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- Codes (anti)sociaux et convention (a)sociales
Salut à tous !
Je me permets d'ouvrir un nouveau sujet pour discuter ici d'un truc avec lequel les gens "comme nous" ne sont pas forcément à l'aise ou familiers : les codes sociaux. J'avais vu que le thème était abordé vite fait dans d'autres topics, mais j'ai lu tellement de pages depuis mon arrivée ici, que je ne saurais plus dire où c'était, d'où ce nouveau sujet 😅
J'ai toujours été très peu sociable, parfois (souvent) considérée comme malpolie, marginale, peu commode, irrespectueuse et j'en passe. Certes, ça ne vend pas du rêve dit comme ça, et je suis loin d'être un horrible personnage anarchiste. Il n'y a aucune intention malveillante en moi pourtant. Juste une certaine incompréhension des codes et conventions sociaux acceptés par le commun des mortels. Des choses pas toujours faciles à expliquer, mais qui sont inhérentes à ma condition de haut potentiel. J'ai par ailleurs lu que certaines caractéristiques sociales, comportementales, émotionnelles sont communes aux hauts potentiels et aux asperger (d'ailleurs si quelqu'un a des articles pertinents sur le sujet, je suis preneuse :) )
Je n'ai aucun désir à m'affranchir des lois et des choses établies par esprit de contradiction ou de provocation. C'est juste que si quelque chose ne me semble pas logique, je vais simplement l'éviter et faire/dire ce qui ME semble logique ou plus adapté. Je manque aussi énormément de tact. Quand quelque chose ne me plaît pas, je ne me prive pas de le faire savoir. De manière abrupte certes, mais jamais dans l'intention volontaire de vexer ou de blesser.
La "politesse culinaire" par exemple, je ne connais pas. Enfin si, je sais qu'il y a des gens qui peuvent se forcer à manger des choses qu'ils n'aiment pas, juste pour ne pas avoir l'air malpolis/ ne pas vexer l'hôte. Ce n'est pas mon cas. Il me semble hypocrite de se forcer à faire quelque chose de désagréable, et de ce fait de passer un mauvais moment, pour répondre à quelque convention sociale dont on n'a soi-même pas décidé. A l'inverse, je me sens mal à l'aise à l'idée que quelqu'un se force à faire quelque chose (ou à manger un truc que j'ai préparé et qu'il n'aime pas de base, pour rester dans l'exemple de la politesse culinaire) dont il n'a pas spécialement envie, juste "parce qu'il faut bien", "par politesse", "par respect", ou que sais-je.
Mon incompréhension, voire mon incompréhensivité (ça se dit ça ? bon vous voyez ce que je veux dire hein), des caractéristiques des autres me joue également de mauvais tours dans mes relations. Si le comportement de quelqu'un ne rentre pas dans ma logique (qui peut ne pas toujours être logique aux yeux des autres, j'en conviens), je ne me priverai pas non plus de le mentionner, et malheureusement toujours sans aucun tact. J'ai remarqué que ce manque de compréhension de l'autre me rend assez rustre, parfois violente dans mes propos (jamais dans mes actes, je précise), sans que je sache vraiment pourquoi je réagis ainsi. C'est assez problématique dans le relationnel. Je manque certainement d'empathie, je le reconnais. Le seul point "positif" dans tout ça, c'est que j'ai parfaitement conscience que parfois je dépasse les limites de l'acceptable. Je suis lucide et me rends bien compte que personne de "normal" ne s'exprime comme je peux le faire, en général.
