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- Guide de survie en entreprise, comment s'intégrer dans le monde du travail
je vous propose une approche pratico-pratique visant à révéler nos trucs et astuces pour comprendre et nous adapter au monde du travail et à son apparente complexité. A mon humble avis, les malentendus procèdent plus d'une mauvaise compréhension réciproque que d'un problème de fond réel
commençons par le commencement. nous en sommes probablement tous passés par l'épreuve -assez redoutable pour les Aspies- de l'entretien d'embauche. croyez le où non, mais celui des 2 qui flippe le plus est le recruteur car une erreur de casting peut être une catastrophe pour l'activité. le candidat doit absolument rassurer son interlocuteur qui veut quelqu'un de fiable (surmonter les hauts et bas du monde professionnel) et capable de s'intégrer. Pour la première exigence, développez bien les experiences significatives avec aussi le sport (compétition, running...). Pour le 2eme point, le sport peut aussi servir d'illustration s'il est d'équipe. Pensez aussi que l'intégration consiste aussi à savoir observer: habillez vous et comportez vous de manière appropriée en sachant qui vous recrute, expliquez bien que vous avez fait des recherches sur l'entreprise et posez des questions. résultat garanti
Moi j'ai une phobie des entretiens.
J'ai beau pouvoir agir en cas d'accidents, d'agressions ou d'autres cas "difficiles".
En cas d'entretien, je commence à trembler de l' intérieur et ça fini par ce voir à l'extérieur. Littéralement, je grelotte et ça fini par me faire trembler assez violemment.
Pas terrible pour un entretien d'agent de sécurité...
Un blocage psychologique est à l'origine de cette possible phobie. Ça se traite et j'en sais quelque chose. Cette panique est même assez courante. Pour une aide extérieure, as tu par exemple essayé l'hypnose?. Dans une autre catégorie, il existe des coaches qui font répéter l'entretien (très efficace). Tu peux enfin enchaîner les entretiens sans enjeux en débordant sur d'autres domaines d'activité afin de te sentir vraiment à l'aise. Ça viendra quand tu auras pu dédramatiser surtout par une répétition. J'ai en mémoire plusieurs jeunes cadres timides et maladroits, aguerris en quelques mois à peine après qu'il leur ait été imposé un planning de fou et plein de réunions. L'entreprise procède ainsi en recrutant des "talents " rapidement mis dans le bain au terme d'un gagnant/gagnant (tu fais le job et en échange j'accrois tes capacités)
Yep, j'ai déjà testé les répétitions, jeux de rôles et compagnie.
Mon cerveau sait parfaitement faire la différence entre un entretien "pour du beurre" et un entretien réel 🙄
Je parlais d'un coach véritable et non d'une mise en situation à la chaîne si j'ai bien compris ton message. Et sur le fond, je sais de science sûre que la dédramatisation procéde d'une saturation (tu enchaînes les entretiens et en conséquence tu n'as plus le temps de gamberger). Surtout ne te culpabilise pas, sollicite un appui et attends toi aussi à un assez long chemin mais couronné de succès
(Traduction approximative garantie sans IA :
- il existe deux types de personnes dans ce monde.
Evitez-les tous les deux.)
Et sinon, je ne sais pas si tous les mots sont encore d'actualité, mais à toute fin utile...
Peut-être qu'il faudrait aussi apprendre à ne pas être désintégré par le monde du travail...
Est-ce raisonnable de chercher à s'adapter, voire à se suradapter à un monde qui perd tout sens pour de plus en plus de travailleurs ?
Ce n'est peut-être pas vous qui avez des problèmes avec le fonctionnement du monde du travail, c'est peut-être le monde du travail qui a de sérieux problèmes de fonctionnement.
Bien sûr il faut croûter... ce qui oblige à courber l'échine à beaucoup.
L'adaptation c'est peut être le terme moderne politiquement correct de l'échine courbée. Et avec ça, vous reprendrez bien un peu de zazen pour pas avoir trop mal ?
Je crois, mais je ne suis pas la seule, que l'on fait peser sur l'individu les responsabilités entières de son mal être et on en oublie que la société, le collectif, en porte aussi une lourde charge. Le monde du travail est central dans l'organisation de nos sociétés, peut-être qu'on pourrait interroger ce qu'est la valeur que nous accordons au travail. Peut-être que l'objectif adéquat n'est pas la rentabilité... Ce devrait être le rôle des politiques.
Arf ! J'ai prononcé le mot tabou sur Apie. Je stoppe net mon élan.
Les difficultés d'adaptation au monde du travail touchent peut-être plus de front, ou plus intensément les personnalités autistes mais elles ne sont pas un problème qui leur est spécifique. Nous sommes tous concernés (ou avons été).
Sur arte radio vous trouverez un épisode des "idées larges" qui interroge la place, le sens du travail.
Un livre aussi de Graeber : Bullshits jobs et bien d'autres...
Ces analyses permettent de sortir un peu des prisons idéologiques actuelles qui mettent sur chaque travailleur des pressions injustifiées sauf pour ceux à qui profite le système.
