Vous avez dit... atypique ?

Miracle ! Aller à Lourdes, ou alerte au relou ?

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Miracle ! Aller à Lourdes, ou alerte au relou ?
Fanny-146le 24 janvier 2019 à 19:25

Salut à tous !

Je partage avec vous ma dernière expérience "médicale", dans l'espoir d'avoir quelques retours constructifs, soit à travers vos expériences vécues, soit à travers vos lectures sur le HP (je dois reconnaître ma fainéantise, j'ai délégué à ma psy le rôle de m'expliquer tout ça, sauf que l'actuelle ne le fait pas...)

Comme dit dans d'autres posts, j'ai été diagnostiquée "dépressive" il y a au moins 15 ans. Rien de très surprenant, sachant que ma mère l'est, qu'il y a sans doute eu d'autres cas de la famille (TS d'un cousin de ma mère, que je ne connais pas, mais qui était apparemment à l'époque apparue comme surprenante, non liée à un événement traumatique particulier)
J'ai suivi les conseils des toubibs : médocs divers (AD et anxio), thérapies longues... Sans résultat : toujours la même alternance de périodes où ça va, et de périodes où je suis incapable de mettre un pied devant l'autre, de faire même ce qui me plaît. J'ai arrêté les médocs il y a 3 ans, parce que je les soupçonnais d'être la cause de mes trous de mémoire handicapants. Un toubib m'a dit : "oui, ce sont les AD qui causent les trous de mémoire", un autre "pas du tout ! c'est un effet secondaire de anxio", et un dernier : "vos trous de mémoire ne sont pas liés au traitement, mais à la dépression elle-même, c'est même un des symptômes les plus caractéristiques.

Ma généraliste, au vu de mon dossier, se pose la question d'une erreur de diagnostic dès le départ : et si c'était autre chose (genre bipolarité) ? Et elle me conseille de voir un psychiatre pour reprendre le diagnostic, et le confirmer ou l'infirmer.

Je vous passe les détails sur la galère pour trouver un cabinet qui réponde autre chose que "pour une urgence ? pas de souci, y a de la place dans 5 ans ! Mais c'est bien parce que c'est urgent, hein ! Sinon, c'était 12"
Et cet après-midi, je parviens donc à voir un psychiatre.
Dès le début de l'entretien, je mentionne mon diagnostic HP. Il me dit "ah oui, en gros, vous avez eu un bon score au test de quotient intellectuel (oui, tout en entier, histoire de montrer qu'il connait l'acronyme). J'ai cru qu'il allait me sortir une boite à bons points ou une médaille pour me féliciter d'avoir eu une bonne note, parce qu'il balaye ça d'un revers de main, genre "je vois pas l'intérêt de le mentionner".

On discute quand même, il lit un peu mon dossier préparé par l'infirmier, avec des éléments factuels (une rupture, un contexte pro difficile il y a plusieurs années, etc.), et il me dit donc que je ne suis pas dépressive, ni bipolaire, mais que j'ai vécu des trucs difficiles, que c'est le cas en ce moment, et qu'un p'tit traitement AD, et il n'y paraîtra plus !
Il "zoome" et "dézoome" sur ma vie : quand une perspective globale l'arrange, il prend mon histoire dans son ensemble, quand il veut me prouver que je n'ai qu'un p'tit coup de mou passager, il trouve dans mon dossier le petit truc qui va bien.

Il n'a rien à foutre du fait que mes périodes de crise passent aussi vite (ou aussi lentement) avec ou sans médocs. Cette fois-ci, puisque c'est lui qui le dit, ça va marcher !
Quand je lui dis : "et une fois guérie, j'attends le prochain coup dur et la prochaine crise ?". Et là, il est très fort : d'une part, faut oublier mon passé (là aussi, aucun thérapeute n'a jamais réussi à m'expliquer comment faire, mais lui, il va réussir), d'autre part, il faut que je travaille sur ma personnalité.
Bah oui, franchement ! Ce serait tellement mieux si j'arrêtais de souffrir du fait que les gens autour de moi sont superficiels, inconstants. C'est idiot aussi de devenir folle parce qu'on n'arrive pas à s'intégrer et que, du coup, on passe l'essentiel de son temps seule. Il suffit d'être comme les autres, de prendre tout par dessus la jambe, et de s'intégrer !

En gros, il me demande d'arrêter d'avoir les traits caractéristiques du HP, et de me recréer un p'tit faux-self bien gentil, ou j'ai rien pigé à ce que j'ai lu du HP ?
(je précise que j'étais moins seule en apparence durant mon enfance et mon adolescence, voire le début de l'âge adulte : j'ai toujours réussi à me glisser très facilement dans le moule scolaire, et comme c'est quand même l'un des éléments essentiels de la vie à cet âge-là... et je suis devenue prof, et les moments où je suis en classe, je m'éclate. C'est tout les à-côtés qui me pèsent : la vie privée totalement ratée, les relations avec les collègues toujours pesantes...)

Sanjurole 24 janvier 2019 à 19:48  •   2085

Pour moi ce doc est moins con que celui qui t'as diagnostiqué dépressive.
Il vaut mieux rien dire et voir comment ça se passe plutôt que mettre la personne...
...dans une case, d'autant plus quand il s'agit de "dépression"

Quand il te dit refaire un faux-self.. C'est pas devenir un imposteur, c'est pour te faire comprendre que tout le monde au fond est faux, on appelle ça avoir un caractère, une personnalité.. Les gens changent, évoluent.. il te dit en fait reprend le contrôle sur toi et deviens ce que tu veux devenir car apparemment tu en as la capacité.

Il n'y a rien à comprendre du HP car personne connait le cerveau suffisamment pour pouvoir établir ce qu'est un HP ou HQI ou autre terme..
Je ne suis pas tellement pour les traitements médicamenteux mais plus pour un travail d'introspection, un voyage à l'étranger (mais pas au club med, un voyage d'aventurier), des randonnées, de la musique..

Pourquoi tu te demande quand arrivera la prochaine crise on s'en fout, profite du fait que quelqu'un vient de te dire que tout ça était faux.. Tout comme on t'a dit que tu étais dépressive il y a 15 ans. Pourquoi donnes-tu plus de crédibilité à la première ?

De plus ce qui m'intrigue c'est que bien souvent au niveau génétique ça saute souvent une génération ce genre de chose. Je pense que tu as trop crue la première personne et qu'à côté de ça oui tu as eu des soucis. Mais comme tout le monde.. Qui ne s'est pas fait viré en même temps qu'il avait été largué ou un huissier au cul alors qu'on a plus de travail etc etc

"quotient intellectuel (oui, tout en entier, histoire de montrer qu'il connait l'acronyme)" pas du tout, enfin je ne pense pas. Il est habitué à dire le terme entièrement car dans un autre contexte HP ne signifie pas la même chose si tu vois ce que je veux dire.. C'est un réflexe, il est même professionnel je trouve.

Par contre ta généraliste (c'est pas une généraliste pour rien) te dit de but en blanc que tu es bipolaire. Pardon mais elle par contre c'est très mauvais ce qu'elle fait..

Je pense que tu vois les choses à l'envers. Consacre toi à ce que tu aimes plutôt que de penser à ce que tu détestes.. Il y a des pensées que l'on ne contrôle pas je suis d'accord mais quand c'est comme ça, évade toi, écoute la musique, invente des ateliers, écris...
Fais plus d'atelier avec les élèves, éclate toi comme tu dis.. Arrête les médecins et les médocs, surmonte ça et tu te sentiras mieux plus rapidement que ce que tu crois.

