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Bonjour !
Je vous rassure d'avance, cette fois-ci, ce ne sera pas un développement émietté ou par bribes ^^'
Je suis assailli depuis un court moment par une question qui me turlurpine et me crée un noeud dans l'estomac !
Je souhaite naturellement avoir des avis sur cette question précise (que vous jugerez ou non pertinente, m'enfin...)
L'inconnu humain est t-il par essence l'antagoniste de l'être humain ?
Merci d'avance.
Mickael.
Bonjour/bonsoir @paradox 🙂
En mentionnant l'inconnu humain, je fais référence à cet être méconnu que l'on ne connait pas, et à tout égard, pour lequel on véhicule de la méfiance, voir du rejet, indépendamment du bord, indépendamment de la caste, indépendamment de l'ethnie, ou encore de la racine. Celui qui ne semble pas provenir d'un ensemble collectif, et qui pointe le bout de son nez, là où on ne l'attend pas, et qui recueille la désapprobation du plus grand nombre, en l'occurence les êtres humains qui baignent dans un océan étendu et agréable, mais il semblerait que j'aurais dû expliciter davantage, d'où la résultante d'un désintéressement flagrant, manifestement, à part vous. 🥴 👍
Bien à vous.
Mickael.
@Mikaa je ne sais pas ma réponse t'intéresserais ?
En fait je me suis interressé à ta question,et je me suis posé la même question que @paradox.
J'ai attendu lâchement que quelqu'un d'autre témoigne je crois.
Et du coup,je pense que l'inconnu humain ne peut pas être par essence l'antagoniste de l'être humain.
Il ne peut être l'antagoniste de personne, puisqu'il est inconnu.On ne peut pas le définir,il faudrait le connaître pour ça.
C'est mon avis, mais je suis peut être à côté de la plaque je ne sais pas.
Sur ce sujet, il y a des réponses scientifiques. Notamment ce qu'écrit Paul Bloom (prof émérite de psychologie à Yale), l'auteur de "just babies : the origins of good and evil" (juste bébés, les origines du bien et du mal, non traduit). Je vous livre 2 extraits d'une interview de l'auteur (désolé si ce n'est pas très stylé, j'ai traduit à la volée) :
citation :
"Nous sommes nés avec empathie et compassion, la capacité de juger les actions des autres et une compréhension rudimentaire de la justice et de l'équité. La moralité est inscrite en nous. Mais il y a aussi un côté plus méchant à nos natures. Contrairement aux voeux pieux de nombreux psychologues et philosophes, il se trouve que notre moralité initiale est biaisée et en faveur de notre paroisse. Nous favorisons ceux qui nous ressemblent et sommes naturellement froids avec les étrangers. Nos natures ne sont pas seulement gentilles, elles sont aussi cruelles et égoïstes."
Alors qu'on lui demande si le racisme est inévitable :
citation :
"Heureusement non. D'une part, l'expérience sociale est vraiment importante - les bébés et enfants doivent apprendre qui est le "Nous contre Eux" en observant la manière dont agissent ceux qui les entourent. Si certaines distinctions sont inévitables, comme amis contre étrangers, d'autres ne le sont pas. De manière notable, c'est seulement tard dans le développement, autour de 5 ans, que certains enfants commencent à utiliser la couleur de peau et autres indices similaires lorsqu'ils décident avec qui devenir ami et qui on va préférer. Avant cela, ils ne savent pas que la race est importante, et donc si les enfants vont ou pas être racistes dépend de la manière dont ils sont élevés, de dans quel sortes of environnements sociaux ils se trouvent. Aussi, nous sommes des bestioles intelligentes, assez intelligentes pour passer outre à nos impulsions et à nos biais lorsque nous pensons qu'ils sont inappropriés. Une fois que nous avons découvert ces vilains aspects de notre nature, nous pouvons agir pour les combattre. "
Donc l'antagonisme vis-à-vis de "l'autre" semble naturelle, inscrite dans nos gènes d'animaux tribaux qui se méfient de celui qui ne fait pas partie du clan. Mais en tant qu'êtres culturels, nous pouvons très bien passer outre ces sensations primaires (primitives?). Le tout est de savoir à quel point nous sommes évolués. Ou pas ;)
@zozotte, intéressant 🤔
Mais alors si tel est le cas, possiblement, à savoir que l'inconnu humain ne peut-être l'antagoniste d'un de l'être humain, dans un champ plus vaste, encore une fois, peu importe son paradigme personnel, sa vision personnel, son éthique, sa morale, son appartenance biologique, ou que sais-je encore,
Comment se fait il qu'il existe dans l'existence dans laquelle nous nous situons, une certaine "prudence" ou une "crainte" exprimée ou illustrée par le corps, en dépit des mots ou d'un déclaratif s'opposant justement à la réponse émanant de ce qu'on appelle le paraverbal, ou la communication non verbale ?
Paradoxe étrange...
@Merlin, ces deux extraits tirés du livre de Paul Bloom sont intéressants, et assez clairs, je dois dire 😮
Donc en fait, ce n'est qu'un mécanisme naturel et inhérent qui régit la défense et la sécurité collective de ceux (celles) qui sont en majorité, et qui veulent maintenir la chapelle en place, sans qu'elle ne soit assaillie par d'autres formes d'existences, si j'ai bien saisi ?
Si tel est le cas, @Merlin, si tu m'en accordes la liberté, j'aurais une autre question,
l'enfant de l'inconnu humain qui aurait germé parmis les vivants et aurait baigné dans l'océan majoritaire, malgré les courants antagonistes, les difficultés liées à sa perception propre, sa conception moralisatrice et sa représentation personnelle de la réalité sont-elles incompatibles avec LE dogme sociale érigée pour l'ensemble ? Figure de proue d'une société compacte et énergique ? d'abord pour la majorité humaine, mais par extension ceux et celles qui même inconnu(e)s par définition, parviennent à s'agglomérer à cette doctrine par principe fondamental ? Peut-être que je me fais trop de noeuds au cerveau, et que finalement, c'est simplement une question d'équilibrage des forces, et donc certains et certaines sont désigné(e)s d'offices coupables, comme dans l'aspect juridique, quelque soit leur appartenance (religieux, ethnique, traditionaliste), à partir de l'instant où ces mêmes gens sont incapables de s'intégrer à un prisme de production globale, POUR justement l'ensemble du corps collectif...
Je ne sais pas si c'est clair ^^'
Mais j'attends impatiemment ta réponse.
Mickael.
