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- Le monstre tapi dans l'ombre
J'ignore si je dois en parler.
J'ignore si je peux m'en faire le médiateur.
La nécessité de comprendre les raisons de ces instants colossaux de fureurs sourdes, qui demandent à être exprimées avec violence et force indomptable, méticuleusement entretenus, faisant croître la montée des hostilités, faisant perdre toute forme de sentiment apaisée.
Mais que se passe-t-il dans cette réalité commune ? Comment l'ignominie ambiante peut-elle permettre d'avoir autant d'énergies insipides, se déployant à excès, voulant motiver le pire de ce que l'homme est capable d'engendrer ?
Je me terrifie de voir que des événements d'une tragédie sans précédent puissent être dans leur essence la plus stricte manipulées, exploitées de sorte à ce que chaque interprétations, réinterprétations et réinterprétations deviennent une vérité concoctée menant à une destination finale que l'on chérit au plus profond, pour des prétentions abstraites, mêlées d'artifices et de turpitudes indignes.
La justice, que je défend à mon faible niveau, n'est-elle qu'une fable pour enfant racontée pour endormir et soumettre à la cecité les receveurs en cas de non acceptation des valeurs paramétrées ? Si la justice, dans sa suprématie la plus fidèle n'est plus capable de rendre acte de son pouvoir afin de rétablir l'ordre tel qu'il devrait être déclaré, que reste t-il donc de l'organisation des forces vives qui cohabitent, aussi instables que orphelines qui peuvent être laissées pour compte ? se déshonorant de sa tâche la plus immuable et incontestable, qui est censé délivrer par devoir légal et responsabilité, les lois, peines et sanctions en fonction des conjonctures ?
Aujourd'hui, un malheureux événement eût lieu, comme tant d'autres qui furent déplorés, ce qui a déchaîné les passions et déclenché une vague de sentiment informe, difforme, mêlée d'un plaisir assumé et satisfait d'un dénouement si atroce d'un côté, laideur debordante et d'un dégoût et d'une colère attristée de l'autre, mais la réalité est plus subtile, plus vil, plus abominable dans la matière qu'elle invoque, un monstre hideux, d'une odiosité malodorante, qui nourrit son ventre de la frénétique bataille qui anime les esprits malades içi bas, pensant détenir la vérité, la saisir, s'en imprègnant de sa fausse consistance, périront de bonheur à la consécration de leur dessein, ne sachant pas qu'ils sont et seront les dernières victimes d'un mal qu'ils ignoraient dans leur aveuglement.
Aucun renoncement, aucun doute, aucune peine, aucun apitoiement n'est suffisamment grand et justifiable pour empêcher cette putridité de la pensée de s'étendre, un tonneau de valeurs absurdes, débiles, entachées de sang et de sanglots, de pardons et de soumissions, qui ne fît frémir aucune des bêtes qui les transportent, le casus belli des ordures rendant la morale bien petite dans son expression, son acception n'étant valable que pour les "collabos" de la déliquescence, les "faussaires" de l'histoire, les "nuisibles" du monde connu, ramenant avec eux la "lie de l'humanité" s'égosillent-ils.
Quel énergie fulgurante, jamais n'ai-je aperçu ou observé tant de visages inconnus, indiscernables s'adonnant à tant de bavardages idéologiques, tant de voix dissonantes soutenues par des tombereaux d'insultes, de griefs, de critiques délirantes faisant ressurgir les cadavres de la terre anciennement tombés qui se marchent dessus, cherchant l'eau de vie permettant de les ressusciter et témoigner de leur sort si injuste.
Que faut-il comprendre dans tout ce festival de prédicateurs démagogues indigents ? Que le monde est si malléable et fragile qu'elle est nullement capable d'avoir conscience propre sur la vie, les gens, les sentiments, les éléments et la nature ? Qu'il faut par tous les moyens s'octroyer la force d'un inspecteur des travaux finis pour jouir de son obsession la plus infâme, au plus haut du discrédit en tant que membre de la vie ? Je suis souffrant.
Je souffre en voyant l'humanité tombé de plus en plus dans ces travers les plus ignobles et coûteuses que l'histoire nous a enseigné.
Peut-être ne serais-je moi-même plus de ce monde pour me le rappeler.
Je lance mon va-tout, soit ça passe, soit ça casse, je n'ai plus de certitude, plus rien à espérer, sauf en ceux/celles qui ont encore soif de justice, d'égalité et de liberté.
Je demeurerais, de bout en bout, leur débiteur.
Mickael.
Mickaël nous sommes encore nombreux à croire en la justice je crois, même si nous ne sommes pas les plus voyants.
@zozotte fort heureusement, même si je commence à croire que cette justice s'étiole petit à petit, et perd en valeur, malheureusement.