Autre petit exemple tout con qui peut me faire passer pour un horrible personnage : je suis incapable de féliciter une femme enceinte à l'annonce de sa grossesse. Pour moi, avoir des enfants est le truc le plus inenvisageable qui soit. D'une part, je ne les supporte pas (même quand j'étais moi-même enfant, je ne supportais pas les gamins de mon âge 😂 ), d'autre part ma "condition psychologique" on va dire ne me permettrait pas d'assumer toutes les conséquences qu'impliquent une grossesse, puis les 18 années minimum qui s'ensuivent. Bref pour moi, la reproduction n'est que synonyme de contraintes (vous avez le droit de me dire le contraire, j'accepte les avis divergents sans soucis) et je n'arrive donc pas à me représenter le bonheur que ça peut constituer pour certains. Ca ne fait pas partie de MA logique des choses. C'est sans doute égoïste de ma part, mais c'est comme ça !
Je vois que je me suis un peu étendue, je vais m'arrêter là pour le moment. Au plaisir de discuter de vos codes (anti)sociaux personnels !
Bonjour @Nuitetoilee
Tu l'as peut-être lu ailleurs, je ne saurais trop te conseiller le fameux "j'ai pas les codes" de Christel Petitcollin... il répond à la plupart de tes questionnement je crois. Je ne me risquerai pas à la plagier car je serais beaucoup moins pertinente mais vraiment, c'est à lire.
Concernant les grossesses, ou tout autre événement où tu n'arrives pas à avoir une réaction "classique ", je te suggère de te préparer des réponses si tu veux trouver un juste milieu entre tes principes et le "socialement acceptable ".
j'ai du mal aussi avec les "réponses toutes faites" et les lieux communs ... pour autant nous sommes des animaux sociaux et je crois qu'on ne peux pas s'affranchir des contacts humains... et même entre atypiques, nos sensibilités nous obligent à être à l'écoute des autres pour ne pas se blesser. A mon sens LA vérité n'existe pas ... seuls les faits existent mais ils sont soumis à interprétation... donc ça me semble utile de prendre du recul par rapport à nos opinions. Cela ne veut pas dire qu'il faut renoncer à nos valeurs... c'est bien toute la finesse ... mais il est nécessaire je crois de percevoir ce que nos valeurs ont de personnel et ne pas forcément vouloir les afficher tout le temps.
Donc je pense qu'il est utile de s'entraîner, voire de s'entraider pour assouplir notre communication sans être à l'encontre de nos valeurs.
D'abord accepter : pour reprendre l'idée de la grossesse, la procréation est viscérale à mon sens ; pour plein de raisons, on est en droit de la refuser (écologique, philosophique, ...) mais pour plein de raisons, d'autres ont le droit d'y croire, d'y répondre et même de le vouloir ... on ne peut pas avoir tous les mêmes opinions... donc, sans se renier, on peut s'adapter : "si c'est une bonne nouvelle pour toi, alors je suis contente pour toi" ou "j'espère que cela t'apportera tout le bonheur que tu souhaites". Tu ne dis pas que tu es d'accord, mais tu acceptes que le bonheur des autres peut être différent du tien ... moi c'est une de mes méthodes.
j'espere que ça te donne une piste acceptable pour toi.
En effet, le "J'ai pas les codes" aide pas mal. "Les 4 accords Toltèques" aussi je trouve. D'ailleurs, ils se recoupent sur certains aspects même si c'est dit de façon différente. Ca aide à comprendre mais comme le dit Tsunade, il faut ensuite passer à l'action et s'exercer....
Salut ! @Nuitetoilee (comment fait on pour mentionner quelqu'un ?) ce que j'aimerais vraiment savoir c'est ce que tu veux faire de ce décalage.
Moi en te lisant, et je suis carrément pareil que toi dans la plupart de ce que tu mentionnes, je n'ai pas du tout l'impression qu'il s'agisse d'un problème d'incompréhensivité (aucune chance que ça se dise lol). En fait même s'il peut arriver que la logique du tout venant t'échappe, on dirait que ce qui compte pour toi c'est de rester fidèle à la tienne et harmonieuse avec tes valeurs. Manques tu vraiment de tact ou fais tu le choix de défendre pleinement un monde qui a du sens pour toi ?
