Vous avez dit... atypique ?

L'échec scolaire chez l'atypique ?

  1. Accueil
  2. Forums
  3. la communauté : Vous avez dit... atypique ?
  4. L'échec scolaire chez l'atypique ?
L'échec scolaire chez l'atypique ?
Atomic-Circusle 15 août 2022 à 13:02

Bonjour,

Entendons nous bien sur le terme échec : comme étant simplement un arrêt "prématuré" du parcours scolaire d'un atypique, tout cursus et tout âge confondus.

Je m'intéresse aujourd'hui, au processus de "mise à mort" du parcours scolaire des atypiques (je met la dedans toutes les autres abréviations). Par processus, j'entends par-là, une sorte de chronologie psychique, interne, mais aussi son monde extérieur durant cette période.

Pourriez-vous, si vous le souhaitez et si vous vous sentez concernés par ce sujet, nous faire part de votre expérience et analyse sur la question quant à votre propre vécu ? Et pour finir, que sont devenus tous ces joyaux non raffinés ?

Merci

paradoxle 15 août 2022 à 16:30  •   84863

Salut, j'ai été très bon à l'école jusqu'à ma sixième, haut la main, où je n'avais pas à trop bosser pour être tranquille niveau notes et être apprécié.
Mais comme je ne faisais rien ou presque à la maison, que j'écrivais comme un cochon ( "illisible = zéro", je les collectionnais), que plus ça allait, plus les profs, dans l'ensemble, m'emmerdaient, que mes embrouilles familiales et mes déboires amoureux me plombaient la vie, de la cinquième à la ma deuxième troisième fut une simple dégringolade ("peut mieux faire, gâche ses talents, poil dans la main, etc, etc". Et je m'en foutais.
Donc zou, BEP mon gars ! J'aurais bien fait menuiserie mais la conseillère d'orientation trouvait que BEP sanitaire et sociale me permettrait de revenir au lycée, genre BAC pro. J'ai appris plein de trucs mais ça ne m'a jamais servi professionellement. J'ai buché les trois derniers mois sur les deux ans et j'ai eu mon BEP.
Je passais plus de temps avec les potes pour refaire le monde, faire de la musique, faire un fanzine, pochoiriser la ville et commencer à organiser des concerts.
Puis j'ai fait une formation de constructeur-machiniste en décor de théâtre et là, je m'éclatais.
Et mon savoir, je le tiens de Science et Vie, des bouquins que j'enquillais, d'errances dans les bibliothèques et de discussions avec des plus vieux que moi. Vachement mieux que l'école.

Kobayashile 15 août 2022 à 21:51  •   84881

@Atomic-Circus, un échec est une nouvelle occasion d'apprendre. La principale difficulté est de sortir du cadre imposé pour pouvoir s'épanouir du mieux possible dans chaque situation, pour soi et pour les autres.

zozottele 15 août 2022 à 23:11  •   84889

Je n'ai jamais compris à quoi ça servait d'apprendre ses leçons,ni d'écouter ce que le prof disait.
Je ne comprenais pas,car il suffisait de regarder ce qu'on avait dans nos livres d'école pour savoir.
Je n'ai donc presque jamais appris une leçon.
J'ai toujours eu juste la moyenne,ni plus ni moins.Sur les bulletins on lisait souvent "transparent" "a des capacités s'il veut bien se réveiller"... J'étais transparent oui, j'attendais patiemment la fin des cours.
Et je n'y ai jamais cru à mes capacités, jusqu'à très récemment, avec la découverte de ce monde de l'atypisme.
Si on me disait que j'en avais, je prenais ça pour de la politesse.
J'ai donc fait un BEP et un bac pro gestion de chantiers forestiers,parce que je ne savais pas quoi faire d'autre,et je ne voulais pas travailler dans un bureau.
J'ai eu mes diplômes presque au point près,mon père m'avait dis tu visais la moyenne tu l'as eu pile, ça aurait été quoi si tu aurais visé plus haut ?
Je ne sais pas, mais je ne regrette rien, j'ai un boulot qui me plaît,et comme,@paradox j'apprends bien plus en dehors de l'école qu'en dedans !
Et le passé est le passé, rien ne nous empêche de changer.