Elle perd en valeur oui peut être,parce qu'elle est instrumentalisée, politisée, médiatisée, caricaturée.
Aussi parce qu'elle n'est pas la pour juger la société,mais les personnes,au cas par cas,a froid,avec tous les éléments.
Ce n'est pas le cas des politiques et des médias,et la limite entre tous ça est de plus en plus poreux,ce qui nous emmène ou nous en sommes aujourd'hui.
Mais rien n'est irréversible,dans un sens comme dans l'autre, alors moi je continue d'y croire en cette justice.
La justice est une convention sociale qui évolue avec la société. Le juste ou l'injuste ressenti est un élément dans ce système factuel de la justice.
Le fait de vivre ici implique l'acceptation entière du système juridique. Il n'est pas parfait, mais globalement, cela permet de maintenir un équilibre pour le bien commun. C'est une des caractéristiques des démocracies.
Et oui, c'est très complexe et cela nécessite des avocats et des juristes.
@zozotte justement, c'est avilissant de se saisir d'une fondation telle que la justice, de la manier selon les directives "d'en-haut" et encouragés les affidés médiatiques à instrumentaliser par la crainte et l'incertitude, et par conséquent bousiller son symbole et son utilisation au yeux de l'opinion qui observe mais n'a pas son mot à dire, comme lors de l'adoption de texte de projet de loi sans recourir à la voix du peuple, comme des spectateurs contrôlés à qui l'on fait voir ce qui est convenable, à leurs yeux.
Et les amendements sont tamponnés et signés manu militari, en assumant ce persona non grata à l'égard de ceux qui pourtant devraient être les décisionnaires indémodables et immuables de leur propre système social et de prospérité sociale, des élections sont faites aux scrutins pour finalement élire des individus qui ne se prêtent pas à l'utilisation de référendum car l'assemblée générale, au-delà des oppositions ambiantes savent pertinemment que la majorité des propositions de loi seraient balayées, notamment les lois adoptant en continu la cassure sociale et le pilonnage répété envers les petites gens par la taxation, et le creusement délibéré des inégalités, encore et toujours.
Je continue de croire en la justice, cela dit, nous ne pouvons pas croire et attendre les bras ballants que justice soit rendue quand vous avez manifestement une magistrature aussi malingre qui peine à rendre des jugements qui affirmerait l'autorité avec fermeté, et pas en donnant l'air de faire.
Je suis partisan d'une justice ferme, juste, en conformité des droits à l'application des lois et règles qui suivent, autrement les contestations et des colères plus fortes continueront.
Une grande partie du peuple, visiblement, fulmine autant que rumine.
@Kobayashi,
C'est le principe, même si je pense qu'il est presque certain, à voir et à entendre les innombrables voix s'élevant dénonçant la mollesse de la justice et par extension le régime parlementaire un plus grand volcan qui pourrait même vouloir en finir avec ce qu'il jugera mauvais et le renverser, maintenant la révolution, nous savons (si nous ne sommes pas trop aveugle) ce que cela implique.
@Mikaa tu dis :"
et encouragés les affidés médiatiques à instrumentaliser par la crainte et l'incertitude,et par conséquent bousiller son symbole et son utilisation au yeux de l'opinion qui observe mais n'a pas son mot à dire
Ce n'est pas par crainte et incertitudes que le haut donne ses directives.
C'est plutôt par soucis de garder la main sur un certain confort et un certain pouvoir.
Bien sur qu'ils ne veulent pas de référendums et plus de social,car ça voudrait dire moins de part du gâteau pour eux.
Après une justice plus forte pas forcément non, peut être plus explicative,plus humaine,plus accompagnante.
Je sais que ça fait grincer des dents, mais tout est là.
On ne règle pas les problèmes en aval comme on a l'habitude de le faire, ça ne marche pas.
En amont plutôt, ça marche mieux, mais ça demande plus de travail.
@zozotte non, je mentionnais la crainte et l'incertitude générées par l'appareillage médiatique, lui-même piloté par le haut, je ne faisais pas référence à l'élite hégémonique qui serait craintive, au contraire elle continue à jeter le reste du sot de pisse sur le peuple, installée confortablement dans son château à prévoir sa prochaine galette des rois.
Tu appelles à une justice modérée donc ? Je pense que la justice, fort de son laxisme inhérent, et notamment à l'égard des personnalités politiques ayant "quitter" le jeu du pouvoir et ne risquant rien ou pas grand chose durant leur mandat jusqu'à leur ostracisation et/ou des enquêtes les accusant de différents manquements, de la corruption ou des détournements de fonds, etc ne saurait en somme montrer meilleure figure de pédagogie, d'humanité et de soutien, sauf que hélas ce n'est pas dans le bon sens de sa conception et elle garantit la présomption d'innocence à quiconque ayant un bagage d'arguments et de moyens préparés sur le fil pour appuyer une défense.
