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Je te tiens, tu me tiens par la barbichette...

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Je te tiens, tu me tiens par la barbichette...
Mikaale 02 mars 2024 à 09:24

Salut chers Apies,

Autant le titre pourrait paraître enfantin, voir superflu pour certain(e)s que ceci n'empêchera pas cette réflexion et donc ce témoignage sur un phénomène qui m'interroge, et pourrait probablement intéresser la plupart d'entre vous (du moins je me laisse le croire 😅 ).

D'autre part, je tiens à préciser une chose, c'est que je ne cherche pas nécessairement à convaincre des déclarations qui vont suivre, mais de permettre d'avoir une diversité d'opinion sur un fait de société qui prend de l'ampleur et qui, subjectivement, me laisse à penser que nous assistons à la confluence de deux mondes en parfaite promiscuité.
Aussi, je parlerais avec mes mots et mon ressenti personnel, comme je l'ai toujours fait.

Je constate, après une, deux, trois occurrences et plus qui se présentèrent de façon fortuite devant moi un phénomène nouveau qui s'ajoute à la quotidienneté ordinaire de chacun-e (à moins de vivre dans une grotte), disons banale dans la vie en société auquelle nous appartenons, c'est l'apparition d'une culture de l'image par l'utilisation des téléphones, par l'utilisation itérative des smartphones en appuyant sur un rejet de l'abstinence et la sollicitation d'une liberté qui aujourd'hui me semble boulimique.

Vous avez une kyrielle de personnes, souvent jeunes, qui ne s'embarrassent aucunement en vous filmant, en se filmant, en filmant autrui sans un consentement établie, prise en catimini avec l'option caméra, et qui, dans ces instants de légèretés censés plaisantins, mais d'une imprudences claires, ne semblent pas se dire, innocentes naïvetés, que dans cette vaste faune se trouvent parmi nous des êtres à la température corporelle élevée, possédant des cornes lucifériennes échappant au regard humain, et qui peuvent à tout moment déployer des forces qui iraient à l'encontre de la bienséance saine, en sortant de leur gond et créant les conditions nécessaires à l'excès d'eux-mêmes.
Un phénomène qui s'inscrit généralement dans un contexte barnum où chaque individu est tout à coup, unis par une sorte d'interpénétration des sentiments, des ambitions (celles de la vie nocturne notamment) et donc observent positivement et raisonnablement la liberté de prendre subrepticement en photo ou filmer des individus à leur corps défendant.
L'inconnu ayant échappé à la détection naturelle chez énormément d'individus, et pour ma part en toute franchise, c'est inquiétant.
Si cela peut potentiellement paraître souple, bon enfant voir gamin de rendre public et/ou rendre public sa réflexion sur ce type de sujet d'actualité, mais sachez néanmoins (si la peine liée à d'autres préoccupations vous ont évité de le savoir) que ce genre de tropisme était inexistant il y a de ça 30 ans, bien avant la naissance de mes contemporain(e)s, la mienne, et poursuivrais-je en disant qu'il y a même 10-15 ans auparavant, ce coup de billard était encore très faible et peu prononcé.
cette attitude fortement influencée par l'injection des réseaux sociaux et de ces innombrables plateformes de test pour rendre l'individu plus unique qu'il ne l'est vraiment s'est largement distillée au coeur de la société telle que la nature l'a façonné, et pourquoi, pour finalement apporter une avancée jugée moderne et technologico-innovatrice, mais qui pousse la nature humaine à déconsidérer la réalité pour rendre plus crédible cette invention artificielle, ce faux-fuyant des contraintes de la nécessité de communication en créant inconsciemment un méli-mélo entre les deux.
Instagram, Snapchat, Facebook, Twitter Et désormais depuis plus de 5 ans TikTok, sont les piliers d'une capitalisation florissante, favorisant l'impudeur, l'impudence, l'insensibilité, l'apathie, une surconfiance poussée à des niveaux absolument démentiels qui traduisent un problème majeur tant ils remettent en cause le principe même de la sécurité, de la protection de soi en cas de danger potentiel.
Certains du reste pensent simplement qu'une gestion personnelle et autonome pourrait permettre de se défaire d'éventuelles menaces qui pourraient planer sur soi (ces derniers ayant la faveur des rois en gardant précieusement et confortablement leur identité hein, mais ne s'exemptant en rien de suggérer des "solutions" désintéressées dans leur petite carrière privilégiée à coup de propositions accompagnées d'un cynisme larvé), sauf que lorsque l'on s'est inscrit à un ou plusieurs sites et applications même avec des garanties de protection des données personnelles, il n'est pas à écarter la possibilité que des tentatives de phishing, de hackers ou tout autre malandrin virtuel parviennent à s'offrir des informations personnelles à une fin donnée.
Prudence est mère de sûreté, disait ma prof de français au collège, mais visiblement il semblerait bien que le mensonge du capital de l'image ait réussi à faire croire en la fiabilité, la sincérité de ces plateformes qui donneraient aux individus la possibilité de penser qu'ils sont plus importants que les autres, et donc que leur existence, indirectement vaudrait plus que ces derniers miséreux impécunieux qui jonchent les rues en côtoyant la solitude (que je connais très bien) et l'indifférence humaine.