Kumole 16 août 2022 à 22:08  •   84936

Je vais essayer de ne pas partir dans des pavés...
J'ai peut-être une vision réductrice de l'éducation (et notamment éducation nationale), pour avoir connu "autre chose" dans l'animation et via "l'éducation populaire".
Pour moi on a un enseignement centré sur deux choses. La première, créer des êtres capables de suivre les ordres et reproduire, dans la globalité. La seconde, assurer une "continuité" des "classes" et catégories sociales. Evidemment, un fils d'ouvrier doué, et qui travaille, peut finir ingénieur. Mais il y a statistiquement, en global, beaucoup plus de fils d'ingénieurs que de fils d'ouvriers qui réussissent à devenir ingénieurs.
Franck Lepage en parle dans des conférences longues mais que je trouve intéressantes.

voir la vidéo

Et les "doués" dans tout cela (désolé, je n'ai pas de mot "mieux" ce soir et je ne vais pas m'embêter à en chercher). De ce que j'ai vu dans mes recherches, on estime à environ un tiers de personnes ayant un potentiel intellectuel élevé, voire très élevé, qui sortent du système sans aucun diplôme. Cela pourrait faire sourire si ce n'est cruel. La personne la plus intelligente que je pense avoir croisée, avec qui j'ai échangée, un puits de connaissance et une philosophe fine et pertinente, n'avait pour diplôme "qu'un" CAP espaces verts et faisait la plonge dans les restos pour survivre.
Car si l'éducation nationale sait "gérer" les élèves plus que moyens (on les met dans des classes voies de garage, on leur balance des conseils de discipline, et on les exclut quand ils ont l'âge ou quand ils passent certaines limites), elle ne sait pas quoi faire de ceux qui brillent. A moins de tomber sur un prof passionné, bienveillant, et sans trop d'amour propre, le parcours scolaire relève vite de la guerre des tranchées.

Il y aurait plusieurs "profils" face à cela, et ton témoignage, Zozotte, est parlant. Le "moyen", celui qui fait tout pour rester dans la moyenne, pile, et surtout ne pas se faire remarquer. Stratégie de survie... et si la moyenne de la classe plonge, il suit. Si elle remonte, il suit.

J'ai lu des choses intéressantes sur le mécanisme de la récompensance dans le cerveau. Ce truc qui fait que prendre du temps pour faire un tâche compliquée, ennuyeuse, rébarbartive, envoie une hormone de plaisir lorsque la tâche est accomplie. Or, certains "doués (sorry again) auraient des soucis avec les neurones récepteurs de ces hormones, qui fonctionneraient moins bien. Donc oui, pour certains, faire une tâche est ennuyeux, mais en plus pas de "carotte" de félicitation à l'arrivée. Et donc, des profils différents pour gérer cela. Mon frère était un "autonome", capable de se motiver et faire du rébarbatif, malgré le peu de récompense. Il est ingénieur, titulaire d'un doctorat, après un bac S mention TB et une école d'ingé bien côtée où il aura été le major (sans jamais s'en vanter, en famille en tous cas, je l'ai appris via ses amis).
De mon côté, j'ai "vécu sur mes acquis", sans forcer, et donc touché un plafond de verre dès qu'il a fallu travailler "pour de vrai", s'organiser, bûcher, apprendre, être autonome. Une licence en science du langage, décrochée au rattrapage, et un parcours chaotique ensuite.

Kobayashile 16 août 2022 à 22:12  •   84939

@Kumo à voir sous l'angle laminaire/complexe ? Navigant entre les deux pour finalement comprendre que je suis complexe mais que je n'ai pas pu m'exprimer, devant me conformer au système, plutôt pesant... 😜

Kumole 16 août 2022 à 22:16  •   84943

Kobayashi, tout l'enjeu est là. Trouver un microbiote où l'on peut être en homéostasie. Euh, je voulais dire, trouver des interlocuteurs avec qui pouvoir échanger.

Petit extrait de l'encyclopédie du savoir absolu et relatif de Bernard Werber.
http://www.bernardwerber.com/unpeuplus/ESRA/homeostasie.php

Atomic-Circusle 24 août 2022 à 20:13  •   85298

Bonsoir,

Merci pour vos retours, j'ai aussi une certaine vision non exhaustive sur le sujet, je n'ai pas encore trouvé le moyen de structurer cette vision. Lire d'autres expressions m'est très enrichissant, j'ai presque l'impression, en vous lisant parfois, de revivre des situations (internes) semblables à ma maternelle/primaire. Dans le sens d'une certaine interrogation, de curiosité naissante et d une certaine forme d apprentissage vis à vis de mes semblables dans le silence face au bruit parfois gênant à employer, que représente le verbe pour moi.