@Mikaa si on reprend l'esprit de ce que dit Bloom, avant cinq ans, on a tout le temps d'éduquer un enfant à un système de valeurs. C'est donc de là, de l'éducation, que ce soit d'abord dans la famille mais aussi dans l'environnement social de l'enfant (donc principalement l'école) que peuvent se créer des modes de pensée sociaux et une "adaptation" aux valeurs ambiantes. Ou pas.
Si cela te/vous intéresse... 🙂 :
Après avoir vu pourquoi et comment les appréhensions sont initiées et cultivées chez chacun de nous, qu'est-ce qui te fait pencher pour l'opposition plus que pour la différence @Mikaa ?
citation :
qui recueille la désapprobation du plus grand nombre
> il y a donc interactions avec prises de position réfléchies/conscientes. Des exemples ?
citation :
"du plus grand nombre, en l'occurrence les êtres humains qui baignent dans un océan étendu et agréable"
> avec les moyens et la liberté qui sont les nôtres aujourd'hui, reproches-tu la soumission de certains ou recherches-tu le moyen d'interagir différemment avec eux ?
(mettre tous les humains soumis aux divers fonctionnements sociaux dont ils sont et deviennent les sujets dans une sorte de "masse douce-heureuse" est réducteur, trop rapide...)
@Merlin,je suis d'accord avec ce que tu dis oui.
Je dirais quand même,et j'ose espérer en tout cas,que tout n'est pas perdu dès que l'enfant dépasse les cinq ans !
Peut être que plus on vieillit plus nos idées reçus sont difficiles à effacer, mais je crois que l'humain est capable de changer à tout âge.
@Mikaa pour aller plus loin dans mon raisonnement,je dirais que dire que L'inconnu humain est par essence l'antagoniste de l'être humain, c'est mettre d'emblé dans un moule quelqu'un que l'on ne connait pas.
Mais aussi, c'est mettre dans un seul et même bloc l'être humain en général.
Il y aurait d'un côté l'inconnu,et de l'autre le connu,la norme,la généralisation.
Je crois donc que cette approche ne peut pas fonctionner.
L'être humain, quel qu'il soit,reste inconnu tant qu'on a pas fait l'effort de le connaître.
Il n'y a donc pas d'antagonisme entre les uns et les autres,il n'y a que des différentes qu'il nous appartient de comprendre ou non,selon notre éducation oui déjà, mais aussi peut être notre bon vouloir.
@MaisEncore,nos messages se sont croisés !
@Mikaa
@paradox
@Tous
@Toutes
citation :
Mikaa a écrit: > d'où la résultante d'un désintéressement flagrant, manifestement, à part vous.
Non pas du tout. Personnellement j'attendais juste que tu précises ta pensée selon l'invitation de @paradox.
Le sujet mérite de s'y intéresser, car il n'y a pas de sujet idiot.
Bonne soirée à toi, Mikaa.
Bonne soirée à tous et toutes.
Hiné.
Le premier inconnu, c'est soi-même.
Mais il ne faut pas le dire trop fort. Il y a des êtres que cette pensée rend complètement dingues (et dangereux).
Et il ne faut pas dire trop fort, non plus, que le rejet de l'autre extérieur, inconnu, est corrollé au rejet de cet inconnu intérieur que l'on se refuse à découvrir.
@Kumo, oui, c'est la base de la réflexion. Par delà, je remplacerais "inconnu" par "ignorance". La moindre des choses étant de reconnaitre ce que l'on ne sait pas. Et là aussi, un minimum de conscience, voire d'intelligence, sont nécessaires...
On est pas sorti des ronces ! 😜
@Merlin
citation :
C'est donc de là, de l'éducation, que ce soit d'abord dans la famille mais aussi dans l'environnement social de l'enfant (donc principalement l'école) que peuvent se créer des modes de pensée sociaux et une "adaptation" aux valeurs ambiantes. Ou pas.
Bon, et bien je pense que c'est assez clair et juste à comprendre ! C'est devoir apprendre à s'agréger, autrement c'est l'ostracisme assuré ! à fortiori même quand on ne possède pas le pan de sociabilité cardinal essentiel à la connivence et la compréhension mutuelle, et effectivement, comme je le craignais, l'école est bien le carrefour primordial dans la construction avant la singularité, ou non...
un rajout supplémentaire dans la difficulté à comprendre les subtilités du plus grand nombre, comme c'est encourageant...
Merci pour tes précisions et tes idées @Merlin 👍
@MaisEncore
citation :
Après avoir vu pourquoi et comment les appréhensions sont initiées et cultivées chez chacun de nous, qu'est-ce qui te fait pencher pour l'opposition plus que pour la différence @Mikaa ?
Je ne suis pas sûr de saisir la question, néanmoins, je vais me tâcher d'y répondre tout de même ^^
Ce qui est clair, c'est que j'ai manqué de préciser davantage ma question initiale,
Même si à mon sens, je dis bien à mon sens, l'opposition est le pendant de la différence, c'est par une succession d'événements qui s'inscrivent dans une récurrence qui m'emmène à me poser cette question, en précisant bien "l'antagonisme" qui accompagne HÉLAS celui ou celle, qui ne serait pas assez "viable" socialement dans le système érigé pour le plus grand nombre, pour diverses raisons, mais si tu/vous veux/voulez, j'etofferais davantage sur ce point.
citation :
il y a donc interactions avec prises de position réfléchies/conscientes. Des exemples ?
Et bien, vous avez vu juste, il y a forcément eu mise en abîme, et plus d'une fois, dérangeantes et embarrassantes de mon ressenti...
Vous voulez un exemple, et bien parfois, de façon totalement impromptue et hasardeuse, il est possible lors de mes petites escapades que je m'offre pour sortir de mon gouffre Sartrien (du moins en apparence) de me retrouver à croiser des expressions, des yeux, et des regards toisant, dédaignant, voir méprisant, ce qui ne veut pas dire que c'est tout un ensemble ou la totalité de la masse globale et populaire qui s'adoubent de cette exercice de "défense ?"
De toute façon, j'ai appris une chose, qui est parfois assez difficile à maintenir dans l'esprit, tellement cela m'horrifie, et pourtant c'est une évidence faisant partie du statut quo,
C'est que dans le paysage social actuel, il y a trois catégories de personne !