Je pense que certains se diront que je manque d'objectivité, que j'utilise aussi ces moyens de communication, d'échange, de partage, de conditionnement à la culture de soi, et je vous dirais que oui, objectivement j'utilise ces applications, je communique ce qui me paraît utile et cohérent de dire en l'exprimant, à l'oral ou à l'écrit (plus la seconde pratique que la première sinon que rien) mais ma lecture des événements n'est pas hypocrite.
Elle est sincère dès lors que je partage à une plus large conscience tendant l'oreille et ouvrant les mirettes les éléments qui nous permettent de faire des déductions en mettant en perspective les nouvelles données qui s'illustrent dans notre présent, et en questionnant ces inconvénients.
Inversement, je me trouverais traître et malhonnête de ne pas le dire, de ne pas l'annoncer et garder mes idées comme un maquignon s'emploierait à garder son bétail, non, j'estime que c'est important d'exprimer ce fait, comprendre les mécanismes de ce statu quo, pour éventuellement mieux l'appréhender, pour ceux et celles ayant des enfants, et pour quiconque se sentant concerné par cette enlisement vers un monde toujours plus artificiel, superficiel, et consubstantiel malheureusement selon moi.
Avoir beau jeu en disant cela car je rencontre cette pierre d'achoppement personnellement, alors je ne peux pas véritablement me montrer dur envers ceux qui s'extasie du faux, cependant nul ne pourrait empêcher les individus quel qu'ils soient, eu égard la quasi parfaite intégration à ce théâtre des illusions, de l'explorer en connaissance des événements.
C'est un peu le rationalisme et l'idéalisme qui se rencontrent avec une méfiance en aval.
Petite anecdote pour finir.
C'étais il y a de ça 4 ou 5 mois en arrière, donc en 2023, ça se passe un week-end, en pleine nuit, je décide de sortir pour me dégourdir les jambes et au passage observer à distance le monde qui occupe le terrain tout en écoutant de la musique.
À un moment je bifurque en empruntant l'embouchure d'une rue donnant vers un plateau composé de restos, de bars et ce qui s'apparenterait à une boîte de nuit.
Quelle ne fût pas ma stupeur, tout hébété lorsque je fus abordé par un groupe de jeunes gens qui, tout joyeux me prenaient de court en me filmant avec leur smartphone accroché à leur main, me demandant de répondre à un "sondage" de rue (phénomène urbain qui s'est répandu et multiplié ces derniers temps mimant la fonction du journalisme de terrain) et que c'étais obligatoire.
Alors étant quelqu'un de très craintif, et très mutique dans ce genre de disposition, ouvrir le bec en étant encore ébloui par la forte lumière de leurs gadgets m'assaillant la face, je décidai donc de me retirer, ou du moins continuer ma route comme si de rien n'était.
Le malaise fût présent.
Mais à l'heure où je vous parle, ce type de réaction chez nos "d'jeun's" serait perçu comme de l'aigreur ou de la froideur.
Non, simplement j'aime les commencements de phrase par bonjour/bonsoir, c'est plus poli 😅

N'hésitez pas, dans votre cas, ce que vous pensez du phénomène de la liberté smartphonique, j'en serais tout ouïe.

Apiecalement.

Micka.