Kalimaliciale 24 janvier 2019 à 19:52  •   2087

Que de colère au travers de ton message. Tu as eu la sensation de ne pas avoir du tout été comprise ou prise au sérieux on dirait bien. Du moins c'est ce que ton écrit reflète pour moi.
Sans vouloir me faire l'avocat du diable, tu as peut être mal interprété les propos de ce psy en étant toi même sur la défensive dès lors qu'il t'a indiqué l'éventualité t'un traitement AD (ce que je peux comprendre puisque visiblement un traitement ne semble pas t'aider, de ce que tu en as dit), mais ça c'est un réflexe de médecin. Et là dessus ils sont pratiquement tous pareil.
Je pense tout de même que ce qu'il a peut être maladroitement voulu te faire comprendre, c'est qu'il faut envers et contre tout et surtout toi même, apprendre à te relaxer.
Je te la fais large là. Apprendre à moins prendre les choses à coeur, à relativiser au mieux, à avancer tout simplement et ne pas ressasser le passé comme un présent et un futur acquis. Ce n'est pas une question de se foutre de tout, mais simplement de s'équilibrer dans ses ressentis. HP ou pas, ce n'est pas impossible, ceci étant ce n'est jamais facile, du tout même et ce n'est pas une réussite en claquement de doigt.
D'où son "conseil" de : travailler sur ta personnalité. Il n'est pas dit qu'il réussira à t'aider et si ça se trouve le feeling passe peut être pas non plus avec lui. Pourquoi donc ne pas te tourner vers un spécialiste de la douance chez l'adulte? C'est ce que j'ai fait et je dois dire que ça me convient tout à fait.
Tu n'as pas besoin de te créer un faux self, pourquoi faire? Ce ne serait pas toi, ce ne serait pas non plus un pansement et encore moins une solution viable. Ceci étant dit il faut bien savoir une chose et ça c'est un fait, quelque chose d'indéniable (je suis désolée d'avance si je le dis de la mauvaise manière et j'espère ne pas me montrer blessante ou dieu sait quoi d'autre) : Tu ne pourras pas obtenir de véritable aide si tu ne commences pas par t'aider toi même.
A cela je ne parle pas de la démarche d'aller voir un psy (même si je considère que c'est quand même un bon début) mais de travailler sur toi même et même si c'est dur, même si t'as l'impression que ça ne fonctionne pas ou ne fonctionnera pas ou ne peut pas fonctionner, il faut se faire violence parfois.
Si ton désir profond, ton objectif est de te sentir mieux, donne toi les moyens de te sentir mieux et ça passe par l'acceptation et l'équilibrage. Tu vois un peu ce que je veux dire? ^^
La cylothymie dont tu es la proie est commune à beaucoup d'entre nous, et plus ou moins exacerbée chez l'un ou l'autre, mais tu peux aussi apprendre à la connaitre, et par conséquent à la gérer (plus ou moins du reste, c'est pas toujours une victoire, mais elles peuvent être plus présentes que les défaites à force de temps ^^).
En tout cas, ici tu es entourée de personnes qui comprendront tes états d'âmes, c'est déjà du positif dans tout ce négatif non? ^^ Et peut être que cela amoindri un peu ta sensation de solitude?
Bisouilles!

Sanjurole 24 janvier 2019 à 19:53  •   2089

@Kalimalicia + 1 pour toi !

Kalimaliciale 24 janvier 2019 à 19:56  •   2090

😋

Kalimaliciale 24 janvier 2019 à 19:57  •   2091

Je peux sortir de la chambre alors? *Grand sourire de toute mignonne* 😄

Sanjurole 24 janvier 2019 à 19:57  •   2092

HEIN ? T'es en position foetal sur le sol et tu fais des balancements corporels ?

Kalimaliciale 24 janvier 2019 à 19:58  •   2093

Nan ! je suis en mode sushi avec la couette XD

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 20:06  •   2097

Je pense que tu n'as pas tout lu.
Ma généraliste n'a jamais dit que j'étais bipolaire. Elle a constaté l'échec des traitements contre la dépression (qu'elle ne m'avait pas prescrit, elle), et elle a suggéré une autre piste. N'étant "que" généraliste (comme je déteste cette position : les médecins spécialistes sont les pires cons que j'aie jamais rencontrés, toutes spécialités confondues), elle a reconnu ses limites, et ayant connu un membre de son entourage dont le parcours de souffrance ressemblait très fort au mien et dont la vie a changé le jour où il a reçu un traitement pour bipolarité plutôt que dépression, elle m'a simplement conseillé d'explorer cette voie avec un spécialiste, espérant sincèrement que j'y trouve un soulagement.

Pour toutes les solutions que tu donnes, tu ne veux pas comprendre qu'elles sont absolument inapplicables ! Dans les périodes de crise, je ne peux RIEN faire. Pas lire, pas sortir de chez moi, pas parler à quelqu'un au téléphone, même pas regarder un film débile et le comprendre. Alors lire, écrire, faire des ateliers avec mes élèves ? "Si tu n'as pas de pain, t'as qu'à bouffer de la brioche au caviar et à l'huile de truffe"...

Quant au faux-self, au changement, tu dis, en croyant aller dans son sens, exactement le contraire de ce qu'a dit le psy... Il me suggère d'être égoïste, égocentrique, hyposensible. Et c'est tout le contraire de ma personnalité.
Je ne comprends même pas le sens de ta phrase : "C'est pas devenir un imposteur, c'est pour te faire comprendre que tout le monde au fond est faux, on appelle ça avoir un caractère, une personnalité.." Pour moi, ta phrase dit une chose et son contraire ! Avec un caractère, une personnalité, c'est justement être vrai, laisser s'exprimer ce que l'on est, pas être faux...

Sanjurole 24 janvier 2019 à 20:16  •   2100

"Ma généraliste, au vu de mon dossier, se pose la question d'une erreur de diagnostic dès le départ : et si c'était autre chose (genre bipolarité) ? "
"elle a reconnu ses limites, et ayant connu un membre de son entourage dont le parcours de souffrance ressemblait très fort au mien et dont la vie a changé le jour où il a reçu un traitement pour bipolarité plutôt que dépression, elle m'a simplement conseillé d'explorer cette voie "
C'est exactement ce que j'ai dit. Et j'ai forcément tout lui sinon tu n'aurais pas répondu sur ce que tu pensais que je n'avais pas lu.

Je pense que tu as un voile noir devant les yeux et tant que ne l'admettra pas tu ne seras jamais d'accord avec les autres qu'ils aillent dans ton sens ou pas..

Tout le monde est pareil ! à des degrés différents et en fonction de là où ils en sont dans leur vies, on évolue on change donc le caractère change, la personnalité change et c'est normal, donc oui on peut dire que tout le monde est un imposteur.

DEF: Personne qui abuse de la confiance d'autrui par des mensonges, en usurpant une qualité.
Les médecins sont des imposteurs, nous non car il s'agit de nous, pas des autres. Et c'est ainsi qu'évolue un caractère, c'est ainsi qu'évolue la personnalité, elle s'affine..

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 20:17  •   2101

J'ai vu une spécialiste de la douance, on avait commencé une thérapie qui était celle qui était la plus prometteuse, mais la psy a quitté la région en urgence pour raison familiale. Celle que je vois maintenant (recommandée pourtant par celle qui est partie) ne parle absolument jamais de la douance.

Prendre les choses moins à coeur ? Pour moi, ce ne sont que des mots. Je ne comprends d'une part pas comment on fait volontairement, d'autre part, quand je le fais "par accident" ou par obligation, parce que je n'ai pas l'énergie de faire un truc à fond, je me sens encore plus mal ensuite.