On peut aussi formuler la réflexion comme suit. Si on t'expliquait clairement les fondations de la totalité de ces codes, est ce que tu les appliquerais pour autant ? Si oui est ce que tu serais heureuse de le faire ? Si non pour quelle raison ? Qu'est ce qui compte le plus à tes yeux, vivre en harmonie avec ton système de pensée ou de valeur, ou vivre en harmonie avec les personnes qui t'entourent ?
@Tsunade et @Tiptoe : je ne connaissais pas "J'ai pas les codes", je prends bonne note de la référence :) !
Quant aux accords toltèques, je connais déjà, mais ça me semble bien compliqué à appliquer. Ca nécessite un sacré travail sur soi-même, et quand on a cerveau peu coopératif, dont le fonctionnement nous échappe la plupart du temps, ben c'est pas facile 😅
@Belial : (tu m'as bien mentionnée!) En ce qui concerne le manque de tact, honnêtement, j'en sais rien. J'ai pas l'impression de défendre quoi que ce soit, et puis c'est pas mon truc d'entrer dans des débats (stériles) pour essayer de défendre des choses que je sais que je suis la seule à penser et dont je ne pourrai convaincre personne. Je dis ce que je pense, mais ça s'arrête là, je me limite vraiment dans les interactions sociales, je ne suis pas à l'aise avec ça. Appliquer les codes du commun des mortels ne me rendrait pas plus heureuse, tout comme les éviter comme je le fais maintenant ne me rend pas heureuse non plus. Je ne cherche pas à atteindre un objectif quelconque en agissant ainsi en fait. On va dire qu'il y a certaines injustices qui me révoltent, me tourmentent, et des fois ça me prend tellement la tête, que je dois dire ce que je pense pour me libérer l'esprit.
Autre petit exemple tout con : j'ai vécu avec un compagnon qui était totalement soumis à ses parents (à l'âge adulte, je ne parle pas d'une amourette de gamins de 16 ans), qui se laissait dicter sa vie sans jamais oser protester, et ça ne le rendait pas spécialement heureux. Et moi non plus d'ailleurs. Moi qui ai une relation beaucoup plus "souple" avec ma mère (d'ailleurs, elle se fiche un peu de ce que je fais, d'où je vais, tant que je vais bien et que je réussis bien dans la vie c'est le principal 😂 ), la relation qu'il avait avec ses parents dépassait mon entendement, et je m'en faisais du mal pour lui. Et c'était un sujet de dispute récurrent et c'est d'ailleurs pour ça qu'on s'est séparés quand j'ai fini par rencontrer quelqu'un de plus "libre", et avec qui j'avais beaucoup plus en commun.
Bref, c'est pas toujours facile de trouver des explications à mes réactions parfois exagérées, je devrais en parler à la psy la prochaine fois !
@Nuitetoilee perso j ai été très déçue par le livre sur les codes de Petitcolin, parce que ce qu elle décrit est pour moi devoir paraître ce que je ne suis pas .
Un exemple tu es invitée à une soirée où tu sais que les conversations ne vont pas t intéresser , ou alors il y a trop de monde et que cela te perturbe car ton esprit est trop sollicité . Il n y a pas de règles à proprement parler , c est un choix personnel à toi de savoir si tu y va ou pas ..
Qu est ce que les codes ? Des règles apprises par notre éducation , mais les règles qui sont celles de notre société ici , ne sont pas les mêmes que dans une autre société , ou même dans une autre famille . Les personnes qui te connaissent savent comment tu es et ils t acceptent et t apprécient peut être justement parce que tu es ainsi . Tu es différente , bien sûr chacun est différent en tant qu être humain ( même si nous nous sommes construits par mimétisme ) .Pour être " accepté " il faut aussi accepter les différences des autres c est plus de la tolérance que des codes . Peut être faire évoluer la façon de dire les choses , en face de toi tu as une personne qui a aussi sa propre sensibilité , sa propre histoire et on ne peut pas faire ou dire n importe quoi , pour ne pas blesser là personne ou les personnes à qui tu t adresse , mais c est plus une histoire de logique que de code .
