Vous avez dit... atypique ?

Être soi ou être autre ?

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Être soi ou être autre ?
Abderianle 11 février 2019 à 19:57

Alors, après tout ça, et maintenant que vous savez... si vous aviez eu le choix, auriez-vous volontairement renoncé à votre côté atypique ? Ou, mordicus, trouvez-vous que c'est trop beau, trop fort et trop intense pour s'en séparer et ne pas vivre toutes les expériences qui en découlent ?

Mapy84le 11 février 2019 à 20:28  •   4087

@Abderian
Être soi-même c'est déjà suffisamment compliqué je trouve alors autant faire simple
Le paraître ne fait pas l'être

Merlinle 11 février 2019 à 20:46  •   4088

Quand j'avais 12-13 ans, je disais souvent que j'aimerais être un imbécile heureux (en insistant sur le "heureux"), mais c'était plus de la provoc' qu'autre chose. Je n'aurais jamais renoncé à ce que je suis. Devenir aveugle au monde, restreindre mon horizon, en espérant que cette cécité m'apaise, plutôt crever !

NonoBZHle 11 février 2019 à 21:29  •   4091

Idem @Merlin !

patrickle 12 février 2019 à 10:59  •   4119

a l'époque, j'avais dit qu'il y avait que les cons qui pouvaient être heureux.

être moi, c'est sympa (je vous le recommande et puis je vous rappelle que le monde se divise en deux catégories : moi et puis les autres). si j'avais su plutôt ce que je suis, j'aurais probablement fait des choses différemment mais être quelqu'un d'autre, je ne pense pas. on dira peut-être oui, si on ne regarde que les avantages à ne pas être HP mais on dira non quand on regardera l'ensemble. (on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la cremière, comme dit une certaine bigoudène vulgaire)

de même, si on pose la question à un 'normo-pensant' s'il voudrait être HP, il dira peut-être oui en ne regardant que les côté positifs mais dira probablement non quand il verra l'ensemble.

et puis, est-ce que c'est vraiment une question utile (pas d'offense Abderian) puisque de toute façon, on ne peut pas être quelqu'un d'autre. si on essaye, en général ca se passe mal. alors tant qu'à faire profitons des avantages et minimisons les inconvénients.

Fanny-146le 12 février 2019 à 11:25  •   4125

Jusqu'à ces dernières semaines, j'aurais répondu comme Merlin, et ça n'aurait même pas été de la provocation. Un vrai désir d'être juste comme les autres et intégrée (même si j'ai longtemps mis mon isolement sur le compte de plein de facteurs qui n'étaient soit pas les bons soit pas suffisant (physique, niveau social...)
Depuis mon "diagnostic" (je sais que le choix du mot prête souvent à débat ici), je l'aurais répondu encore plus haut et fort. Parce que c'est encore plus difficile à changer que le physique ou le niveau social.

Depuis quelques jours, avec la découverte de ce site, la rencontre avec d'autres membres, ma période de crise intense, il y a un mélange de résignation et d'espoir : je ne changerai pas, alors qu'est-ce que je fais de ça ? Reste sans doute derrière le plus grand chantier que j'aie jamais entrepris.

@patrick : est-ce que tu crois que les normo-pensants sont "capables" de voir les bons et mauvais côtés ? (et en particulier les bons ?) Dans le domaine professionnel, par exemple, j'ai déjà pu constater plus d'une fois que les gens ne voient pas ce qu'il peut y avoir de mieux que ce qu'ils font, eux. Au mieux, ils voient dans un projet un peu original une quantité de travail supplémentaire, mais je n'en ai jamais rencontré qui dise : "Ah purée, j'aurais jamais eu cette idée".

Fanny-146le 12 février 2019 à 11:53  •   4127

Petit complément : je réalise en menant une discussion qui n'a rien à voir avec mon meilleur ami sur Skype qu'il n'est pas toujours évident pour moi de réaliser ce qui est "facile" ou "difficile" pour un non-hp. Dans mon boulot, je m'efforce de le faire au mieux, et le fait que même mes élèves en difficulté trouvent leur compte dans une partie au moins de mes cours me laisse penser que j'y parviens. Mais avec les adultes, j'y arrive pas. Alors qu'est ce que je "perdrais" vraiment en perdant le hp ? Peut-être plus que ce que j'imagine, car les compétences sociales dont je suis dépourvue me font voir les gens comme bien plus brillants qu'ils ne le sont pour de vrai. L'aisance de certains à se mettre en avant alors même qu'ils n'ont rien à proposer m'intimide et fausse mon jugement. Quand un évènement me fait voir qui ils sont réellement, me montre leur bêtise parfois, il faudrait, en renonçant au hp, oublier aussi ce qu'il m'apportait en vitesse de compréhension, en créativité...

Abderianle 12 février 2019 à 17:12  •   4148

Très bon complément Fanny-146 ; je suis aussi souvent dans les mêmes illusions !
Et si tu ne les fréquentes que dans un cadre donné, tu peux même continuer de les conserver... 😬

@patrick : Je ne prends pas mal ta remarque, mais tu as raison de soulever ce point. On ne peut pas être autre, mais on peut fortement regretter d'être soi, parfois jusqu'à un point de non-retour. On peut aussi, précisément à cause de cette impuissance, vouloir prendre tous les subterfuges et toutes les substances "pour se taire". On ne peut se vaincre, mais on peut se museler, se tuer ou s'anesthésier. On peut aussi vouloir désespérément ressembler, "caméléoner", voire toute simplement attendre un changement qui rendrait les choses plus faciles, ou moins âpres. Pour tous, ça s'appelle l'adolescence ; pour nous, ça dure peut-être toute une vie...