Et je ne sais pas ce que je peux faire moi-même pour aller mieux. Je ne sais pas quoi changer dans ma "personnalité". Je ne vois pas ce qui y cloche, sinon qu'elle est inadaptée à notre société. Je suis un bisounours, qui pense que si tout le monde était aussi respectueux et soucieux des autres que moi, notre monde irait un peu moins mal, parce que tout le monde aurait à la fois le plaisir de donner et celui de recevoir de l'aide, de l'affection, du soutien, de l'amour...

J'ai cherché vainement des moyens de "m'intégrer" pour souffrir moins de la solitude, mais justement, là, je ne suis pas moi, et si j'intègre (un peu) quelqu'un, c'est pas moi, c'est l'autre, celle qui fait semblant de s'intéresser à des trucs dont elle se fout mais qu'ils font bien, qu'ils intéressent les autres...

Sanjuro : tu écris "+1" à Kali, mais pour moi, vos deux messages sont contradictoires sur une bonne partie de leur contenu...

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 20:22  •   2106

Tu ne lis pas ce que j'écris, ou tu ne lis pas ce que tu écris toi-même ! ma généraliste ne m'a jamais dit "de but en blanc que j'étais bipolaire"...

Et je ne vois pas à quel moment de ma vie je suis "un imposteur". L'imposteur transforme, masque volontairement ce qu'il est, ce qu'il sait être. La personne qui évolue, ça n'a rien à voir... Avant, je n'aimais pas le basilic, je n'en mangeais pas. Mes goûts ont évolué, maintenant, j'en mange. Mais je ne mentais pas quand je disais que je n'aimais pas. Je n'étais pas un imposteur gustatif à ce moment-là, je n'en suis pas un maintenant...

Sanjurole 24 janvier 2019 à 20:26  •   2108

Tu comprends pas, j'ai justement dit que tu n'en étais pas une.. Personne ne l'est car ce n'est pas possible.
L'imposteur, c'est celui qui utilise, déforme une qualité (en tant que statut par exemple) et qui va la déformer pour dire à quelqu'un qui l'est de telle manière.

On ne peut pas être imposteur de soi-même c'est des conneries !!!

Je te parlais pas de bouffe mais de caractère.
Celui qui est trop gentil et qui un jour décide de l'être moins devient moins gentil donc il change, il évolue, il n'est pas un imposteur parce qu'il a décidé d'être moins gentil..

Je pense que tu as étais détruite par ce faux diagnostique et tous ces médicaments.



Dis moi, qu'est ce que tu aimerais vraiment faire dans la vie ? Plus que tout au monde ? Un voyage en Chine, un trek au pole nord ? Composer de la musique ? Dessiner ? Peindre ? Monter une société ?
Est-ce qu'il y a UNE chose que tu aimerais faire ? Et ne me dis pas devenir normale ou un truc du genre..

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 20:31  •   2110

"oui on peut dire que tout le monde est un imposteur." "Personne ne l'est, car ce n'est pas possible." : je cherche encore la cohérence.

Je n'ai jamais parlé d'être imposteur de soi-même. Je te parle de décider de changer non pas pour être plus soi-même, mais pour être un soi-même plus acceptable pour le monde extérieur.
Si je décide de devenir moins gentille, je ne serai plus en accord avec moi-même, et je me sentirai extrêmement mal. C'est déjà arrivé ponctuellement, alors en faire un mode de vie ? un changement durable ?

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 20:33  •   2112

Et tu crois que le premier traitement, le premier diagnostic, je l'ai demandé parce que j'allais trop bien et que c'était suspect ?

Oui il y a un truc que j'aimerais faire : écrire un livre.

Sanjurole 24 janvier 2019 à 20:36  •   2113

"Je te parle de décider de changer non pas pour être plus soi-même, mais pour être un soi-même plus acceptable pour le monde extérieur."

MAIS ON S'EN FOUT DES AUUUUTRES !!!!!! ta vie c'est ta vie c'est pas celle du voisin. Je suis peut-être un connard pour les autres mais j'en ai rien à foutre, ils connaissent pas ma vie.
Je comprends mieux maintenant.

Je vais te dire un truc, j'ai habité deux ans en Chine et plusieurs années plus tard, un pote me dit, tu sais je croyais que tu mentais, je pensais que tu n'étais jamais parti en Chine .. Parce que la plupart des gens n'y sont jamais allé pour eux c'est impossible..
T'imagine la connerie des gens ? Alors ne te base pas sur eux et tu fais ce que tu veux..
Tu veux te barrer, barre toi. Tu veux braquer une banque ? Vas-y.. Tu veux devenir factrice ? vas-y..
Ne penses pas aux autres..

Sanjurole 24 janvier 2019 à 20:41  •   2115

Eh bien écris. Mais ne pense pas à l'objet fini qui sera édité et vendu pour que tout le monde voit comme tu souffre..
Ecrire c'est thérapeutique... prends une feuille ce soir et écris. Tu te fous de savoir si ce que tu écris est bien ou cohérent ou autre, écris, tout simplement.

Moi je l'ai fait et c'est marrant parce qu'en fait ce que tu vas écrire au début, va ressurgir dans ta tête après et tu auras des réponses à tes questions;.. et plus tu écris , plus ça t'aidera..
Nous sommes notre propre thérapeute, pas besoin de psy..

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 20:41  •   2117

Tu sais ce que je veux encore plus qu'écrire un livre ? Ne plus être seule. Et être avec quelqu'un, c'est forcément être avec un autre. Sauf que ce que je vis depuis toujours, c'est qu'en étant moi, les autres au mieux ne me voient pas, au pire me rejettent. Alors je suis face à un dilemme : rester moi, et être seule, ou faire semblant d'être quelqu'un d'autre, qui, peut-être, sera un peu plus entouré. Mais c'est pas vraiment moi qui serai entourée, c'est le pantin que j'aurai créé et qui vivra ma vie à ma place...

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 20:53  •   2120

Quant à la forme d'écriture que tu proposes, je la connais bien. Mais elle n'a rien à voir avec le projet que j'aimerais réaliser. Elle ne peut pas le remplacer. Et je n'ai jamais dit que je voulais écrire un livre sur ma souffrance. Ce que je veux, c'est écrire une histoire, qui parlerait forcément un peu de moi, mais qui ne serait pas mon histoire, tout sauf une autobiographie. L'écriture, telle que je la conçois, telle que j'aimerais la pratiquer, elle s'inscrit dans le partage. Et ta proposition est à mille lieues de cela.

