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- Un avant, et un avant.
Ça fait une paye.
Mon irruption içi depuis la dernière fois date désormais.
Apie-people, grand exutoire que j'ai plaintivement recherché, toute déception, découragement, tristesse, dommage, incompréhension pesante, chagrin évaporé.
Dans cette réalité traversée de malchance, il est dur, voire pénible mais nécessaire de s'inventer de la joie, de se l'offrir pour ne pas sombrer.
Si comme certains diraient aujourd'hui, nous vivions finalement dans un univers matriciel dépourvu de sens, et érigé par des savants fous, où se trouve la réalité première ? Est-ce qu'elle existe ?
Si je le pense, alors elle existe ?
La pourriture qui accompagne la longue et progressive déliquescence de l'homme apporte avec elle son lot de contradictions.
La bête immonde ricane.
Les vautours, dingos, hyènes, corbeaux compris s'esclaffent joyeusement voyant la réussite triomphale de leur entreprise, la réhabilitation des paramètres d'antan.
J'ai été cueilli par la sensibilité affectée, epleurée de ces tas de monde qui semblaient souffrir jusqu'à leur chair, jusqu'à leur âme dans leur déclaration, enfin jusqu'à ce que je me rende compte que ma nature paresseuse empathique pathologique m'empêchait de voir ce qui se mijotait...même si la petite voix intuitive de l'intérieur me harcelait d'injonctions à faire gaffe.
La base de notre existence reste la même pour chacun-e d'entre nous lorsque nous naissons, à quelques détails près suivant les spécificités culturelles d'un endroit à l'autre dans cet immense univers prison, et plus la chance, ou pas.
Nonobstant, les modalités menant à l'inévitable et stupide penchant favori de l'être humain pour son idolâtrie de la guerre sont conservées.
Le pus de son orgueil le poussant à enfreindre ces propres règles qu'il a lui-même établie, tout plein grassouillet de fatuité, sans-gêne en conservant son avantage si précieux, la quantité.
Ce desir là, est omniprésent.
Il ne s'agit pas d'un conte illusoire dans l'illusion, ni même d'un récit fictif ou bien encore là, la remémoration d'une époque révolue, non...
C'est la poursuite depuis le premier jour où l'humanité a ouvert les yeux d'une horreur perpétuelle et perpetué aucunement éculée.
Ce plaisir coupable de paysage sanguinolent, avec un attrait naturel pour l'ignorance de ces méfaits, c'est tout à fait louable, et honorable, dans un monde où les consciences sont emprisonnées dans des cachots lugubre, ou exposer à des substances chimiques mortels, rien ne doit être reproché, aucune plainte tolérée.
Ce qui compte, vulgairement dit, c'est de fermer son clapet, et d'accepter l'évidence dure à avaler, et à bien des égards je partage cela, à savoir : "la loi du plus fort" dans un monde de brute sans coeur, ni peine, parce que la vie, dans son état la plus infiniment primitive, se présente ainsi.
Je vais certainement passer pour le dernier des ignorants, des billes, des têtes de linotte ou que sais-je mais en toute franchise, je vous dirais que je n'en savais rien...
Ou plutôt avais-je un sentiment plus nuancé, mais c'est un peu plus complexe que ça.
Ainsi se présente ce paysage magnifique, peint sur cette toile splendide.
La mort qui te sourit, cornaqué par un de ces monsieurs à côté de toi qui te susurre à l'oreille "vois-tu, il ne te reste rien d'autre que le désespoir, et la chance te file entre les doigts, je t'avais pourtant prévenue".
Le piège des mots, ce mécanisme mortels d'amertume ressenti de l'intérieur, ces réminiscences persistantes qui te happent, t'emmenant à regretter cette époque d'insouciance, d'innocence naïve tendrement rassurante tout en embrassant l'avenir. Elle disparaît telle la feuille emportée par les vents de l'est, tandis que se présente à toi la rigidité, l'indifférence, l'absence de considération, les chiffres, les statistiques, la politique, le carriérisme, la culture, l'identité, la tradition froide et revêche.
La perte du nous pour le compte du soi, emprunt de forfanterie et d'inconsidération savoureuse.
Personnellement, j'appelle ça la démagogie du salaud..
Calculateur, bizarre, esprit de ruche, ouvrier, fuyant, faux-fuyant, aigri, grincheux, revanchard, désaxé mais redoutablement intelligent, là est son mérite.
Dans cet univers prison, les mots que l'on prononce ont un pouvoir, un pouvoir phénoménal d'émancipation, ou de destruction.
Le chaos qui secoue le monde ces derniers temps n'est qu'à l'étape où il pose ses miches sur le siège du nouvel empire, la panique se fait sentir.
La peur est palpable, perceptible, angoissante, la puissance de cette nouvelle vision du monde est vertigineuse, si bien que certaines personnes pensent même à en finir définitivement.
Les personnes qui, évidemment, ont l'intuition forte et savent pertinemment qu'ils sont en état d'infraction du simple fait de leur existence.
Est ce un scoop ? Que dans ma vision hautement personnelle, je ne me situe ni ici, ni ailleurs ?
Pourquoi ai-je ce sentiment obsédant de vivre dans un univers, dans un monde totalement étranger à mes besoins, à mes inspirations, ainsi qu'à mon caractère fugace, à ce que je suis finalement ?
Pourquoi m'a-t-on raconté depuis mon adolescence que l'avenir s'offrait à moi ? Que l'amour et la concorde étaient possible ? Ces phrases bateaux classiques assorties d'un plaisir sardonique de profils pisse-froids au ton maussade dans leurs vêtements cintrés..un mensonge en barre.
Considérant mon intégrité, ma personne, ma conscience comme menacé dans cet univers prison éternellement guidé par cette horloge de la conflictualité, d'autant plus à posteriori avec l'univers virtuel introduis dans l'univers matériel du faux, utile à l'échange sain, au partage, au ragotage futile devenu un immense champs de bataille, mêlant farces, mensonges, turpitudes, méchancetés, harcèlements, vulgarités, où terminent les colères putrides et nauséabondes de cette humanité malade, où se trouve donc ma place ?
Dans quelle mesure, et sous quel masque puis-je survivre suffisamment longtemps avant que la mort, notre seule vraie compagne, m'indique que l'expérience, la mienne, est arrivé à son terme ?
Je me pose sincèrement, véritablement la question.
Sortir de soi, cheminé vers l'endroit coché sur ta liste, l'oreille tendue entendant les piailleries à travers les regards soupçonneux que l'on te jete, comme le dernier des parasites, ou le plus sombre des cafards, c'est une satisfaction jouissive, une fin rassurante.
Pas pour celui ou celle qui le vit, mais pour celles et ceux qui s'en délectent, goulûment, baveusement.
Je m'en allais chez l'apothicaire pour acheter des pastilles pour les maux de gorge, pas de quoi se tortiller...
Dans ce monde gouverné par l'insalubre mentalité de l'ordure ricanant dans sa belle carrosse, il n'y a que peu d'option, c'est soit la confrontation directe, soit le silence à tout jamais, que certains du reste moins timorés que moi appellent plus généralement la soumission.
C'est l'art culturel primitif de l'animal avec un costard, en bras de chemise, des souliers brillants et rougeâtre d'exaltation.
La mesquinerie des apparences.
Dans ce cycle terrestre sans fin, auquel le temps n'affecte pas un bout d'orteils de notre folie, la peur est la balle située en milieu de terrain.
Et le jeu (enfin ce jeu pervers) consiste à savoir dans quel camp la peur, cette force de l'effroi qui t'empoigne et te fait trembler jusqu'à développer des sentiments contrastés à l'égard de la vie va se trouver, en t'attrapant par les tripes.
Les plus faibles se font bouffer par les plus forts.
J'entends ma soeur me disant comme souvent lorsque nous discutâmes "oui, mais c'est injuste"
Oui, ma sensibilité en est heurté chaque fois que je le réalise, mais la vie est injuste, le monde est injuste, les êtres humains se foutent sur la gueule depuis l'Aube de leur introduction sur cette planète (peut-être même avant) pour savoir qui sera le dernier d'entre eux debout, par nécessité biologique, ni plus, ni moins.
Malheurs aux peuples dont les armes sont des cailloux.
Les expériences stagnantes n'auront pas (ou plus) à recevoir compréhension et compassion, mais indifférence péjorative, ou simple réhabilitation des paramètres d'antan...
En fin de traversée, l'évolution des moyens de production se transforment, de confort aussi, ainsi bien sûr que les conditions matérielles d'existence farouchement gardées par certains privilégiés investis d'une mission "divine" tuer l'innocence, anéantir l'authenticité, quitte à perdre le sens du commun, car elle n'a jamais existé.
Seul les chiffres et le pouvoir comptent.
La paix ? Certainement pas.
La guerre ? Oui, mais si elle est économiquement avantageuse et viable pour les dessinateurs de ce monde, par pour sa lie...
Je vous remercie de m'avoir lu.
Mickael.
Oui ça ronronne hideusement,
Comme les ombres au fond de la caverne.
Le grand théâtre des ombres hyper réalistes. Nous désespérons nous d'être comme des lapins dans des phares ?
Si oui c'est un meilleur début que de s'en satisfaire.
Chemins uniques, sorties au compte gouttes.
@Mikaa, je pense à toi parfois, et je me demande si tu vas bien.
Ces discussions on en a eu déjà sur le forum, et à un moment tu semblais arriver à voir une lumière, un espoir, un plaisir de vivre.
S'est il échappé ?
Je me rappelle t'avoir envoyé une chanson pas très drôle il est vrai, je ne l'avais pas réécouter avant de la poster, je l'ai ensuite regretté.
Et il est vrai qu'après cela tu as été moins présent ici. Alors peut être suis je parano, ou peut être pas, je ne sais pas.
Mais Mickael il n'y a pas que de la haine dans ce monde, il ne faut pas l'oublier.
Bien à toi Mikaa.
@Mikaa
@zozotte a posté une vidéo très d'actualité sur le fil de Rousseau " espoir/désespoir" qui m'a positivement bien intéressé.
voir la vidéo
@zozotte salut à toi, ça fait un bail.
Pour te répondre, je n'irais pas jusqu'à dire que je suis dans une phase d'effroi totale, néanmoins je ressens une grande préoccupation, une inquiétude assez forte (c'est le cas de le dire, et visiblement je ne suis pas le seul) du fait de cette odeur qui s'échappe...une odeur absolument atroce qui embaume progressivement l'ensemble du terrain dans lequel se trouve le vivant.
Elle est captable, perceptible et plus exubérante qu'auparavant, si l'on a le bon flair, cela va de soi.
Notre discussion précédente m'avait ouvert une voie de contradiction, de nuance vis à vis de cette croyance trucmuche un peu biaisée que je transportais depuis quelques années, ce qui est d'ailleurs toujours le cas.
Hélas, ce que nous pouvons, toi et moi, comme d'autres penser, présupposer logiquement compte tenu des complexités que nous savons n'engagent que nous, dans cet espace où trône l'empereur du mal.
