élémentaire, mais de l'autre, cela permet également de garder le contact avec qui n'a pas toute l'empathie nécessaire à comprendre l'hyper-susceptibilité qui t'habite. Ainsi, trop se plaindre ne permet pas d'épaissir le cuir, ne fait rien apprendre des cousp du sort, et paradoxalement, ne pas avoir non plus le droit de se plaindre assez coupe souvent de la communauté dans laquelle tu as besoin d'exprimer une douleur.
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... Pas pour rien donc, à mon sens et selon mon vécu personnel, d'avoir trouvé de la cohérence à continuer de pleurer toute mon enfance, tout en forgeant en parallèle mes poings sur du dur à la même époque, à la fois pour montrer à mon entourage que je pouvais être plus résistant à la douleur et l'insulte - puiqu'ils m'encourageaient largement en ce sens - tout en préservant encore des moments d'immaturité essentiels. (et c'est ce qui fait qu'à présent, à 50 ans bientôt et avec quelques 40 années de pratique régulière sans strapping, j'ai de la surcalcification osseuses sur les têtes des métacarpes, aux deux mains, sorte d'alignement de grosses boules cartilagineuses qui englobent la partie saillante de mes poings, et me permettant notamment de taper même sur du crépi dardé si je le veux, tout en considérant intellectuellement que le recours à la violence et la bagarre systématique, n'est pas la solution.) Bref, j'ai les poings durs, c'est vrai, et difformes un peu, mais je pense être toujours un "enfant" qui pleure symboliquement, de temps en temps. Et c'est pas plus mal, finalement...
citation :
Je rêve d'un outil aussi concret que celui si bien rédigé pour la violence faite aux femmes et celui à l'encontre des personnes TSA, si jamais ça pouvait être réalisé avec autant d'efficacité pour faire comprendre la haute sensibilité, je pourrais le donner en défense à des personnes que le simple respect d'autrui ne semble pas effleurer...
L'outil est bien. Mais c'est dans 25 à 30 ans qu'il sera vraiment effectif et performant. En attendant, c'est sur d'autres paramètres sociaux qu'il faut jouer pour l'adhésion à un tel outil. En effet, sans préparation préalable du terrain, aucun moyen alternatif et nouveau de mesure ne fonctionne souvent. 🙄
citation :
Je n'aborderai pas la nottion de résilience, je n'y suis pas prête : je considère en ce qui me concerne que j'ai été TROP résiliente et que j'ai toléré TROP, et que j'ai TROP négligé mes limites et que j'ai attendu TROP longtemps avant de me protéger !
Spoiler (cliquer pour lire)
On ne se fait pas les poings sur du béton et une carrosserie de voiture, en cité perrave de hautes barres HLM, dès l'age environ de 10 ans, sans raison (parce que si tu peux taper sur du dur, tu peux taper alors allègrement et conséquemment sur le mou du corps humain. Zéro crainte de se faire bobo. Voilà l'intêrét de toute cette "folie" étrange à souhaiter se façonner tôt les facettes extérieures des phalanges). ...Et, c'est justement pour préparer à ça: N'être pas "trop", en somme, en de nombreuses circonstances propres à produire de la souffrance, et toujours après coup éprouver du ressentiment lors d'une constatation cuisante. D'ailleurs, si j'avais eu un(e) gosse, dans ma vie, je lui aurais certainement interdit de le faire, et lui aurais plutôt sûrement montré d'autres meilleures voix pour grandir...
Aller, je poste sans y revenir...
Courage.
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