Abderianle 24 janvier 2019 à 20:54  •   2121

Fanny-146 pose la question "Dois-je devenir quelqu'un d'autre ?"...
C'est (presque) une question philosophique, donc je me dois d'y répondre.
Mais comme j'ai une série à regarder, je vais le faire sans philosophie. Et peut-être même sans philosophe.
Alors, être autre... pour être quoi ? Socialement ça marche souvent assez mal, car il y a toujours des hiatus entre ce que l'on est et ce que l'on donne à voir. C'est comme un vêtement avec les coutures par-devant, ou le centre Pompidou avec ses gros boyaux en façade. Et ça incommode franchement les autres d'exposer quelques tripes malvenues, car boyaux ou muscles, c'est tenter de durcir sa chair pour montrer qu'on est dur à cuire. Or tout le monde peut cuire très facilement, et certains sont d'excellents micro-ondes.
Donc, Sanjuro a raison, même s'il faudrait réfléchir sur le pouvoir-devenir. Mais je risque de faire de la philosophie, maintenant.
Oh, allez, un peu pour la route (mode pause sur la série).
Bon, à supposer que toute personne se compose de ce qu'elle est présentement et de ce qu'elle peut être, on tient pour logique que l'être futur (on va appeler ça en philo le pour-soi) dérive nécessairement des attentes de ce que l'on est, qu'on va appeler en-soi. Ergo, si pour-soi et en-soi communiquent, ils s'influencent nécessairement, et c'est un duel sans vainqueur car l'en-soi ne peut jamais éradiquer ce qu'il peut devenir et les différentes perspectives ontologiques qui sont les siennes, puisqu'il est toujours tenu, consciemment ou non, de faire des choix, puisque chaque événement le place devant des alternatives qui ne peuvent être résolues que par l'idée d'un devenir (je mange sushi ou pizza ? Mh, je sens que je vais être italien ce soir...). De même, le pour-soi a une dépendance sacrée à l'en-soi, car il ne saurait proposer un modèle que l'en-soi ne saurait adopter, puisqu'il est bien le pour-soi d'un être et pas... tiens, un pour-soi fantôme. Avoir un pour-soi factice, c'est tomber dans la mauvaise foi, c'est s'arroger une existence qui détourne l'en-soi de l'action et place un pantin. Or un pantin n'a ni en-soi ni pour-soi, donc la facticité de l'être est continuellement obligée de mentir. Ainsi, faute d'une base sincère, tout action doit sans cesser réinventer un modèle de jugement et de morale, et le pour-soi n'est donc plus pour-soi d'un être mais pour-soi d'un néant, et c'est ainsi que, dans la quête folle du pour-soi déséquilibrée, on perd autant l'être à venir que l'être que l'on est, puisque le futur édicte sans cesse et sans origine des commandements à suivre et que l'être initial n'a plus de place nommée dans une quête quelconque. Et cela a un coût émotionnel, moral et intellectuel proprement énorme quand le pour-soi factice n'est même pas défini selon un modèle simpliste d'opérations (par exemple, être con, faire le sous-fifre, jouer la brute... bref, être une sorte de "flat character").
Ergo, on ne peut toujours devenir que ce que l'on est, ce qui suppose de faire advenir son être, et non une quelconque chimère. Prétendre être quelqu'un sur un mode qui n'est pas celui du soi, c'est tuer la vache, le veau et gâcher en même temps le lait. ^^
Voilà, j'aurais pu l'expliquer façon logicien aussi, mais là, comme ça, c'est sorti comme ça. 🙂

Sanjurole 24 janvier 2019 à 20:55  •   2122

Ne culpabilise pas de ne pas être comme les autres Fanny-146
On es tous dans ce cas..plus ou moins je pense.

@TOUS
Qui est en couple ici ? Répondez s'il vous plait..

L'amour est tout sauf ce qui se passe entre un homme et une femme, lier l'amour au mariage est une invention..
L'amour est un outil pour diriger sa vie c'est tout.
La mariage est une invention religieuse, d'autant plus que le mariage d'amour a à peine 200 ans c'est rien, avant c'était toujours par intérêt: jte file ma fille si tu me file du terrain, du pouvoir peu importe. Et ça l'est encore dans les hautes sphères, les aristo, les nobles, l'élite...Ils vont même jusqu'à la consanguinité pour assurer leur patrimoine génétique, quitte à faire avorter les "débiles" pour eux il n'y a pas d'amour, c'est du sang du sang et du sang..Ben ces mecs là dirigent bien souvent des entités connues et reconnues. JE peux te dire que je préfère être seul que de tomber là dedans.
C'est un business qui n'a plus lieu d'être le mariage ou l'amour...
Beaucoup sont en couple par résignation.
On doit faire de la solitude une amie et pas une ennemie, on nait seul on meurt seul, en couple ou pas.

Maintenant je ne dis pas qu'il ne faut pas, ou que tu ne peux pas. Je dis juste qu'il faut que tu laisses faire, si ça marche tant mieux si ça marche pas tant pis.

Essaie de faire des nouvelles dans un premier temps, des petites histoires de trois quatre pages pour commencer.

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 21:01  •   2126

Je ne parle pas d'un couple. Je parle de solitude, pas de célibat. De la peur de pourrir sur mon parquet si je fais un malaise, parce que personne ne s'en rendra compte avant des semaines.

Et je ne culpabilise pas de ne pas être comme les autres. J'en ai juste marre qu'on me dise que je n'ai que deux possibilités : soit être comme les autres et avoir le droit de vivre, soit être moi-même, et rester dans un isolement quasi total, parce que ce que je suis ne plait à personne. Je cherche une voie médiane, et c'est le sens de mes messages ici, mais vu les réactions, je vais arrêter de poster.

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 21:05  •   2131

Je crois avoir à peu près compris ce que tu écris, Abderian, mais ça ne me donne pas de "solution" ;)

Abderianle 24 janvier 2019 à 21:15  •   2134

Merci Fanny-146. Je t'en propose une sous peu, le temps de humer les vapeurs ontologiques de ta situation.
:se balance donc sur sa chaise, pour prendre le temps de penser:
(:jette quand même un coup d'oeil à la ronde pour vérifier si Pix ne viendra pas crier dans ses oreilles:)
Remarque préliminaire : l'excès de désir est toujours étouffant pour une situation. Bizarrement, une rencontre est surtout un phénomène non contrôlé et inattendu, car trop souvent on attend des éléments qui ne viennent pas, parce qu'ils ne conviennent en réalité pas.
Y aurait toute une réflexion à mener là-dessus, aussi. Par exemple : "Doit-on devenir dépendant de son désir ?"
Tu peux aussi y méditer ! 🙂

Kalimaliciale 24 janvier 2019 à 21:17  •   2137

Mais qui a bien pu te dire que tu ne plaisais à personne au juste? Comment cette idée t'es venue en tête? o.O
En ce qui concerne d'éventuelles solutions, tu sais ici on ne peut que te donner des conseils basés sur nos propres points de vues, notre propre vécu, et nos ressentis, mais ça n'aura jamais office de médecine si je puis dire ainsi. Il n'y a au fond que toi même qui puisse trouver une solution et la meilleure pour toi, parce que oui, on peut compatir et comprendre ce que tu vis c'est vrai, mais on ne pourra jamais le vivre ou le ressentir à ta place et donc ce qu'on te dira ne sera jamais parfaitement adapté à toi.
Tu comprends ? ^^
Il faut pas que tu aies l'impression d'être constamment jugée ou dieu sait quoi d'autre parce que ce n'est pas le but de nos messages (après je parle pour moi, mais je pense que c'est valable aussi pour les autres). On essaye juste de notre mieux de t'aiguiller, mais il faut que tu acceptes nos réponses pour ce qu'elles sont, puisque nous ne faisons que répondre à ton message en essayant au mieux de t'offrir un soutien ^^.

Sanjurole 24 janvier 2019 à 21:25  •   2141

Moi j'ai deux solutions mais bon..

Huile de CBD
Wild Dagga
ou la passiflore tout simplement.. En plus c'est super joli et les abeilles adorent ça.

Mais les plantes sont là depuis toujours c'est pas pour rien, arrêtez avec les médoc remplis de sucre qui servent à rien..

Fanny-146le 24 janvier 2019 à 21:26  •   2143

On ne me le dit pas, je le vis. Je sais "pourquoi" je suis incapable d'aller vers les autres, pourquoi je sabote les rares chances qui me sont données, pourquoi je ne crois pas les quelques personnes qui s'accrochent malgré tout, mais c'est un phénomène que je suis incapable d'enrayer.