La réalité lorsqu'elle est dicté par la majorité, la masse ballottée d'un coin à l'autre, aussi crétine et absurde soit-elle, emporte tout, par différentes stratégies qu'elles soient verbales, textuelles, ou dans les cas les plus extrêmes imposées sans condition.
Et alors, j'obéis naturellement à une prudence qui m'a toujours permis de lire une situation avec minutie.
Je l'ai fais, et les résultats ne sont pas réjouissants, loin s'en faut.
D'où ton impression compréhensible que j'aurais abandonné ou laissé tomber la "lumière", mais la lumière dont tu parles, ce n'est pas nous qui l'abandonnons, c'est l'inverse.
La vidéo que tu m'avais partagé, je m'en rappelle brièvement, n'est pas à l'origine de mon absence ou même de cette préoccupation qui a pris de l'importance par rapport aux fluctuations terrifiantes qui accompagnent actuellement ce monde.
Ce son strident désagréable, déplaisant à côté de soi qui agite le coeur et les sentiments intime la proie, ou plutôt les proies à établir des stratégies en retour.
N'importe qui, du plus niais au plus lucide, ne se laissera faire, si sa liberté et son intégrité se trouve en jeu.
La laideur se trouve pas loin, derrière notre dos, affamée et aux aguets, je l'ai senti.
J'ai bien conscience, bien plus qu'avant désormais, que la haine s'inscrit davantage dans une volonté d'autopréservation, et pour se faire, l'autodestruction est l'option envisageable adéquate.
Mais tu l'auras sans doute remarqué, nous sommes des pantins, détachés et perdus, sans perspective autre que le besoin de jouir perpétuellement par notre "créativité" à anéantir ce qu'il y a de naturel pour un confort illusoire matériel.
Trivialement, j'ai des remontées gastriques, voilà tout.
Ma mère me faisait cette remarque dernièrement, en me disant que mon soucis est qu'à la moindre difficulté, au moindre embarras, je me morfonds et imagine le monde entier s'effondrer...que c'est par ailleurs une manie que j'ai gardé depuis l'enfance.
Et bien pas tant que ça, puisque au regard du contexte actuel, du séisme ressenti avec un soupçon d'horreur, sous couvert d'une libération de la parole, nous sommes contraints d'écouter, d'entendre, de tendre la joue pour recevoir des bourre-pifs, au nom de cette vénération étrange pour le droit de se montrer...malappris et insultant.
J'ai vraiment cette impression de me retrouver durant l'époque antique, où la plèbe était sujette à instrumentalisation, à manipulation au grand luxe des patriciens, les appréciés de l'empire (qui n'est jamais tombé d'ailleurs, comme certains voudraient nous le faire croire avec du baratin),
Bref, tout les peuples de la terre sont en conflits, nous sommes en conflit avec nous-mêmes, de façon multiple mais aussi individuelle, parce que ce principe idéaliste que nous embrassons à chaque fois de tout nos voeux, souhaitant oeuvrer pour une cause qui nous dépasse disparaît, et le processus de répartition des forces à travers le globe s'effectuant avec fulgurance, la peur entraîne alors, par voie de conséquence de la crainte, de l'incompréhension et en définitive de la violence.
La boucle, pour ainsi dire.
@Matty-san ce prélude à la morosité n'est qu'un avant-goût de ce que la foreuse monstrueuse est capable de faire.
La perfectibilité de l'exécution annoncée mène à penser que l'effet moutonnier potentiellement jouable ne sera peut-être pas qu'une simple vue de l'esprit, ce sera le rassemblement terrifiant à la façon de ce qui a précédé l'horreur de l'investiture d'un certain gars, il y a moins de 100 ans, qui à l'époque jurait faire tomber la foudre sur des gens jugés indigents, porteurs de la malchance non pas pour ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils...évoquaient, dans son esprit paranoïaque nourris par le sein de la folie.
Et aujourd'hui, à l'Aube du chaos succulent, l'obscurantisme renaissant, instabilité chronique gouvernementale persistante, dans tout ce marasme émerge la raison peut-être même de ma réintroduction, le bras levé.
En signe de reconnaissance, en signe de plaisirs dans l'absolu besoin d'ambiguité, en signe, peut-être, d'indifférence maladroite..
Les symboles, en tout cas, ne laisseront aucune forme de doute.
@Surderien je viens justement de la regarder, grâce à toi.
Capsule intéressante, avec une approche très cathartique, bien que un tantinet militante, de mon point de vue. Ce qui ne veut bien sûr pas dire que c'étais la volonté première du propriétaire de cette page.
@Mikaa,
citation :
mais la lumière dont tu parles, ce n'est pas nous qui l'abandonnons, c'est l'inverse.
Non non et non, très amicalement.
Mes yeux ont pleurés suite aux élections Américaines. Mais après, on fait quoi ?
C'est nous qui abandonnons ou pas, et la haine d'en face n'attend que ça d'ailleurs.
Ta lumière t'appartient.
citation :
La peur entraîne alors, par voie de conséquence de la crainte, de l'incompréhension et en définitive de la violence.
Pas que Mikaa, pas que. Ça entraîne aussi de l'entraide et de l'humain, plus que tu ne le crois.
Je ne vais pas t'écrire une tartine, c'est à nous de choisir notre voie, pas aux autres.
Pas que, je suis d'accord. D'ailleurs les études sur la peur le montrent. La peur aide à passer à l'action.
@zozotte que faisons nous ?
Sans doute ce qui a toujours suivi les étapes de transformation menant à l'autoritarisme d'état dans l'histoire, à savoir la résistance.
Avec un risque aujourd'hui clair de désunion généralisée, sa concrétisation tout du moins, voir dans le pire des cas une guerre civile, ce que évidemment je ne souhaite pas...mais j'entends cette petite musique être chantonné de plus en plus par les sangs bleus investis d'une cause "noble", au travers de fils de discussions obscures avec l'intention potentielle d'en venir aux armes, et donc la suite, tu la connais.
Tel est le plaisir premier de l'homme qui ne se sait pas, inextricablement sauvage, perdu dans les limbes de sa propre perte, traitant la vie avec indifférence froide, désinvolte, pourvu que son beefsteak soit défendu, et qu'il en sorte victorieux.
Mais qu'est-ce que je fais içi ? Qu'est-ce que je fous sur cette planète marquée par la crédulité et le verrouillage de notre pensée ?
Emprisonné par des forces obscures qui laissent courir des rumeurs sur les uns et les autres dans l'unique but qui a toujours été le cheval de troie des puissances impérialistes, la division.
Divide and rule...
Et le problème, c'est qu'il n'y a, de notre vivant, aucune échappatoire viable.
Ce n'est pas en prenant la poudre d'escampette et partir au loin dans un autre endroit du globe qui apparaitrait comme la solution, même si elle était abordable.
Le mal est partout donc cette éventualité ne sert à rien.
Choisir notre voie qui est celle qui nous convient, j'entends, et je partage cette conviction à 100%.
Toutefois, nous n'en sommes plus là.
Comment espères-tu traverser l'épreuve monumentale qui nous attend dans un monde où les points convergents de façon medusante vers une mondialisation de la haine comme tu l'dis, au nom de la liberté d'expression ?
Et les nouvelles mentalités d'aujourd'hui, à savoir une parti, grande parti de cette jeune génération est totalement désinhibée, voir enivrée par les mots des oyez oyez.
Le défi, sinon impossible, du moins difficile qui nous est présenté est de taille.
Le ciel s'obscurcit, vent se lève ? Une occasion de lever les voiles et de vérifier si on a bien préparé notre vaisseau pour la haute mer.
@Mikaa
citation :
Qu'est-ce que je fous sur cette planète marquée par la crédulité et le verrouillage de notre pensée ?
C'est à toi de déverrouiller ta pensée justement, tu comprends ? Le voila ton défi, déverrouiller ta pensée pour prendre de la hauteur, et te rendre compte que tout n'est pas aussi binaire que tu ne le crois, et aussi que l'humain a plein de ressources, bien loin de la haine ou de la résistance violente.
citation :
Qu'est-ce que je fous sur cette planète
Si chacun d'entre nous ne s'est pas fait mille fois cette réflexion c'est qu'on s'est trompé de site.
Un fois acté on trouve individuellement des espaces plus ou moins collectifs à notre dimension. Y en à pleins, même des pas lointain.
Résilience, c'est notre truc magique à nous, notre vrai avantage concurrentiel.
@Mikka
Allez, j'ai comme une envie d'un peu de poésie, ici. Le texte d'un ami que j'ai un jour mis en musique.
Inoculé dans nos têtes
Le venin de la ville avilit nos cerveaux
Il s'y insère, il s'y développe
Morsure fatale, mutant robbot
Un venin qui nous garde en vie
En faisant de nous des rivaux
Sens écrasé, serpent cravate
Sa langue basique nous suce les yeux
Nous coud la bouche, nous coupe les cheveux
Poison violent héréditaire, moisissure parasitaire
Faisant de la Terre un tombeau
À moins qu'un jour tu lèves la tête
Peuple muet d'un monde en miette
Vent de folie qui souffle de nouveau
Secret soleil, secrétion d'antidote
Un monde qui nous éveille, nous caresse, nous enveloppe
Le fleuve de nos sèves sort de son lit caveau
Il s'insurge, il déborde
Brise-barrage, montée des eaux.
Ça s'écoute ici
@Matty-san
citation :
Le ciel s'obscurcit, vent se lève ? Une occasion de lever les voiles et de vérifier si on a bien préparé notre vaisseau pour la haute mer.
Trois petits tours et puis s'en vont.
Les tempêtes déchaînées durant la traversée ne font pas de distinction au nom d'un cynisme aventureux.
elles réintègrent l'importance de l'humilité, par les battements de sa partition authentique.
L'actuel opium des peuples, d'içi et d'ailleurs, motivant les sentiments simples, les impressions simples, la berceuse de l'ignorance confuse est un plaisir juteux, car il n'engage sous aucune forme à la convenance du nombre.
C'est la démocratie mélancolique, hermétique, aussi vieillotte et pressée que la dernière des oranges que tu auras vidé de sa substance.
Ça aura au moins le mérite de l'exemplarité.
Faute de mieux, peut-être.
Quant à nous, à défaut de s'abreuver de nos désespoirs, nous allons (essayer) de ressentir l'existence par ces vibrations, ces subtilités, ces créations, ces joies qui tissent un autre drap plus sagace, aussi futile soit-il au regard de l'univers.
Par les mouvements et/ou par l'observation.
citation :
on trouve individuellement des espaces plus ou moins collectifs à notre dimension. Y en à pleins, même des pas lointain.
Résilience, c'est notre truc magique à nous, notre vrai avantage concurrentiel.
Fort heureusement.
Constat à la fois rassurant, mais également déprimant, de mon point de vue.
La moindre mesure cantonne à se réjouir des articulations les plus agréables, alors ma foi, allons y gaiement.
Enfin, tant que le loup ne se multiplie pas et s'insére insidieusement dans le coeur de l'enceinte, cela va sans dire.
@zozotte
citation :
C'est à toi de déverrouiller ta pensée justement, tu comprends ? Le voila ton défi, déverrouiller ta pensée pour prendre de la hauteur, et te rendre compte que tout n'est pas aussi binaire que tu ne le crois, et aussi que l'humain a plein de ressources, bien loin de la haine ou de la résistance violente.