I - les flâneurs, adeptes du rien dans le tout, qui cherchent désespérément une souche d'arbre où s'asseoir auprès de d'autres, pour se sentir un tant soi peu vivant et créer une forme de parallélisme par copiage répété, mais très souvent infructueux ! en réalité, ce sont des erratiques, des fantômes qui ne savent ni comprendre, ni analyser le monde dans sa complexité, ne comprennent pas les fondements d'une société réussie et qui souffrent d'être bloqué sur la partie de la courbe éminemment basse, le spectre de leur déchéance ! Et ne le sachant pas, finissent par antagoniser tout ce qui les entourent, par soucis de protection, et je pense que j'en fais partie, mais voilà, quand on est pas en mesure de conscientiser ce qui nous entoure, et d'être en ablation des ressources essentielles à la production, la reproduction et la progression en dernière instance, et bien c'est l'inanité ambiante qui se dresse en tant qu'empire principal, dû à cette confusion congénitale des pôles, c'est un fait, mais politiquement correct oblige, alors on parfume ou on détourne le sens de la réalité...
II - les médians, autrement dit ceux qui se situent dans le milieu de la courbe, ce sont ceux (et celles) qui parviennent à sortir du néant de la solitude, par une forme de ruse, ou de stratégie, que j'appelle la satisfaction ventrale ! C'est à dire une mesure consistant à se pourvoir de tout les éléments consubstantiels et utiles à l'acclimatation et l'adaptation aux dogmes sociétaux, aux principes, reposant sur des valeurs primordiales, l'entente sociale, encore faut-il avoir la capacité intrinsèque d'établir des contacts, et les alimenter, l'objectif de s'adjuger un titre valorisant professionnel, pour éviter de passer pour un tir au flanc, un cossard indigne ou un fainéant, car la paresse est proscrite, et signe avant-coureur d'une turpitude existentielle !
Il arrive à bavasser pour paraître abordable et fréquentable, même si le but en toile de fond est de s'agréger à la morale productrice, à savoir la complémentarité avec les idées, les codes et les valeurs qui relient toutes les personnes vers un seul et même totem, la sociabilité ou socialisation !
Être qui ne s'embarrasse pas, qui écoute et suit les actualités au doigt mouillé pour être tendanciellement dans le coup, autrement cela ne l'intéresse pas ou très peu, mais simplement dans l'objectif d'être en accord avec les événements qui président, les nouvelles du moments quoi...
Mais je pourrais vous en dire plus à leur sujet, tant c'est de la stratégie pure qu'ils/elles emploient, mais globalement ça marche.
III - les néoanalystes du monde, et de la sociologie humaine ! alors eux, ce sont les plus arrogants, et les nouveaux cyniques du XXIe siècle ! Des moralisateurs(trices) né(e)s !
En faite, ils/elles apprécient se prévaloir auprès des autres pour s'attribuer des mérites qu'ils estiment sciemment recevoir, pour la simple raison qui est qu'ils/elles parviennent à nager dans l'océan brute et glacé du réel, sans trop de casse, et donc sans trop se plaindre ! Alors partant de ce postulat, pourquoi les autres devraient se permettre et s'autoriser à le faire ? Un peu d'efforts, de coup de pieds à l'arrière train, et le tour est joué, et même pour ceux/celles qui sont neurologiquement différents ! Pour ces personnes là, ce sont les sciences économiques, financières, sociales et politiques qui sont les piliers du savoir et de la connaissance pour la croissance d'une société et l'évolution de chacun et chacune, et pour le maintien de la production, et donc la pérennité vernaculaire ! pas de pitié pour ceux et celles qui ne transcendent pas de l'émotionnel vers la raison, la "logique" donc, et vont recevoir le châtiment moral et les réprimandes incessantes pour ne pas avoir outrepassé ce stade !
Pour eux/elles, tout les déboires ne sont que des excuses, des mensonges et de la fomentation ! Des bobards, puisque eux ont la part belle d'exemption de toute forme de faiblesse émotionnelle, lorsque qu'il s'agit de modèle de production, d'efforts et d'efficacité ! Je le sais puisque j'en ai connue beaucoup dans ce cas, et en général, ils sont très très réducteurs, et minorent les actions, aussi vaines soient-elles, la grande majorité sont des cadres, des gérants d'entreprises et des amoureux des statistiques et des chiffres !
Voilà en gros, mais ils ont tous une indifférence pour un être en commun, celui (celle) qui ne fonctionne pas selon les principes fondamentaux d'une société , et j'entends par là une ignorance assumée, sauf quand il y a un intérêt précis, évidemment...
citation :
> avec les moyens et la liberté qui sont les nôtres aujourd'hui, reproches-tu la soumission de certains ou recherches-tu le moyen d'interagir différemment avec eux ?(mettre tous les humains soumis aux divers fonctionnements sociaux dont ils sont et deviennent les sujets dans une sorte de "masse douce-heureuse" est réducteur, trop rapide...)
Je n'ai pas vraiment compris, cela dit, je ne reproche rien aux autres, qui suis-je dans l'immensité de l'univers pour reprocher quelque chose à un grain de poussière comme moi ? ^^'
c'est une démarche interrogative qui m'amène à me triturer les méninges, notamment cette idée qui serait que finalement, quand on sort du chantier social, et de ce fait, exclus du modèle social, sciemment ou non, on est considéré inéluctablement comme une créature déviante, pour ne pas dire bizarre, ou fou...et par soucis d'antagonisme, un ad hominem est fabriqué...mais cela est-il vrai et vérifiable ? Je ne sais pas, seul mon expérience, série d'exercices éhontés me font dire que ce n'est pas si loin.
Je ne met pas tout le monde dans le même sac, cependant ceux qui sortent de la zone majoritaire sont très peu, vous en conviendrez.
@zozotte, je comprends parfaitement, cela dit, quand j'entends "l'être humain", je m'imagine bien qu'il y a des exceptions, bien que minoritaire,
Tout comme le fait que évidemment, l'inconnu pour l'un est réciproquement l'inconnu pour l'autre, quand bien même, les différences dans les manières d'agir, d'appréhender, d'exercer, de s'agréger ne sont visiblement pas les mêmes, d'où la proportion exponentielle d'individus que j'ai nommé, à tort visiblement "inconnus" qui finissent par se retrouver en queue de peloton, ou en bas de l'échelle sociale, à se sustenter pour ne pas joindre le plus tôt, la barcasse de Charon.
@Kumo
Ainsi que @Kobayashi
Sachez que effectivement, le terme "inconnu" a semble t-il généré une mauvaise interprétation chez certains, par mon inaptitude à le préciser, j'en conviens.
Là où @Kumo se montre pour le moins infantilisant, mais juste dans son explication, à juste titre, je trouve que se montrer caustique et réducteur à la première incompréhension d'un mot, du sens d'un mot, d'une question, aussi erronée soit-elle ou d'une phrase n'emmène pas à la "réflexion" que vous citez également à juste titre @Kobayashi.
C'est bien dommage, et cela reflète pas mal les craintes que je citais dans le titre de ce post...
Et bien, très bien ! Parfait !