Merci bien merci viens ! 🙂

Vagabondle 09 septembre 2022 à 12:39  •   85897

Quel fil intéressant !!
Je vais, moi aussi tenter de faire court. (Ca va être dur)
Voici mon parcours :

Pour placer le contexte je suis, ce que certains appel, un twice exceptional (j aime bien l'expression) mais ça on ne me les a détectés qu'au fur et à mesure.

Bref le sujet ici est l'échec scolaire...
Donc
-Dès la maternelle je me suis senti en cage, je me suis échapper a plusieurs reprises (même une fois en creusant un trou sous le grillage)
A cet époque j'ai été diagnostiquer "hyperkinetique" (aujourd'hui on aurait dit "TDAH"), de là, j ai été médicamenté... je ne sais pas pendant combien de temps.

Mes parents ayant bein compris que j'étais different et que l'école risquait de me poser de gros problèmes.

-Pour l'entrée en primaire, ils m'ont trouvés et inscrit dans une école a pédagogie alternative (un mix entre: Montessori, Steiner, Freinet et sûrement d'autres).
Tout le monde étaient gentils et bienveillants, on faisait pleins de projets concrèts ou chacun avait un rôle adapté à ce qu il était... (j ai sûrement eut beaucoup de chance d'être passer par ce type d'école ,même si le choc de rencontrer le système classique plus tard a été d'autant plus violent).
En concertation avec mes parents il y avait mis en place une adaptation vitale pour moi... Dès que j'en ressentais le besoin, je pouvais sortir me défouler !!! Puis revenir en classe.
Ceci étant dit, scolairement parlant, a la sortie du CE 1 je ne savait toujours pas lire, au sens scolaire du therme, car en vrais juste en déchiffrant poussivement les textes (c'était très long) ma compréhension de lecture était meilleure que celle de mes camarades.
Et ma compréhension des chiffres était excellente.
Ce qui posait de gros problèmes au corps enseignant... d'un côté j'étais très en retard (voir handicapés) et d'un autre très en avance.
Toute ma scolarité, j'ai toujours eut de longues conversations après les cours avec les profs (ceux que j'aimais bien), et ce dès la primaire.
Bref je passait tous les ans dans la classe supérieure en accumulant les retards.
Je ressentais l'école sur deux plans bien distincts:
1er la récré... génial, j'étais reconnu par mes copains et je ne me rappel pas avoir subit de moqueries. Je m'amusais intensément !
2em la scolarité... je ressentais énormément de douleur, l'école représentait de la torture, je pleurais plusieurs fois par jours. (Surtout quand on me demandait de lire a haute voix devant la classe.
J'en fait encore des cauchemars)

Toujours en primaire (fin Ce2) j ai été diagnostiquer ayant une "très forte dyslexie". S'en est suivi beaucoup de temps passé chez les orthophonistes et autres associations d'aides... c'était reposant (car ils étaient gentils) mais encore maintenant... je ne pense pas qu'ils aient été d'une quelconque utilité.