Abderianle 24 janvier 2019 à 22:54  •   2173

Bon allez, je me lance. Si je me trompe, Fanny-146, je compte sur ta miséricorde. Et si j'ai raison, bon courage.
Alors, il faut pas être grand clerc pour voir que tu es complètement gangrenée par une sorte de fausse Fanny qui doit être bien, bonne, proprette, soumisse. Elle t'enserre et t'étreint comme dans une cage absolument indestructible, et son poids, le poids de son passé (et donc du tien, du temps où tu lui étais solidaire) ne cesse d'étouffer de plus en plus tes perspectives et tes réalités futures, puisque tu ne trouves aucun schéma possible de développement où la Fanny heureuse serait /encore/ une Fanny soumise. Seulement, se rebeller avec un pareil toutou social sur la conscience et dans les réflexes, c'est difficile, et ça se comprend.
Si je reprends brièvement mon portrait philosophique précédent, en fait, tu es dans une disjonction totale entre ton pour-soi réel, disons le modèle auquel tu aspires, et le pour-soi de ce résidu encombrant de soubrette sociétale qui consiste à n'exister que pour-autrui et à vivre dans l'attente d'un autre. Ergo, parce que tu es assez maligne, tu conçois que de l'autre peut venir la remise à plat de ta personne et la coïncidence entre le pour-soi réel de Fanny et ton en-soi. Et ce qui rend folle, pour ainsi dire, c'est cette conscience aiguë que sous la croûte de cette pseudo-Fanny servile a germé une personnalité plus affirmée et plus mûre, plus complexe aussi, et plus apte à vivre ses propres émotions et non plus les émotions des autres, c'est-à-dire en fait les pantomimes sociétales que les autres veulent te voir exécuter.
Le problème, c'est que ces deux Fanny-là se sont entrecroisées, parce que la Fanny disponible aux autres est aussi en partie la Fanny réelle (d'ailleurs tu m'excuseras d'employer ton surnom, si ce n'est en effet ton vrai prénom, mais qu'importe, c'est TON surnom), et tu as un problème de possession ontologique. Sans cesse partagée entre un soi aux membres trop faibles et un pour-autrui trop habituel, le foie d'un côté ravagé par les vautours de la perfection-pour-autrui et le coeur taraudé par le rêve d'une perfection-pour-soi.
Les solutions sont multiples, et tu peux déjà commencer par inventorier précisément toutes les actions que tu as faites dans ce pour-autrui (cet autre qui te ronge et t'empêche). Définis à chaque fois pourquoi, pour qui tu l'as fait, quel était le gain pour autrui, s'il y avait en effet un gain, et quelle était la dette pour toi (car dans ce commerce ce que tu donnes à l'autre tu le retires à toi-même, puisque tu suis une aspiration qui n'est pas la tienne). Fais cet inventaire et mesure à quel point tu t'es éloignée de ce que ton en-soi aurait voulu faire, et apure ainsi tes créances. C'est donc le trajet de plus de trente ans de mauvaises directions, de petites compromissions et de sinistres amendements qu'il faut solder.
Une fois cela fait, tu auras déjà fait un grand pas : considérer objectivement ce que tu aurais toujours aimé faire. Et ce portrait-là permettra de revaloriser l'en-soi, de te remettre sur la route d'une positivité, et non de la négativité-au-profit-d'autrui.
Pour anticiper sur l'étape suivante, et continuer le désencombrement, il faut par exemple analyser les différentes actions quotidiennes. Pourquoi te coûtent-elles autant ? Manger moins ou trop pour anesthésier ou gaver cet abominable pour-autrui, par exemple, c'est tenter un dérivatif physique sur un problème psychologique plus profond. Du coup, par rééducation, il faut désormais vouloir nourrir et seulement nourrir la Fanny réelle, qui entreprend des actions réelles. Réapprendre à lire un livre sans être embrouillée par le poids d'une convention, d'un désir de séduire, de plaire ou d'avoir une culture plus large, mais juste... pour-soi. Pour le plaisir que cela va *te* procurer. Sans jamais imaginer de bénéfice concret pour quiconque en-dehors de toi. Et ce n'est pas du tout plaider pour de l'égoïsme, car l'égoïsme s'oppose et repousse autrui, mais cela suppose déjà un ego. Et aucun égoïsme ne peut être égoïste avec "deux" egos. C'est pire que prendre le problème à l'envers, c'est l'envenimer (et ça aussi tu l'as bien senti).
En réajustant ainsi la cible dans le quotidien, tu peux reprendre possession de ta vie. Ce n'est plus le regard de l'autre qui doit conduire tes actions et brimer tes pulsions, car comme disait Sartre, le regard de l'autre réifie, chosifie, et qui voudrait vivre la vie d'un simple instrument, d'un misérable objet ? Et, deuxièmement, c'est redonner du sens à l'en-soi. Que signifie "être" ? "Être", c'est s'opposer, c'est reprendre son temps et son espace, c'est re-devenir son propre devenir, et c'est aussi faire ce que les autres êtres ne font pas, ne feraient pas, ne diraient pas. C'est oser l'originalité (genre Pix, tu vois ^^), comme le dit Sanjuro, et c'est repeindre son pour-soi aux couleurs de l'en-soi, ou, moins poétiquement, c'est s'attacher à des résolutions, et non plus des tentations ou des espoirs, c'est ressaisir l'avenir de l'être et non du pour-autrui dans une intrication soi-chez-soi. C'est donc en même temps éconduire tout corps étranger (ô belle xénophobie !).
Pour le travail, on verra après.
(mais le travail étant le monde complet du pour-autrui, c'est nécessairement la sphère la plus concrètement oppressante).
Voilà.

Fanny-146le 25 janvier 2019 à 00:00  •   2212

Merci pour ton long message ! J'en ai saisi l'essentiel, je crois, mais je relirai (je suis plus du matin que du soir, normalement, du coup, j'ai plus le neurone très opérationnel) Et c'est le genre de chose qui faut relire, s'approprier. Sinon, là, spontanément, je pourrais trouver des tonnes de contre-arguments qui me paraîtraient bien plus pertinents que tes arguments.
Et il faut aussi faire des principes que tu énonces des choses concrètes. Et découvrir qui je suis, car mon état date de toujours, les brimades de mon enfance, j'ai jamais été vraiment moi-même, juste ce que ma mère voulait que je sois... j'ai enfreint quelques-unes de ses règles, mais pas assez pour que ça révolutionne mon quotidien, et avec aussi la peur d'avoir dérogé à ses règles à elle pour adopter celles de quelqu'un d'autre... (ce qui m'est déjà arrivé, en fait, et que j'essaie de ne pas reproduire, puisque je n'avais quitté les griffes de ma mère que pour tomber dans celles de mon ex. Forme différente, blessure presque identique).
Bref, y a du boulot !

Sanjurole 25 janvier 2019 à 00:05  •   2215

Joli la xénophobie pour le corps étranger.
Je dirais qu'il y a le pré-non Fanny (passé), Fanny (présent) et le sur-non Fanny (futur). Reste dans le présent c'est tout ce qui compte.
Ok je m'inspire des travaux d'Abderian mais je trouve pas ça trop mauvais..

Abderianle 25 janvier 2019 à 00:10  •   2220

Merci à vous.
Et si ça sert, c'est tant mieux.

Gargarinele 12 avril 2019 à 00:16  •   8473

Je trouve aussi que réaliser seul le plus beau des diamants (livre etc) n'a que peu d'intérêt. Parfois nécessaire. Mais je n'aime pas non plus le nécessaire.
La seule chose qui comble ma "faim" est le partage réel avec au moins une personne (Je ne parle pas de partouzes, quoi que).

Fanny-146le 12 avril 2019 à 06:02  •   8475

Reste à trouver la ou les personnes, or plus le temps passe et plus je suis seule...