Je ne rechigne pas tout de même en remerciement pour ces pensées "goguenards" visant ma question initiale et que j'assume "obtuse" malgré tout.
Pas de lézard ! ^^
Merci et bonne journée.
Mickael.
@Hinenao
Ne t'en fais pas Hinenao, de toute façon, je me rends bien compte de l'erreur que j'ai commise en postant ce sujet,
Voulant élargir mon champ de vision, j'ai semble t-il, encouragé l'idée d'une "dissidence" ce qui n'est pas tout à fait le cas, et cette interrogation était par ailleurs non inclusive, mais bon, il fallait que le terme d'antagonisme soit utilisé pour le questionnement en lui-même par soucis de compréhension, et j'en suis le responsable, c'est normal...
Merci pour ton intérêt, malgré tout.
Passe une bonne journée.
Mickael.
.
@Mikaa
" L'inconnu humain est t-il par essence l'antagoniste de l'être humain ? "
Ce questionnement fait entrer dans la dualité.
Et ouvre à des alternatives pour garder son libre arbitre.
En fait, on se piège alors dans cette dualité qui ouvre à la liberté mais qui se referme antagoniquement sur elle-même...
C'est sans fin ce processus alternatif énergétique et çà alimente notre évolution mais çà nous sort de notre sagesse infinie...
Et tu vas me classer dans le III des néo-analystes ?
Pourtant, je me ressens, depuis toujours, dans le "hors classement", celui des éveillés...
🙂
@Mikaa
citation :
d'où la proportion exponentielle d'individus que j'ai nommé, à tort visiblement "inconnus" qui finissent par se retrouver en queue de peloton, ou en bas de l'échelle sociale, à se sustenter pour ne pas joindre le plus tôt, la barcasse de Charon.
Ok,ces "individus"la qui se retrouvent en queue de peloton.
Sont ils l'antagoniste de l'être humain alors ?
Je ne pense pas,car ils sont des êtres humains aussi finalement.
Un être humain face à un autre être humain.
Pourquoi sont ils en queue de pelotons,et le sont ils vraiment finalement ?
Ils sont peut être sur une trajectoire différente, mais pas en queue de peloton,ni en tête non plus.
Peut être juste une vision de la vie différente,un état d'esprit différent,qui les met en retrait.
Mais antagoniste je ne sais pas.
Ou alors ce ne sont pas eux qui sont l'antagoniste, de l'être humain, c'est plutôt leur manière d'être ou de vivre,qui les emmène sur d'autres voies.
L'antagonisme serait plutôt alors leur vision de la vie différente de la "norme".
Je vois ça comme ça en tout cas, l'antagonisme de la norme c'est de vivre en dehors de la norme.Mais pas un être humain face à l'être humain.Et en queue de peloton, mais à part du peloton.
Après c'est bien d'avoir plusieurs points de vue et d'arriver à les exprimer,ce n'est pas toujours facile sur un forum, comme dans la vie d'ailleurs !
@Surderien, 🙂
vous êtes un éveillé alors, toutes mes félicitations (et ce n'est pas péjoratif)
Pour ce qui est du "classement", elle est née simplement d'un constat tangible et empirique rencontré, à la fois dans l'univers du réel et dans l'univers virtuel, mais évidemment, c'est sans doute moi, qui a une représentation biaisée de la réalité, sans l'ombre d'un doute...
Vous savez, je ne suis qu'un passant, un roturier qui s'interroge, et tente de comprendre, mais voilà, je pars du principe que quand finalement la source d'un questionnement ou d'une interrogation, certes, incorrecte est amené à devenir tout à coup un tremplin utile finalement pour un soulèvement des énergies, outrées et insurgées par une crédulité maladroite, en renvoyant l'interrogation finalement dans la gueule du passant, qui encore une fois, s'est gouré, bah voyez-vous, ça m'horripile, mais vous me direz,
Et alors ? 🙂
Qui va se plaindre d'un passant en moins ou d'un passant en plus, finalement ?
Après tout, j'ai peut-être été un peu trop présomptueux sur ce fil, d'autant que ce n'est pas très friand, à part pour certains et certaines (que je remercie d'ailleurs) d'écrire des tribulations continuelles, avilissantes et puériles, mais mieux vaut tard que jamais comme on dit, n'est-ce pas ?
Je suis con, et j'ai été con, pas de soucis 👍
(Et ô grand dieu, croyez-le ou non, ce n'est pas de l'autoflagellation ! Bien que ça en ait les atours).
Bonne journée @Surderien
Mickael.
@zozotte
citation :
Ok,ces "individus"la qui se retrouvent en queue de peloton.Sont ils l'antagoniste de l'être humain alors ?Je ne pense pas,car ils sont des êtres humains aussi finalement.Un être humain face à un autre être humain.Pourquoi sont ils en queue de pelotons,et le sont ils vraiment finalement ?
Je ne sais pas, raison pour laquelle je pose la question...même si manifestement les interprétations et les réinterprétations deviennent légions, c'étais un peu le même cas pour certains textes datant d'une époque lointaine, sauf que c'étais des textes, des manuscrits, cette fois ^^
Je n'ai jamais dis le contraire, ce sont des êtres humains, d'où le qualificatif initial "inconnu humain" bien que, une énième fois 🙄 inconnu était sans doute le qualificatif sacrilège à ne pas prononcer, alors bon évidemment les levées de boucliers sont en actions...
Également, comme dans toutes les sociétés qui jonchent et ont jonchées le monde terrestre dans lequel nous nous trouvons, il y a eu des catégories, des classes et des castes justement, en fonction du statut de l'individu, du mérite aussi, par acquisition des prérogatives reçues, de "bons gens" qui avaient pignons sur rue en terme de prestiges et de finances, est-ce faux ?
Pendant que ceux qui étaient traités comme des médisants et des pauvres devaient tirés la carriole, et labourés les terres, récupérer les récoltes, diviser en commission, pour recevoir une simple portion congrue, équivalent du reste de leur mode de vie sur le fil...
C'est d'ailleurs le cas encore aujourd'hui, j'en veux pour preuve cette apathie extraordinaire qui jalonnent les esprits, mais je vais m'arrêter là parce que le sujet serait bien long...
Bref, mais voilà pour ma part, ce n'est pas vraiment à ça que je fais référence, je parle juste, et sans langue de bois, de certains individus qui malgré l'adaptation au courant ambiant, courant de pensée, mode de pensée, ou le carrefour social ambiant, appelle ça comme tu veux, ne parviennent pas à s'assimiler, de part leur nature neurologique un peu différente, et DONC, je me demandais simplement si par essence, cet être était voué à être en "ostraciser" plutôt que "antagoniser" encore une fois ma question de toute façon, est bizarre et faramineusement débile, mais bon, je le reconnais, je le reconnais !