.
Bonjour
Personnellement je pense que si certains apiens sont des asociaux ou des anti sociaux d'autres sont des révoltés constructifs qui savent user de leur haute capacité caméléon pour faire l'effort d'écouter et de supporter les autres dans leur différences afin d'évoluer et de faire évoluer les choses vers plus de compréhension et de tolérance.
En couple, et en famille, cette capacité de progression me paraît la clef pour que chacun reste "soi" en complément de l'autre et des autres.
Sinon sans confidence et sans solidarité, on risque de rester stérile...
C'est peut-être un peu cet "antidote" pour moi, indispensable, que je viens chercher ici ?
😉
Bonjour, à vrai dire, je ne comprends pas trop le sens véritable de ta question, et je le fais sans jugement. C'est simplement ma réaction à ce que tu écris.
Est ce que tu cherches une validation de ton comportement (qui soit dit en passant me laisse à penser que tu devrais envisager sérieusement de passer par un CRA), ou bien est ce que tu cherches des solutions, pour changer, comme certains ici se sont interrogés.
A te lire (mais je me trompe peut-être), j'aurais tendance à penser que tu cherches plutôt à comprendre pourquoi tu agis comme ci ou comme ça.
Tu es consciente que "ça ne passe pas" et tu sembles espérer pouvoir l'assumer en toute sérénité. Donc avec bien moins de réactivité, puisque c'est bien cette réactivité jugée outrancière qui te pose problème.
Comme le disent les commentateurs précédents, il s'agit plus de réussir à s'adapter aux autres afin de mieux vivre ensemble, et non pas de changer en profondeur cette façon d'être, foncièrement honnête par rapport à tes valeurs.
Sans vouloir entrer dans des détails psychanalytiques trop poussés, tu ne dois effectivement pas céder sur ce qui t'anime, ce désir de "dire toujours ta vérité". C'est toi, tu le sais, et y déroger te mettra mal. Donc le fait que tu ne puisses pas envisager de faire autrement est en soi une bonne chose. Il s'agit bien de ta survie psychologique.
Mais, ceci étant posé, rien ne t'empêche de rester toi-même tout en acceptant, de temps en temps, d'écouter la vérité des autres et de ne pas la leur renvoyer à la figure. Si tu ne sais pas dire le mot gentil qui sera, selon toi, menteur (je ne sais pas non plus, TSA diagnostiqué sur le tard, j'ai du faire avec, sans le comprendre, toute ma vie durant) tu peux simplement sourire et lâcher un "je suis contente pour toi" dans le cas d'une grossesse par exemple (sauf si cela te déplaît fortement ! mais auquel cas, il s'agit là d'une autre histoire, qui t'appartient et que tu ne peux, en conscience, rejeter sur l'autre personne).
Et pour finir, et je parle d'expérience, ne pas dire toujours ce que l'on pense sur le moment, n'est pas nécessairemment menteur (même si j'ai pensé le contraire pendant de très nombreuses années). Le silence vaut mille fois mieux qu'une parole désagréable pour l'autre qui ressort sur le moment uniquement parce qu'elle est lourde en toi. Peut-être faut il prendre conscience que ce que tu ressens, à chaque instant, personne d'autre que toi ne le ressent. Tout ce qui te fait agir, n'est qu'une simple réaction, qui t'appartient. Ceci dit sans aucun jugement, encore une fois ;)
@Sandcoeur Totalement d'accord avec toi pour le "J'ai pas les codes". J'ai bondi plus d'une fois et ai eu du mal à le terminer. Le bon côté : explique les codes sociaux. Le mauvais (pour moi) : ce qu'elle préconise. J'ai tellement bondi que plutôt que de me cogner au plafond, j'ai décidé de lui écrire direct ce que je pensais (de manière respectueuse, il va sans dire). J'ai compris dans sa réponse qu'elle n'était pas en désaccord avec moi (les gesn évoluent). Bref....Mais pour une personne qui ne comprend pas les "normo-pensants", je dirais que c'est quand même une bonne piste.