Erlenmeyerle 02 mars 2024 à 12:02  •   110811

Bonjour Micka,
Il existe un droit à l'image, c'est déjà pas mal que ce soit inscrit dans la loi. Mais effectivement, je peux comprendre que l'usage ne soit pas toujours respectueux (et non, la "liberté" n'autorise pas tout et n'importe quoi en société).
N'habitant pas en ville, je n'ai pas cette sensation d'utilisation abusive du smartphone par les autres (puisqu'il y en a peu, des autres).
Je ne suis pas sure d'avoir bien compris les points de comparaison que tu as fait avec la société il y a 30 ans : la solitude humaine et/ou la technologie. (mais je vais répondre quand même ^^) Oui, je pense que les gens sont moins ouverts aux personnes qu'ils croisent, mais la technologie a sans doute apporté beaucoup (bien que différemment) dans la création de relations humaines.
Je suis d'accord avec l'abrutissement que peut créer les réseaux sociaux, mais j'y vois le problème davantage dans l'éducation des jeunes. C'est un outil mis à disposition, sans mode d'emploi (aspect moral, sécurtié, etc.). Pour les adultes, je ne sais pas. Que peut-on dire (en dehors des réseaux sociaux) des sites internet, de la télé, de certains livres ? Tout est influence.
La sécurité des données est également un sujet qui me questionne. Cependant je ne souhaite pas le développer ici, partant de l'idée de départ que des "d'jeun's" rendent des photos ou des vidéos publiques (donc accessibles).

Myettele 02 mars 2024 à 17:07  •   110826

@Mikaa
La liberté smartphonique, comme tu dis... ben, je ne supporte pas. Je ne vis pas en ville donc, comme Erlennmeyer, je suis moins dans des situations "à risque" telles que celle que tu racontes.
Par contre, il y a deux ou trois membres de ma famille qui ne peuvent rien faire sans que cela ne finisse sur leur fil d'une de ces appli. Qu'elles le fassent si elles le veulent mais sans moi. Au début, j'étais souvent prise au dépourvue car t'as pas le temps de respirer que tu es déjà dans la boite. Maintenant, j'arrive à dire non avec des pincettes. J'use de subterfuges en grossissant le trait de mon originalité, de ma marginalité, en marquant parfois mon dédain profond pour la surconsommation d'images.
Avant le smartphone, pourtant j'adorais prendre des photos et j'aimais tout particulièrement faire des portraits. J'ai mitraillé mes enfants (encore au temps de l'argentique). En réussir une relevait presque du miracle quand on n'était pas pro. Mais je n'ai plus du tout de goût pour ça. Le rendu sursaturé des smartphones rend nos photos "ancestrales" fades, bourrées d'imperfection. Dans 20 ans, ces imperfections reviendront probablement au goût du jour. En attendant je suis sursaturée de ces selfies et du flot continu d'images. On a l'impression parfois que les gens ne font des trucs que pour pouvoir en publier des images.

zozottele 02 mars 2024 à 18:31  •   110835

voir la vidéo

zozottele 02 mars 2024 à 22:38  •   110855

Spoiler (cliquer pour lire)
bon je savais que cette chanson ne ferait pas l'unanimité.🙂
C'est surtout que ton fil @Mikaa m'y a fait penser.
C'est bien sur à ne pas prendre au premier degré,en tout cas pas tout !
Et Mika oui tu es entièrement objectif et pas du tout hypocrite ne t'inquiètes pas.🙂

Mikaale 03 mars 2024 à 03:43  •   110863

@Erlenmeyer @Myette permettez moi de vous donner une réponse d'ici peu 🙂
@zozotte Zo, je suis outré et révolté par cette musique à charge 🥲
(Bon, tu l'auras compris je pense, je me suis gratté le nombril 😵 ).

Mikaale 03 mars 2024 à 06:53  •   110865

Re @Erlenmeyer 🙂
citation :
Citation : Bonjour Micka,
Il existe un droit à l'image, c'est déjà pas mal que ce soit inscrit dans la loi.

Oui, fort heureusement, mais tu sais, il existe des têtes brûlées qui font fi des règles du secret et de la vie privée d'autrui, s'affranchissant donc des lois (et hélas, peu de personnes essuyant ce type d'acte savent que ce sont des conduites qui pourraient leur permettre de se défendre par ce biais).
Combien d'exemple existe de jeunes personnes qui se retrouvent dans une situation délicate où elles n'en mènent pas large, dépouillées de leur liberté sur eux-mêmes en voyant des données sensibles circulées sur la toile internet ou dans des cercles un peu plus restreints entre petits malins qui tentent d'exercer une pression psychologique, destructrice contre la cible ou les cibles qui en font les frais ? Il y en a pléthore, et là est pour moi le point de rupture, de fracture même avec l'idée d'une innovation pratique.
L'idée en elle-même apparaît utile et avantageuse dans son aspect multifonctionnel ou vulgarisateur, cependant comme pour la plupart des inventions humaines garantissant l'accessibilité avec plus de rapidité et moins d'efforts, vous avez, passez-moi l'expression, des cons qui veulent prouver ou illustrer leur bêtise potentielle.
Désolé si je parais réactionnaire, mais je suis sidéré par cet autre phénomène tiré de l'initial qui devient davantage un fait social auquel on s'habitue (terriblement) plutôt qu'un épiphénomène tué dans l'oeuf avant son éclosion.
citation :
Citation : N'habitant pas en ville, je n'ai pas cette sensation d'utilisation abusive du smartphone par les autres (puisqu'il y en a peu, des autres).