Accorde moi quand même cette probité, l'erreur est "humaine" dirions nous, n'est-ce pas ? Très facile, certes, mais de toute façon, peu me chaut, j'ai envie de te dire 😶
citation :
Ils sont peut être sur une trajectoire différente, mais pas en queue de peloton,ni en tête non plus.Peut être juste une vision de la vie différente,un état d'esprit différent,qui les met en retrait.Mais antagoniste je ne sais pas.Ou alors ce ne sont pas eux qui sont l'antagoniste, de l'être humain, c'est plutôt leur manière d'être ou de vivre,qui les emmène sur d'autres voies.L'antagonisme serait plutôt alors leur vision de la vie différente de la "norme".Je vois ça comme ça en tout cas, l'antagonisme de la norme c'est de vivre en dehors de la norme.Mais pas un être humain face à l'être humain.Et en queue de peloton, mais à part du peloton.Après c'est bien d'avoir plusieurs points de vue et d'arriver à les exprimer,ce n'est pas toujours facile sur un forum, comme dans la vie d'ailleurs !
Oui, c'est juste le terme "antagoniste" qui pose problème, du moins dans ta recherche, ce que je comprends...
Oh Mickael, mal t'en a pris, j'ai induit en erreur tant d'esprits, et je me induis en erreur également, dans la même conjoncture, écoute @zozotte, navré !
Et puis, je suis d'accord avec tes dernières phrases, elles sont même très claires !
Quel différence ? Il n'y en a pas, en réalité...m'enfin ça dépend pour quoi, et ça dépend pour qui !
Bien à toi.
Mickael.
Mickaël,ce qui suit est très sincère,le dieu des forums et autres m'en soit témoin!
J'ai beaucoup de respect pour toi,et pour tout le monde,ici comme dans la "vrai" vie.
Qu'ils soient bourreaux ou victimes,les gens ont tous un parcours différent.
Parfois facile, parfois difficile.
Il n'empêche,je crois que mettre des gens au dessus d'autre, même si c'est vrai dans les faits, c'est quand même se mettre dans l'erreur.
Se mettre dans l'erreur de continuer encore et toujours les mêmes jugements,les mêmes travers.
Tu ne juges personne je suis d'accord,et c'est tout à ton honneur, vraiment.
Mais nous avons tous une responsabilité dans ce monde injuste et cruel, que nous soyons victimes ou bourreau.
Je cite @Surderien
citation :
En fait, on se piège alors dans cette dualité qui ouvre à la liberté mais qui se referme antagoniquement sur elle-même...C'est sans fin ce processus alternatif énergétique et çà alimente notre évolution mais çà nous sort de notre sagesse infinie.
Ce processus alternatif sans fin oui.
Que l'on soit victimes ou bourreau,il faut y mettre fin, à tous les niveaux.
Et d'abord,et surtout pour toi Mickaël.
Sortir de cette ambivalence.
Tu n'as pas tord, bien sûr que ce n'est pas faux, mais débarrasse toi de cette rancoeur,ou un autre synonyme qui te pèse.
Pour toi d'abord,et pour le monde ensuite si tu en as envi.
Bien à toi Mickaël.
Manu
Cher Manu, je te remercie pour le respect que tu m'adresses, elle est évidemment réciproque, tu conscientiseras le fait que je n'ai pas les dispositifs nécessaires à l'outrecuidance, et puis d'ailleurs franchement de part ma nature, ça ne m'intéresse pas ! Je suis plutôt mutique et réservé dans la réalité, alors ce type de représentation ne rentre pas dans mon logiciel, oh non.
Mais je ne vois pas où tu veux en venir quand tu mentionnes les "victimes" ou "bourreaux",
Je n'ai pas fait mention de ces derniers,
Plutôt des catégories de statuts et de classes qui existent entre les individus, mais ça ne veut pas dire qu'il y a une forme de répression de l'un sur l'autre, à moins de n'avoir pas saisie ce que tu entends par "victimes" et "bourreaux".
Et puis tu sais, la vie, est bien plus complexe et bien plus profonde que ça !
En réalité, c'est un principe naturel qui prime et prédomine les individus, mais ça, je le pense sincèrement, bien que malheureux fait implacable à mon sens, et pourtant, la vie est une série d'événements multicausal par essence, les idées de justice, de connivence sociales, et de sécurité ne font plus la différence, il y a qu'à voir les événements actuels qui surplombent notre réalité, et crée ou créeront des conséquences néfastes pour la grande majorité des personnes, mais à côté de ça, tu as aussi cette individualisme grandissant, que je vois tous les jours, tous-les-jours !
La fraternité, l'entente, la complémentarité, ne sont devenus que peu de choses, pour certains et certaines, qui ont cette possibilité, pour diverses raisons, notamment leur faculté d'adaptation ! Une couverture de caméléon qui leur permettent de passer entre les mailles du filet, il ne s'agit pas d'une théorie ou d'une idée construite de façon rancunière, non, ce que je dis, de façon certainement triviale, c'est que pour survivre dans cette vie ou ce monde que tu mentionnes toi-même, cruel et injuste, repose sur l'adaptation, et quand on est pas capable de s'adapter, c'est l'affrontement, le combat invariant, et pas au sens physique forcément hein, que l'on s'entende, c'est par une rassemblement de moyens et de stratégies, payantes ou non, m'enfin il ne faut pas s'attendre à être récompensé, à fortiori dans cette univers ultralibéral ! Ça non...
Et quel espérance attendre d'une société qui vire vers un compendium de petits êtres individuels qui vont privilégier leurs intérêts vitaux, au profit de la propriété collective ? Rien.
Cher Manu, ne te fais pas de mouron, je n'ai pas de rancoeur, mais je suis envahi d'incertitudes, qui nourrissent mon angoisse, cette réalité est bien trop injuste, selon moi...
Le tonnerre pourrait gronder incessamment, les volcans se réveillant de leur torpeur et dont les laves se marieraient avec le paysage, que cela ne changerait pas, à tout égard, la réalité intrinsèque et l'ordre naturel des choses...c'est comme ça, il faudra composer en sachant cela.
Ce qui est clair, en tout cas pour moi, c'est que ironiquement, ce que l'on appelle "évolution" n'est sans doute pas ce que l'on croît, au sens du nivellement.
C'est même inquiétant...
Je te remercie en tout cas pour tes conseils, malgré tout 🙂
Mickael.
Hey Mickaël, puis je continuer ce débat passionnant ?
Je dis débat car je ne trouve pas d'autres mots, mais ce n'est sans doute pas le plus important.
