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La sainte trinité humaine

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La sainte trinité humaine
Mikaale 28 mai 2022 à 12:40

🙂 Salut !
(Non, encore lui !?) ^^''
Navré pour le vague à l'âme précédent, j'ai le moteur générant la lamentation qui tourne à plein régime, il faut bien le croire ! Mal m'en a pris, j'ai pour ainsi dire été contrarié par de récentes énergies en symbioses, tangibles et particulièrement vivifiantes au possible.

Suite à cette déclaration d'usage, je me fais le porteur de ce témoignage, qui est un constat au fil de mon réducteur parcours ! Une succession de récurrence, dont j'en ai tiré une conclusion personnelle, à la loupe par observation et détection de répétitions, peut-être serez-vous d'accord ou non, l'utilité restant l'enrichissement du savoir mutuel (même si je reste bien conscient, que la parole (en l'occurence ce témoignage) n'est que la portion congrue d'un vaste travail de schématisation plus poussée par l'appuie de différents courants, d'ouvrages et de philosophie, évidemment).

En faite, c'est surtout une évocation qui m'inspire dans le domaine du culte de la réflexion, et dans ce contexte, c'est l'humain, qui nous intéresse, du moins la logique humaine, mais ce ne sera pas exhaustif, il y a tant de chose à dire, à écrire, à mettre en perspective, que ce serait un dictionnaire entier, qu'il faudrait établir sur ce point précis.
(J'avais pour ambition de donner mon point de vue sur le thème des réseaux sociaux, notamment les plus populaires et plébiscités, un vaste continuum d'idées sur le sujet, mais ce sera pour une prochaine fois, car je me targue de pouvoir expliciter sur cette épisode invariant).
Parenthèses faites, je pense que je peux débuter...ah oui ! Petit détail, je crois que ce sera un peu long ^^'
J'en suis pas sûr moi-même, mais le fil de construction devrait prendre un long périph, à mon humble avis.