Oui je comprends, et cette remarque vient faire écho à différents retours que certains m'ont fait observer et qui n'habitent pas dans une zone fortement urbanisée, et/ou centralisée.
Et pourtant, la cadence à l'utilisation empirique des smartphones est flagrante.
En n'importe quelle circonstance, l'appuie du smartphone est un avantage devenu précieux on dirait, pour s'échapper du monde, du regard, dans les transports notamment, mais aussi dans la rue, pour garder sa bulle confortable en snobant la multitude, et garantissant la protection de son individualité.
C'est le "moi" avant les autres.
Autant avant je n'aurais pas pensé à créer un témoignage sur ce thème qui se veut global, autant maintenant les exemples ne manquent pas, et en dépit de mon âge, je n'ai pas le sentiment ou l'impression qu'il y a 10-15 ans en arrière, le phénomène était si parlant.

citation :
Citation : Je ne suis pas sure d'avoir bien compris les points de comparaison que tu as fait avec la société il y a 30 ans : la solitude humaine et/ou la technologie. (mais je vais répondre quand même ^^) Oui, je pense que les gens sont moins ouverts aux personnes qu'ils croisent, mais la technologie a sans doute apporté beaucoup (bien que différemment) dans la création de relations humaines.

Ce que je souhaitais souligner dans ma comparaison est cette sorte de coupure manifeste entre le monde de nos parents s'inscrivant davantage dans un rapport social direct, et cette nouvelle réalité qui se résume à transparaître par l'intermédiaire de notre téléphone, et qui met en lumière une autre approche, un autre moyen de communication bien trop ambigu à mon sens, laissant entrevoir une accélération probable d'une incompréhension généralisée.
Le monde de hier qui cohabite avec le monde de demain générant donc des doutes, des incertitudes, des tensions, des caprices qui contraignent les différents acteurs de ce théâtre à se retrouver à couteaux tirés mais peut-être que je ne relativise pas assez mon jugement.
C'est un constat.
Concernant la solitude, je reproche (oui) la capitalisation d'un phénomène florissant au grand dam des innombrables âmes qui se sentent éperdues et profondément abandonnées par l'humanité (alors oui il existe des associations, des services qui permettent en toute flexibilité les interactions sociales) et il faut voir dans le fond un détournement cynique de la part de l'état bien sûr mais aussi d'une partie de nos contemporain(e)s pour la condition d'existence d'une partie de la société silencieuse qui se tait pour ne pas agacer les "classes privilégiés" à devenir.
Je connais un type qu'on appellera Charlie, Breton, surnom "prince du poker" qui "vit" en ayant perdu tout.
Le social, un foyer, sa voiture, sa femme, et un téléphone qui lui permettrait de contacter ces proches, et il me faisait comprendre qu'il rencontre des personnes sincères qui le saluent en toute humanité, mais d'autres qui, ouvertement, se mettent à se gausser dès lors qu'ils passent devant sa tente de fortune (bon c'étais des jeunes, de ce qu'il m'en racontait).
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres ceci dit, qui ne définit en rien la compréhension globale du phénomène mais son cas m'a directement fait écho à ce rapport à autrui qui désormais consiste à ne plus attacher d'importance aux sentiments et aux émotions de ceux qui ne peuvent s'en dépouiller.

citation :
Citation : Je suis d'accord avec l'abrutissement que peut créer les réseaux sociaux, mais j'y vois le problème davantage dans l'éducation des jeunes. C'est un outil mis à disposition, sans mode d'emploi (aspect moral, sécurtié, etc.)