Je parle de victimes et de bourreaux pour simplifier à l'extrême cette dualité de notre monde injuste.
D'un côté ceux qui réussissent,de l'autre ceux qui subissent.
Pour reprendre tes termes, les bourreaux seraient ces "bons gens" qui avaient pignons sur rue en terme de prestiges et de finances.
C'est un exemple parmis tant d'autres.
Bref,deux mots pour deux côtés d'une dualité.
Donc Mickaël, je suis d'accord avec toi, le monde est injuste.
Mais je ne suis pas d'accord avec le fait que l'adaptabilité est forcément synonyme de caméléon, ou, pire, d'affrontements.
On peut s'adapter à ce monde sans se cacher ni affronter notre prochain.
On peut aussi le comprendre et être compris en retour, sans être ni victime ni bourreau.
S'adapter au monde n'est pas obligatoirement l'un ou l'autre.
Aussi,"quel espérance attendre d'une société qui vire vers un compendium de petits êtres individuels qui vont privilégier leurs intérêts vitaux, au profit de la propriété collective ? Rien."
C'est la ou je parle de rancoeur,car il n'y a pas que des petits êtres qui ne pensent qu'à leurs intérêts au mépris de la collectivité
Il y en a d'autres, plein, que ta non rancoeur t'empêche de voir.
Il y a du beau dans ce monde,et pas qu'un peu.
Et il est très bien adapté, c'est possible oui.
Bonjour @Mikaa, bonjour à tous, 🙂
Juste un PS pour dire que je reprendrai avec vous cette discussion très interessante, mais dans quelques jours.
Si je peux passer en coup de vent, je ne manquerai pas de vous lire,
À bientôt 😉
@Mikaa, cette discussion m'évoque une expression, "ice breaking". Le constat est que l'abord est différent avant et après ce contact ostentatoire entre deux personnes.
Je remarque que l'après COVID change quelque peu les choses. Par exemple, les contacts étant moins nombreux dû à des reliquats de mesures anti COVID, mais aussi de peurs et autres ports du masque, chaque rapprochement spatial entre deux personnes génère plus souvent qu'avant un échange verbal, le fameux "ice breaking".
Cela renvoit je pense à un instinct grégaire de l'être humain, qui lui a permis d'aller vers son semblable, avant de mesurer d'éventuelles menaces.
Peut-être notre monde technologique hyper asseptisé a peu à peu oublié ce naturel plein d'empathie et de perpétuation de l'espèce 😜
La question devient : "quelles sont les peurs réveillées par l'inconnu ?" 😂
Quand on éprouve une réelle joie (je viens de décrocher le permis :) ), ne pas réfréner le large sourire quand on croise la vieille voisine toute renfrognée (qu'on soupçonne fortement de voter rn), lui offrir notre confiance en la vie. Et ça marche! Je crois que ses lèvres ne s'étaient pas "dépincées" depuis plus de 30 ans... 🙂
Mais il faut éprouver de la joie, de la confiance soi-même...
citation :
@zozotte a écrit: "C'est la ou je parle de rancoeur,car il n'y a pas que des petits êtres qui ne pensent qu'à leurs intérêts au mépris de la collectivité.
Il y en a d'autres, plein, que ta non rancoeur t'empêche de voir."
Alors là, je valide à 200%. 🤩👍 D'ailleurs, plus on s'éloigne de la masse sociale qui est faite de nos villes, de nos usines, de nos supérettes, de nos métros, etc..., plus ces personnes là deviennent visibles. (elle ne se cachent pas, en vérité) Il ne faut donc pas hésiter à pointer le radar à "bons zhumains" vers l'extérieur de la civilisation. J'en ai fait moi-même l'expérience. Et chaque retour dans le nid fut comme une remise en apnée. 😒
Bonne soirée.
@zozotte, moi ce que je constate surtout, si tu me permets de te le dire, c'est que tu partitionnes le monde en deux catégories, les bons et les mauvais, les bourreaux et les victimes, ceux qui réussissent, ceux qui subissent pour reprendre tes termes, le bien et le mal ! Tu sembles avoir une vision manichéenne des choses, sauf que ce n'est pas ça dont je parlais en premier lieu, du moins la tournure de ma question était quelques peu biaisée, mais elle devait être beaucoup plus précise...et puis tu sais, les choses sont beaucoup plus nuancées que ça ! C'est du noir et du blanc, mais surtout du gris, avec des variations sur le spectre.
Et encore une fois, je n'ai pas de rancoeur, donc bon, la psychatrisation persuasive, ça n'est bon pour personne...
Moi ce que j'ai du mal à conscientiser, c'est l'individualisme et le principe de supermarché à outrance qui est en train d'ensevelir le champs social, c'est tout 😶
citation :
Il y en a d'autres, plein, que ta non rancoeur t'empêche de voir.Il y a du beau dans ce monde,et pas qu'un peu.Et il est très bien adapté, c'est possible oui.
Ah mais peut-être ! 🙂
Personnellement, je ne l'ai ai jamais rencontré, bien que l'on m'est conté milles histoires à leur sujet, cependant, dans la chronologie de mon existence, je n'en ai pas fait l'expérience, donc pour ma part, cela reste un mythe pour calmer le système cérébral en ébullition...ça ne veut pas dire que je n'y crois pas, seulement, je reste dubitatif,
Moi, ceux que j'ai rencontré au fil de mon existence, tu veux savoir qui sont-ils ? Dis le moi, et je te les citerais...
@Juliette. Félicitations 👍
Je t'envoie de la joie alors !
@Mikaa,tu as raison de te permettre,mille fois raison !
Et de mon côté, j'ai envi de te faire des excuses.
J'ai beaucoup réfléchi depuis tout à l'heure.
Je te dis de ne pas faire de dualités,et j'en fais en te disant que je ne suis pas d'accord avec toi.
Qui suis-je pour être ou non d'accord avec toi, et surtout avec tes ressentis les plus profonds.
Je m'excuse donc.
Après tu as raison ce n'est pas le bien contre le mal, c'est beaucoup plus nuancé que ça.
Ta question m'a emmené à cette erreur,et j'ai bien compris le sens profond désormais de tes interrogations.
Après je ne sais pas si tu as envie de citer ou non tes rencontres, ça t'appartient, c'est comme tu veux.
Seulement,et je me permet car je crois qu'on se parle avec respect Mikaa,je voudrais te dire que oui,des belles personnes,ça existe.
Je suis désolé si tu n'en as pas encore rencontré.
Mais ce n'est pas un mythe non, c'est une réalité.
Alors tu n'as pas de rancoeur je comprends.