LibertEchEriele 12 février 2019 à 18:53  •   4154

J'ai l'impression que les gens ici présents sont sur la voie du "je suis moi et je t'emm....", peut-être à des degrés différents mais quand-même

Merlinle 12 février 2019 à 19:03  •   4155

Je pense qu'on entre là dans une problématique qui n'est pas spécifique aux surdoués. C'est une question d'affirmer ou non sa personnalité lorsqu'elle sort de la norme sociale, que ce soit dans son cercle amical ou dans le milieu du travail.
Certains préfèrent avoir un faux self et ne pas faire de vagues, mais cette attitude peut amener à réprimer complètement qui on est, et être difficile à vivre.

Il y a quelques années, j'ai revu dans des circonstances sociales une jeune femme que j'avais connue stagiaire sortant du bac. Elle m'a serré dans ses bras et m'a remercié, à mon grand étonnement. Elle m'a expliqué que j'avais eu une influence importante sur sa vie professionnelle, car, m'a-t-elle dit, je lui avais démontré que l'on pouvait être un bon professionnel sans renier qui l'on est.
Cela m'a beaucoup touché, et cela résume bien mon comportement général : je suis qui je suis, je m'habille comme je veux, et je ne m'écrase pas. Ce qui ne signifie pas être agressif, au contraire, j'ai tendance à être très diplomate et à arrondir les angles entre les gens. Mais lorsqu'on veut me faire changer qui je suis, on se heurte à un mur :) Mais je pense vraiment qu'il s'agit d'une question de personnalité, que l'on soit surdoué ou pas.

LibertEchEriele 12 février 2019 à 19:20  •   4157

De toutes façons, on ne peut pas être autre, en tous cas de manière viable. Quand on prend ces faux self, on se fait du mal. Et d'ailleurs, on ne rend certainement pas service aux autres non plus dans le fond. C'est pourquoi ma seule ambition 🙂 depuis quelques années, est de me concocter la vie qui me colle le mieux possible à la peau. Y'a encore un peu de travail, mais mon oeil ne quitte jamais ma bonne direction

Fanny-146le 12 février 2019 à 19:40  •   4160

Ce que tu décris de ta personnalité, Merlin, est exactement mon objectif. Me reste à trouver les outils pour y parvenir. Lorsqu'on s'est rencontrés avec qques nordistes, j'avais évoqué un concept entrevu sur internet, mais je n'ai pas (encore) approfondi la question : la personnalité as if / comme si, soit ce qui existe quand on brise ou rejette un faux self devenu etouffant, mais qu'il n'y a pas de vrai self derrière, parce qu'il n'a pas pu se construire pour une raison x ou y. Si quelqu'un a des pistes de lectures là dessus...

Pixle 14 février 2019 à 18:10  •   4252

Je dirais que dans les mauvais jours je reverais d'être plus"normale" sentir moins, ne pas voir ne pas ressentir les choses négatives que pensent les autres. M'acclimater plus facilement. Même si je ne fais plus de caméléonage ? et suis moi même 90% du temps. Ben oui des fois je dois la fermer quand-même ? je souffre encore de l'effet que cela a sur certaines personnes.
D'autant plus si ce sont des personnes pour qui j'ai de l'affection ou de l'admiration..
Alors ça dépend serait ma réponse.
Je n'ai jamais réussi à tenir un rôle de normo longtemps. Donc de toute façon même si je le voulais mon moi interne l'on dragon intérieur ne me laisserait pas faire.

Mais oui être normale ça me plairait.. ne me manqueraient que ces joies et ces bonheurs ultra fort que je ressens et que j'adore pour des scènes minuscules voire invisibles pour des notes ou des musiques entières qui le mettent dans un état incroyable.. ou un met fabuleux qui me donne un orgasme culinaire.