J'ai constaté et notifié dans mon esprit, un nombre de comportements itératifs chez bon nombre de mes contemporain(e)s, pas dans la globalité naturellement, cependant je reste inclusif en disant cela,
Notamment dans la différence claire et profonde, parfois creuse, entre ce qui est dit, ce qui est pensé et ce qui est revendiqué comme pensé !
Des formules sémantiques et verbales qui, superposées entre elles, ne sonnent pas justes, comme une cristallisation incompatible, deux morceaux de puzzle qui ne collent pas.
D'abord, qu'est-ce qui est sous-entendu par le fait de dire, de déclarer ou d'exprimer ? Me demanderiez-vous ?
Et bien, par définition, dire, c'est exprimer, émettre, donner une plus-value, en tout cas au sens substantiel du terme.
Évoquer ce qui nous traverse l'esprit dans le présent, contextuellement et circonstanciellement, accompagné d'émotions et de sentiments, afin d'annoncer qui est suffisamment important à révéler, par l'ensemble des informations recueillies par notre cerveau, nécessaires pour l'établissement d'une communication plus ou moins équilibrée et fructifiante (du moins en théorie, mais ce n'est pas toujours le cas).
Beaucoup d'entre-nous s'en servent tous les jours au quotidien, chez eux, au travail, en étude, dans les transports en commun, dans les institutions publiques, dans la rue, au téléphone, etc, ou d'autres beaucoup moins, mais même dans des situations anecdotiques ou qui ne semblent pas faire l'objet d'une importance capitale, on a le réflexe instantané de s'en servir, depuis le plus jeune âge, pendant notre période de mimétisme en copiant nos parents ! Des expressions qui se traduisent verbalement selon l'émotion générée ou la réflexion que l'on exprime dans l'instant. L'expression orale est utile pour communiquer ou interagir, à partir du moment où la parole est "digne", ce que j'entends par digne suggère une certaine forme de droiture, de justesse, ainsi que d'une certaine sincérité dans les propos, pour soi et pour les autres (ce qui me rappelle bougrement l'un des derniers messages sous mon dernier post qui traitait justement du mensonge comme intermédiaire entre le monde ascétique, c'est à dire le monde de l'abstinence et du refus, et le monde épicurien, du plaisir, grossomodo, et ça me fait gentillement sourire de m'en souvenir ^^ c'est pas si loin, remarque).
Bon navré, petit égarement (ah la difficulté de concentration sur un sujet, quand tu nous tiens...)
Mais il arrive que parfois, au grand bien empirique, cette capacité physique, tirée du mentale soit quelque peu...fallacieuse, assez décalé avec ce qui est pensé intrinsèquement !
Mais alors, pour quel raison la pensée émise serait différente de la révélation orale, puisqu'elle découle justement de ce qui est pensé ? Bonne question, et honnêtement...je ne sais pas. 😭
Mais ce que je m'attache à penser justement, c'est que le cerveau humain est doté d'une capacité à établir des inférences, c'est à dire des actions, en fonction de l'urgence ou de la situation qui se présente devant son hôte, dans l'immédiateté ! Et en fonction des intérêts également, ce n'est pas une divagation exprimée par absence de considération pour son locuteur(trice), c'est que d'une façon ou d'une autre, l'information communiqué oralement est embellie et parfumer de telle sorte, que la vérité ne soit jamais révéler dans sa constitution la plus complète ou intégrale. On peut considérer cela d'ailleurs comme une forme d'égocentrisme, mais implicite.
Une fois la personne ayant reçu et admis l'information comme véridique et sincère, le cerveau humain préserve ou endigue l'information totale, et peut la transmettre par moyens de bribes, à savoir instiller au fur et à mesure sa vérité, selon les contextes, il morcelle délibérément l'information ou le contenu pour qu'elle soit mieux acceptée et mieux recevable, mais ça, c'est uniquement, je dis bien uniquement, quand il ne se retrouve pas dans une situation litigieuse et ambigües, avec des mal interprétations, des malentendus, où la tension est galopante, et dans une vive confusion, où l'autre, c'est à dire l'interlocuteur(trice) peut décider de mettre le feu aux poudres en accusant son opposant de fomentation, ce qui conduit le cerveau à se retrouver dans un état en forte ébullition, les sens Aristotéliciens dispersés dans le désordre, la température de la cuisson trop haute, ce qui généralement, emmène les neurones dans le cerveau à entrer dans une phase de panique totale ( je vous laisse vous en faire le dessin, c'est assez drôle pour ma part) et tout ce compendium ambiant conduit à ce que finalement, par un soucis d'orgueil mal placé et bancal, le cerveau lâche l'information complète.
Le réel ! La vérité ! L'authenticité du message si humblement gardé, pour ne pas heurter son interlocuteur, signe d'une complaisance et d'une bienfaitrice abstinence, n'est-elle pas splendide ?
Et puis bon, vous imaginez bien la scène, ça fulmine, ça ne mesure plus les mots et les intentions, et on tombe dans l'abject...triste nature humaine.
Et enfin, ENFIN vient le clou du spectacle ! Le fait de déclarer ou de dire ce que l'on pense comme vrai ! C'est à dire croire en la parole émise, ce qui met en promiscuité le déclaratif oral en opposition avec celui détenu par le cerveau, par la pensée et se convaincre de la véracité d'une "croyance", d'un "fait" ou d'une "capacité" comme réellement existante, et évidemment, toujours dans le but de le faire croire à son locuteur(trice), le nourrir d'un gueuleton sémantique pour rentrer dans une espèce de fausse connivence, une polarisation un peu abscons, au sens figuré.
Toutefois, cette information est particulière, elle n'est pas fausse, mais pas vrai non plus (un peu binaire comme réflexion, mais parfois la réalité humaine se construit de la sorte).
C'est simplement un mécanisme conscient, comme une caisse de résonance intérieure, qui permet l'affirmation directe, en se persuadant simultanément de la révélation établie. Je pense donc que même le cerveau est surpris d'une telle prouesse de vitesse d'exécution.