Peut être une vague imprégnation bouddhique, mais le ressentiment est rarement la bonne approche, quelqu'en soit le domaine. Avec une image de la même source: abeilles s'agitant dans un bocal
Il n'y a pas de ressentiment dans ce que j'exprime. C'est juste un point de vue.
Mais si nous devons aller sur le terrain des ressentis, n'accable-t-on pas tous les "inadaptés" au monde de l'entreprise de culpabilité de ne pas arriver à s'adapter à un monde bien souvent absurde ?
Et si l'inadaptation était une force, voire un levier pour des changements structurels ?
@myette009 je comprends bien ce que tu veux dire et c'est ce qui explique le titre cru du blog. Je reprends ton constat avec l'espérance en plus. Un monde d'Aspies peut il exister?. Oui, avec profit même. Regarde donc du côté de l'extrême orient pour un monde qui sen rapproche, mais ce n'est pas ici le thème
citation :
Regarde donc du côté de l'extrême orient pour un monde qui sen rapproche,
@donissan
Ben oui. Une forme de havre de paix et de félicité trop méconnu.
La Chine et son paradis de justice sociale, de liberté, d'épanouissement de l'individu (j'ai failli oublier les heures bénies de la Révolution Culturelle), le Vietnam et ses usines de smart fashion toujours à la recherche du bien-être des travailleurs et du partage équitable de la valeur, le Cambodge et ses parents qui vendent leurs enfants aux chantiers de construction Thaï ou aux exploitations agricoles qui produisent les ananas (délicieux) venus par avion fournir les rayons de nos supermarchés, la Birmanie avec son bouddhisme à l'affut de l'altérité enrichissante des Rohingya, le Japon avec son glorieux passé au milieu de XXème siècle, son système judiciaire enviable, son ouverture aux cultures étrangères, son statut de la femme, etc.
Es-tu réellement allé visiter l'Extrême Orient ? As-tu réellement étudié ce que sont et ont toujours été ces pays ?
Mais, peut-être, était-ce de ta part du second degré que je n,'aurais pas perçu. Auquel cas /.../
@Confiteor mais quelle sortie!. L'actualité et l'indignation pour seules boussoles! Je te propose de lancer un sujet sur ce forum et argumenterai avec plaisir
Confiteor indigné ?
Nan nan nan il est trop vieux pour perdre son temps à l'indignation. Il photographie le réel, l'ici, le maintenant...
citation :
L'actualité et l'indignation
@donissan
J'ai aussi fait explicitement référence à quelques éléments du passé récent ou plus ancien.
Je ne prétends pas avoir été exhaustif, c'est mission impossible.
Peut-être aurais-je pu parler du sens de la compassion chez les combattants nord et sud Viet ou de ma visite admirative de S21 et des Killings Fields (les geôliers tenaient méticuleusement le compte-rendu de leurs tortures, admirable sens du détail et de la précision, en adéquation avec les poncifs sur les Extrêmes-Orientaux).
Désolé, je connais mal l'histoire de la Birmanie et donc manque d'anecdotes croustillantes.
Au total et au choix :
- Nous, Occidentaux, n'avons rien à leur envier.
- Eux, Extrêmes-Orientaux, n'ont rien à nous envier.
J'écouterai avec la plus grande attention tout élément argumenté montrant que les Asiatiques sont (et/ou ont été) plus bienveillants que les Européens (je progresse dans l'usage des mots clés !).
Pour ce qui est de l'indignation, @Myette009 n'a omis qu'un détail : la flemme.
continuons si vous voulez bien. ACTE II: vous venez de signer votre engagement et vous débutez bientôt. au delà du très grand nombre de situations, nous intégrons à peu près toujours un Ecosystème complexe, c'est à dire un dispositif mouvant et vivant constitué de personnes en interaction. faites donc attention où vous mettez les pied avec une humilité résolue qui sera toujours appréciée de vos collègues et encadrants. l'ouverture et l'attention à l'autre prennent différents visages: questionner et écouter avec bienveillance, partager des centres d'interêt, suivant les lieux amener le matin des viennoiseries et des douceurs, déjeuner en équipe, nettoyer le coin repas après passage, proposer spontanément son aide notamment en cas de bourrage de la photocopieuse, solliciter l'aide de vos collègues aussi, adapter son style vestimentaire, ne pas dénigrer son ancien poste ou bien d'autres personnes, ne jamais mentir non plus. En résumé, être attentif, ouvert et bienveillant. Et si jamais vous y parvenez: soyez cool et agréable quelle que soit la charge de travail (pour les Aspies c'est pas gagne!). Je précise cela parce que je ne suis pas convaincu que le management soit une science exacte. l'Ecoystème dont nous venons de parler étant par nature aussi peu prévisible que la météo (imbrications actions/réactions), la science managériale se borne généralement à donner des ficelles, mais l'effectivité de la maitrise procède en fait du leadership c'est à dire d'une forme de charisme...dont nous Aspies sommes généralement dépourvus
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