patrickle 14 février 2019 à 19:15  •   4271

si je reviens un peu en arrière :
à Fanny du 12/02/2019 à11h25 :
-je pense que les non-HP ne sont pas idiots (pas tous 😄 ). oui j'ai pu constaté des instit NP de mon fils voir qu'il y a avait quelque chose et chercher à se renseigner ou étudier la chose. ils n'y sont pas arrivés et je ne leur en veux pas. ce qui m'amène une autre réflexion : est-ce qu'on n'est pas trop exigent vis-à-vis des NP en leur demandant de nous comprendre, alors qu'on ne se comprend pas toujours nous-même (surtout quand Abderian sort ses mots de nulle part :) )
- il y a une mode chez les parents de vouloir que leur enfant soit HP, il voit sans doute le bon côté de l'intelligence. je doute par contre qu'ils comprenne les côtés plus pénibles.
- par contre, j'entends ici des témoignages sur des psy qui ne comprennent pas ou ne veulent pas admettre la douance. ca m'interpelle. je trouve cela aberrant de personnes dont c'est le boulot. ah tout le moins, on n'exigeraient pas d'eux de pouvoir nous comprendre et nous aider mais de nous rediriger vers un psy HP.
à Fanny même jour mais à 11h53 (mais est-ce la même)
- est-ce que ce n'est pas ton côté positif qui te font voir le côté brillant plutôt que ton manque de compétences sociales.
à Abdérian du 12/02/2019 à 17h12 (ca, je suis sur que c'est un autre).
- j'ai aussi envie de faire une réponse tout simple : on doit bien s'accepter parce qu'on a pas le choix. on ne sait pas se modifier. oui, a l'époque je rêvais d'être un grand sage, sortant de belles phrases très posée (avoir le verbe d'Abderian avec le recul de Merlin, le pied). j'ai compris que je ne suis pas cela, ben c'est pas grave, je suis ce que je suis et c'est pas plus mal non plus (n'empêche que parfois.... :) )
- A libertéchérie du 12/02/2018 à 18h53 (même jour mais pas même personne) : pas du tout. je suis plutôt dans la philosophie 'je suis moi et c'est bien que je sois ce que je suis ; tu es toi, c'est bien (ou ce serait bien) que tu aimes ce que tu es et quoique tu sois, en général ca me va. pour certains, je trouverai cela cool. pour les pires, au pire je m'en fous"

parfois, je m'étais dit qu'être un alcoolique fini ou un toxicomane n'ayant d'autre but que de chercher sa dose régulière, ca devait être reposant!!! puis, on réfléchissant, je me dis, pas pour une question de morale ou de bon sens ou de bienséance, ca n'est pas mieux. le tracas de trouver sa dose ou sa bouteille doit être tout aussi affreux. (je sais pas bien expliquer ce que je veux dire)

Abderianle 14 février 2019 à 20:25  •   4274

Patrick, sage au verbe merlinois et au recul d'Abderian (:p), a dit :
"parfois, je m'étais dit qu'être un alcoolique fini ou un toxicomane n'ayant d'autre but que de chercher sa dose régulière, ca devait être reposant!!!"

Quand j'étais jeune, j'ai longuement considéré si la possibilité de rester en prison pouvait me permettre de lire paisiblement sans me soucier des considérations pratiques.
Finalement, étant déjà cellulaire, je me suis aperçu que cela serait redondant.

Fanny-146le 14 février 2019 à 20:45  •   4279

Oula, voilà que tu m'obliges à me confronter à mes moi-mêmes d'il y a 2 jours... Je ne dis pas que tous les normo-pensants sont bêtes. Ce que j'ai l'impression de percevoir, dont je n'avais pas conscience auparavant, c'est que beaucoup sont rapidement satisfaits de ce qu'ils font. Mais forcément, je vois leurs réalisations avec mon point de vue, avec mes capacités,... Peut-être m'arrive-t-il de juger trop basique le travail, le projet de tel ou tel, sans réaliser qu'il a eu besoin de beaucoup travailler pour atteindre son résultat, parce que cela touche un domaine où j'ai des facilités. Et à l'inverse, de me laisser impressionner par quelque chose de réellement basique, mais touchant un domaine dans lequel je n'ai aucune facilité.
Sans doute que je leur envie leur capacité à être contents d'eux mêmes, à surmonter l'échec, à renoncer, à se lancer sans avoir peur de rater, et, et cela recoupe un autre post, à mettre en valeur la moindre réalisation. Mais je le redis, peut-être que certaines choses qui me paraissent simples et pas dignes d'une fierté particulière ont demandé à leur auteur beaucoup de travail et de réflexion, et lui semblent donc dignes d'être mises en avant. Comme la douleur que les médecins font mesurer sur une échelle de 1 à 10, qui a l'air objective mais est forcément et fondamentalement subjective, la difficulté d'une tâche, on la mesure aussi à l'aune de ce qu'on sait soi-même faire et de l'investissement que cela nous demande.

Je pense que tout cela me confronte à la question de ma propre valeur, que je peine à établir. Comme il doit être reposant, chaque soir, de se coucher en ayant atteint ses objectifs, en se disant qu'on a fait de son mieux, que ce qu'on a fait est bien, et ne nécessite pas qu'on y revienne.

Je lisais tout à l'heure quelques chapitres de "je pense mieux", qui m'ont beaucoup parlé. L'auteur cite Descartes à un moment, pour expliquer combien cette citation s'applique aux NP, et pas aux HP : "l'intelligence est la mieux répartie chez les hommes parce que, quoiqu'il en soit pourvu, un individu a toujours l'impression d'en avoir assez, vu que c'est avec ça qu'il juge. "

Fanny-146le 14 février 2019 à 21:10  •   4280

Passage sur l'ordinateur, c'est quand même plus pratique pour naviguer dans les anciens messages et répondre à tous sans faire un puzzle ;)