Je ne sais pas quel mot irait mieux alors.
Désillusion ?
Désillusion peut être oui.
Le truc c'est ça, j'essayai de t'enlever ta désillusion.
Mais pas de te changer non,tu es une très belle personne comme tu es !
Mais oui,les belles personnes ça existe,il y en a plein sur ce forum,tu le sais au fond non ?
Ce n'est pas une illusion, c'est réel.
C'est ça que j'essayais maladroitement de te dire.
Désillusion ou un autre mot je ne sais pas,mais tu mérites mieux que ça Mickaël.
Plus d'espoir,plus de foi en ce monde.
Voila Mikaa j'espère avoir été moins maladroit cette fois ci !
Bien à toi en tout cas !
@Juliette votre anecdote est touchante, et emplie d'espoir...pour vous.
Il y a une chose que je ne saisis pas, bien que objectivement je comprenne le fond, oui, bien sûr il est important d'avoir "confiance en soi" et d'éprouver de la joie ou du plaisir, bien sûr...mais j'aurais quelques questions, que j'espère vous saurez y répondre, si tentez que vous en ayez l'envie,
Quand vous vous levez le matin pour aller je ne sais pas, au boulot par exemple et que l'on vous fait une remarque désobligeante et totalement inattendue pour fustiger votre matière à produire dans l'enceinte de l'entreprise dans laquelle vous exercez, vous éprouveriez de la joie ?
Quand vous êtes en proie à une situation dans laquelle vous n'avez pas donné votre feu vert au préalable pour y participer, et que l'on vous roule dans la farine, en n'ayant pas respecter vos souhaits, vous éprouveriez de la joie ?
Quand vous êtes l'objet d'une gémonie, et moqueries répétées, que l'on vous prend pour un(e) idiot(e), parce que vous avez seulement la tête ailleurs pour vous défaire d'un événement que vous n'avez pas choisie au départ, et donc subir la situation, vous éprouveriez de la joie ?
Quand vous êtes sujet à des critiques alambiquées et sarcastiques répétées au bras raccourcis, pris(e) pour un(e) débile mental(e), tout ça parce que vous n'êtes pas dans une démarche de partialité comme les autres vers un même sujet ou un même theme, et donc que votre image en est tâché après un conciliabule des forces opposantes, et en voie de conséquence exclus, voir mépriser, vous éprouveriez de la joie ?
Si on vous fait un procès d'intention pour un acte ou un fait que vous n'avez pas commis, et que même après avoir plaidoyer votre défense corps et âme, la sentence juridique tombait en défaveur de votre position de contestation, seriez-vous joyeuse malgré tout ?
Si vos parents vous réprimandaient abusivement et se moquaient de vous continuellement, par des bribes de reproches et d'invectives, au sujet de votre vie affective et sociale, éprouveriez-vous de la joie, @Juliette ?
Si votre père vous sérinait sempiternellement depuis vos 12 ans ! Que vous finirez seul(e), et que vous serez toujours seul(e), à gratter le sol et aller dans des cryptes ronger des os, votre joie se manifesterait-elle ?
Si vous deviez apprendre une réalité qui est à la conjonction de tout ce que vous n'espériez pas, la joie serait-elle au rendez-vous ?
Si tout ce que vous imaginiez et que vous aviez pour projet d'accomplir ne se réalisait pas en fin de compte ? Du moins pas comme dans vos attentes et vos espérances, vous seriez joyeuse ?
La joie, c'est comme la beauté, c'est un luxe, que tout le monde ne peut pas se payer ! après il y a la parodie de la joie, le pastiche comme on dirait désormais, faire semblant de sourire en toute circonstance, qui est pour moi une véritable hypocrisie, beaucoup en sont des experts, vous savez...
Alors avant que l'on minimise mes propos, je ne suis pas dans une démarche larmoyante, seulement, je donne mon point de vue, de façon interrogative pour répondre à cette assertion.
La confiance, j'entends bien, elle est importante, mais la confiance ne fait pas tout ! On en revient encore à la multicausalité ! Il y a un ordre naturel des choses, de la vie, et des sentiments, comme un agenda terrestre si vous préférerez, où est consigné toutes les croissances ou decroissances génétiques qui jonchent le monde, la confiance en soi, c'est une stratégie parmis d'autres, le fait d'éprouver de la joie en toute circonstance, c'est une stratégie parmis d'autres, mais la pertinence des mots et les convictions doivent être proportionnelles à la posture morale et physique aussi, et encore PLUS dans notre société actuelle, n'est-il pas vrai ?
Ne voyez vous pas toutes ces publicités revendicatives et sponsorisées, qui élisent des profils par principe de sélection ? C'est un mirage ?
Une fois dans une de mes anciennes classes d'études, je m'emmerdais, et je n'étais pas le seul, des jeunes filles mijaurées au possible de cette classe avaient pour apparemment "tuer le temps" décidées d'établir un classement abjecte, listant l'ensemble des garçons des plus beaux et attrayants aux plus vils et miséreux de cette même classe ! et il faut le dire moche !
Que devais-je faire @Juliette ? Je devais leur répondre que j'éprouvais de la joie à l'idée de faire partie du bas de la liste ? Je devais les remercier complaisamment et gracieusement, en chantant la gloire de leur facéties enfantines ?
Non. Jamais.
Donc voilà, pour ma part, la joie et la confiance c'est bien, mais il y a d'autres facteurs qui rentrent dans la catégorie primitive commune, et qui étiolent le caractère émotionnel à mettre en scène, comme la joie, par exemple.
Bien à vous.
Mickael.
@Mikaa,je peux répondre juste à ça ?
citation :
Que devais-je faire @Juliette.? Je devais leur répondre que j'éprouvais de la joie à l'idée de faire partie du bas de la liste ?
T'en moquer, éperdument, t'en moquer de leur liste Mikaa.
Désolé @Juliette. si te t'ai grillé la priorité !
.
@Mikaa
"des jeunes filles mijaurées au possible de cette classe avaient pour apparemment "tuer le temps" décidées d'établir un classement abjecte, listant l'ensemble des garçons des plus beaux et attrayants aux plus vils et miséreux de cette même classe ! et il faut le dire moche !"
Elles sont jeunes et elles n'ont pas encore compris les critères de choix...
Elles se feront "avoir" par un tout petit détail qui les feront craquer et fera toute la différence. Elles oublieront tous les éléments "négatifs" pour ne garder que celui qui les aura séduit inconsciemment.
Tu sais prendre du recul sur le comportement des gens. ( cf Zola)
Mais ne t'éloigne pas trop...