Complètement d'accord.
Le manque d'éducation est un point essentiel de ce phénomène, et c'est quand même troublant de voir (enfin, c'est édifiant) la proportion incroyable de ce plaisir à s'en foutre des préoccupations et de l'état d'esprit de quelqu'un.
D'aucuns vivent en gardant en tête que le principe des relations humaines reposent avant tout sur un respect mutuel entre les individus qui rentrent en contact, mais aujourd'hui, tu as une armée de petits êtres apathiques (tant que ça ne les concernent pas directement hein) adoubée de leur appareils qui machinalement et sans l'intervention de la raison, s'autorisent à te prendre en vidéo, ou en photo, ou te servir une soupe fallacieuse trompeuse en te caressant dans le sens du poil pour se dorer la pilule, et partir plus loin exprimer leur véritable nature.
Je suis désolé mais ceux de la génération de mes parents, dans la soixantaine, même de la génération de ma grande soeur aînée, quadragénaire, ce n'est nullement ce tableau.
Il y a des limites qui sont posées, un cadre permettant la compréhension mutuelle, de la déconnade mais pas exagérément, les jalons de l'abstinence en cas de débordement sont placés, fin bref il y a une intelligence derrière les actes, mais là, et je ne mets pas TOUTES les jeunes personnes dans le même panier attention, il est quand même étonnant de constater que c'est en partie dans la tranche d'âge se situant à nos jours entre 19-24 ans grossomodo ce rythme endiablée motivé par un besoin insatiable de plaire à LEURS contemporain(e)s sans prendre conseil en amont sur ce qui est acceptable ou non auprès de leur parent.
Ou alors l'inverse aussi est possible.
Un manque à faire de la part des parents envers leurs enfants, mais effectivement, c'est une question de carence en éducation et l'ennui est que le vase semble déborder de ce côté.
citation :
Citation : Pour les adultes, je ne sais pas. Que peut-on dire (en dehors des réseaux sociaux) des sites internet, de la télé, de certains livres ? Tout est influence.
La sécurité des données est également un sujet qui me questionne. Cependant je ne souhaite pas le développer ici, partant de l'idée de départ que des "d'jeun's" rendent des photos ou des vidéos publiques (donc accessibles).

Oui, hélas c'est vrai, tout est influence, et ces effets de polarisation éparses visent à étancher davantage la soif toujours plus exigeante de l'opinion majoritaire.
Donc c'est bien une conséquence, la résultante, une nouvelle fois d'un modus operandi programmé qui régente les mentalités en les faisant dévier d'un point A à un point B, à un point C en les faisant revenir au point B pour passer directement au point D, etc etc etc.
Un jour nous sommes socialiste, puis républicain, puis nationaliste, puis apolitique, etc etc etc.
L'invariant de la lutte des hommes...
Oui, tu as raison.
Parfois je me demande ce qu'il restera de ce monde après notre passage.
Continuera t-il sa course toujours plus fulgurante vers un possible mortifère, angoissant et cassant ?
Hum, je suis convaincu d'une chose cependant, c'est que mon enfance insouciante me manque.

Micka.

Myettele 03 mars 2024 à 10:10  •   110870

@Mikaa
Je ne partage pas nécessairement ton avis sur la tranche d'âge en cause. Je vois autant de quinqua que de quadra que de x, y, z, alpha, etc. Leurs outils changent en fonction de leur génération (facebook, instagram, tic-et-tac, liquettedim, etc) mais il me semble que c'est du pareil au même. Il doit y avoir déjà des études sociologiques qui invalident ou valident nos impressions.
Et puis, on pourrait aussi parler de la surconsommation énergétique que cela engendre pour stocker et faire fonctionner tout ça. C'est faramineux, ça se compte en TWh. Ça fait flipper de voir tant de dépenses engendrées pour ça...

paradoxle 03 mars 2024 à 12:29  •   110879

À propos de la vie privé, un ado avec qui je parlais de tout ça m'a dit un jour : "la vie privé, c'est un truc de vieux, ça, c'est fini".

Etoilele 03 mars 2024 à 13:15  •   110883

@paradox 😂 là je rigole mais c'est nerveux... En réalité je trouve ça dingue de penser ça !!! 😱 😨 🥲

paradoxle 03 mars 2024 à 15:34  •   110893

@Etoile Ben ouais pareil, c'est dingue. Après il m'a défié : "je suis sûr que je trouve des trucs sur toi sur le net que tu n'imagines même pas".
Mais comme je ne mets jamais mon vrai nom, il n'a rien trouvé, là c'est moi qui rigolais !!!
Il me semble (mais c'est loin d'être sûr), que les images de moi sur le net ont toutes été faites avec mon consentement (clip, reportages).

zozottele 04 mars 2024 à 12:40  •   110939

Spoiler (cliquer pour lire)
@Mikaa je n'aurai peut être pas du la mettre cette chanson alors, mais tu sais le chanteur se trompe,parce qu'il ne connait pas Apie.🙂


@paradox peut être que ton jeune n'était pas assez doué en piratage alors ?😉

paradoxle 04 mars 2024 à 12:46  •   110941

@zozotte Si en fait, c'est un vrai geek. S'il devait trouver mon nom, il devrait pirater FranceConnect ou LaBanquePostale. Donc oui, pour ça, il est pas assez doué mais faut du niveau ! Mais ça m'a rassuré, n'empêche, ma prudence n'est pas vaine.


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