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Salutations à vous, apie-people.
Je me permets une nouvelle fois d'écrire sur ce forum, exprimer mon ressenti personnel, eu égard les événements récurrents qui peuvent parfois se manifester avec persistance, l'observation que je m'en fais, et ce que cela traduit par ma compréhension hautement subjective, et peut-être que cette introspection fera écho avec des situations personnelles similaires dans vos vies, et les questionnements qui en découlent naturellement.
Pourquoi l'homme est, et souhaite se retrouver constamment dans des cercles qui soutiennent la compétitivité farouche ? Comme si la pierre angulaire de son existence ne se résumait qu'à associer la vie, les relations humaines à une vaste arène où chaque individu doit marqué par sa force ou son charisme par la domination physique ou intellectuelle...et par moment, même la plus petite distraction des plus superflues peut également susciter une envie de faire réagir fâcheusement tout un monde en constant besoin d'agitation, de stimulation destructrice, parfois en étant complètement déconnecté et qui s'encouragent à démontrer de part leur outrecuidance, leur insolence leur capacité à vouloir te saper le moral, ou réduire ton enthousiasme.
Du moins c'est ce que j'en ai perçu, mais ma réflexion est probablement assez limitée, j'en conviens parfaitement.
Ceci étant dit, je m'interroge vraiment, pourquoi certaines personnes oeuvrent à vouloir casser ou briser la stabilité émotionnelle d'autrui ? homme et/ou femme d'apparence banale en se targuant de le faire pour un motif qu'il légitime comme entrant dans un principe de la rigueur à toujours honorer l'honnêteté intellectuelle, la probité avant tout le reste, au détriment des sentiments procurés par l'intéressement envers un sujet même léger qu'ils s'empressent de conventionner, OU de formaliser avec un rigorisme, et un autoritarisme pointilleux qui personnellement m'épuise, et m'agace.
J'aime me plonger creativement sur un sujet, je m'entiche des formes de pensée qui naissent de la passion individuelle ou collective issue de l'engouement autour d'un récit ou d'une image de la culture populaire, et vous avez des généraux de la pensée ambiante qui se précipitent immédiatement sur vous pour vous dire que vous n'êtes pas en phase avec LEUR manière d'interpréter ou synthétiser, ou pourpenser selon LEUR manière disciplinaire de traduire un sujet, ça en dit long sur leur façon d'aborder les sentiments humains, les rapports sociaux et la façon dont ils y répondent, avec une insipidité magistralement cassante.
Et ainsi, sur les réseaux sociaux, les espaces commentaires censés permettre des échanges cordiaux teintés d'une maturité exemplaire, ont vu débarquer toute l'absurdité, le délire verbal pathologique que d'aucuns apprécient en réalité la consistance, car même si le néant est palpable parce que cela leur donne du réconfort, cela leur donne aussi un semblant de pouvoir, à démotiver ou cracher sur des inconnus parce que après tout, ces espaces glorifient l'anonymat, et cela octroie l'illusion d'un pouvoir sous couvert de liberté d'expression, sans savoir l'impact que des mots durs peuvent avoir sur la psychée d'un individu, s'en rendent-ils compte ? Ou cela s'inscrit également dans ce détachement pour l'autre, ce détachement pour le monde, comme je le vois à chaque instant, en m'y incluant car ce monde, je l'ai embrassé, mais j'en ressens désormais un dégoût, une honte.
J'expliquai à quelqu'un en anonyme sur une autre plateforme autour de la question sur un personnage d'une oeuvre populaire que je fus enthousiasmé et enjoué par la théorie sur ce dernier, pondu entre autre par l'auteur d'une vidéo traitant de cette oeuvre, et ce dernier m'a admonesté avec une certaine désinvolture dont je n'admets pas l'approche, car un mot a retenu son attention, c'est "prouver", car je réagissais en déclarant que cette théorie était la preuve d'une probable conjecture plus ancienne qui était très souvent ramener sur la table, et c'est ce mot parmi tous qui est mal passé, "prouver", et de la même façon, après avoir réagi avec une certaine objectivité, monsieur tout le monde m'explique qu'en fait j'ai été "vexé" et qu'il était désoler de m'avoir rectifié, en le disant d'une manière triomphante absolument risible, et d'autant plus que sur un sujet fictif, hors mis l'aspect loisir que cela me procure, je ne m'en fais pas un sujet crucial, donc comprenez que ce n'est pas pour moi un culte au mélodrame, mais j'essaye de comprendre, simplement comprendre comment rester intégre face à ces prétextes conflictuels, tout en restant aligné et en n'épuisant pas mon mental pour des broutilles sans grand intérêt si ce n'est, encore une fois, s'offrir ces petits moments de plaisirs enfantins sans devoir se prendre des injonctions par des trolls, même lorsqu'elles sont tournées avec un semblant, je dis bien un semblant de pédagogie.
Pour finir, ce que j'observe en réalité, et cette anecdote vient renforcer cette impression, c'est que l'homme a créé les dispositions efficaces par le biais des plateformes populaires publiques pour creuser davantage l'incompréhension générale, et favoriser l'apathie avec plus de flegme et d'abandon à la réactivité compulsive, au point que nous soyons plus rassuré d'être en contact avec des animaux, des insectes qu'avec des humains...c'est mon avis.
Quel étrange dénouement.
Je vous remercie de m'avoir lu pour ceux qui l'auront fait.
Respectueusement,
Micka.
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