Au final, elle n'invoque que bien peu de respectabilité, or, comme toute chose (et c'est moi qui le dis, alors ça me surprend bougrement), la fermeté est parfois la solution indesirée mais pouvant s'avérer utile.
Ha la tu as raison @Mikaa🙂
Alors voilà, plus de fermeté pour "l'égard des personnalités politiques ayant "quitter" le jeu du pouvoir", je suis d'accord.
Mais sur la banlieue,ou le peuple en général,ce n'est pas non plus une justice modéré,ni plus ferme qu'il faut.
Juste une justice juste et équitable,et ce n'est pas le cas c'est vrai,car pas assez sévère d'un côté,et trop de l'autre.
Alors non ça ne marche pas.
L'être humain et les sociétés qu'il construit sont en perpétuel mouvement de forces contraires, solidarité et partage versus domination et cupidité. La justice est une sorte de couverture, tiraillée, effilochée, déchirée entre ces forces. Il faut sans cesse la tisser pour qu'elle tienne le coup et participe d'un équilibre toujours trop éphémère. C'est triste de voir qu'il faut sans cesse remettre l'ouvrage sur le métier. Nos sociétés vont à nouveau vers des mondes de plus en plus inegalitaires, comme dans le bon vieux temps, et il ne suffira plus de réparer la justice des tribunaux pour retrouver ce qui est en train de se perdre.
On aurait tout pour que ça fonctionne bien, mais je crois que c'est dans la nature humaine de préférer vivre dans un bordel puantissime.
Où dans la nature de l'être humain d'avoir des dominés,des dominants,des neutres et des protecteurs de dominés ?
C'est surtout que tout ce que l'humain crée représente des artifices, des outils, des supports parfois efficaces et sophistiqués qui pourrissent de l'intérieur à mesure d'être constamment souillés et maniés dans une forme perverses, rendant ces oeuvres dépravées.
La justice est l'ordre qui en connaissance de l'équilibre et du droit qui y est attaché farouchement, doit pouvoir faire régner la loi et en définitive contribuer à la paix dans les foyers, la vie sociale mais finalement la nation qui s'en pourvoit, autant que faire se peut.
L'un des composants importants de la pérennité de cette justice est son impartialité indépendamment du contexte, sa justesse décisionnaire et surtout son efficacité à prononcer le jugement tel devrait être son utilité, mais nous nous rendons compte, et ça ne date pas d'hier, que la justice peut ELLE aussi être affectée par le cancer de l'iniquité et infestée d'homme de paille servant les corrupteurs, les fomentateurs et aristocrates de la malhonnêteté, qui intoxiquent et détruisent ce pourquoi elle existe, comme une maison propre qui finit dévastée et sales par manque d'entretien et de soin, la conséquence d'un manque terrible de préservation des fondations et de la morale qui en découle, voilà manifestement le grand tragique de l'être humain...il crée, puis détruit, et recommence, sans fin, sans arrêt, une trajectoire circulaire inaltérable qui tourne tout du long en fonction du temps ne cessant sa course, invariablement (bien sûr, tant que la terre ronde le supporte, mais il est un peu tard pour s'en questionner).
Combien de siècles d'obscurantisme et d'errance pour finalement parvenir à créer une chaîne de répartition institutionnelle répondant à un besoin de moralité et de cohérence justicière, fécondant un des bastions de la civilisation pour arriver progressivement a une sorte de désagrégation de son corps fondateur, de désalinisation de sa substance produite, qui se liquéfie sans préavis...signe des temps ?
👍
(Il n'y a pas de smileys qui applaudissent.)
Arriveront nous à renverser la tendance et à le voir de notre vivant ? On verra bien alors.
@zozotte, l'avenir semble se noircir, mais je pense tout de même qu'il ne faut pas désespérer, enfin c'est moi qui dit ça hein, mais chaque moment de nuit ténébreuse laisse apparaître la possibilité d'une aube nouvelle et florissante, la foi est la réponse la plus juste, je le pense, c'est difficile de s'y tenir, mais je le crois 🙂
Euh ...
Ce fil de discussion réveille le Gaston Lagaffe qui sommeille en moi.
" Screugneugneu !!! ".
Je n'arrive pas à comprendre ni le contenu de l'énoncé de " pré en bulles" ni les dialogues qui suivent.
[ Me manque peut-être tout simplement une case ... ]
Je serai ravi que l'un d'entre vous m'en précise le sujet... en une seule et courte phrase.
D'avance, merci.
@Mikaa,je suis content de voir que cette fois c'est toi qui positive.🙂
@gilde,en une phrase,peut on encore croire en la justice ?
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