-Je suis entrée au collège en section général, fini la bienveillance de la pédagogie douce... Ça a été catastrophique, j ai du me fabriquer un blindage a toutes épreuves...et donc naturellement, j'ai enfiler la veste du cancre.
La plus part de mes enseignants (ceux qui étaient bienveillants) m'adoraient (j'étais cultivé et mon discours était mature et étonnement construit pour mon age) même si mes notes ne dépassait jamais la moyenne.
Toujours pour les mêmes raisons qu en primaire, les conseils de classe m'ont fait quand même passer de classe en classe.
J'ai changé d'école plusieurs fois, car je souffrais trop.
Je me suis retrouvé dans une école catholique section général.
Même stratégie, même résultats.
Ils m'ont demandé en fin d'année de partir vers l'enseignement professionnel et de redoubler.
En parallèle j'ai été élu "représentant des élèves" face a la direction, j'ai obtenu des avancées demandé par les élèves.
En 3 em je me suis retrouvé a faire de la menuiserie de la mécanique et de l'électricité...
J y ai passé 3ans, certains profs étaient passionnés... c'était passionnant.
Les autres étaient "con" et aigris, on se détestait mutuellement ouvertement
Le public de cette école a été un vrai choc pour moi... je me suis senti très seul.
J'ai préféré ne pas finir ma scolarité dans cet ambiance machiste et industrielle.
En parallèle j'ai été élu pour rejoindre les représentans nationaux des élèves face au ministère, nous avons fait passer plusieurs avancées pour, comme des casiers individuels pour tous dans tout le pays,...)
J ai redoubler pour me réorienté.
J'aurais aimé partir en art, mes parents préféraient les "vrais" métiers... j ai opté pour sanitaire et social (comme au fond de moi j avais envie d'avoir des enfants un jour, cette filière avait un peu de sens pour moi)
Me voici en 1er en section "aspirant nursing" avec 1 jour par semaine en stage en crèche.
Il n'y avait presque que des filles dans l'école, c était sympa.
Mais les cours me fatiguent, je dormais tout le temps en classe.
Dès ce moment, j ai commencé a mettre en oeuvre une stratégie pour réussir mon BAC (c'était en Belgique, le système est différent, ce sont NOS profs qui nous font passer le bac) du coup j ai mi a profit ces deux ans pour devenir ami avec mes profs.
En plus de discussions personnelles avec chacun d'eux, je suis rentré dans la compagnie de théâtre des profs,... ce qui m a permis, le jour de l'examen du Bac de ne pas parler des cours, mais de tout et de rien... j ai fait un holdup.
Je n ai eut que mon cours de psychologie (!!!) a repasser en septembre...et la j ai travaillé pour la 1er fois de ma vie... et je l ai eut !

Bref... l'école ça fait mal...
Et ce que j'y ai appris m'a beaucoup plus servi que ce que j'aurais pensé a l'époque.

Et .....maintenant...., 25ans plus tard... après un parcours très atypique (a mon image).
Depuis peu, Je suis prof !! (Dans mon domaine, évidemment)
J'ai, quand même, eu besoin de passer le test (wais4) pour me sentir légitime dans cette démarche...
Grace a ça, j'ai enfin osé me réconforter a l'école.
Et là dans un mois je vais me faire officiellement certifié formateur pour adultes (mon 1er vrai diplôme, à 45 ans)

Voilà pour mon expérience.

Florence67le 09 septembre 2022 à 16:00  •   85901

Pas d'échec scolaire puisque j'ai obtenu un bac avec mention et un passage en prépas suivi de deux années de prépas( interrompues par trois hospitalisations pour anorexie et TA).🙁
Ensuite je suis partie à l'étranger et là, j'ai vécu un enfer 😡de mise sous emprise par le recruteur d'une secte ésotérique ( les "bagwan" ou "osho"😈😈) qui flairait la naive petite étudiante loin de sa famille et, à l'époque, en recherche spirituelle...dépression, 😭( je n'allais plus en fac) burn out,😨 tentative de suicide, hosto, thérapie, suvi puis bin😡 le faux diagnostic ( " borderline").
Ceci va amener des outils inappropriés et là, je refais un autre burn😱 out avec cette psy qui s'était trompée. Bon, elle n'a pas été correcte avec moi car elle m'a jeté la pierre, posé un ultimatum ( "je vous donne 4 semaines pour redevenir raisonnable") et j'ai été radiée. On imagine la situation, seule, sans amis, précaire, à l'étranger...ah là là et ma mère qui pense toujours que je suis "fragile".🥴
Ensuite j'ai trouvé par le bouche à oreille un autre psy guère plus compétent, mais très humain, très à l'écoute. Je n'allais toujours pas en fac. Cela fait sept ans en tout de galères psys avec de petits boulots de survie ( ménages, plonge...). En même temps je travaillais dans les métiers du spectacle ( revenus très irréguliers). Enfin je trouvai des cours à donner, un cdd dans une école, la motivation pour reprendre et boucler un double master philo-lettres.
J'ajoute que cette galère qui a duré sept ans ne m'a servi à rien car le syndrome d'Asperger n'était pas assez connu en Allemagne à cette époque, j'ai perdu du temps, de l'argent et surtout beaucoup d'énergie psychique à la recherche du "bon" ( psy ou diagnostic).