Mais au fil du temps, je me suis fais mon idée sur ces trois "méthodes" humaine, dans cette triptyque de l'homo sapiens, c'est finalement de prendre avec des pincettes ce qu'il dit, connaitre partiellement sa pensée à travers différents moyens extérieurs en scrutant bien sa trombine, lorsqu'il est en phase d'offre de la première "vérité"
Vous savez, il est très facile de comprendre une personne RIEN qu'en la regardant, si vous regardez attentivement une personne, pas fixement mais soigneusement son regard, vous découvrirez énormément de choses, le regard est important, mais pas que ! Il y a également un facteur pourvoyeur d'éléments et d'informations sur la pensée réelle d'un individu (vous allez trouver ça absurde) ce sont les mains.
Une personne restant planté quelque part les bras ballants, vous pouvez être certain que le caractère irascible, le stress et l'impatience seront ces meilleurs compagnons dans cette situation.
Les mains reflètent énormément de choses, et elles permettent également de sonder la posture émotionnelle de l'individu, et de connaître son état d'esprit, du moins une partie.
Mais plus globalement hein, il faut avoir les sens clairs et toujours à l'affût, car c'est toute la structure corporelle qu'il faut analyser, et ce n'est pas très facile, car certain(e)s arrivent à dissimuler et cacher, mais par exemple, mes parents, malgré ce qu'ils pensent savoir comme fondamentalement vrai sur moi, en l'occurence, ils se gourrent complètement, ce qu'ils croient connaitre de moi pour L'UNIQUE raison que justement ils sont mes géniteurs est une faute considérable ! Mais je ne leur en veux pas (ou plus du moins) j'ai sonder leur esprit et leur coeur, et c'est pas si beau à voir...des failles, comme tous le monde, c'est superflue mais c'est un fait, même quand on a l'impression d'être correct, c'est rarement le cas, mais bon hélas pour eux, tels les feuilles qui tombent du chêne, ils traineront avec eux le juvénile égoïsme et l'insouciance de savoir ce que l'on ne sait pas.
Bref, et pour finir, le fait de déclarer ce que l'on pense dans le présent, en l'exprimant, c'est à dire "je pense que", "je me demande si" forment le tableau à dresser.
Positionner la sainte trinité, composée des trois caractéristiques comportementales humaines, placez les sur trois supports horizontaux parallèles, et vous ne tarderez pas à voir que elles ne passeront jamais complètement dans les failles intercalés entre les supports. Pourquoi ? parce qu'elles ne représentent pas la même chose, n'ont pas le même poids, ni la même taille.
Ces 3 faits créés par l'humain sont diamétralement différents et plurivoques.
Mais jamais la vérité ne sera révélée d'un coup d'un seul.
Soit créer un climat de tension, et nourrir la terre pour déclencher une esclandre afin de connaître la vérité dans le sens le plus brutal qui soit certes, mais la vérité tu auras,
Soit apprendre à analyser le comportement paraverbal des personnes, et dans l'idéal des choses vivantes en dehors de l'homme, ainsi que la nature, ce qui sera très avantageux pour en savoir plus, sans devoir gaspiller de sa salive, ensuite c'est le mensonge intérieur, ce persuader verbalement de ce que l'on croit penser avant que l'interlocuteur approuve (ou pas).

Bien que, en définitive, cette triptyque soit finalement le meilleur moyen de comprendre le caractère changeant et modifiable dans les comportements sociaux et sociétaux entre les humains.

Bon voilà (je savais que ce serait long ^^")
Je remercie les personnes qui seront parvenues jusqu'ici, c'est un exploit, il faut le dire aha 🙂

Ô petit homme, parole qui le jalonne,
Nourris toi du plateau des ogres,
Pendant qu'ils sommeillent dans l'antre,
Tels des clampins, figures de la honte,
Abreuve toi, et sonne le glas,
De la révolte, qui brandit les armes,
Aux armes, par la force de la parole.
Par respect des libertés, et de l'ordre.

Mickael.


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