Oh chère camarade, je ne le saisi que trop bien, du moins désormais.
L'archaïsme piégeur, enlisé dans son illusion de la menace agite l'inconscient, et nous emporte vers un ravin nous poussant à tomber dans ce vide sans fin.
@zozotte nous echangeâmes de nombreuses fois sur ce forum, enthousiasme et espérance si besoin, en ayant toujours apprécié la bienveillance, la positivité que tu dégageais par tes propositions, ça n'a pas changer.
La binarité, elle me précède, elle te précède, elle nous précède, et hélas ne s'embarrassera pas de nos convictions galopante, surtout à l'heure du fourre-tout Internet, devenant la norme.
La perception humaine se bride.
Ce que tu me proposes est ce que tu m'as proposé jusqu'à présent depuis que nous conversons, c'est à dire l'espoir.
Mais l'espoir n'est-il pas, justement, le chemin de croix le plus judicieux, plus lent mais inexorable de la paralysie de la conscience humaine ?
Je m'interroge.
citation :
ressentir l'existence par ces vibrations, ces subtilités, ces créations, ces joies qui tissent un autre drap plus sagace,
Ouaip.! ça me parait totalement à notre porté.
citation :
aussi futile soit-il au regard de l'univers.
L'univers n'est au pire pas notre ami, au mieux un lieu, juste un endroit un peu mal adapté.
citation :
Par les mouvements et/ou par l'observation.
Quand le mouvement est juste il est puissant, quand l'observation est profonde elle traverse les ombres.
Si on prend le large quand la tempête arrive c'est pour 1. ne pas se faire rosser contre les rochers et 2 profiter du souffle vigoureux pour trouver la justesse et affiner la sagacité de nos observations.
Un navire qui ne navigue pas dépéri.
@Mikaa
@Mikaa
citation :
Ce que tu me proposes est ce que tu m'as proposé jusqu'à présent depuis que nous conversons, c'est à dire l'espoir.
Je ne te propose pas que de l'espoir, je te propose de comprendre la vie, et la vie n'attend pas que tout aille bien pour être heureux.
Je ne te propose pas de l'espoir, mais d'être heureux.
Tout n'ira jamais bien en même temps, mais ça ne doit pas t'empêcher d'être heureux. Trouve ta voie, trouve ce qui te rend heureux, aider le monde ou non tu verras bien, mais le monde existait avant toi et moi, et existera bien après aussi.
Entre temps, il t'appartient à toi de vivre, voila ce que je te propose, c'est bien au dela de l'espoir, c'est du concret et du présent, vivre.
@Matty-san Yo.
L'univers est l'espace de jeu principal où la loi principale est la guerre, la guerre pour se nourrir.
Où tout les prétextes, toutes les excuses sont recevables, reste à ne pas tomber dans les pièges qui sont tendus.
Oui, je suis d'accord, l'allégorie de la traversée pour se ressourcer et élargir son observation, prendre du recul et ressentir ce qui nous entoure, les énergies, c'est un pouvoir.
Une magie que seul les enfants sont capables de capter, de sentir et même de lire.
Penses-tu que les enfants soient encore
epargnés par les tumultes, les trepignements incessants venant des couleuvres du bas-monde ? Penses-tu que le souffre qui s'abat sur la terre ne s'évapore pas au quatre coins de notre écosystème de vie commune ?
Le ver est dans le fruit, de consistance impénétrable, régénérescence éternelle, absurdité cyclique, tant que la pensée existe, la prédation aussi, et si nous n'avons pas le mode d'emploi de navigation, même avec toute la bonne volonté du monde, nous perdrons le contrôle du gouvernail.
Pour s'assurer une bonne traversée, il faut que le capitaine soit dans le coup, spontané, courageux, audacieux, et qu'il devienne un loup de mer.
Je le pense, en tout cas.
@zozotte ce que je comprends c'est que la vie se résume essentiellement à la guerre.
C'est aussi simple que ça, et cette réalité m'épuise.
Preuve s'il en fallait, les mémoires du "passé" par l'histoire et sa chronologie en fonction des mouvements de l'homme, les batteries de combat, et aujourd'hui la guerre de l'ego, répartie en plusieurs autres affrontements.
Les guerres commerciales, les guerres de territoires, la guerre technologique et bientôt la guerre par ce qu'on appelle l'AI.
Et même condition concernant les plus petites dimensions comme dans les relations d'ordre affectives, sociales la conflictualité jaillissante répondant à un seul problème qui est la grande estime que l'on a de soi en fonction de ses croyances persistantes.
Et tu me proposes de comprendre la vie, mais la vie dont tu parles est simple à comprendre, puisque son essence première réside dans les moyens que ces réceptacles empruntent içi pour survivre assez longtemps face à l'adversité du monde, et les moyens existent, naturellement ou artificiellement.
Personnellement les moyens me font défaut.
Plus besoin de cacher quoi que ce soit, toute façon, je suis un clown pour les uns, un fou pour les autres, un de ces gars que l'on regarde d'un air sensible et hypocrite parce que c'est la seule réponse nécessaire face à ce que l'on n'arrive pas à saisir, à défaut de se faire des noeuds au cerveau.
Ermitage agaçant...
Je n'ai jamais été malade, au contraire, ma lecture est trop appuyée.
Beaucoup trop même, mais nous ne cessons jamais d'apprendre, de s'enrichir intellectuellement.
Ma voie je ne la cherche plus, puisqu'elle n'existe plus, elle fût anéanti mais je peux la récréer, sans doute, encore faut-il être courageux, dans un monde malheureux.
J'ai vomi ce monde.
L'attitude de ces donneurs de leçon, autoproclamés justes dans leur palace qui piétinent les fondations de ce monde, que j'embrassais autrefois, tout en ne niant pas la nécessité que j'ai de survivre par les moyens d'alimentations naturelles auxquels je dispose, et qui me retiennent encore un peu.
Je ne veux plus me mentir Zo, c'est fini.
Bientôt, le son des trompettes retentira, les montagnes se mettront à marcher, les cadavres ressortiront de terre et effectueront une nouvelle danse, la terre sera brûlée par les flammes, les océans couvriront de leur drap les villes de ce monde, que veux-tu que je te dise ?
Je crois bien que mon égoïsme ne rentre absolument pas en ligne de compte dans ce grand lieu des rencontres, tâché par l'expression de nos bas instincts.
Pour te répondre.
@Mikaa tu as le droit de vomir tout ce que tu veux.
Tu parles de courage, je ne sais pas si c'est du courage qu'il faut. De la résilience, de l'espoir, du recul, de la hauteur....
Je ne sais pas, il n'y a pas de mots. Tu parles des enfants, c'est peut être bien ça, et oui heureusement il y a encore des enfants épargnés.
Et tu sais pour Nietzsche le dernier stade de l'évolution c'est l'enfant. Au début il y a le chameau, qui porte ses charges, il porte tout sur lui, tout ce qu'on lui dit sans poser de questions, et il avance sans se demander pourquoi, avec toujours plus de poid sur le dos.
Alors le chameau se transforme en lion, il en a marre de porter tout ce poid, il balance tout par dessus bord. Il est fort, il combat les préjugés, lutte.
Mais il se fatigue, et tu as été lion surement Mikaa. Et à la fin, le lion se transforme en enfant. Il revit, il goute la vie pour la première fois.
Il n'a plus de poid sur les épaules, il n'a plus d'ennemis contre lesquels lutter, sa vie est un jeu et il aime son prochain tout autant que lui même.
Tu es en train de changer Mikaa, tu passes du lion à l'enfant, et c'est une belle chose.
Vomis tout ce que tu as à vomir, ça ira mieux après.
citation :
Penses-tu que les enfants soient encoreepargnés par les tumultes, les trepignements incessants venant des couleuvres du bas-monde ?
Avons-nous été épargnés nous ?
citation :
Le vers est dans le fruit
C'est pire, le vers, le souffre et la predation sont le fruit. D'où l'absurdité cyclique, les pensées répétitives, le ressac.
Mais nous sommes, indépendamment de l'idée que nous nous faisons de nous même, strucurellement taillés pour les mers australes, une lumière au sommet du mat.
Si seul on s'ignore, en flotte on se voit, alors imagine en armada, une lumière plus une lumière plus une lumière plus encore une multitude de lumières.
À quel endroit resterait il une place viable pour la ténèbre et ses avatars ?
Bon si tout peut être dit rien n'est écrit, mais à tout prendre ça me parais plus réaliste que des incantations aussi louables soient-elles.
Comment perçois-tu l'image que j'essaie de former @Mikaa ?
Et comment une image plus une image plus une image peuvent renforcer une vision ?
@zozotte, grandir en observant ces hommes, les femmes, les enfants, leur comportement, et constaté la répétition de cette prétention obsessionnelle typiquement humaine dans les interactions avec son environnement m'emmène constamment à supposer deux choses : soit, j'ai malencontreusement égaré au départ le programme cérébral qui m'étais tenu d'appliquer savamment.
Soit, je fais simplement face à un certain nombre de réflexes récurrents me paraissant pour une raison ou pour une autre totalement incompréhensibles, difficiles à intégrer, et que j'estime même de manière un peu triviale absurdes.
Les plaisirs sordides de cet esprit routinier prédateur qui consiste à prendre plaisir dans une terrible comédie qui serait drôle si elle ne nous dirigeait vers une énième séquence tragique en plusieurs actes, me renvoie la lettre angoissante que j'ai formulé comme une confirmation évidente du précipice dans lequel se dirige le monde et la vie organique, par des êtres singuliers complètement égocentriques dénués de sentiments.
Les béni-oui-oui sont réformés, dans un culte non pas au nom d'un lore sacralisé à l'accent religieux, mais cette fois selon des conjonctures habilement maîtrisées, dans un culte à l'annihilation du monde telle que la nature, tel que le paysage observable, les faits observables se présentent.
Le côté répétitif absurde que @Matty-san évoque à juste titre d'ailleurs avec ces propres mots, cet aspect continuellement ambigüe d'une humanité, atteinte psychiquement par ce besoin maladif de surreprésentation, s'articule par une dualité visant à la création/destruction.
Cela ne peut venir que d'une source affectée, troublée, jetant les bases même de cette énième folie émergente qui s'observe.
Ce qui me frappe par dessus tout, est cette forme de léthargie qui ne s'annonce pas, et curieusement compatible avec la froideur de l'hiver...
Indifférente, paralysante, aveuglante.
Je ne suis qu'un voyageur qui visiblement s'est trompé d'adresse.
Ou un curieux observateur d'un champ extérieur à ce monde qui n'a pas vu arriver la mascarade.
Et me voilà piégé, pris dans la gueule du loup, switchant entre différentes valeurs que j'estime, sans pencher le museau plus vers l'une ou plus vers l'autre.
Je garderais mon caractère si conspué, ma nature profonde si fustigé certainement jusqu'à mon départ, précipité ou non.
L'enfant intérieur qui autrefois s'émerveillait, constate à cet instant du jeu, l'importance de la vigilance.
Ce que je regrette, c'est que l'alerte s'enclenche probablement trop tard.