Succubettele 16 septembre 2022 à 22:15  •   86166

Avec le recul je synthésise en constant que je pouvais facilement obtenir de "bonnes notes" sans jamais faire de devoirs et en dessinant/ rêvassant/regardant dehors au lieu de noter le cours MAIS écoutant, et que cela était en corrélation avec
-L'intérêt porté au cours et surtout pouvoir faire des liens concrets dans ma vie, me projeter: ça me sert ou pas?
-Le lien émotionnel avec l'enseignant (pédagogue, s'adaptant, aimant enseigner et transmettre)

Et capable du pire si je ne trouvais pas ces liens.

Bien notée en primaire et jusqu'en 5ème car une gentille fille😇, j'ai finalement enlevé cette cape de plomb à l'adolescence et suis devenue Succubette, du coup dégringolade fulgurante des notes, car plus envie de "recracher par coeur" un cours, et malgré des discussions animées parfois avec certains profs pour prouver que j'avais compris, de m'entendre dire "oui c'est vrai vous avez expliqué à votre façon mais vous n'avez pas utilisé les mots donnés donc ça sera zéro"

Parcours donc bancal et atypique ensuite , une année ne ressemblant pas à une autre, des matières avec une moyenne excellente et d'autres catastrophiques pour ne pas dire nulles, au final moyenne générale "moyenne", toujours dans la moyenne🙂

Forte de cette riche expérience de l'Education Nationale moutonnante (bbbêêêê 😵) j'ai choisi d'en libérer mes enfants, de leur transmettre de "prendre ce qu'il y avait de bon à prendre pour eux", de profiter des bons profs et s'éclater, d'ignorer les autres, de se faire des potes, et pour ce qui est de la créativité et de l'esprit critique de s'habituer à plutôt les affûter à la maison et dans leur propre expérience de vie, autour de riches discussions et débats familiaux/amicaux!😀

Autant dire que, notamment pour 2 de mes 3 garçons plus incisifs que les 2 autres (du gène sans gêne de succubette je pense^^), ils furent régulièrement catalogués "d'insolents", "rebels" et autres...

La chose importante étant de faire quelque chose qui nous anime, qui nous permet de gagner notre vie, et de se sentir heureux de se lever le matin pour aller bosser...et si cela correspond à un "diplôme officiel" et bien aller le décrocher...

J'ai donc été commerciale dans l'événementiel,vendeuse en porcelaine, masseuse ayurvédique, conteuse, aide-soignante en psychiatrie, couturière d'art...actuellement en reconversion, envie de changement...