Tu nous manquerais +++
👍
@Mikaa, les situations que tu décris là sont abjectes et écoeurantes, et je ne suis pas en reste pour ce qui est d'avoir morflé. Je te comprends donc très aisément. J'ai simplement tenu à dire cette petite chose: quand on a le bonheur de ressentir de la joie, partageons. Je n'ai pas dit que je baignais dedans, malheureusement pas...
.
Un sage déjanté qui prend beaucoup de recul pour mieux regonfler la route de la vie...
https://isha.sadhguru.org/global/fr/wisdom/video/la-vie-vous-fait-flipper
@Mikaa , non, tu as très bien fait de poster ce fil. Tout ce qui est neuf pour moi prend du temps mais maintenant ta question a fait des associations, avant de les nommer, et tout à fait dans une autre veine, j´aime ce que disait @Kumo:
citation :
"Le premier inconnu, c'est soi-même.Mais il ne faut pas le dire trop fort. Il y a des êtres que cette pensée rend complètement dingues (et dangereux).Et il ne faut pas dire trop fort, non plus, que le rejet de l'autre extérieur, inconnu, est corrollé au rejet de cet inconnu intérieur que l'on se refuse à découvrir."
Oui, cela m´a ouvert des idées tout à fait intéressantes, mais je retourne à ton sujet, Mikaa.
L´association qui m´est venue peut etre illustrée par les gens qui regardaient un film sur les chiens appelé "Beethoven", je crois que c´était un truc allemand, j´ai du le regarder car j´était invitée par une famille (il y a 20 ans de cela) et j´étais atterrée - COMMENT on peut regarder un tel film. Par la suite, la famille parlait de ce film comme étant bien et d´autres aussi, ce film a eu une suite....
Donc c´est cela, inconnu humain, pour moi, on peut regarder ce film par erreur (ou par politesse comme moi car j´étais invitée et je ne pouvais pas m´enfuir). Perso, dans la meme categorie "je ne comprends simplement pas" - le foot, Johnny Halliday etc. (Pourtant je peux regarder le basket..., j´en ai fait moi-meme).
Justement ton sujet, Mikaa, m´a fait RÉFLÉCHIR à cela, d´autres associations sont que - je SAIS que je ne péris pas aujourd´hui sur la route, je SAIS que je ne vois jamais d´accidents (je connais des gens qui, drolement, travaillent dans la police et .... paradoxalement se trouvent dans des situations où il y a des accidents et trucs, mais la différence c´est que eux, cela les intéresse et moi, cela m´angoisserait pour plusieurs jours, mais comme dit, jusqu´ici, moi j´en vois pas).
Bien sur, j´ai d´autres angoisses que beaucoup n´ont pas, donc c´est équilibré en fait. Mais suite, justement, au sujet par Mikaa, j´ai compris que j´ai accepté l´inconnu des autres (comment peut-on etre Persan, après tout?). Mais cela reste inconnu pour moi.
En meme temps, je crois que cela est vrai pour tout le monde. Si on ne fait pas partie du club des tireurs à l´arc (un exemple), on peut toujours trouver que c´est "inconnu humain", alors qu´ils investissent en arcs et carquois, trucs qui semblent si non nécessaires pour autrui.
Ensuite, Mikaa, tu es un talent littéraire pour moi, et j´ai vu que pour d´autres aussi. Donc, continue, continue!!! :)
Je pense que les membres de ce forum ont pour la majorité un point commun : la vie sociale est ou a été un combat.
Soit.
Comparer nos degrés de souffrance n'a et n'aurait aucun sens.
Ce serait comme aller chercher la joie et la plénitude seulement à l'extérieur.
Certes dans le partage (équilibré, sincère, heureux) il y a de la joie, certes dans les réussites comme le permis par exemple, il y a de la joie, certes dans les belles rencontres, il y a de la joie mais enfin sans cela quoi, il n'y a que des souffrances ?
Tout est là, et déjà là, au coeur du coeur.
Ouvrir son coeur permet de sentir la brise de la liberté sur son visage.
Et cette brise caressante exquissant un sourire que l'on offre et qui s'éprend de nous et d'autrui et s'étend (comme celui de Juliette pour sa voisine) est un cercle vertueux comme une spirale de beauté jaillie du Monde pour y retourner.
De l'Amour en étendu.
Ainsi le Monde sera (serait) moins souffrant et souffreteux et l'energie serait rendue comme une offrande sacrée à la divine Vie, si seulement...
Mais que voulons-nous ?
Tout étant philosophique vous me direz mais est-ce que cela tient à la seule Volonté ?
La question reste ouverte, et entière.
L'inconnu humain est donc un inconnu possible, comme l'inconnu arbre ou fleur ou même tout Inconnu, un possible inattendu, une surprise possible.
L'ouverture permet l'accueil.
Et s'il faut accueillir un Inconnu (humain ou pas) qui serait néfaste alors observer et passer son chemin.
Tout est énergie et les émotions aussi.
Les vivre est important, les accueillir et les remercier car elles nous enseigne.
Bonjour. Je ne souhaite plus participer à ce sujet. Merci de ne pas me citer ici. Bien à vous.
@Magda72
@Surderien
@Hatsa
@zozotte
Ne voyez pas ça comme un manque d'effort ou d'investissement dans la réponse, mais pour vous répondre globalement, je vous dis "merci" 🙂
Il est normal que les opinions sur une question divergent, mais globalement les réactions, et ce malgré l'étrangeté de ma question, m'ont permis d'avoir et de confirmer mon idée sur la question, avec un peu plus de nuance.
Cependant, Apie people n'étant pas le premier forum auquel je participe, et n'étant pas également la première fois que je suis confronté à des réactions houleuses, voir la hussarde se manifestent après une réflexion interrogative prononcée, je vois déjà en amont le dessin que cette dernière générerait par la suite. Je ne suis pas dupes.
Une tentative d'approche humaine controversée parmis d'autres, suscitant parfois l'incompréhension, parfois la curiosité d'autrui, parfois une posture hostile, parfois générant le besoin d'écorner par raillerie l'élément central, c'est humain, après tout.
Mais personnellement, je ne me vois pas endosser le même titre non-dit que sur d'autres forums pour un seul et unique sujet ! À fortiori maladroite. C'est le jeu ! Forums d'ailleurs que j'ai justement mis dans la corbeille pour cette raison.
Donc finalement ce sujet est assez cocasse, en terme de révélation, il faut le dire ^^
Je me mets au vert, après tout, je connais bien ce milieu, depuis le temps.
Cette décision peut paraître lâche, mais ma foi, elle ne crée pas de chienlit...
Et puis, je pense que tout a été dit entre les mots.
La bonne soirée (ou bonne journée).
Mickael.
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