Que faire donc ? en sachant que l'on marche dans un couloir sans fin rempli de manipulateurs dotés d'une bouche ?
Les éviter, car avant d'être un combattant, j'ai viré en rebelle timide.
@Matty-san
citation :
Avons-nous été épargnés nous ?
Je ne pense pas.
Pas entièrement en tout cas, car la fascination emprunte de curiosité existe, même lorsque individuellement nos convictions sonnent la méfiance au regard ce qui nous est proposé.
Est-ce les effets de cette profonde conscience que nous avons du vivant ? Même lorsque celui-ci est muni d'une arme de défense ? Ou d'attaque en agissant selon ses besoins roboratifs ? Je l'ignore.
Certains êtres humains sont plus cruels que d'autres, disait Thomas Hobbes.
Et j'ajouterais humblement à ce propos que certains hommes savent se saisir opportunément des occasions qui se présentent, tout en s'exemptant des dégâts qu'ils causent, parce que l'une des pensées primordiales dans cet univers prison est celle-ci : la fin justifie les moyens.
Ensuite les prétextes trouvés sont secondaires.
Pense à la séquence d'origine qui a précédé l'avènement qu'on appellera par la suite "la première guerre mondiale", et constate la banalité absurde de son application.
Le silence même devient un crime.
L'indolence devient une nécessité de survie.
Un avant, et un avant.
citation :
C'est pire, le vers, le souffre et la predation sont le fruit. D'où l'absurdité cyclique, les pensées répétitives, le ressac.
En effet.
Il n'y a aucun échappatoire viable.
Tout ce qui compte, c'est le renforcement d'affronter la tempête déjà là.
citation :
Si seul on s'ignore, en flotte on se voit, alors imagine en armada, une lumière plus une lumière plus une lumière plus encore une multitude de lumières.
À quel endroit resterait il une place viable pour la ténèbre et ses avatars ?
Ton optimisme est une sorte d'objet de secours que tu brandis pour empêcher l'obscurité de couvrir l'ensemble.
Est-il efficace sur la durée ? C'est la question que je me pose.
Chaque époque calendaire est jalonné par une série de tâtonnements effectués par l'homme, encouragé de façon tendancieuse à saisir les mêmes causes pour produire en fin de compte les mêmes effets.
Les grandes révolutions sont là pour nous l'enseigner, les batailles au nom d'un idéal émancipateur, dissipateur de l'obscurité, de la brume qui nous aveugle, sans se soucier de ce que nous créons par nos propres convictions en dépit des recommandations légitimes de la terre dans lequel nous bougeons, accueillant la vie sous différentes formes.
La beauté qu'elle transpire, sa dangerosité immanente, la balance naturelle de son jugement équilibré défié par des revendications chimériques, voraces et ostensiblement prétentieuses.
Heureusement que la nuance, et que se constitue des oppositions en faveur de ce qui vaut la peine de se sacrifier.
Encore faut-il avoir du courage, comme je l'ai dis plus haut.
citation :
Comment perçois-tu l'image que j'essaie de former @Mikaa ?
Et comment une image plus une image plus une image peuvent renforcer une vision ?
Ce que je peux te dire, Matt, au travers de tes mots, de tes écrits, je perçois de l'optimisme.
Un optimisme certain, énergique, culotté dirais-je face à cette nouvelle chambre de l'orgueil hideuse qui est en train de s'emparer du tout.
Ne vois aucun mal ou injure à travers la comparaison que je vais formuler mais tu me fais penser à ces personnages de jeux vidéos, qui vont investir une énergie considérable par des détails, des instants, ces petits moments passagers mêlant rires sincères, joyeusetés et insouciance, en venant en aide ou en soutien à leur prochain, tandis que la musique triomphale du mal apathique gronde partout dans le monde où l'on évolue, c'est à la fois marrant, et rassurant.
Triste de devoir se tenir à cette petite lumière devenant presque imperceptible, pour se raccrocher un tant soi peu à sa chaleur, dans ce barnum chaotique...
@Mikaa
Cette chambre noir de l'orgueil n'a pas de prise sur la lumière, preuve par sa présence continue.
Autres choses,
une lumière n'est pas faire pour être regardée mais pour permettre de voir ce qu'elle éclaire et,
plus l'obscurité est profonde et plus la lueur par contraste semble forte.
En soi ce n'est pas suffisant mais le préalable est là.
Ce n'est pas trop mon truc l'optisme placebo et c'est une stratégie de manipulation psychologique bien rodée que de survaloriser sa force pour faire penser à son ennemi qu'il n'a aucune chance.
Je n'atténue rien, n'adouci rien mais je vais pas me coucher par anticipation, d'autres le font ttes bien pour moi, voilà tout.
J'espère avoir pu éclaircir ma position.
@Matty-san
citation :
Cette chambre noir de l'orgueil n'a pas de prise sur la lumière, preuve par sa présence continue.
Parce que la dualité est une force vive, réclamant des passions diverses et brûlantes qui produisent des événements marquants.
Sans cette énergie motrice , le "jeu" n'en serait que terni, défraîchi et vidé de sa substance première, l'ensemble des émotions qu'elle appelle.
Je sais bien que ce que j'écris est d'une banalité confondante, toutefois cela témoigne avec certitude de la manifestation brute des mouvements de l'homme.
Il se cherche un but, un objectif intime, concret pour donner du sens à sa vie, il ne s'embarrasse pas de questionner ses convictions mystérieuses, il le vit à chaque respiration.
L'instinct Matt.
C'est l'instinct (pas que) qui nous emporte vers un chemin de combat sans fin, et au milieu de la bataille, dans une tonalité bruyante, le guerrier n'a plus le luxe de reculer, n'a plus le loisir de se débiner.
citation :
Autres choses,
une lumière n'est pas faire pour être regardée mais pour permettre de voir ce qu'elle éclaire et,
plus l'obscurité est profonde et plus la lueur par contraste semble forte.
Je vais le dire sobrement, j'espère que tu as raison.
Oui, je le souhaite vraiment...
citation :
Ce n'est pas trop mon truc l'optisme placebo et c'est une stratégie de manipulation psychologique bien rodée que de survaloriser sa force pour faire penser à son ennemi qu'il n'a aucune chance.
Je n'atténue rien, n'adouci rien mais je vais pas me coucher par anticipation, d'autres le font ttes bien pour moi, voilà tout.
J'espère avoir pu éclaircir ma position.
Je comprends.
Tu as une mentalité de guerrier, ce qui ne réfute pas nécessairement l'optimisme que j'ai pu lire avec mes yeux en percevant chaque mots que tu m'as généreusement transmis.
Même encerclé, le guerrier ne se laisse pas intimider, ni minorer, il laisse l'adrénaline l'envelopper afin qu'il puisse se saisir de cette énergie brillante qui lui insuffle la volonté de vaincre.
Quel est votre secret ?
Cette force silencieuse, difficilement perceptible mais présente qui vous empêche de mettre la crosse en l'air ? en sachant l'hostilité émanant de ces "bourgeois gentilshommes" de notre temps.
Je me le demande.
Merci Matt.
Tu l'as cette force @Mikaa, et tu l'as déjà ressenti en plus.
@zozotte
Vraiment ?
Je l'ignore certainement...
Ce dont je suis sûr en tout cas c'est de l'immensité du danger que constitue le fait d'être conscient.
Un guerrier ne s'apitoie pas sur son sort et celui des autres.
Il ne se lamente pas.
J'en suis très loin, je ne suis qu'un rebelle docile, exagérément émotif qui suis la trajectoire du monde vers son agonie...
Je pressens l'horreur engendrée par l'amnésie humaine, l'absurdité louée, la perte de sens, cette maladie incurable qui programme le cerveau en le dirigeant vers un modèle d'attaque sans ménagement. Soit.
Ma seule consolation est que, malgré toutes les tentatives d'appropriation de la nature, les chapardeurs, rusés à tout égards, fourbes au possible n'arriveront jamais à détruire l'essence première de leurs cibles, à savoir la faculté de penser par eux-mêmes, la capacité à s'adapter aux situations les plus difficiles, et la possibilité de se renouveler.
Désormais (avant de finir entre quatre planches) je n'ai qu'une obsession, c'est de trouver les bons mots, les bons symboles pour chroniquer ce à quoi j'assiste, ce à quoi nous assistons, et ce à quoi nous assisterons.
Parce que les sons stridents dans le confort de l'invisible qui retentissent sont trop remarquant pour ne pas le témoigner aux générations nouvelles à venir, qui tireront par la suite leur propre conclusion.
Écris @Mikaa c'est une très bonne chose oui.
citation :
Un guerrier ne s'apitoie pas sur son sort et celui des autres
Je ne suis pas un guerrier et je m'apitoie sur le sort des autres. Quant au mien de sort, j'ai appris que j'étais mortel, que je vais mourir un jour et je n'y peux rien. Et en attendant je n'ai qu'une seule chose à faire, profiter du temps qu'il me reste à vivre, que ce soit 50 ans ou deux ans, peu importe car je n'en sais rien.
Ce n'est pas de ma faute si le monde est pourri, mais c'est de ma faute si je m'appitoie sur mon sort.
Je ne suis pas un guerrier donc, je connais les tenants et les aboutissants de la vie et du monde, et je prends acte.
Et encore une fois Mikaa, il n'y a pas que du pourri dans ce monde, et ce serait bien que tu te penches aussi la dessus.
@Mikaa
citation :
Quel est votre secret ?
En trois morts ?
La colère froide !
À quoi sert cette colère ? Non pas à se battre, non pas bouillir et craquer, à générer de la violence,, à se désaxé, mais mobiliser de la puissance, pour ouvrir des portes avec le pied quant elles refusent de s'ouvrir autrement, à accepter qu'une porte est faite pour s'ouvrir, à se percevoir légitime à le faire.
Pourquoi sortir une arme quand la colère froide peut désarmer.
Le sabre invincible est celui qui reste au fourreau.
@zozotte je partage la pensée qui est la tienne, j'entends, je prends acte.
Mais mon caractère vigilant me tient à rester sur mes gardes, à ne pas céder d'un pouce face à ces gentilshommes qui prétendent être pétri de vertus par leur "conviction" qu'ils n'ont pas inventé.
Je disais précédemment que le renouvellement est une création qui ne peut être détruite par des velléités délétères, l'ennui est que ce même renouvellement peut également engendrer des soldats supplémentaires au grand bonheur de l'empire.
Cf : Star Wars, la revanche des sith par exemple.
Il est frappant de constater les similitudes qui peuvent exister entre la fiction et la réalité, mais une fois que ces deux univers se confondent, c'est l'entrée vers le tout et n'importe quoi...et nous y sommes.
J'ai conscience qu'il n'y a pas que les passions avilissantes qui existent, seulement ma sensibilité ne peut nier cet océan mortifère qui s'étend et emportant avec lui les lumières qui jadis rayonnaient de part leur sensibilité, aujourd'hui perdue, ou détournée.
@Mikaa je ne te demande pas de céder d'un pouce ni de quoi que ce soit, et il n'appartient qu'à toi de ne pas détourner ni perdre ta lumière.