Nouvelle-France1534le 23 septembre 2022 à 09:40  •   86407

Bonjour à tous. Depuis 2 mois, je soupçonne que mon QI devrait expliquer mes 57 dernières années de vie où je me suis toujours sentis comme étant une espèce de pièce dans une boîte de jeux LEGO qui semble avoir été mise dedans par erreurs que l'on ne pourrait assembler à aucun projet et qui n'aurai rien à voir avec le jeux. Difficile pour moi de vous expliquer mon parcour scolaire car le système scolaire en Nouvelle-France (Québec) est structuré différemment. PRIMAIRE 1e à 7é), SECONDAIRE I à V, CEGEP (COLLÉGIALE) et UNIVERSITAIRE.
Au primaire (de 6 à 12 ans), j'étais un élève moyen qui n'a pas doublé d'année. La dernière année du primaire dès le début (2 premiers mois) on tout gâché ma vie jusqu'ici. L'institutrice blessé pas une moquerie de ma part, m'a fait tellement payer chère celles-ci, que j'ai du changer d'école et entrer au Secondaire malgré mes performances moyennes. J'ai fait une fois cette première année (SECONDAIRE I) du secondaire, j'ai doublé et puis, et oui! Triplé celle-ci. Après, rendu en secondaire II, je nai pas passé. J'allai le redoubler donc, à 16 ans, j'ai quitté l'école pour y revenir périodiquement pour obtenir des certificats d'études pour des boulots qui ne m'intéressait pas. J'ai enchaîné des boulot moches et dautres moins moches sans pour autant jamais sentir que j'utilisais mon plein potentiel. Tout ce qui m'intéressait vraiment s'étudis dans les universités. Donc, imaginez avec Internet... Tout y passe. Histoire, Géographie, Économie, Astronomie, ADN, Langues etc... Je pense que ce qui nous distingue les Atypiques, c'est notre capacité à rebondir. Nôtre debrouillardise. Nôtre ouverture d'esprit qui est ouvert au changement. Nôtre appétit insatiable à expérimenter et explorer nôtre passage sur terre en étant conscient que nôtre séjour (du moins en vie) en est un d'une durée limitée et que nous n'avons pas de temps à perdre pour pouvoir en profiter au maximum avant de finir en poudre (INCINÉRÉ) d'escampette. Je ne connais pas encore mon QI mais, j'apprends vite en TABARNAK quand j'étudie ce qui donne du sens à ma vie. Dernièrement, j'ai voulu comprendre pourquoi la France a si peu fait sentir sa présence en Amérique malgré sa puissanceet son influence par rapport à ses rivaux coloniaux (à la fondation de la ville de Québec, la France en occident était ce que sont les États-Unies d'aujourd'hui en occident) (Avec une population de 20 millions d'ha. contre 14 millions d'ha. (Angleterre 4 millions, Espagne 8 millions, Portugal 1 millions et Écosse 1 millions)). Elle contrôlait les 2 entrée principale d'Amérique du Nord (Mississippi et St-Laurent qui lui assurait l'accès à tout son intérieur). Nos gros Louis XIII, IV et V, pendant que les Anglais ce construisait des gros BATEAU et que les Portugais et Espagnols se construisait de grosses bagnoles pour aller sur l'eau, eux ce construisait (où se prelassaient dans) de gros châteaux. Sacré gros Louis. Ils avaient une vision obstruer par leurs visons. Il est facile d'imaginer qu'aujourd'hui, les Québécois ou Néo-Français, serait les pionniers de cette Amérique du Nord Française. Les Néo-Français (Québécois) ont fondée La grande Louisiane (Illinois,... pour la France, les gros Louis ont payé les plus Belles forteresses que les Québécois et Acadiens ont construit (Louisboug, Québec, Fort Niagara et bien d'autres). Les plus grand ouvrage que nul autres n'avait construit mais, ils on négligé de la coloniser cette Amérique. En tout, les gros Louis et avant eux Henri IV (le visionnaire) n'ont envoyé en Amérique que 4 milles immigrants en 150 ans. Quel fiasco... Voilà pourquoi le monde entier utilise l'anglais maintenant. Voilà ma dernière passion.
J'espère que je ne vous est pas lassé avec ce post.
Je n'apprenait rien à l'école, depuis que je l'ai quitté, j'ai beaucoup appris.
À+

paradoxle 23 septembre 2022 à 12:56  •   86410

"une espèce de pièce dans une boîte de jeux LEGO qui semble avoir été mise dedans par erreurs que l'on ne pourrait assembler à aucun projet et qui n'aurai rien à voir avec le jeux".
C'est joliment dit @Nouvelle-France1534. Bienvenue.

Kobayashile 23 septembre 2022 à 17:51  •   86430

@Nouvelle-France1534, oui il y a de cela. Louis XIV a créé des dettes énormes jusqu'à même faire marcher la presse à monnaie, frisant la contre-bande.
Les guerres coûtent très cher et épuise les populations. L'indice flagrant de cela sont les dévaluations successives depuis cette époque.
L'avantage du Canada et des EU, c'est qu'il y a eu très peu de conflits avec relativement peu de pertes.
Je pense que ça coûtait trop cher de garder la Lousiane alors que l'on avait toutes les autres colonies. Il y a aussi une question de profitabilité, métaux précieux, pierres précieuses, esclaves, etc.
Le principe "suivre l'argent" permet bien souvent de comprendre les faits.

Nouvelle-France1534le 24 septembre 2022 à 05:51  •   86448

Bonjour Paradox. Merci. Dans votre description, vous mentionner que la réalité est une invention. Je trouve celà tout à fait juste. En ce moment encore, nous créons l'avenir.

En passent, je peux vous envoyer ce jeux de société normalié si vous le voulez.

P.s. Sans moi par contre car, j'ai le mal de l'air et de mer et puis, comme je vous l'avais signifié, je suis inutile pour ce jeux de société déjà pensé. Il est complet et dans un plant parfait, fin prêt à exécuter...😉 Pensez s'y! Il n'a pas servis et dans sa boîte originale dans un état... Et oui! EN PARFAIT ÉTAT. Cause du don, JEU TROP PRÉVISIBLE.