Ai-je un côté "positif", qui me ferait voir le côté brillant des gens ? Je crois que j'en suis à mille lieues ! Ce que j'observe, quand j'arrive à me poser et à prendre un peu de recul, c'est que, bien souvent, ceux qui parlent le plus fort, qui portent le plus haut leurs idées sont souvent les moins brillants, et les moins intéressants. Comme s'ils mettaient toute leur énergie à convaincre les autres de leur génie, plutôt qu'à le cultiver. Sans doute certains le font-ils de bonne foi, en se disant qu'ils sont effectivement supérieurs et qu'ils vont apporter beaucoup, d'autres auront bien conscience de leurs limites ou de celles de leurs idées, mais compenseront cela par la confiance, l'ego, l'envie de pouvoir ou que sais-je encore. De mon côté, dépourvue de confiance en moi, de capacité à convaincre, me vendre, me mettre en avant, je ne montre mes projets que rarement pour m'en vanter. Je fais des choses, par exemple, avec mes élèves, mais ça reste dans le cadre de la classe. Si les élèves en tirent du bénéfice, tant mieux, c'est mon but. Mais moi, je n'en tire aucun, car pour cela, il faudrait que je montre mes projets aux collègues, à la direction, à l'inspection... Alors j'oscille entre un "je suis nulle, personne ne remarque ce que je fais, c'est donc que ça ne vaut rien" et un "je suis trop en avance, trop pointue pour les autres, qui ne comprennent pas l'originalité de mes projets", alors que la vérité est sans doute quelque part entre les deux.

Dernier point : est-ce que les parents veulent que leur enfant soit HP ? Je n'en suis pas du tout persuadée ! Ce que veulent les parents, c'est que leur enfant ait de bonnes notes, qu'il soit premier de sa classe, qu'il réussisse du premier coup sa première année de médecine. Être HP, ils n'ont aucune idée de ce que ça veut dire. C'est surtout un effet de mode, l'utilisation du terme "précoce", "surdoué" ou autre synonyme, en lieu et place de ce qu'on aurait appelé il y a quelques années être "un excellent élève". Si tu leur dis qu'un enfant HP peut être en échec scolaire, c'est encore mal accepté (y compris chez les enseignants : là encore, pas de généralisation, certains s'intéressent vraiment à la question, mais, à l'échelle de ce que je vois parmi mes collègues, c'est plutôt minoritaire). Il y a un peu le même effet, le même genre de moqueries que quand tu entends quelqu'un dire : "Je suis trop beau / belle et cela me dessert." Comment pourrait-on être trop beau, trop riche, trop intelligent ?

Est-ce que les NP nous comprennent ? Non. Est-ce que nous les comprenons ? Pas forcément plus. La différence, pour ce qu'en perçoit mon moi d'aujourd'hui à 21h08, c'est qu'on a au moins conscience de l'existence de 2 fonctionnements différents, pas seulement dus à une question d'éducation, de volonté ou je ne sais quoi d'autre, là où la majorité des NP (là encore, à l'échelle de ceux que je côtoie) ne voient que bizarreries volontaires qu'il serait facile de corriger, en arrêtant juste de vouloir se rendre intéressant en étant "bizarre".

Justine18le 14 février 2019 à 21:21  •   4281

J'aimerais tellement avoir l'énergie de rebondir sur vos écrits... Quand ca6ira mieux ! Mais @Abderian, je ne suis donc pas folle (ou pas la seule folle surtout) j'ai souvent pensé à la prison comme la solution à bien des problèmes !

Fanny-146le 14 février 2019 à 21:33  •   4282

Un dernier dernier point (c'est au moins le 3ème, je dois avoir particulièrement besoin d'échanger ce soir) sur les psy : sur ce coup-là, je partage ton point de vue ! Mais je n'espère plus qu'un psy non-spécialisé dans le HP puisse avoir le recul d'adresser un patient à un confrère spécialisé. Mes trois dernières expériences m'ont au mieux fait perdre du temps, au pire ont fait beaucoup de dégâts. J'ai dû voir une douzaine de psy en tout. Les 9 ou 10 premiers n'ont rien "vu" (faux-self trop performant ? ignorance de leur part ?), la suivante, je l'ai choisie spécialisée, parce que j'avais des "doutes" sur ce qui clochait. On a bien avancé, mais elle a dû quitter la région. Sa remplaçante (dans une structure pourtant dédiée au HP, mais où elle n'est pas restée longtemps) m'a sorti, alors que je lui parlais d'un échec amical : "Mais forcément que ces personnes se sont détournées de vous ! Vous avez vu votre réaction ! Personne ne réagit comme ça, c'est normal qu'elles n'aient pas compris et aient fui ! Comportez-vous donc comme tout le monde !". Une autre psy conseillée pourtant par celle spécialisée avec qui ça marchait bien : "Le HP, pour moi, c'est avant tout l'hyperesthésie, tout le reste n'a pas beaucoup de sens, il y a aussi plein d'HP qui vont bien et qui passent sous les radars parce qu'ils ne consultent pas, donc on ne peut pas faire du HP une source de mal-être", et enfin un psychiatre, à qui je mentionne mon HP en pensant lui donner une clé pour comprendre mon fonctionnement : j'ai cru qu'il allait me sortir une médaille pour me féliciter de mes bons résultats en puzzle, calcul mental et vocabulaire, parce que pour lui, le HP, ce n'est que ça.
Bref, je vois à nouveau quelqu'un d'autre, qui a poussé les hauts cris quand je lui ai raconté tout ça. Ca me donne un peu d'espoir pour la suite !