@Nuitetoilee
"Quant aux accords toltèques, je connais déjà, mais ça me semble bien compliqué à appliquer. Ca nécessite un sacré travail sur soi-même, et quand on a cerveau peu coopératif, dont le fonctionnement nous échappe la plupart du temps, ben c'est pas facile ?"
Je suis profondément convaincue qu'un cerveau se reparamètre. Mais pour cela, il faut en sentir l'envie, l'intention, la volonté. La mise en pratique des Accords Toltèques se fait petit à petit. C'est un exercice à faire tous les jours. Une mise en condition et en situation. Pour moi, ça a été révélateur et j'ai eu envie de m'y atteler de suite. Parce que j'en étais très loin et que je voyais la logique derrière tout ca. Et ma vie s'en trouve beaucoup mieux socialement. Ca fait du tri aussi c'est sûr mais au final, je suis plus en accord avec moi-même. C'ets comme pour tout changement à opérer, il faut s'entraîner. Mais ça ne marche que si on en ressent la nécessité....
@Nuitetoilee si ça t'est égal et que tu ne cherches pas particulièrement à défendre ta logique face à celle du tout venant, dans ce cas est ce que tu serais satisfaite de simplement apprendre ne serait ce que la base des usages et te contenter de les ressortir par mimétisme, pour faciliter tes relations ?
Merci pour vos réactions et contributions !
A me relire, j'ai l'impression de décrire une sociopathe 😂 😂 Ce n'est évidemment pas le cas, ma violence verbale reste assez limitée tout de même, c'est pas systématique. Ca m'a réellement posé problème dans une relation amoureuse à une époque, mais c'est ainsi. Et je suis tout à fait d'accord avec le fait que dans certaines situations, le silence reste la meilleure solution ! Le silence est d'ailleurs mon interaction sociale préférée (j'ai du être une bonne soeur ayant fait voeu de silence dans une vie antérieure). J'écoute beaucoup, j'entends malgré moi, mais je ne dis quasiment jamais rien. Je n'arrive pas à m'intégrer aux conversations. Je n'ai aucun souci à ce qu'on me fasse la conversation, mais ce n'est jamais moi qui prendrai cette initivative, je n'en ressens jamais le besoin. A l'écrit, c'est autre chose, c'est beaucoup plus facile ! Mais bref, je m'égare.
Le but de ce post n'était pas de chercher comment assumer ce genre de comportement, mais bien d'essayer de trouver des clés de compréhension à ça. Voir si d'autres agissent ainsi aussi.
En tout cas, ça fait plaisir ce genre d'échanges constructifs !
A la lecture de tes exemples,cet surtout celui de la femme enceinte, je me rappelle de la fois où l'on m'a expliqué que lorsque l'on choisit un cadeau pour quelqu'un on doit choisir ce qui LUI ferait plaisir et non ce que Nous trouvons sympa. L'annonce d'une grossesse n'a rien à voir avec toi, c'est le plaisir des parents. Les féliciter n'implique pas ton plaisir mais uniquement le leur. Je ne vois donc pas en quoi ta vision de la parentalité aurait un quelconque poids dans le fait d'être heureuse qu'ils le soient ...
C'est la vie de tous les jours d'être heureux pour ceux qui nous entourent lorsqu'ils ont/font/reçoivent/etc ... des choses qui les rendent heureux. Quand bien même ces mêmes choses ne nous rendraient pas heureux nous même....
Par contre pour ce qui est de la politesse culinaire, là je suis comme toi. Je cuisine pour faire plaisir donc si l'autre se force.... Où est l'intérêt ? Et réciproquement. D'ailleurs je valide toujours mon menu avec mes invités avant de cuisiner. Comme ça j'ai des chances d'atteindre mon but (cuisiner pour faire plaisir)
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