Ne vous pressez pas dans votre décision, et aussi, vous n'êtes pas oubliger de donner une réponse à ma question, question de ne pas vous offusquer dès le départ. Bonne fin de semaine à vous.

Nouvelle-France1534le 24 septembre 2022 à 08:18  •   86452

Bonjour Kobayashi. Et oui, suivre l'argent et on peu suivre les intérêts des gens ou des États. Quand vous dite que la France sous Louis XIV à dû imprimer de l'argent, je pense que vous faite référence à l'épisode des 4 frères Pâris (don le benjamin JEAN PÂRIS de Montmartel Marquis de Brunoy parrains de la Pompadour est relié à ma famille côté paternel) riches financiers qui ont tricoté toute une entourloupète pour que la France évite le pire. Ce derniers est devenus le Bernard Arnaud du 18e siècle. J'ai creusé leurs histoires méconnu. Son fils et cousin de mon ancêtre, a inspiré une pièce d'Alexandre Dumas nommé Le Marquis de Brunoy car il a tout dilapidé en quelques années, toute la fortune de son père. Argent vite fait... Pâris de Montmartel ou Monmartel don la belle mère était de la ville de Québec, a été un des tout premiers Français à financer l'esclavage avec la compagnie d'Angola. Quel SALE PORC. PERDONS, je n'ai pas pu trouver d'autres mot, plus dure encore, pour ainsi refléter tout mon dégoût pour ce TRÈS PETIT mammifère de pierre. Prenez-le comme une retenue de bon goût. Son fils, de mille façon, a très mal terminé sa dynastie. Leurs plus beau château (Grand château de Brunoy avec jardin style Versailles) a été cédé a Louis XVIII puis démantelé après la révolution). Bravo Joseph-Armand!!! C'était un vrais délinquant. Il a ridiculisé comme il a pu, la noblesse qu'il haïssais comme ont haïs les punaises. Sacré Armand! Charmant Armand! Tu m'inspires. Désolé, je l'adore celui-là! Un personnage de films à tourner. Stéphane Bern devrait en faire un épisode de secrets d'histoire. Dommage le gros château a été démantelé. Ça ne l'interessera surement pas...

Désolé Kabayashi. Je me suis quelque peu égaré. On est très loin des échecs scolaires... Je suis d'accord que les guerres coûtent chère. L'Europe en a payés le prix au siècle dernier. Nous, Nord-américains, avons été peu touché. Je pense plutôt que l'on en a beaucoup profités. Fuite des cerveaux, capitaux, technos, etc. Mais, là, les Américains sont plus fragile que jamais. Ils se combattent mutuellement comme vous le savez. Ça sent la fin de Empire! Mon cousins de 55 ans, (Québécois né à Québec en 1967 et adopté la même année, par des gens vivant en Ohio) que j'ai retrouver en août 2021 grâce à un test ADN, est un TRUMPISTE complotiste convaincu. J'évite ces sujets avec lui car... Je ne veut pas compromettre notre nouvelle amitié. Mais c'est difficile pour moi de lui cacher mes pensés mais jusqu' ici, j'y arrive!

Un pays autant divisé où la vérité est torturée de tout bord et de tout côté, ne peut qu'imploser, je pense. Le Canada n'est pas à l'abri. Au Québec, un partis (Parti CONservateur du Québec) de style TRUMPISTE, risque de gagner quelques sièges à l'élection du 3 octobre qui vient. Des anti-tout, TÉFLONS (qui ne comprennent ni du cul, ni de la tête (expression de ma belle-mère (qui aujourd'hui n'a plus toute sa tête à cause de la démence) experte en dérisions qui a également concocté une délicieuse déformation (SERPENT À SORNETTES) pour qualifier des types comme TRUMP)), qui défi toutes les lois de logiques imaginables en ne répondent jamais au questions posées. Son petit chef est un petit TRUMP qui trompe... La gangrène Américaine s'étant malheureusement étendue jusqu'ici pour nous pourrir l'existence. Pour moi, la désinformation va beaucoup nuire à l'évolution civil humaine. On recule en ce moment en occident. À qui rapporte la désinformation? Au GNOCHONS! comme on le diraient ici et, don l'équivalent est CONNARD sans autres talents que l'escroquerie. Ils ne sont certainement pas de grands visionnaires. ILS SONT PLUTÔT LES PLUS VULGAIRES DES MAMMIFÈRES. Y'a pire que ceux-ci mais je préfère ne pas en parler car je tiens à mourir naturellement...