@zozotte, tu as vraisemblablement raison Zo.
Tout comme il n'appartient qu'à moi de considérer mon atterrissage dans cet univers prison comme une erreur qui risque manifestement de me coûter très chère dans les mois ou années à venir, l'histoire est un cycle absurde de répétition.
Ironiquement et tristement, je réalise aujourd'hui à mon grand âge que la vie ne se résume ni plus ni moins qu'à un rapport de force entre bourrins, certains plus subtils que d'autres, et à une volonté de correspondre avec le monde mais SANS le monde, les émotions sont secondaires.
Ce "peau-rouge" a livré une réalité qui est de la misère, du poison...et je ne peux pas faire comme si je ne savais rien.
Je ne peux plus être celui que j'étais, et force est de constater qu'il avait raison, car se serait nié la face insondable du monde, et se serait se nier soi-même.
Mais qu'est-ce qu'un idiot pourrait faire de cette vérité cruelle dans l'indifférence des partisans du "In God We trust" ?
Sérieusement, à part me faire des noeuds au cerveau jusqu'à la perte de sens.
Être dans sa petite bulle sphérique ne protège pas plus que ce qui serait attendu, au contraire même, c'est une façon de mieux se piéger.
Je suis à mon corps défendant une proie, qui sait seulement se saisir d'un crayon, qui me servira crûment à illustrer la décrépitude de cet univers.
C'est tout.
@Mikaa, Mikaa, Mikaa....
Tu ne peux plus être celui que tu étais, oui, et ça rejoint ce que je t'écris plus haut sur le lion qui redevient enfant.
Ne nie pas la face du monde non, et pas ta propre face non plus. Ne nie rien, soit juste honnête envers toi même, envers tes qualités et tes défauts, tes forces et tes faiblesses. (Et j'ai bien dit tes forces aussi !)
Le monde est ce qu'il est, tout comme toi. Vie dans ta grotte ou en dehors, c'est toi qui décide, ça ne changera pas le monde, mais ça te changera toi.
Et tu n'es ni une proie ni un prédateur, tu es ce que tu as envie d'être, il faut juste que tu le comprennes.
Ton atterrissage dans cet univers prison n'est pas une erreur, tu t'es juste laissé piégé comme tout le monde. Maintenant que tu y es tu ne risques rien de pire. Le prix élevé c'est tous les jours. Cette histoire ordinaire est effectivement un cycle absurde qui se joue vie après vie après vie.
D'après certains initiés Ii y a néanmoins une sortie. Mais ça c'est une autre histoire.
Mais sache que certaines "entités parasites" sont en charge de garder ton énergie dans tes chaussettes, avec ta lumière, tes perspectives d'avenir, l'estime de toi, etc...
Faire remonter tout ça a sa place est le chalenge du moment.
S'être fait bander les yeux ne rend pas aveugle, seulement non voyant.
.
"S'être fait bander les yeux ne rend pas aveugle, seulement non voyant."
@Mikaa, mikaa. Mikaa...
On te prend ta vision mais pas ta voyance et encore moins ta clairvoyance.
Mais si tu restes traumatisé par ta vision qu'on t'a volé dans ce monde de voleurs et de violeurs
C'est ta vision à toi de ta perte de vision.
Et ça paralyse aussi ta voyance et tout le reste.
Passe en métaphorique, en mode méta, et tu verras le monde sous un nouveau jour...
Libre d'imaginer et de choisir ce que tu souhaites et de te réaliser.
Mais si je préfère la nostalgie, l'obscurité et l'obscurantisme...
Libre à moi...
@Matty-san, très belle allégorie avec le sabre restant dans son fourreau, dont j'apporte mes compliments les plus sincères.
Ce que tu préconises est ce que j'appelle le culot encadré, une prise de risque mesurée n'est-ce pas ?
Si tel est le cas, pourquoi pas après tout, le chemin de la liberté est pavé de rencontres, de croisements fortuits, de sérendipité, alors il serait épineux de ne pas envisager cette hypothèse comme faisable.
Les pages de notre innocence se remplissent progressivement à mesure que nous affûtons notre observation, en perçant notamment le vrai du faux, en distinguant le sincère du mensonge.
C'est un jeu.
citation :
Ton atterrissage dans cet univers prison n'est pas une erreur, tu t'es juste laissé piégé comme tout le monde.
Ainsi, tu es au courant.
Ça ne m'étonne pas au vue de tout ce que tu m'as écrit avant.
Tu es un cheval qui galope dans le sens qu'il veut sans ce soucier de la direction qu'on lui impose, quitte à donner des coups de sabots pour le faire entendre.
citation :
Cette histoire ordinaire est effectivement un cycle absurde qui se joue vie après vie après vie.
En effet.
Et l'évoquer peut entraîner dans certaines circonstances des mouvements de colère promptes, ou au mieux, dans une moindre mesure l'idée de te reléguer au rang de "fou", car il est plus facile d'en être imputé lorsque ce sont ceux qui en connaissent un rayon sur le concept qui le déterminent.
Étonnante inversion.
Mais de toute manière, le récit global dans sa chronologie linéaire le montre.
Les tribuns complotistes à travers l'histoire sont d'ailleurs les grands annonciateurs désignés pour prévenir les purges qui se déclarent ensuite.
Après la guerre, la "paix", puis la guerre, la "paix", et ainsi de suite...un récital sordide et pervers qui mobilise selon les enjeux des personnes qui ne sont que des instruments utiles aux desseins les plus vils, et ensuite ces événements désirés provoquent des réactions vives qui forment le fruit tant convoité, la misère si savoureuse, et oui.
citation :
Mais sache que certaines "entités parasites" sont en charge de garder ton énergie dans tes chaussettes, avec ta lumière, tes perspectives d'avenir, l'estime de toi, etc...
J'ignore encore si tout cela a vraiment du sens, si ce n'est pas un conte d'horreur inventé par la savance d'un tordu, mais ce dont je suis certain, c'est que visiblement et personnellement, mon caractère "rebelle" craintif dérange, et génère des assauts qui visent à développer des réponses infâmes contre mon gré...
Et ça continue à te ballotter d'un coin à l'autre, içi et là jusqu'à ce que l'on ne puisse plus.
La récolte de la souffrance n'attend pas.
citation :
S'être fait bander les yeux ne rend pas aveugle, seulement non voyant.
Vrai, je rajouterais que s'affranchir de ses limites imposées demande une attention toute particulière, une conduite précise, tu es bien placé pour le savoir.
L'expectative fallacieuse est insidieusement installée pour maintenir la cecité du vivant, du Pôle Nord au Pôle sud.
La politique du "circulez, il n'y a rien à voir", l'entreprise faite pour une grande marche vers le chaos, en commençant par nos points faibles, comme le fait de se repaître bec ouvert, ventre criant constamment en temps et en heure, tu le sais.
il serait ennuyant que ces bêtes de sommes, roturiers jean foutre puissent avoir une quelconque maîtrise d'eux-mêmes.
Je ne sais plus qui a dit cette phrase "un homme ça s'empêche" mais de mon point de vue, il avait touché du doigt un remède pour un mal plus profond que ce que l'on pourrait imaginer.
@zozotte
citation :
Ne nie pas la face du monde non, et pas ta propre face non plus. Ne nie rien, soit juste honnête envers toi même, envers tes qualités et tes défauts, tes forces et tes faiblesses. (Et j'ai bien dit tes forces aussi !)
Mes forces sont les mêmes qu'au commencement, la compassion, la joie la sensibilité, nonobstant je suis juste bridé par les charges la hussarde constante de ce monde, et épuisé par les faux nez du "bon sens".
Il m'est arrivé comme je l'ai dis il y a quelques années içi d'avoir tenté de m'intégrer à cet univers par imitation, ce fût une quête ostensiblement crétine, mais cela m'a appris une chose essentielle, c'est que la nature à l'origine de qui nous sommes, qu'importe le chemin emprunté, nous rattrapera toujours.
C'est la lueur chaleureuse et infiniment authentique de nous-mêmes qui est la pierre essentielle à polir.
citation :
Le monde est ce qu'il est, tout comme toi. Vie dans ta grotte ou en dehors, c'est toi qui décide, ça ne changera pas le monde, mais ça te changera toi.
Et tu n'es ni une proie ni un prédateur, tu es ce que tu as envie d'être, il faut juste que tu le comprennes.
Effectivement je peux me changer, je peux me métamorphoser, je peux ressentir la joie de l'écoulement de l'eau en aval, mais je ne pourrais pas (tout seul) modifier la face du monde.
Ma limite s'arrête à ma perception, timide et enfantine, mais mon regard sur le monde est à l'aune de la beauté qu'elle m'inspire, aujourd'hui plus menacée que jamais.
Je ne serais pas le premier, ni le dernier à le dire.
La terre n'est pas un terrain de jeu, c'est un jardin, et pas n'importe lequel...puisse la vie retrouvée sa pleine souveraineté, sans haine ni calcul.
On peut trouver en soi toutes les bonnes raisons d'espérer, on peut trouver en soi toutes les raisons objectives de désespérer, on ne va pas necessairement chercher en soi à n'en convoquer aucune. On ignore donc généralement où mène ce chemin.
Si la curiosité ne nous fait pas défaut, il nous manque parfois de bonnes idées.
Si les chemins que j'emprunte habituellement me ramènent tout le temps au point de depart c'est ce n'est pas la bonne direction, alors peut-être en sortant de ces sentiers battus ?
@Surderien
citation :
On te prend ta vision mais pas ta voyance et encore moins ta clairvoyance.
J'aurais plutôt pensé à une entourloupe piégeuse visant à s'approprier ce que tu nommes "vision" en échange d'une fausse capacité que certains se plaisent à présenter comme un "don"...
Les croyances ont la vie dure, mais je ne vais certainement pas me mettre à jeter la pierre à qui que ce soit, (et de toute façon je ne suis pas comme ça) puisque je fus moi-même un...dindon.
Indiscipliné mais dindon quand même, j'en ris.
citation :
Mais si tu restes traumatisé par ta vision qu'on t'a volé dans ce monde de voleurs et de violeurs
C'est ta vision à toi de ta perte de vision.
Et ça paralyse aussi ta voyance et tout le reste.
Et bien et bien, tu es au courant toi aussi, comme @Matty-san comme @zozotte.
Ma "folie" qui m'aurait valu le bûcher fût un temps se serait ainsi donc partagé à travers les barrières de l'illusion ?
Petite boutade, mais globalement je ne peux qu'être en accord avec ton diagnostic.
Un médecin que j'eus consulté il y a de cela quelques années m'indiqua que j'avais subi un "choc émotionnel" enfant.
Je ne m'en rappelle pas et jusqu'à maintenant j'ignore de quoi il s'agissait, et en toute franchise ça me passe au-dessus.
Ceci étant dit, y a-t-il un rapport avec ce traumatisme hypothétique que tu évoques lié à une vision détroussé ? À moi de voir et de déterminer si des points de convergence à ce dérèglement sont à relever.
Je dois vivre au présent, m'affranchir du passé afin d'établir des promesses pour le reste de ma vie, toutefois il est hors de question que je me soumette à une quelconque autorité qui me dictera la manière dont je dois penser.
