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Une approche sociologique du HPI.

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Une approche sociologique du HPI.
paradoxle 28 janvier 2024 à 21:29

Vient de sortir une excellente analyse sociologique sur le phénomène HPI.
La première partie fait appel à Bourdieu et sa clique et à deux études récentes de Wilfried Lignier et Léa Dousson.
La deuxième partie est son impression personnelle sur tout un tas de trucs liés au test de QI, sa médiatisation, etc.
Je l'ai trouvé vraiment pertinent, ce petit gars, tout en nuances.
voir la vidéo

Rothle 29 janvier 2024 à 01:04  •   109164

C'est la retranscription vidéo d'un truc qu'on avait vu passer il y a quelques temps ?

C'est aussi naze? (pas ton avis visiblement; de mon côté c'était un des trucs les plus truffés de conneries et de préjugés que j'aie pu voir. Pas ça qui remontait les sociologues dans mon estime).

edit:
il fut un termps où les études de socio, pour beaucoup c'étaient la voie qu'ils prenaient quand ils ne savaient pas quoi faire, ou qu'ils n'étaient pas capable de réussir dans les autres filières.
Il est assez facile d'en déduire que logiquement ceux qui en sortent ne sont a priori pas non plus les fleurons de l'intelligence (quelle que soit la définition qu'on en prenne).
Et que part conséquent ce que produit leur talent ...est pas forcément aussi qualitatif que ce que certains ont tenté (ou tentent) de faire croire.
Les quelques propos de sociologues que j'ai pu voir sur les HPIs apparentaient les premiers à des nazis de la différenciation de l'intelligence.
Que le WAIS soit pas forcément adapté pour mesurer l'intelligence why not (sachant que ça ne mesure qu'un pan de l'intelligence, restant à voir si il y a corrélation ensuite avec une intelligence plus globale, comme c'est en général accepté), qu'il soit biaisé par le fait que le niveau de culture générale ou de milieu social l'impacte sans doute pas mal, qu'il ne soit pas à la base destiné pour différencier la partie droite de la courbe de Gauss mais détecter les retards mentaux, ok là encore.
Mais aussi imparfait qu'il soit, il n'empêchera pas qu'il y a des niveaux d'intelligence différents selon les gens, tout comme les gens n'ont pas la même taille.

paradoxle 29 janvier 2024 à 12:11  •   109166

@Roth Je comprends tout à fait ce que tu dis. Mais ce n'est pas le Wais en tant que tel qui est visé ici mais la façon dont il peut être utiliser par certains, les biais sociaux que cela peut engendrer.
Et c'est la partie témoignage du gars qui m'a le plus touché. Par exemple le fait qu'on lui a dit que s'il était dépressif, c'est à cause de son HPI. Alors que c'était clairement sa situation sociale et affective. Même si, il ne le remet en cause, le HPI peut influencer la façon dont il le vit.
En fait, son analyse est vraiment riche, il aborde plein de choses et la remise en contexte pose de vraies question. Ses questionnements, sa position par rapport à tout ça, est très personnelle. Je ne crois pas qu'on puisse en tirer de généralités. Mais j'ai trouvé que ça ouvrait d'autres perspectives que les seuls point de vue psycho qu'on rencontre souvent.

Rothle 29 janvier 2024 à 13:55  •   109170

@paradox j'ai regardé 1-2min après avoir posté:

C'est pas l'auteur de l'étude que j'avais lue et qui avait circulé.

La façon dont il présente les choses est plutôt agréable, et si je trouve le temps, ce qui est loin d'être gagné dans l'immédiat, je regarderai la vidéo en entier.
Je suis tombé sur la partie où il évoque le HPI: le fait déjà que ce soit son( sa ?) thérapeuthe qui lui dise qu'il est concerné, déjà pose problème, la façon dont c'est présenté donne le sentiment que le thérapeuthe s'autorise une analyse que ses scompétences ne le lui donnent pas.(c'est apparemmen pas un neuropsychologue ni même un posychologue).
Il parle de diagnostic, là encore on en revient au fait souvent évouqé que ce n'est pas un diagnostic puisqu'il ne s'agit pas d'une maladie.

Quand bien même il y aurait des biais sociaux dans l'accés à la détection, et si cela peut apporter des dérives, on ne peut pas pour autant utiliser ça comme argument pour balancer aux orties le WAIS er /ou son utilisation.
On pourra faire tous les efforts qu'on veut, il y aura toujous des inégalités, parce que par essence on est tous différents, et donc pas des clones.

Suis au moins content que tu n'aies pas pris du tout pour toi mes remarques, parce qu'effectivement, ce n'était pas le propos.
Merci pour ce que tu apportes (je suis pas toujours d'accord, mais c'est auttre chose) ici.

paradoxle 29 janvier 2024 à 14:13  •   109171

@Roth Merci pour cette mise au point.
Effectivement, je t'invite quand tu as le temps à écouter jusqu'au bout car il est vraiment tout en nuance. Il ne balance aux orties le WAIS, il reconnait volontier que ça peut être un outil pour mieux se comprendre et mieux comprendre ses décalages et autres. Et aussi que cela permet de se retrouver entre personnes concernées en dehors des cercles sociaux "normaux" (ouh c' que j' n'aime pas ce terme).

"parce que par essence on est tous différents, et donc pas des clones.". Il aborde aussi ce sujet, et j'ai bien aimé : se sentir appartenir à un groupe qui accepte les différences et les singularités.

Après, je me rends bien compte qu'il ne pose pas de vérités absolues et qu'il y a matière à discuter pas mal de chose. Je suis donc impatient de savoir ce que tu en penses pour pousser la réflexion plus loin et éventuellement réfuter certaines de ses affirmations.


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