Oups, je me suis encore égaré dans mes propos. J'en ajoute une dernière couche pour terminer. On dit ici que quand les États-Unis toussent, au Canada on a la grippe. Ça promet...

Merci de m'avoir lu et Bonne fin de semaine Kobayashi et autres Énergumènes comme nous. (BON WEEK-END) à tousse.
E!-EU!
E!-EU!

paradoxle 24 septembre 2022 à 12:52  •   86454

@Nouvelle-France1534 Salut. Juste en passant, trois petits conseils amicaux en ce qui concerne le côté pratique du forum. N'oublie pas l'@ devant le nom de la personne à qui tu t'adresses, elle sera prévenu que tu l'as mentionnée.
S'égarer dans nos propos, ça nous arrive à tous. Mais n'hésite pas à ouvrir un nouveau sujet si le coeur t'en dit. Déjà pour éviter de trop grande digression sur un fil précis et parce que ta passion de l'histoire (de cette partie de l'histoire) pourrait être sujet à de belles discussions.
Et puis pour t'adresser à quelqu'un en particulier (par exemple on peut parler du jeu dont tu parles voir si ça me branche) en MessagePrivé.
(Pis t'as vu, je tutoie facilement et me vouvoyer m'a toujours fait bizarre).

Nouvelle-France1534le 25 septembre 2022 à 00:35  •   86478

@paradox
Merci des conseils Paradox. Je vais en tenir compte et je les reçoit en toute humilité. Je suis nouveau ici et me suis laissé un peu aller j'en convient. Tu as raison. Bon dimanche à toi.

Kobayashile 25 septembre 2022 à 11:15  •   86480

@Nouvelle-France1534, merci, beau résumé, j'apprends des choses 😄 .
Que d'expressions succulentes de nos cousins, encore !

Pour revenir au sujet, les déliquences de la société se retrouvent dans la faillite du système éducatif. Les cas particuliers sont les premiers touchés, si toutefois leur cas eu été pris en compte précédemment.
On en revient au même constat : détection et prise en charge familiale.

La bienveillance reste nécessaire à tout ça !

Timide02le 13 octobre 2022 à 01:30  •   87149

Pour ce qui me concerne on ne peut pas vraiment parler d'échec scolaire : En primaire, on m'a fait sauter la classe de CE1. Ensuite parcours sans encombres : Collège et Lycée , puis Math Sup et Math SPE pour enfin intégrer une grande école d'ingénieur.

Pourtant l'école était un lieu où je ne me sentais pas bien car je m'y emm______ . Les résultats étaient très hétérogènes. C'était soit excellent soit exécrable. Cela dépendait beaucoup de l'enseignant que j'avais en face de moi ... je fonctionnais beaucoup à l'affectif .

A titre d'exemple, je me souviens avoir totalement décroché en histoire/géographie suite à un "conflit" avec l'enseignant. Nous étudions l' histoire de la Russie. Nous avions appris que les prêtres orthodoxes étaient appelé des "popes" et que les paysans russes étaient appelé des "moujiks". Dans un contrôle, je m'étais amuser à écrire dans ma copie que la Russie avait inventé la musique moderne : " la pope-moujik" . Résultat : 0/20, 4h de colle et un prof qui m'a pris en grippe. J'ai laissé tomber totalement l'histoire et la géographie

J'ai retrouvé mon livret scolaire de l'école primaire dont voici quelques extraits :
- Appréciation de de l'école maternelle pour la transition vers l'école primaire : "A parfois des réactions vives"
- Appréciation à l'issue du CP : " Vif de caractère, mais sait se dominer. S'intéresse à tout - Enfant très doué"
- Appréciation à l'issue du CM2 :" Plein d'Ambition. Très sensible. Esprit très vif. Doit cependant maîtriser une certaine tendance à l'instabilité"

Mes faiblesses et handicaps pour bien s'intégrer à notre société avait été identifiés très très tôt


Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.

Rejoins-nous vite !

Alerter les modérateurs

Peux-tu préciser ci-dessous le motif de ton alerte ?