OEuvrer en totale conscience, en totale volontarisme n'est pas travailler pour quelques piécettes.
Je vomi ce monde certes mais dans un réflexe idéaliste plein de naïveté, je ne souhaite la souffrance physique ET morale de personne.
citation :
Passe en métaphorique, en mode méta, et tu verras le monde sous un nouveau jour...
Libre d'imaginer et de choisir ce que tu souhaites et de te réaliser.
Si tu me posais la question comme suit "que veux-tu faire à cet instant" ?
Je te dirais que je souhaite métaphoriquement et symboliquement illustrer ce à quoi j'assiste.
Il m'est inconcevable de masquer les mirettes, de détourner le regard avec ce que je vois, et surtout ce que je sais.
D'autant que nous avons encore, pour l'instant cette liberté d'expression entre les mains, il ne suffit que d'un coup de crayon, et ça en revanche je m'en pense capable !
Je commencerais avant à le témoigner içi, bien que le bougre qui cause ne fait que se répéter sans preuve du bien-fondé de ces prétentions, je le ferais.
Intelligemment.
Ça prendra un peu de temps.
En m'appuyant sur les savoirs de ces illustrateurs qui nous ont précédé et dont j'atteste sur l'honneur mon désir de leur rendre hommage par l'inspiration de leurs oeuvres.
Je ferais de mon mieux.
Tu dois être un chic type en me suggérant quelque chose auquel j'avais moi-même pensé, alors simplement merci.
@Mikaa ton projet d'écrire est beau, ça m'a aidé énormément de mon côté aussi.
J'ai aussi l'impression que tu as fait un pas en avant oui, entre le début de ce fil et maintenant.
Ça ne tient qu'à toi tu l'as compris, garde bien ça en tête, et aussi, tu as bien plus de qualités que tu ne le crois, et tu vas bientôt le découvrir aussi Mikaa.
@zozotte, je suis un piètre conteur, mais partant du principe que toute chose est perfectible, avec méthode et sérieux, il est alors possible de changer sa façon de décrire ce que l'on voit.
Ce qui me manque c'est l'expérience du terrain au sens large, au-delà des frontières de mon petit refuge piteux qui ne me protège absolument pas du danger grouillant, j'en ai conscience.
Un agenda privé aurait très bien fait l'affaire pour versifier chaque pages d'informations recueillies à travers mes observations, cependant un point stagnant m'aurait mis du plomb dans l'aile à force, c'est l'absence d'échange, voir de critique pertinente.
C'est ce que Apie m'apporte, une liberté de m'exprimer, de dire ce qui me passe par la tête, la continuité du ruissellement des idées, en interpellant (ou pas) des consciences suffisamment intéressées pour me donner leur avis accompagné d'une certaine maturité, s'il en est.
Je peux te dire avec certitude que ce n'est pas DU TOUT le cas sur d'autres sites ou forums, plutôt articulés sur un désir sous-jacent de confrontation pour savoir qui aura le dernier mot.
Apie-people favorise la raison, avec une empathie mesurée, et ça me convient.
Ce que je souhaite, personnellement Zo, intimement dirais-je, c'est que le monde se libère de ses peurs, les peurs de l'ensemble des créations de ce monde, pour éliminer une fois pour toute les serpents du chaos qui sévissent dans l'ombre, et heurtent les sensibilités, les affectés, les désespérés, le comprends tu ?
Parce que si je sais, comme tu le dis, que notre propre personne est ce qui compte le plus dans cet univers prison où tout est calculé et schématiquement pensé pour toujours nous enfermer dans des remords et le chagrin, je sais aussi que nous n'aurons pas de après, tant que l'ingéniosité du mal continuera à se renouveler.
Preuve s'il en était besoin, le monde au présent se ressource à mesure du foutre qu'expose impudiquement l'intelligentsia technocratique, ne comprenant absolument pas les sentiments humains.
Je vais te le dire grossièrement, aucune personne n'ayant d'empathie pour soi, mais aussi pour les autres ne vaut rien ! Strictement rien.
Et je constate que la ruse mise au point mène vers ce précipice terrifiant.
Peut-être que nous en causeront de cela dans les 10-15 prochaines années, j'aurais alors probablement changé, comme toi, si je ne clamse pas avant pour défendre la carcasse.
Si le monde se libèrait de l'ensemble des peurs dans cette création-prison, alors l'oeuvre bancale qu'elle est s'effondrerait, ce qui est impensable tant aux yeux des dieux que des démons et de ceux des hommes.
Mais oui dans l'absolu si plus personne ne consentait à son statut de sous-Homme cette matrice s'effondrerait, emportant avec elle ses servants.
Penser au salut collectif c'est comme y renoncer alors que nous sommes ontologiquement taillé pour.
Le malin connait son nom et l'homme est un perdreau de l'année, alors l'un dans l'autre pour lui ça baigne.
Mais néanmoins certaines têtes moins brûlées que d'autres ont trouvé la voie du large.
Alors ?:
@Mikaa je te donne bien moins de 10-15 ans pour aller beaucoup mieux, surtout avec Apie comme aide.🙂
@matty-san, si quelques têtes brûlées y parviennent, pourquoi pas d'autres ? Plus il y en a plus il y en aura, la question, c'est, combien de temps pour en avoir un nombre suffisant ?
citation :
c'est, combien de temps pour en avoir un nombre suffisant ?
Suffisant pour quoi ?
Pas sûr que l'idée de masse critique qui mènerait à une libération collective soit envisageable.
Outre que l'humanité soit loin d'être homogène, (on est plutôt bien placé pour en avoir un aperçu) les 4% de "sans Esprit" qui n'ayant que la fuite en avant comme option pour leur survie ne lacherons jamais l'affaire. Et comme ils sont depuis des temps immémoriaux aux commandes il connaissent parfaitement les failles de l'homme. Et l'homme reduit à la condition de bétail est tellement facile à égarer, qu'il est plus pragmatique de compter sur nos propred capacités individuelles pour, 1 s'aider soi-même et 2 garder en tête qu'on ne peut aider l'autre qu'à s'aider lui-même. Ce qui au passage est en soi une grande bonne nouvelle.
Le chemin est ardu, semé de pièges et de chausse-trape mais au moins il existe. Et il n'est pas dit qu'une vie soit trop longue pour sortir du tunnel.
Mais peut-être @zozotte n'avais tu pas en tête cette notion de masse critique susceptible de faire basculer les consciences et que je sois hors sujet dans cette réponse ?
@Matty-San
citation :
Si le monde se libèrait de l'ensemble des peurs dans cette création-prison, alors l'oeuvre bancale qu'elle est s'effondrerait, ce qui est impensable tant aux yeux des dieux que des démons et de ceux des hommes.
Les hyènes ne lâchent pas aussi facilement le gueuleton déposé dans leur assiette.
Ce que tu nommes "Dieux" ou "Démons" ne sont que les incarnations symboliques et religieuses des espoirs et des peurs des hommes.
Tu le sais.
Cela dit, c'est entendu que si nous tentions l'expérience cathartique de s'émanciper tous, une bouffée d'air frais se ressentirait au sens large, et nous retrouverions une amie que nous avons délaissé pendant plusieurs âges qui est notre liberté.
Comme tu le sais, d'aucuns suggèrent que des moyens existent pour éponger les choses mauvaises qui se cachent, peut-être bien, mais déjà ce qui se dissimule dans l'ombre en jouant et manipulant n'aiment pas ça, et feront tout pour empêcher toute forme de rébellion, à l'instar des résistances humaines dans l'histoire dont les marches furent entravées par des pièges de toutes sortes afin d'endiguer le vent de libération qui souffle, lorsque les hommes se prennent pour des "dieux" ou envoyés de "dieu".
Nous y sommes, itération d'exécution d'une seule et même espèce stupidement ballottée d'un pôle à l'autre, en s'oubliant progressivement.
citation :
Mais oui dans l'absolu si plus personne ne consentait à son statut de sous-Homme cette matrice s'effondrerait, emportant avec elle ses servants.
Oui, et l'inverse est également à souligner.
L'autre milliardaire faussement philanthrope, présenté comme le plus grand richard de l'univers qui aimait adresser des "coeurs" pour son amour de l'homme sait exactement de quoi il est question.
Sa lubie fantasmagorique d'envoyer dans le futur des êtres humains sur Mars par exemple n'est pas une idée sortie de nulle part.
Il n'est qu'un pion, comme ces relayeurs qui pratiquent une sacro-sainte adoration de sa personne.
Tout est sous contrôle.
citation :
Penser au salut collectif c'est comme y renoncer alors que nous sommes ontologiquement taillé pour.
Le malin connait son nom et l'homme est un perdreau de l'année, alors l'un dans l'autre pour lui ça baigne.
Ayé, je le sais.
Ce doux amer dans lequel les hommes se fondent est le résultat d'une crédulité enfantine ignorante.
Alors, elles savent jouer.
Par moment nous façonnons nos propres...jeux, la ficelle tenant au dessus d'un gouffre sur laquelle on avance, par plaisir ou simple volonté d'embrasser la surface de l'écueil, les requins sont ordres de bataille, éternellement affamés, prêts à bandir sur leur proie.
Suis je épargné par ces instants d'imprévisibilité ou simplement un énième instrument de ces combines qui ne disent pas leurs noms ?
citation :
Mais néanmoins certaines têtes moins brûlées que d'autres ont trouvé la voie du large.
Alors ?:
Comment ? Tu es un guerrier, tu dois le savoir forcément n'est ce pas ?
@matty-san non tu n'es pas HS.🙂
Il y a du travail il y a du travail,mais on avance !
@Mikaa, tu seras instrument de ces combines tant qu'elle te rendront malades....
Il y a d'autres options, difficiles à décrire sur un forum en quelques messages, mais tu en prends le chemin, et c'est une très belle chose.
citation :
Tu es un guerrier, tu dois le savoir forcément n'est ce pas ?
Mon navire n'est pas un bâtiment de guerre, on ne se bat ni contre le vent, ni contre les vagues, ni contre la brume, ni contre les ombres, ni contre les récifs.
Les seuls adversaires qui en vaillent la peine ne sont jamais à l'exterieur !
Le danger est de ne pas connaitre son propre navire, ou de le laisser naviguer seul.
@zozotte, heureusement, nous avons des sketchs pour relativiser dans ce théâtre obscur ambiant.
Nous sommes déjà là comme le dit @Matty-San mais jusqu'à quand ?
citation :
Il y a d'autres options, difficiles à décrire sur un forum en quelques messages, mais tu en prends le chemin, et c'est une très belle chose.
Je vais et je dois reprendre du poil de la bête.
Mes peurs me freinent, les proches se tordent les mains en ne sachant pas de quoi il en retourne, bloqués dans leur illusion au jour le jour...
L'avantage est que j'en sais un peu et dont les pierres de réponse données me parlent bien plus, au regard de ce conte de la crypte témoignant la promesse de la destruction du vivant.
Que faire à mon niveau ?
User de la colère froide ? Que mentionnait ci-haut Matty-San
Ou bien encore seulement et simplement changer ma perception que j'ai de ce monde ? Malgré sa crédulité dont je ne suis pas épargné.