LibertEchEriele 12 avril 2019 à 09:04  •   8477

J'étais passée à côté de ce magnifique post, c'est du grand Abderian!
Bon, Fanny, déjà, faut créer une alerte URGENCE pour rameuter du monde aux sorties, non? 🙂

Fanny-146le 12 avril 2019 à 09:21  •   8478

Les sorties sont un petit pas vers les autres, mais à l'échelle de mon isolement, et de mon incapacité à créer du lien, c'est un peu une goutte d'eau dans l'océan. Et tant que je ne saurai pas créer de lien, tu peux me mettre au milieu de centaines de personnes, mêmes celles avec lesquelles j'ai le plus d'affinités, ça ne changera rien.

LibertEchEriele 12 avril 2019 à 09:40  •   8480

Tu as l'impression qu'aucune rencontre ne pourra t'arracher à ta solitude? Ton ennui? Tes rengaines? Que je te comprends! N'empêche que j'ai envie de rencontres, enfin, surtout avec les APIE people! Et je rêve de flasher sur certains d'entre eux... D'ailleurs, je trouve que j'ai d'ores et déjà fait de belles rencontres 🙂

Fanny-146le 12 avril 2019 à 09:47  •   8481

Moi aussi, j'ai le sentiment d'avoir fait de belles rencontres, mais malheureusement, ça ne m'aide pas du tout à aller mieux...

LibertEchEriele 12 avril 2019 à 10:00  •   8482

Est-ce qu'il y a quelque-chose que tu rêverais de faire, que tu as envie de faire, et pour laquelle quelqu'un pourrait t'aider, d'une manière ou d'une autre? Ou plusieurs personnes, de différentes manières? Ou est-ce qu'il y a des choses, pas forcément marrantes à faire, mais des démarches ou autre à faire obligatoirement en vue d'un mieux-être? Ou est-ce que c'est le flou absolu dans ce que tu pourrais entreprendre pour aller peut-être dans la direction d'un mieux-être?

Fanny-146le 12 avril 2019 à 10:06  •   8483

Hormis l'acupuncteur, que je ne revois que dans un mois, je n'ai aucune piste. Et sa solution à lui, à terme, c'est d'affronter ma mère. Je ne sais pas du tout si ça fonctionnera ou si ça empirera les choses ou si ça ne changera rien.
Je ne compte plus sur l'aide de personne, car je tombe de plus haut à chaque fois. Je ne supporte plus ni les gens ni la solitude. Quant aux projets et envies, je n'ai plus la force d'entreprendre quoi que ce soit, et rien n'a de sens de toutes façons.

Gargarinele 12 avril 2019 à 10:17  •   8485

Ô fanny, tu me fend le coeur... (avec l'accent chantant du sud ouest)

Fanny-146le 12 avril 2019 à 10:17  •   8486

Un p'tit coup de Pagnol ?

Gargarinele 12 avril 2019 à 10:19  •   8487

Yep, avec le café. Il y a du soleil chez moi ce matin. Et toi ?

Fanny-146le 12 avril 2019 à 10:19  •   8488

Ici aussi, et pourtant, je suis bien loin de Marseille ;)

Gargarinele 12 avril 2019 à 10:22  •   8489

Alors bisous bisous et passe une merveilleuse journée :)

LibertEchEriele 12 avril 2019 à 10:23  •   8490

Pendant longtemps, je voulais, je ressentais le besoin de rentrer dans le lard de mon père qui m'a tant fait souffrir (mais sans coups physiques). Puis, je ne l'ai plus vu du tout. Puis, je l'ai accueilli chez moi pendant (je ne sais plus mais ce fut très long). Il était dépressif +++, avait vendu sa maison, avait surtout besoin qu'on l'aide humainement. Sur ses quatre enfants, j'ai été la seule à être si mal traitée et à lui ouvrir ma porte quand il en a eu besoin. Bref, il m'a vue vivre, mon fils venait de naître. Il a pris une claque humaine je crois. Il m'a dit qu'il aimait ma façon de vivre... Bon, de toutes façons, je ne ressens plus du tout le besoin de lui reprocher les choses, j'ai aussi pris conscience que ça ne servirait à rien, il est dans le déni. Par contre, son nouveau regard sur moi a suffi. Mais, encore une fois, je ne sais pas si j'aurais si bien avancé sur cette relation plus que problématique, si je n'avais pas eu mon fils..

LibertEchEriele 12 avril 2019 à 10:25  •   8491

Et ben voilà, des bisous ensoleillés d'un Gargarine en forme 🙂 Belle journée à tous!

Fanny-146le 12 avril 2019 à 10:34  •   8492

Ma mère n'a jamais rien approuvé de mes choix de vie, et finalement, elle avait raison. Je n'ai rien. Pas de famille à moi, pas d'amis. Alors tout ce qu'elle me dirait, c'est qu'elle avait raison. Mais je sens qu'au fond, elle m'a privé de tout ça en faisant de moi quelqu'un qui est incapable de recevoir ou donner de l'amour.

Gargarinele 12 avril 2019 à 10:43  •   8493

Je peux lacher un petit prout de philo ? Attention, c'est balaise à intégrer...
"On obtient toujours ce que l'on désire"

Fanny-146le 12 avril 2019 à 10:47  •   8494

Le genre de phrase qui plombe bien. Je désire être malheureuse, seule, c'est clair et net. C'est le rêve de tout le monde, non ?

Gargarinele 12 avril 2019 à 10:49  •   8495

J'ai bien voulu mourir. On a le droit d'être con à UN moment de sa vie. Sinon, gros 2 LibertEchErie :)

Gargarinele 12 avril 2019 à 10:51  •   8496

Et on a le droit UN autre jour de demander de l'aide... Here we are a SOS in a bottle

Fanny-146le 12 avril 2019 à 10:57  •   8497

Demander encore de l'aide ? Le topic démarre sur une demande d'aide et une porte claquée au nez. Et c'était loin d'être la première.
Mais tu me donnes de l'espoir, si on finit par avoir ce qu'on veut, je vais peut-être mourir vite.

Gwenouillele 12 avril 2019 à 19:04  •   8504

Personnellement j'ai tendance un peu comme toi à avoir des phases avec et des phases sans, mais je ne qualifié pas ça de dépression car pour moi la dépression vient d'un état qui se soigne. Or moi ça vient de qui je suis et mon rapport aux autres/à la société, et je ne pense pas que les médocs pourraient remédier à ma façon de penser.
Néanmoins je peux agir sur ma façon dont moi je perçois les choses. Je suis partie du fait que de tt façon je ne changerais pas, et la société non plus. À partir de la, que puis-je faire pour que les deux (moi et la société) puissions fonctionner en cohésion.
J'ai aussi cessé de réfléchir autant et je me suis forcée au début à vivre les choses non pas dans ce qu'elles pourraient être, ni dans ce qu'elles ne seront jamais, mais dans ce qu'elles sont réellement. Ça a aussi été de prendre conscience que dans la vie tout le monde a des périodes ou ça va moins bien et parfois sans raison apparente. Ou alors la raison est insidieuse et difficile à identifier car parfois c'est traitre, comme par exemple des choses qu'on pense qui nous rendent heureuses et qui au final nous rendent tristes sans qu'on s'en rende compte. Tout ça je pense est plus complexe que le simple fait d'être en dépression ou pas. Quand bien même le besoin de mettre des mots sur les termes :HP, dépression, servent à expliquer mais ne doivent pas contraindre la solution. Une personne ne se résume pas à être hp ou être en dépression car au delà de ces termes, même chez les hommes qui regroupent des similarités, il y a aussi des personnalités parfois diamétralement opposées. Et pour moi ces termes c'est omettre tout le reste, alors qu'on est une personne avant d'être HP, avant d'être en dépression, et avant tout le reste. Ce n'est que moins point de vu ceci dit. Mais je trouve dommage que pour te définir sur ce postes, tu te sois définie avec ces termes la plutôt que d'autres.