patrickle 14 février 2019 à 21:34  •   4283

le problème de la prison, contrairement à la drogue ou à l'alcool, c'est qu'on peut encore penser, on a même que ca à faire. ou alors il faut arriver à se dire qu'on n'a plus besoin de penser, qu'on peut se contenter d'être dans la machine (welcome to the machine nous aurait conseillé will.graham), mais ça, je pense qu'on en serait pas capable.

patrickle 14 février 2019 à 21:45  •   4284

parfois aussi j'aime marquer ma différence, signalez aux autres : je suis différent. pas le gros lourd (pardon pas le gro lour) pas pour dire que je suis au-dessus des autres, non simplement marquer une différence. l'exemple qui me vient et qui est typique : j'adore avoir une discussion sérieuse ou professionnelle avec quelques autres personnes qui ont deux tête de plus que moi (c'est con mais ca m'amuse) . ou bien rouler à 80 quand tout le monde roule à 120. ou encore danser très lentement quand tout le monde se trémousse à un rythme endiablé mais aussi continuer à plus soif sur une chose drôle, même quand tout le monde à décroché, quand il n'y a plus que moi qui comprend. ou encore quand il y a un discours ou un spectacle, montrer ostensiblement qu'il ne m'intéresse pas en discutant avec une personne (je fais attention de pas embêter les autres)

Justine18le 14 février 2019 à 22:20  •   4288

@patrick : moi ça me va de réfléchir toute seule, ou mieux, lire et écrire (bon, j'en suis revenue de mon idée de génie- principalement parce que je suis incapable de faire quoi que ce soit d'illégal !).
@Fanny, je comprends ce que tu veux dire sur les psy sois disant spécialisés HP, la seule que j'ai vue, c'était pour le diagnostic, et franchement, heureusement que je n'avais pas envie d'un suivi, je ne l'aurais pas prise. Elle semblait complètement déconnectée des réalités (plutôt eb mode ravie de la crèche mais tout de même, ça ne m'inspirait rien). Après le problème est que l'on en attend souvent bien trop du corps médical quel qu'il soit, oubliant souvent notre importance en tant que patient, mais c'est un autre sujet :)

Fanny-146le 14 février 2019 à 22:50  •   4292

J'ai, par la force des choses, testé l'attitude de la patiente soumise aussi bien que celle de la patiente qui se connaît et sait ce qu'elle "veut", et aucune des deux n'a fonctionné. J'ai repris des lectures personnelles, suite à des discussions avec des membres du forum, et je vais voir si ça porte ses fruits, et laisser sa chance à la nouvelle psy. Mais je m'attends à avoir encore des prises de becs avec des toubibs en tous genres (oui, je sais, les psychologues ne sont pas des médecins). J'ai déjà à mon palmarès de connards destructeurs : un chirurgien, une gyneco, un psychiatre, plusieurs généralistes. Je suis sûre que je peux augmenter ma collection ! Mais j'en arrive à reporter certains soins par peur de tomber encore sur qqn qui soigne un corps en oubliant qu'il y a une personne dedans... Je trouve ça dramatique. Il paraît que les jeunes médecins sont moins mauvais pour ça, et ma toute jeune généraliste en est un bon exemple, elle est très humaine et à l'écoute. Mais elle a l'inconvénient de son avantage : toute jeune, elle n'a pas de réseau pour trouver les bons spécialistes...

patrickle 15 février 2019 à 09:46  •   4301

justine (et puis tous les autres aussi) : je voyais plus la question en regard à notre fonctionnement intérieur plutôt qu'à notre interaction avec les autres. oui, j'aime penser et je pense que c'est un avantage. j'envie parfois un peu les autres qui sont capable d'arrêter de penser et de se poser 1000 questions, de refaire 100 fois les scénarios de ce qui s'est passé ou se passera, se tracasser pour les impacts. c'est pour cela que je pensais qu'il n'y a que les cons qui peuvent être heureux. c'est pour cela que l'alcoolisme apporterait une solution, alors que la prison serait un enfer.
mais avant le temps, on comprend qu'on est dans le beurre et l'argent du beurre. donc, j'accepte cette pensée continue et multiple, en contrepartie d'avoir une pensée profonde et multiple

Meriamle 16 février 2019 à 10:25  •   4337

La prison, les doses quotidiennes ou encore la vie végétative sont autant de pensées qui nous traverse pour s'échapper de ce qui nous tourmente...
Mais pourrions-nous nous soustraire de l´interaction avec les autres ?! Je ne le pense pas... Que faisons-nous en ce moment ? Ne sommes-nous pas en train de confronter nos expériences ? Est-ce simplement pour discutailler ? Certainement pas ! Nous échangeons pour confronter nos expériences de vie et conforter ou non nos systèmes de fonctionnement...
@patrick, @Abderian, tester des choses extrêmes pour arrêter de penser pd un laps de temps, c'est devenu un challenge ?
Le seul moyen que je trouve efficace en ce moment est de couper tous les liens de communication le temps d'un week-end par mois et dormir^^