@Mikaa
Ce que je nomme "dieux" et "démons" sont dans mon panthéon des entités parasites, des esprits sans Esprit qui projettent en alternance sur nos écrans mentaux, espoirs et désespoirs, petites lueurs et grosses désillusions, petites attentes et grosses déceptions, de grandes peurs et de petits reconforts.
L'énergie qui résulte de ces amplitudes est leur seul nourriture comestible. Ils dégradent l'Homme pour se nourrir, pour survivre au néant de leur être.
Et l'Homme par ignorance, par tromperie est amené à consentir implicitement à participer et à se laisser perdre dans des reves qui ne sont pas les siens, emporté sans son désaccord dans les méandres de leurs sombres desseins.
Bref l'extorsion de consentement est leur unique fond de commerce.
Alors je dois me demander à quels endroits je consentis, dans quels espaces de mon existence je donne, sans vraiment m'en rendre compte, mon accord à ce qui m'arrive. Car leurs pouvoir n'est qu'illusion, ces esprits sans Esprit savent où nous cueillir pour nous garder, captifs et perdus, dans leurs jeu de passe passe. Et nous consentons par ignorance de qui nous sommes.
En voilà une conception totalement hétérodoxe des tenants et aboutissants de notre captivité dans cette univers prison.
Nous sommes bâti pour la haute mer non pour trembler devant des ombres dans des parcs à bestiaux.
Ah ! que de cette colère froide salutaire qui se mobilise lorsque nous comprenons que nous nous faisons avoir comme des enfants hypnotisés dans un grand Trueman Show cosmique.
Alors, à vos marques, prêt, partez, il y a du tri à faire, nos adversaires ne sont pas dehors dans ce monde.
@Matty-san
citation :
Le danger est de ne pas connaitre son propre navire, ou de le laisser naviguer seul.
Tant que le processus de fabrication se fait dans mon antre et pas ailleurs, avec ma caution et en toute probité, mon libre-arbitre, il n'y a pas à se tortiller, l'ennui c'est le voile.
Ce même voile traduit par une amnésie étrange, qui t'obstrue la vue, et nous empêchant de consulter avec justesse , avec exactitude notre mémoire profonde.
Peut-être comprendras-tu ce que je m'apprête à te dire, mais je me méfie des manufactures chiadés qui collectent les sympathies naïves en proposant une pharmacopée trop simple à se procurer.
Peut-être est-ce ma nature qui l'exige, peut-être est-ce aussi un réflexe qui m'est insidieusement glissé à l'oreille d'avoir, ou encore une réaction en réaction face à une peur inconsciente, aussi j'ignore.
En tout cas, comme dirait quelqu'un le remède miracle ou providentiel, s'il existait, ça se saurait.
citation :
Car leurs pouvoir n'est qu'illusion, ces esprits sans Esprit savent où nous cueillir pour nous garder, captifs et perdus, dans leurs jeu de passe passe. Et nous consentons par ignorance de qui nous sommes.
Le plus frappant est l'ensemble de ces fragments d'éléments d'informations, subtilement déposés un peu partout autour de nous.
Dans les films, la culture pop, les jeux, la philosophie, les religions aussi, rien n'est pondu au hasard.
Pour sûr, il n'est nullement question de se faire choper en connaissance de ces récurrences qui ne reflètent pas la vérité en elle-même.
Tout ce que nous savons, c'est qu'il y a nous, êtres d'émotions, et puis il y a les autres, les multitudes grouillantes camouflées, qui se plaisent à mijoter des traquenards apparemment contre les premiers, et savent parfaitement comment se jouer de l'ignorance humaine, comme tu dis hélas.
Si c'est vrai, alors ces bandits crapuleux sont en action massive actuellement, et passent par certains hommes au courant de ce qui est en train de se jouer.
Je gratte à peine le mur "complotiste".
citation :
Nous sommes bâti pour la haute mer non pour trembler devant des ombres dans des parcs à bestiaux.
Oui mais tu n'es pas sans savoir que certains actes favorisés par la naïveté des hommes tendent à profiter aux crapules qui provoquent des situations qui leur sont favorables, le plaisir de la souffrance est savoureux.
Pire, il est étonnant de réaliser que probablement nous ne soyons pas là où nous devrions être fondamentalement si j'ose dire.
Nous supportons pour l'écrasante majorité des situations et des événements navrants au quotidien jusqu'à ce moment de notre vie où nous nous demandons pour la première fois quelle est notre véritable place dans ce foutoir.
Un élan de lucidité, qui sait ?
Parcs à bestiaux...cruelle réalisation de la dureté de ce qui est.
citation :
Alors, à vos marques, prêt, partez, il y a du tri à faire, nos adversaires ne sont pas dehors dans ce monde.
J'ai quasiment tout jeté, manque plus que ce qui me fait défaut et ce qui constitue ma faiblesse à bien des égards encore aujourd'hui, la ferme dans laquelle j'ai grandi.
Une prison dans la prison, l'épreuve est de taille mais mieux vaut en rire, tout en continuant à creuser pour s'évader.
@Mikaa
Le processus de construction n'a ni date de commencement, ni date de fin. On est mis à l'eau dès le premier jour et à partir de ce moment c'est une vie entière à, agrandir, améliorer, perfectionner, apprendre, transformer, comprendre, expérimenter, découvrir, toit ça en condition réelle de flottaison. Rester au rivage n'est pas plus sûr. Nous avons à bord tous les outils pour lever les voiles qui sinon obscurcissent notre entendement et nos mémoires.
Ce que nous devons savoirs c'est que nous sommes avant tout des êtres d'intelligence, de cette intelligence qui éclairé, non de cette lumière qui aveugle. Des êtres de sensations, les émotions étants des sensations dégradées dans la brume du voile des mémoires mortes.
Les "autres" comme tu les nommes se plaisent à mijoter de la dégradation car c'est du fruits de cette dégradation qu'ils se nourrissent.
Ce n'est ni bien ni mal, c'est comme ça, c'est à nous de faire le tri et de ne plus consentir à jouer un rôle d'acteur dont nous ne sommes plus les auteurs.
Et oui ces entités passent par certains hommes au courant de ce qui est en train de se jouer pour être leurs courroies de transmissions. Mais ils n'auront jamais de pouvoir plus grands que d'agiter des images sur un fond vert et de nous y faire croire.
citation :
mieux vaut en rire, tout en continuant à creuser pour s'évader.
👍 👍 👍
😅
@Matty-san
citation :
Le processus de construction n'a ni date de commencement, ni date de fin. On est mis à l'eau dès le premier jour et à partir de ce moment c'est une vie entière à, agrandir, améliorer, perfectionner, apprendre, transformer, comprendre, expérimenter, découvrir, toit ça en condition réelle de flottaison. Rester au rivage n'est pas plus sûr. Nous avons à bord tous les outils pour lever les voiles qui sinon obscurcissent notre entendement et nos mémoires.
Je pense saisir l'image que tu me présentes.
Selon ta bonne jugeote, comment être certain que nous sommes bien propriétaires de nos pensées ?
Je veux dire par là comment s'assurer d'avoir pleine autorité sur les manoeuvres, la quincaillerie que utilisons pour ces manoeuvres, les idées qui jaillissent de notre tête, ou nos émotions ?
Car des émotions incontrôlées deviennent à contrario des moyens de nous auto-saboter.
citation :
Les "autres" comme tu les nommes se plaisent à mijoter de la dégradation car c'est du fruits de cette dégradation qu'ils se nourrissent.
Ils ont façonné le monde à travers des chuchotements à bâton rompu dans l'histoire de cet univers, interceptant toute initiative de vivre librement, de penser librement (et pas cette fable mirifique de liberté d'expression, c'est de la mignonnerie ).
Ils muselent les pensées qui sortent du rang, ou simplement s'arrangent pour en supprimer les émetteurs.
Et quel effet nait de cette invisibilisation en bout de chemin ? Du désarroi, de la peine, de la colère, un abattement moral et une perte de contrôle.
Tout ce qui les nourrissent.
Raison pour laquelle le travail, quel qu'il soit restera selon moi le meilleur moyen d'obstruer la vue, car lorsque l'on est au fourneau, il n'y a pas le temps de s'intéresser à son soi intérieur.
Nous ne fonctionnons que comme des machines interéchangeables, des ouvriers dociles pour ces canailles infiniment plus arrogantes que le dernier des connards patentés de cette foutu geôle sphérique.
La limite de la vision humaine devient alors une manne appétissante pour d'autres, ce serait une belle ironie si ça n'était pas dramatique.
Mais je pourpense tout à coup, jusqu'où iront-ils ?
Si l'humanité s'éclate d'elle-même (et nous en prenons le chemin), qui est-ce qu'ils vont venir traqués, envahir et absorbés après ?
citation :
Ce n'est ni bien ni mal, c'est comme ça, c'est à nous de faire le tri et de ne plus consentir à jouer un rôle d'acteur dont nous ne sommes plus les auteurs.
Oui, la motivation première en une phrase comme je le dis souvent est simple : "la fin justifie les moyens".
"La FAIM justifie les moyens".
Les mots ne sont pas choisis au hasard.
Le plus fort, le plus rusé à légitimer de remporter le butin du plus faible.
La nature est simple.
citation :
Et oui ces entités passent par certains hommes au courant de ce qui est en train de se jouer pour être leurs courroies de transmissions. Mais ils n'auront jamais de pouvoir plus grands que d'agiter des images sur un fond vert et de nous y faire croire.
Je me méfie.
Il y en a un qui agite les bras, sous son masque de joyeux fanfaron ambitieux et qui pourtant a été touché du doigt, dès le plus jeune âge, par ce conglomérat de nuisibles cachés dans la pénombre, pour éviter de finir sous les décombres.
@Mikaa je ne suis pas forcément Cartésien, mais quelq'un avait dis "je pense donc je suis."
C'est la base Mikaa, c'est ce qui lui a garanti que ses pensées étaient belles et bien les siennes. Ensuite il reste à les développer ces pensées, pour savoir qui tu es, quelle est ta place dans cette société, quels sont tes moyens pour y vivre, quels sont tes désirs, tes passions, tes goûts. De quoi as tu besoin et de quoi as tu envie.
Et c'est la même chose pour tes émotions, tes émotions sont un signal, un guide qui te sert de boussole tout ai long de ta vie, et écouter tes émotions c'est t'écouter toi.
Recherche les bonnes émotions, et les mauvaises sont un signal, tu vas dans la mauvaise direction.
Ce sont les bases Mikaa, tes pensées sont les tiennes, et tes émotions sont ta boussole.
Ensuite c'est à toi de prendre les commandes.
@zozotte : tu es remarquablement bienveillant. Et c'est un compliment sincère.
citation :
comment être certain que nous sommes bien propriétaires de nos pensées ?
Eh bien nous serions auteurs de nos pensées si, personne avant nous n'avait eu cette pensée et non plus n'ait cette pensée ailleurs en ce moment On peut donc en conclure que les pensées qui viennent de nous, soit que les pensées "intelligentes" sont des exceptions dans un océan de chuchotements initerompus que l'on appelle ordinairement pensées.