Fanny-146le 12 avril 2019 à 19:31  •   8508

Merci pour tes mots gwenouille. Je regrette que ce post soit réapparu, mais il est toujours d'actualité.
Malheureusement, je ne suis plus rien d'autre que ma souffrance. Je n'ai plus rien d'autre à partager.
Je comprends l'idée de changer la perception des choses, mais j'ai beau essayer de le faire, ca ne change pas mes ressentis. Quand on me critique, même si mon cerveau sait que c'est injustifié, ou que la personne a fait la remarque comme elle aurait fait une remarque sur la météo, ou que ça concerne une chose sur laquelle la personne n'a pas son mot à dire, le savoir ne change rien à la blessure que ça me cause. Alors pour arrêter d'être blessée, je reste enfermee chez moi, et c'est la solitude qui me tue...

LibertEchEriele 12 avril 2019 à 20:02  •   8510

Tu sais Fanny, moi je ne suis pas "guérie" de mon père, je porterai à vie certaines traces de son passage sur ma psyché, comme la terre garde l'empreinte de l'ouragan. Et j'essaie au maximum d'épargner la psyché de l'enfant qui est, en grande partie, entre mes mains. Mes questions, tout à l'heure, c'était une façon de te dire que, si un jour tu ressens l'envie ou le besoin de faire quelque-chose et que je peux, d'une manière ou d'une autre, t'accompagner, je suis là, en tous cas j'essaierai d'être là. Mais je connais l'état dans lequel tu es (et tu ne peux pas savoir comme je me sens concernée) et je te respecte, telle que tu es, même si je préfèrerais te voir animée d'espoir. J'espère qu'on fera cette sortie le 1er juin... 🙂

Fanny-146le 12 avril 2019 à 20:06  •   8511

J'espère aussi.
Je ne sais pas si on peut "guérir" de son enfance. Mon souci, c'est que ça pèse absolument sur chaque seconde de mon quotidien. Mon cerveau n'a aucun pouvoir sur mes émotions, alors j'ai mal, sans arrêt, pour tout et pour rien, et là, je suis à bout.... Deuxième blocage de dos en 3 jours, à deux endroits différents. Mon corps non plus n'en peut plus.

Gwenouillele 12 avril 2019 à 20:30  •   8512

Fanny à l'époque j'étais dans un cercle vertueux qui empirait de jour en jour et je ne savais plus comment m'en sortir mais tous les jours étaient devenus un cauchemar. Et puis dans mon malheur, je suis partie vivre en Chine avec ma vie dans trois valise, mon mari et mon chien. Ça a fait comme un break avec la réalité. Ça m'a permis de souffler. Je ne comprenais pas les gens et ils ne me comprenais pas. J'étais une curiosité exotique. Mais quitte à être étrangère dans son propre pays, je me suis dis autant être étrangère pour de vrai. Et ça m'a reposee, qu'on attende rien de moi. Que je n'ai de comptes à rendre à personne. C'est un voyage qui a été compliqué car nouvelle vie, mal du pays, et cela bien que j'adorais la.chine. ça m'a remis les idées en place. La société français n'est pas une société facile. C'est une société qui a vouloir écouter tout le monde et vouloir être parfaite, dans un monde où personne n'est responsable et où on prône la liberté, qui est très culpabilisante. Ajd pour être digne d'intérêt, il faut au moins avoir un bon job, une famille, être riche mais pas trop. On te demande à la fois d'être fidèle mais de blaguer sur le mariage. Parfois on te demande de rire pour des valeurs qui ne sont pas les tiennes, et si tu affirmes le contraire on te tombe aussi dessus. Le paradoxe de cette société c'est qu'on cherche à faire exister chaque minorité mais que l'individu n'y a pas sa place. Sauf qu'à un moment, on a juste envie de hurler stop. De vivre, et fuck le monde. Et qu'il y a de quoi se sentir dépressive dans un tel contexte, alors même qu'on peut parfois considérer avoir réussi sa vie.
Je ne pense pas que tout plaquer pour le bout du monde soit envisageable pour toi, mais parfois ça crée une remise à l'heure des pendules. Des valeurs. Des priorités. De voir qu'il existe d'autres societes pour d'autres fonctionnement. Et ce que j'ai beaucoup aimé en Chine, c'est qu'au final bien qu'étant différente, j'étais bien plus acceptée en tant que moi-même que dans mon propre pays.
Tu as le droit d'exister. Et le droit d'envoyer chier les autres. Le devoir même, pour te protéger.

Fanny-146le 12 avril 2019 à 21:01  •   8514

Effectivement, partir n'est matériellement pas possible, et je ne suis pas du tout sûre ni d'en être capable, ni d'en avoir envie, ni que ça réglerait quoi que ce soit.
Mais tu es en plein dans le mille quand tu parles du droit d'exister : c'est ça le coeur de mon problème, et je l'emmènerais avec moi où que j'aille. Mais quand j'essaie de le faire, ça sonne tellement faux que ça ne me vaut que du rejet supplémentaire...

Gwenouillele 12 avril 2019 à 23:14  •   8520

Tu as du rejet de la part des autres parce qu'ils sentent que tu n'as pas la force d'assumer ce que tu proposes. En fait par ce rejet, les gens ne rejettent pas ce que tu fais ou qui tu es, ils rejettent ton mal-être qui les met eux très mal à l'aise car eux ne sont déjà pas au clair avec eux-mêmes.
Pour exemple je me.souviendrais tjr une fille qui s'appelait Cécile. Cette fille était vraiment... Elle n'avait rien pour elle. Elle était conne, même pas intéressante, même pas belle. Rien, si ce n'est qu'elle avait une confiance à toute épreuve et qu'elle passait son temps à rire. Eh bien tous les mecs étaient attirés par elle et gravitaient autour d'elle comme si elle était au centre de l'univers, alors que paradoxalement y'avait des gens plus sympa, plus beaux et plus intéressants. Tout ça pour dire que les personnes bien dans leur peau attirent les gens, et inversement. À mon avis ils sentent que ça ne va pas même sans le savoir.
Et pour cesond exemple, j'ai toujours été surprise de remarquer que ma différence ne posait plus de soucis à personne à partir du moment où j'en avais plus rien à faire. Plus j'y faisais attention et plus les gens y faisaient attention.
Le tout c'est maintenant de trouver comment sortir de ton cercle vertueux. Et des fois faire semblant suffisamment longtemps suffit à créer une étincelle d'espoir. Penser au pb est important, mais on finit par y penser toute la journée, en parler toute la journée. Et si tu as un côté obsessionnel, alors parler ne te soulage pas forcément. Ça peut aussi entretenir le pb, voir même lui donner des proportions plus importantes. De toute façon que tu en parles ou pas, il est là. Et le côté obsessionnel développe comme une sorte de dépendance. À toi de trouver comment manipuler ton propre cerveau pour détourner son attention du problème. Et pour ca, il faut que tu l'occupes sur autre chose de suffisamment prenant pour qu'il puisse avoir un laps de temps dans la journée où il déconnecte. À une époque j'avais volontairement nourri une addiction à un jeu vidéo car je savais qu'il me serait plus facile de me sevrer de jeu vidéo que de mon addiction à réfléchir à outrance sur tout ce qui me rendait malheureuse/mal dans ma peau. J'ai aussi fait en sorte d'aller sur les chat ou j'entendais parler, car d'entendre converser me raccrochait au temps présent et me sortait de mes pensées, d'autant que c'était un dialogue sur un sujet neutre (MMORPG), alors que regarder un film par ex me plongeait encore plus dans ma réflexion.
Après, pour ça il faut bien se connaitre. Identifier les situations/sens qui te raccrochent à la vie au présent sans penser. Et celles qui te déconnectent en te plongeant dans ton ressenti et tes pensées, qui sont aussi le présent, mais sorti de son contexte.