Stickle 16 février 2019 à 12:46  •   4348

Fanny
Le problème dans la médecine occidentale, c'est la séparation du corps et de l'esprit, pourtant l'un ne va pas sans l'autre.
Des douleurs physiques proviennent souvent d'un problème psychologique.
Il y a des expressions qui prouvent cela comme en avoir plein le dos, etc...
Pour en revenir au thème du post, je ne changerais rien, même si souvent la souffrance est présente, émotions à fleur de peau, toujours sur le fil du rasoir.
Pour moi les neurotypiques ne sont pas tous des crétins, ce qui me dérange le plus c'est que la plupart se satisfont de leur travail et de leur vie, mais ne ressentent pas ce que nous nous ressentons.
Les dons et la malédiction.
Je suis fier de mon hyperhestesie, sentir des parfums ou des odeurs, le toucher, qui me procurent des sensations qu'ils ne pourront jamais avoir.
Une des choses qui me ferait dire le contraire c'est l'isolement et de pouvoir déconnecter mon cerveau de temps en temps, et lemanque d'estime de soi.

Abderianle 16 février 2019 à 20:50  •   4386

Au fond il y a quand même ce désir de pouvoir mettre ces facultés sur "OFF". Parfois, elles sont envahissantes, surtout dans une société où leur expression est nécessairement trop bruyante, trop oppressante, trop invasive.
Peut-être les NT arrivent-ils plus à éteindre certaines fonctionnalités jugées inadaptées. Aussi le plus dur dans un handicap, c'est quand il ne peut pas être masqué, interrompu ou efficacement atténué.
Ah, mais tiens, c'est justement le problème, voire l'essence même, d'un handicap.
Que l'on dise qu'autrui le crée, ce ne sera ici pas exactement faux, mais tout acteur d'une troupe rivale est toujours co-auteur de sa ruine et de ses échecs de casting.
Et pourtant, pourtant, "je vous dis que le bonheur existe...". Quoi, une corde brisée aux doigts du guitariste ? Cesser de jouer ? Se commettre dans la danse ?
Ah, le délire a du bon, et si l'on vivait des sociétés plus dionysiaques, serait-on plus libre de danser, de chanter et de s'exprimer enfin ?
Oh, se comprendrait-on seulement dans l'éthyle de nos individualités tordues ?
Etc.

patrickle 16 février 2019 à 23:30  •   4398

ne t'en fais Meriam, cette esprit que j'envisageais de mettre en off en le noyant de l'alcool me signalait tout de même qu'être alcoolique, léger ou profond, n'était pas sain du tout. en réalité, si je me suis mis quelques murges pendant ma jeunesse (qu'on mettra sur le dos de l'adolescente, de la vie d'étudiant ou de jeune gagnant ses premiers salaires), je n'ai jamais bu en continu et maintenant, je bois très peu. mais une fois de temps, j'aime encore bien me laisser aller. (l'avantage, c'est que j'ai toujours eu l'alcool sympa et festif)

Pacaloule 17 février 2019 à 11:15  •   4412

Pour revenir à la question initiale: je garde. Malgré les blessures et les fractures. Et, à moins de conserver la connaissance que j'ai aujourd'hui de moi-même et du monde, je recommencerais même tout pareil si c'était à refaire. Nous avons d'une certaine manière gagné le gros lot, mais encore faut-il aller le chercher
😉

Stickle 19 février 2019 à 07:17  •   4534

Très longtemps, je me suis détesté.
Trop sensible, trop énervé, trop gentil, trop c.., enfin vous connaissez !!
Depuis mon burn out en 2017,qui a entraîne mon divorce, colère énorme, les pompiers sont venus accompagnés de la gendarmerie, étant dans un état second, j'ai sauté sur un des gendarme, cela m'a envoyé 48 h en garde à vue, et comparution immédiate devant les tribunaux 2 mois avec sursis pour 5 ans.
Baste, je ne sais pas si c'est la peur immense que j'ai ressenti, la honte d'être un monstre enfin j'ai trouvé les réponses à mes questions sur ce que je suis.
Un électrochoc !!!
Depuis plus de colère.
J'ai compris et maintenant je l'accepte comme une bénédiction.
Et puis le site d, Aurel m aide beaucoup aussi.
J'ai décidé à 49 ans d'être moi.

LibertEchEriele 19 février 2019 à 07:49  •   4535

Super Stick! Un message matinal qui donne de l'entrain!

Stickle 19 février 2019 à 14:13  •   4544

De rien Juliette.
Je suis debout depuis 3 heures du matin.
Désolé si je deborde un peu.

LibertEchEriele 19 février 2019 à 14:47  •   4548

Déborder de quoi? Du Stick de la semaine dernière? D'un faux self de mise ici ou là? Déborder de quoi? Tu m'as donné de l'entrain au réveil et te voilà en train de t'excuser.. Tu es vraiment inexcusable de ce que tu es Stick, ah non, vraiment! Là où tu annonces une félicité, tu crois te colporter. Tu serais pas atypique toi?

Stickle 19 février 2019 à 17:15  •   4555

Lol !!!
C'est comme ça, j'ai toujours peur de ce que je dis, surtout de la manière dont les autres vont le prendre.
Je suis toujours en train de m'excuser.
Mais tant pis ou tant mieux, comme je le disais ce matin, j'accepte enfin ce que je suis.
Malgré les désagréments que cela peut causer, la timidité dû au manque de confiance en moi, la procrastination, le cerveau qui cogite 24/24, ce que peuvent penser les gens de moi, etc... aujourd'hui je sais qui je suis, c'est le point de départ de ma nouvelle vie.
Je n'ai plus trop envie de me battre contre des moulins à vent, je souris car aujourd'hui c'est moi qui me moquent d'eux, en silence.