Entendement, discernement, mémoires profondes, conscience, détermination, savoirs sont nos outils de navigation.
Pensées, émotions, réactions, emportements, colères chaudes, sont les parasites qui se sont invités a bord et qui à 'l'ombre de notre lucidité, réduisent au maximum nos facultés de naviguer de manière souveraine.
@zozotte
Je ne voudrais pas donner le sentiment de prendre intentionnellement le contre-pied de ce que tu as écrit.
Dans ces échanges avec Mikka je ne fais que suivre ce file d'Ariane issu de mes rencontres et de mes réflexion sur la condition humaine, ses tenants, ces aboutissants afin de faire le tri de ce qui est susceptible de nous faire avancer de ce qui nous garde à tourner en rond dans le petit bassin.
Ce qui fait que mes interventions peuvent paraitre iconoclastes. Mais elles sont le point le plus aboutit de ce que j'ai pu produire pour clarifier certains concepts et particulièrement les idées que l'on pouvait en avoir.
La pensée, les émotions, l'intuition, la connaissance, l'amour, l'attachement, le libre arbitre, la liberté, l'altruisme, la compassion, la destiné, la conscience, etc... sont des terrains propices aux pas de côté, car la manière qu'on a de les comprendre conditionne nos manières d'agir dans le monde et envers nous-même. Dissiper les brumes participe a la libération de l'esprit, de celui qui met en perspective la direction que prend notre chamin ici-bas.
J'espère être compréhensible.
@Matty-san
citation :
On peut donc en conclure que les pensées qui viennent de nous, soit que les pensées "intelligentes" sont des exceptions dans un océan de chuchotements initerompus que l'on appelle ordinairement pensées.
Comment définirais-tu concrètement les pensées "intelligentes" ?
Aussi, je me permets cette autre question, comment parvenir à rassembler l'ensemble des informations recueillies qui nous inspirent, que nous entendons et en déterminer la provenance ?
Parce que cette longue pérégrination réflexive peut conduire à un cheminement circulaire ne menant qu'à une répétition en boucle de questionnements et donc de conclusions insatisfaisantes.
citation :
Pensées, émotions, réactions, emportements, colères chaudes, sont les parasites qui se sont invités a bord et qui à 'l'ombre de notre lucidité, réduisent au maximum nos facultés de naviguer de manière souveraine.
N'y voit aucune forme de trivialité en te citant mais j'ai l'occasion de discuter sincèrement et sans calculs avec quelqu'un depuis très longtemps, tenant des connaissances qui me parlent.
La ficelle est grosse, la pêche est bonne au vue de ce que nous savons et de la façon dont ces différents mécanismes que tu as cité sont ostensiblement exploités et utilisés.
Je ne m'exempte pas d'ailleurs puisque j'ai eu tendance et j'eus l'imprudence à mon niveau de me faire cueillir par des soubresauts violents.
Puis il y a l'inusable égo, ronchon et vindicatif, qui se manifeste lors de l'ébranlement de nos convictions, de cette mise en oeuvre d'une idée auquelle on se fait le défenseur, et qui nous conduit à ignorer les mouvements extérieurs.
Avec ce que nous savons, plus ou moins, comment parviens-tu, à ton niveau, à appréhender ces instants d'une voracité que l'on ne conscientise pas, lesquels nous empêchent comme tu l'as idéalement souligné précédemment d'être compréhensif, pondéré, raisonné, conscient et émotionnellement stable ?
Et surtout, surtout, comment arriver, dans un univers gouverné désormais par un néant frigorifiant et une rigidité rocailleuse des mentalités à se prémunir si notre seul outil de transport est une vieille barcasse à peine maniable ?
Franchement, il ne sert à rien de courir, et effectivement comme tu l'as exprimé au cours de notre conversation, il ne peut pas nous arriver pire que ce à quoi nous assistons déjà.
Même si je tombe demain, et bien je ne serais pas le premier ni le dernier à interroger la folie qui s'empare de ce monde d'infortune.
Ce qui m'emmerde vulgairement dit, c'est de ne pas avoir fermé les yeux avant, et la crapulerie goupillée en coulisse c'est que même en les fermant sciemment, lorsque je l'ai ouvrirai pour un prochain chapitre, il y a fort à parier que je sois toujours bloqué sur ce rond-point.
Il va falloir que j'entretienne le silence, que je l'apprivoise, mais ça ne va pas être de la tarte.
@Mikaa
Comment reconnaitre une pensée intelligente. Et bien c'est simple c'est lorsqu'elle ne mène pas à
citation :
cette longue pérégrination réflexive (qui) peut conduire à un cheminement circulaire ne menant qu'à une répétition en boucle de questionnements et donc de conclusions insatisfaisantes.
Tu vois, tu n'est pas si perdu que ce qu'il pourrait te paraître.
Le monde est ce qu'il est, le temps de se faire à l'idée, de vomir un bon coup, et après les choses intéressantes et constructives peuvent ENFIN commencer. Parce qu'on n'est quand même pas là à supporter l'insupportable entre un supposé commencement et une supposée fin juste pour tricoter des nouilles ou confectionner des bouilloires en rotin en se laissant manger la laine sur le dos non ?
@Zozotte
citation :
@Mikaa je ne suis pas forcément Cartésien, mais quelq'un avait dis "je pense donc je suis."
Je ne le suis pas non plus, parce que je me ment, c'est aussi simple que ça, mais le déni a ses limites.
Par exemple, ma mère me disait souvent que j'étais un simple gamin qui imitait les adultes, en se croyant pertinent.
Chassez le naturel, il revient au galop.
Longtemps ai-je contesté cela, et aujourd'hui je réalise qu'elle avait probablement raison.
La logique ne se pare d'aucune forme de sentimentalisme ou de sensiblerie, si ce n'est un regard affectueux pour ce qui est considéré comme l'endroit de la pensée humaine, la sacralisation du syllogisme, en oubliant cette part inhérente de l'homme qui regroupe les émotions, tant discréditées.
Et avec cette mutation des interactions dans le domaine des échanges via le numérique, le sentiment de surpuissance intellectuelle de certaines bêtes boostées par L'ego donne lieu au pire des supplices moraux, une sorte de méthode à épuration qui n'encourage que peu de surpris.
citation :
Ensuite il reste à les développer ces pensées, pour savoir qui tu es, quelle est ta place dans cette société, quels sont tes moyens pour y vivre, quels sont tes désirs, tes passions, tes goûts
Ma place ? Dans un certain registre je la connais.
Favoriser le "je" plutôt que le "nous" est certainement le premier pas vers le précipice imminent pour les personnes qui comme moi ont grandi avec cette morale du "aimez vous les uns les autres"...
Toutefois je constate au vue des grognements qui s'entendent un peu partout que cet adage était une énième plaisanterie trompeuse.
Comme quoi, tout ce qui est en dehors de soi, mieux vaut le laisser en dehors...de soi.
citation :
Recherche les bonnes émotions, et les mauvaises sont un signal, tu vas dans la mauvaise direction.
Je suis d'accord.
Seul bienfait de ces technologies qui remplacent la réalité, c'est qu'elles permettent de conserver des séquences joyeuses et drôles malgré le poison répandu.
citation :
écouter tes émotions c'est t'écouter toi.
Justement, mes émotions m'indiquent qu'actuellement il y a péril en la demeure.
Que la partie de chasse est relancée, et que les meutes sont déchaînées, attendant le moment propice pour bondir sur leurs proies.
En tant que produit de la République dans cette vie, esseulé mais conscient, je me dois de me défendre avec les maigres moyens que j'ai contre toute attaque potentielle orchestrée par mes contemporain(e)s baignant dans un irrationnel nauséabond, car il est hors de question de revivre un autre traumatisme qui me bloquera dans cet univers exsudant le déshonneur.
citation :
Ce sont les bases Mikaa, tes pensées sont les tiennes, et tes émotions sont ta boussole.
Ensuite c'est à toi de prendre les commandes.
Toutes mes espérances se sont effondrées.
Mes petits voeux d'enfants gâtés emportés quelque part dans un autre coin de l'univers.
Comme je te l'ai dis, je vais juste illustrer ce qui me parvient par l'observation de ce "nouveau" monde.
Ce sera mon ultime danse sur un temps long, ensuite ce qui adviendra sera en dehors de mes considérations, je serais déjà parti *ricanement*
@Matty-San
citation :
Le monde est ce qu'il est, le temps de se faire à l'idée, de vomir un bon coup, et après les choses intéressantes et constructives peuvent ENFIN commencer.
Excuse moi, à moins que je sois borgne, ou aveugle, je ne vois pas du tout ce qu'il y a de réjouissant dans l'optique d'un "après" puisque le monde est dans une boucle fondamentalement.
Paix, guerre, paix, guerre, paix, guerre, paix, guerre, et ainsi de suite.
citation :
Parce qu'on n'est quand même pas là à supporter l'insupportable entre un supposé commencement et une supposée fin juste pour tricoter des nouilles ou confectionner des bouilloires en rotin en se laissant manger la laine sur le dos non ?
Oui, probablement, enfin toujours est-il que même en zieutant notre nombril, en apprenant la maîtrise de soi, le fait est que les masses furieuses, ballottés d'un idéal à un autre complètement contorsionnés pourraient selon leur désir "légitime" faire capituler les motivations nobles, individuelles ou collectives, entendables mais non applicables selon leur propre préoccupation, vois-tu où je veux en venir ?
@Etienna, merci, il faut être bienveillant pour voir la bienveillance tu sais.
@matty-san oui tu es compréhensibles.
Tu suis ce file d'Ariane issu de tes rencontres et de tes réflexion sur la condition humaine, et c'est top. Je suis aussi ce fil, et nous n'avons pas eu les mêmes rencontres, les mêmes réflexions, ni les mêmes conclusions, autant abouties soient elles.
C'est normal, et je pense que c'est une chance pour Mikaa d'avoir plusieurs points de vue.
Ensuite c'est à toi d'écrire le tiens de point de vue @Mikaa, ne tire pas de conclusions attives, prend du temps, le monde est vaste.
@zozotte
citation :
C'est normal, et je pense que c'est une chance pour Mikaa d'avoir plusieurs points de vue.
Je vous en remercie grandement car ça me permet de réajuster un peu le cadre de ma pensée, fluidifier mes connaissances et avoir un peu de chaleur dans cette immense parc à bestiaux comme le disait excellemment @Matty-san.
citation :
Ensuite c'est à toi d'écrire le tiens de point de vue @Mikaa, ne tire pas de conclusions attives, prend du temps, le monde est vaste.
Je ne me fais pas d'illusions sur ce monde et les travers qui le heurtent.
L'homme en est le seul responsable.
Je vais simplement me refaire une santé, physiquement d'abord, ce sera plus simple, ensuite je m'arrangerais pour retirer les chaînes qui m'ont été posé, que je me suis posé moi-même pour m'entraver, avant le passage à la guillotine.
@Mikaa, une fois que tu auras enlevé tes chaînes tu verras les choses autrement.
@zozotte : il faut veiller que la bienveillance ne tourrne pas en complaisance. J'en ai fait l'expérience.
Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.
Rejoins-nous vite !