Fanny-146le 13 avril 2019 à 06:32  •   8530

Tu sais, ça fait des années que je cherche, et les pistes disparaissent les unes après les autres. Mon cerveau a appris à être dans le contrôle à 100%, et rien ne me fait déconnecter. Rien. Autour de moi, on me parle de méditation, etc, mais c'est pas faute d'avoir essayé, de façon encadrée ou seule, mon cerveau se fiche bien de moi : "ah, tu essaies de me distraire ? eh bien me voilà, encore plus obsédé".
Quant à faire semblant d'aller bien, je ne sais même pas ce que ça veut dire, "aller bien". Jusqu'à il y a deux ans, je pensais être au moins "sur le bon chemin", malgré des galères, mais je construisais ce que je croyais être ma vie. Et même là, j'étais la seule, je pense, à avoir des illusions.
En fait, aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, et même bien avant que la "dépression" ou autre commence à me pourrir vraiment la vie, j'ai toujours été transparente. Même dans mon enfance, même à l'adolescence, j'avais une vie qui avait l'air normale voire réussie (aussi longtemps que la composante "vie amoureuse" n'avait pas sa place en tant que critère de réussite), mais j'étais la seule à être dupe. Je me croyais intégrée parce que les gens recherchaient mes compétences, mais avoir des amis ? Ce n'était que de la poudre aux yeux.

En fait, les seuls moments où j'arrive à moins penser (et c'est pas du 100%), c'est quand je suis en cours avec les élèves, mais tout le reste du temps me bouffe tellement que je ne suis plus capable de préparer correctement mes cours, de gérer les relations aux collègues et à la hiérarchie, et du coup, je me retrouve régulièrement en arrêt, et là, je n'ai même plus la soupape de sécurité des périodes avec les élèves.

NabouNaboule 13 avril 2019 à 17:26  •   8556

:Te lire m'a donné des frissons et pourtant dieux sait que je suis devenu maître dans l'art de faire fuir les gens durant des années sans rien dire où en ayant des propos attroces sur divers sujets par pure provocation. Je pense que la scelerozemplaque de ma mère qui s'est dégradée durant des années alors que je n'étais qu'ado jusqu'au point de devenir légume et de voir sur la fin dans son regard qu'elle avait encore toute sa tete y ai pour quelque chose sans parler de mon père pas psychologue pour un sous avec qui j'ai encore des soucis qui m'a formaté pour faire de l'informatique ,je me souviens encore du jour où j'ai cru que j'allais m'en prendre une en disant que je voulais m'orienter vers l'Art.Je trouve aussi que tu pense d'une part beaucoup de choses négatives mais qu'en plus de ça tu les écrient... Force toi a ne pas écrire des choses du genre "le problème est celui là et il me suivra partout où que j'aille en parlant du droit d'exister" ou pire "Malheureusement, je ne suis plus rien d'autre que ma souffrance. Je n'ai plus rien d'autre à partager" pourtant on a partagé l'amour de nos chats tout a l'heure tu n'avais rien d'une dépressive c'était même positif comme échange . Évite également de mettre par écrit les mots comme "je vais peux être mourrir vite" les penser c"est une chose mais les écrires me donne l'impression que tu renforce encore plus ta position..je pense que tu dois essayer de te reprogrammer le cerveau en t'obligeant a ne plus penser à certains mots que tu remolacerais par d'autres plus positifs, ça a fonctionné pour moi même si a certains petits moment je part en vrille dans ma tête et la je switch direct sur un autre sujet quel joli soleil aujaurdhui ou je me met a complimenter le chat et a lui parler ..c'est comme si y'avait plusieurs personnes dans ma tête il faut que tu maîtrise la mauvaise..
Sinon comment s'appellent tes chats ?

Fanny-146le 13 avril 2019 à 18:15  •   8557

Je comprends ce que tu dis sur la negativité, mais je ne sais pas faire semblant. J'ai essayé ces histoires de reprogrammation du cerveau, de résilience... Mais je n'ai rien de positif à mettre à la place du négatif.
Bref...

Celle qui vit avec moi s'appelle Craquotte, celle qui est restée avec mon ex s'appelle Minipou.

Gwenouillele 13 avril 2019 à 20:35  •   8565

Et est-ce que tu as essaye d'arreter d'essayer d'aller mieux ? De te faire confiance, de savoir que tu finiras par en avoir marre d'aller mal et que le declic arrivera quand il devra arriver ?

Fanny-146le 13 avril 2019 à 20:41  •   8569

Je n'ai pas le choix que de fonctionner malgré tout. Là, je vais trop mal dans l'absolu pour travailler, mais je n'ai pas le choix : si je ne bosse pas, je perds mon logement. Donc arrêter de me battre, c'est juste pas possible, il faut que je trouve un moyen de me lever chaque matin, de me nourrir, etc, car personne n'est là pour prendre soin de moi à ma place.

Gwenouillele 13 avril 2019 à 21:01  •   8575

T'as essaye un chien, en plus du chat ?

Fanny-146le 13 avril 2019 à 21:06  •   8578

Je ne veux pas avoir de chien en appartement. Je pars des journées complètes, parfois très longues, je ne peux pas imposer ça à un animal qui n'a rien demandé. J'ai adopté un chat qui était habitué à ne pas sortir, justement pour ne pas lui imposer quelque chose qui ne lui convienne pas, et j'ai adapté mon appartement au mieux pour qu'il réponde à ses besoins, mais pour un chien, ce n'est pas faisable.

Gwenouillele 13 avril 2019 à 21:10  •   8581

Pourtant chez les chiens c'est comme chez tout etre vivant, c'est une histoire de personnalite. Regrade moi je suis plus grosse qu'un petit chien et je supporte tres bien de rester enfermee toute une journee voir toute une semaine XD

NabouNaboule 13 avril 2019 à 21:18  •   8584

Heu ça part en vrille la..lol @Fanny-146 tu devrais aller te défouler sur le forum ce que j'aime pas et nous écrire un beau roman :)

Fanny-146le 13 avril 2019 à 21:24  •   8586

@Gwenouille : ton mari ne te sort pas deux fois par jour pour faire tes besoins ?

Fanny-146le 13 avril 2019 à 21:26  •   8587

Plus sérieusement : le chat a besoin d'un territoire "vertical", et j'ai fait en sorte que ma bestiole ait au moins un endroit où grimper dans chaque pièce. Un chien a besoin d'un territoire "horizontal" où se défouler, et je ne peux pas lui offrir ça.

Gwenouillele 13 avril 2019 à 21:35  •   8590

Mouais. Fin le chien de mes parents avait surtout besoin d'un canape XD
Non, mon mari ne me sort pas haha je le lui interdis :D

Fanny-146le 13 avril 2019 à 21:52  •   8595

J'ai eu des chiens chez mes parents, qui pouvaient aller courir seuls dans le jardin, en plus des promenades. Je n'imagine pas un chien restant enfermé pendant 12 heures certains jours, sans même pouvoir sortir faire ses besoins.

Gwenouillele 13 avril 2019 à 22:03  •   8598

12 heures c'est un peu bcp, sauf si tu as un chihuahua et une litiere a la maison :O
Mais la n'est pas la question XD

Fanny-146le 13 avril 2019 à 22:10  •   8599

Bah si, c'est la question ! J'aime trop les animaux pour les maltraiter. Je ne serais pas cohérente avec moi-même si j'imposais ça à un chien. Je préfère ne pas en avoir que d'en rendre un malheureux.


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