Stickle 19 février 2019 à 18:06  •   4561

Merci LibertéCherie

Kalimaliciale 22 février 2019 à 13:11  •   4842

Jamais de la vie. Jamais. JA-MAIS je n'aurais renoncé à cela. Quand bien même je l'avoue, dans mes moments de faiblesses passés j'ai souhaité ardemment ne pas être si "différente". Mais...
Qui serais-je si je n'étais plus moi? Peu importe les épreuves, les souffrances parfois même et leur violence, peu importe la solitude que j'ai pu aussi ressentir, ce que je suis est un cadeau. C'est comme cela que je le considère, voir la vie telle que je la vois, la vivre telle que je la vis, je ne l'échangerai pour rien au monde. ^^
Et toi Abderian?

Abderianle 24 février 2019 à 14:41  •   4916

Oh, moi ?
M... moi ?
Heu...
Mh...
Mh...
Mhrrrrr...
Rrrrrr...
Rho ?

Ben si je n'étais pas moi-même, je serais quelqu'un d'autre. Mais qui ? Un crève-la-soif ? Un fêtard ? Un démonologue ? Un chasseur de Pix ? Un tenancier de bordel ? Un mec emmerdant qui poste des messages trop longs et acroamatiques sur les fora ? (ah non, pardon, ça c'est moi ^^). Un artiste cinéphobe ? Un éleveur de lapins ? Un réfugié andalou ? Un tondeur de lamas ? Un équarrisseur ? Un reporter animalier ? Un bouriscoteur, un trader, un militaire, un politicien, voire, pire que tout, une... femme ?!
Oh, face à toutes ces éventualités effrayantes, il vaut mieux rester soi-même, non ?! :p

Pour être plus sérieux, je ne suis pas sûr que l'on soit vraiment objectif sur la question de ses souffrances personnelles, car certes, elles peuvent nous importer, ou nous avoir importunés si elles sont derrière nous, mais au fond on a une grande tolérance vis-à-vis des erreurs que l'on a commise, en quelque sorte, car si l'on ne se pardonnait vraiment pas, on n'arriverait plus à vivre. Aussi, pour persévérer, il faut bien s'être contenu, et s'être apprécié un minimum. Je ne sais pas quel est l'imbécile qui a posé cette question, mais n'est-on pas toujours affecté par le malheur des autres au point de ne pas le souhaiter pour soi-même ? Au fond, le malheur des autres, n'est-ce pas ce qui fait l'autre ? Et mon malheur, ce qui fait mon identité ?
Oh, mais j'y pense... si ce qui nous différencie c'est le malheur, est-ce à dire que le bonheur est alors chose commune, et ontologiquement insignifiante ? Et si c'est le cas, alors ce qui importe, n'est-ce pas nos chagrins ? Et que l'on est voué à ne pouvoir supporter que les nôtres, pour ce qu'ils nous font, et non jamais ceux des autres, pour ce qu'ils nous différencieraient ? Et qu'ainsi seul le malheur est souhaitable, pour ce qu'il nous crée vraiment ?
Y aurait-il un vice de raisonnement ou Schopenhauer arrivera-t-il triomphant ?! 😱

Pixle 25 février 2019 à 09:30  •   4963

@Abderian : Attrapez les toutes, ah mais non y'en a qu'une..

C'est vrai que quand on a du mal à se pardonner, ce qui est mon cas pour deux trois trucs.. c'est assez invivable. Je ne sais pas si le malheur fait l'identité, mais pour avoir vérifier par moultes études non officielles par moi même, les gens qui ont un "bagage sombre" sont en effets bien formé avec ou grâce ou à cause de ces malheurs.
Plus basiquement, les plus tolérants que je rencontre sont souvent ceux qui ont vécu des choses ardues, et ont du y faire face, et s'en sont relevés.
Bon ça peut aussi miner à un point qu'on en devienne exécrables.. hum. Mouais ça sert à rien ce que je dis, on peut vérifier tout et son contraire dans ce monde ! la différence d'être et d'êtres étant infinie. C'est bieau c'que j'dis.. 😄

patrickle 25 février 2019 à 10:50  •   4974

jacques Brel a dit : " ceux qui ont bonne conscience ont en général mauvaise mémoire "

il y a aussi des choses que je regrette dans ma vie, qui m'empêche parfois un peu de dormir. finalement, je trouve que c'est pas si mal que ca. je compare souvent cela avec la confesse (con-fesse c'est un peu olé-olé) à l'église (ca m'étonne pas d'eux). on fait une connerie, on a qu'à l'avouer au curé, faire quelque pater et quelques avé et hop on est tranquillou-bilou. je trouve ca un peu facile. je préfère que ces choses restent dans ma tête. c'est probablement des choses insignifiantes pour les autres mais pas pour moi (c'est assez amusant, parce ce que l'église considère comme des péchés ne l'est pas pour moi alors que ce que je me reproche est assez bien assez accepté de la communauté, assez catholique il faut le reconnaître).

si quelqu'un a fait une connerie et même une grosse et qu'il l'a compris, si on est spectateur, pourquoi lui en vouloir ou le lui reprocher... (par contre, pour les victimes, je reconnais le droit à ne pas pardonner).

Pixle 26 février 2019 à 09:56  •   5063

C'est peut être un détail pour vous.. mais pour moi ça veut dire beaucoup..

Oui c'est ça Pat, après des fois il faut apprendre à laisser certaines choses qui de toute façon ne changeront plus, ou qu'on ne pourra pas rattraper.
Et que se tournicoter les boyaux at vitam, c'est vraiment nocif. Alors si on peut apprendre de ces bêtises, et éviter de les refaire, soit ! Sinon vaut mieux essayer de les accepter, de les digérer (sans forcément les oublier) et de ne plus se faire de mal. L'autoflagelation c'est vraiment un facteur de maladie.

Lahcenle 11 mars 2019 à 17:50  •   6431

Depuis mon évalution récente, je comprends mieux mon vécu mais cela ne fait pas avancer mon Schmilblick (voir la vidéo).

Pixle 11 mars 2019 à 18:44  •   6441

hum. Cela ne se fait pas en un jour.. accepter, dompter, comprendre, accepter, rejeter, reaccepter, redompter, accepter.. VIVRE !!

patrickle 11 mars 2019 à 21:15  •   6470

ouaip

patrickle 11 mars 2019 à 21:15  •   6471

(vous noterez le taux de réflexion de ma remarque qui fait bien avancer le débat, enfin je trouve)

LibertEchEriele 11 mars 2019 à 21:18  •   6473

tu as l'art de la concision Patrick

patrickle 11 mars 2019 à 21:21  •   6476

enfin quelqu'un qui le reconnaît ! 😄

Fanny-146le 12 mars 2019 à 07:40  •   6497

Le roi de la concision ! Appelons le "Sire", désormais...

patrickle 12 mars 2019 à 07:41  •   6498

Ouille ouille ouille 😮

Fanny-146le 12 mars 2019 à 07:54  •   6502

😜

Pixle 12 mars 2019 à 10:13  •   6516

😂 😂 Et moi qui parle de l'hélicobite et du risque de se la faire couper au passage (post sur Brocéliande) !! On est dans le thème dès le matin !! 😂

@patrick : Il est clair que toi aussi tu as un don, l'écourtage n'est pas à la porté de tous 😂 😂 😜

Abderianle 12 mars 2019 à 23:01  •   6630

Moi je fais dans la longueur.
(La preuve)

patrickle 12 mars 2019 à 23:20  •   6646

ouaip

LibertEchEriele 12 mars 2019 à 23:44  •   6648

😄 Fanny

Lahcenle 13 mars 2019 à 06:11  •   6661

@Pix
hum. Cela ne se fait pas en un jour.. accepter, dompter, comprendre, accepter, rejeter, reaccepter, redompter, accepter.. VIVRE !!

Ayant finalement compris pq je suis comme cela, je suis au début du stade accepter. La route est encore longue avant d'arriver à VIVRE.
Il ne faut pas quelle soit pas trop longue ( je ne suis pas trop jeune).

Pixle 13 mars 2019 à 11:08  •   6687

😄 Bah non ça ne se fait pas en un jour et je n'ai jamais dit ça ;) mais faut bien commencer ^^ sinon à quoi bon vivre.
Même si le but d'acceptation totale n'arrive qu'à la fin, le chemin pour y arriver, apportera probablement au milieu de soucis triviaux ou plus graves, beaucoup de joies, petites ou grandes, et c'est ce côté là que je choisi de conserver et de suivre..

patrickle 17 mars 2019 à 21:05  •   7082

une petite question : que voudrait dire l'acceptation totale ? est-ce qu'il n'y aura pas toujours une petite zone de doute ou de regret ?

Abderianle 17 mars 2019 à 23:24  •   7104

Une bonne question. Techniquement... ne faudrait-il pas pour être un IP heureux tout ignorer des neurotypiques et n'avoir grandi que parmi des semblables ?

patrickle 17 mars 2019 à 23:31  •   7106

Mais alors s'en suit une troisième question : Ce monde serait-il riche passionnant ou morne et monotone ? (imagine un monde que de kalimalicia, son extraordinaireté serait d'une banalité 🙂 )

Kalimaliciale 18 mars 2019 à 00:38  •   7110

Qui donc ose prononcer mon nom en vain? Crains ma fureur pauvre mortel ! MOUAHAHAHAHAHA !
Hum... Réponse à la question; l'acceptation totale ne peut exister sinon il n'existerait plus aucune évolution puisque plus aucune raison de la rechercher. ^^
Et je suis à la fois d'accord et pas d'accord en ce qui concerne les semblables. Je suis d'accord sous une certaine mesure : en imaginant que chacun possède exactement, au poil de fesses près, less mêmes caractéristiques, mais ce n'est pas le cas, donc d'une manière plus terre à terre et même en prenant parti des généralités de ce grand monde; il n'a aucune personne qui soit semblable à l'autre, même des jumeaux ^^
Après reste à voir en ce qui concerne le clônage... Mais là encore je suis certaine qu'on pourrait déceler des surprises.


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