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Suis-immoral si je me réjouis de la souffrance d'un autre?

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Suis-immoral si je me réjouis de la souffrance d'un autre?
Marc_Opollole 12 mars 2023 à 14:49

Suis-immoral si je me réjouis de la souffrance d'un autre?
Je dirais oui et non.

Il y a des cas où vous prévenez quelqu'un qu'il ne fait pas le bon choix, et qu'il va le payer; celui-ci (celle-ci) le sait, et d'un air narquois fait l'inverse.
Il n'y a alors pas à souffrir, des résultats de son action. C'est son erreur, il (elle) le paie.

Maintenant, le problème; ne se situe pas là.
Prendre plaisir dans la souffrance d'un autre, va vous handicapé, parce que vous stagnez.
Vous vous enfermez dans une émotion négative qui vous empêche de voir les choses de manière objective et constructive. Vous perdez votre temps et votre énergie à vous réjouir de la souffrance de quelqu'un d'autre au lieu de vous concentrer sur des actions positives.
En fin de compte, il est important de se concentrer sur des émotions positives pour avancer.

"De plus, il est important de se rappeler que la souffrance de quelqu'un d'autre peut être le résultat d'une situation très difficile et douloureuse, et il est donc important de faire preuve d'empathie et de compassion."
Ceci est une fausse notion répandu par les religieux. Il faut faire très attention à celle-ci, car elle vous propulse dans une situation passive.

"Se réjouir de la souffrance d'un autre peut être considéré comme une forme de cruauté ou de malveillance."
Encore, une fois cette notion religieuse est une fausse notion. Car elle vous déresponsabilise, l'altruisme est intéressant uniquement quand vous êtes en capacité de juger une situation. Si vous vous propulsez dans les chaussures d'un autre, alors vous perdait cette capacité de jugement.

La responsabilité naît avant tout de la capacité à s'auto-juger.
Il s'agit de la faculté de prendre conscience de ses actes et de leurs conséquences, de reconnaître ses erreurs et de les assumer. Être responsable, c'est être conscient de ses choix et de leurs impacts sur soi-même et sur les autres, et agir en conséquence en assumant pleinement les conséquences de ses actions. C'est une qualité essentielle dans tous les domaines de la vie, qu'il s'agisse de la vie professionnelle, de la vie familiale ou de la vie en société. Être responsable, c'est être un acteur conscient et engagé de sa propre existence.

Cette notion religieuse de l'altruisme, ou de l'outre-altruisme est très dangereuse.
La dangerosité de l'altruisme, vous faisant perdre la capacité de jugement, car vous ne voyez plus objectivement de votre point de vue, mais de l'autre.
L'altruisme peut être dangereux s'il est poussé à l'extrême, car il peut vous faire perdre votre capacité à juger objectivement les situations et les gens.
L'altruisme peut parfois être associé à une incapacité à pratiquer l'auto-introspection.

En se concentrant exclusivement sur les besoins et les désirs des autres, on se retrouve incapable de se remettre en question et d'analyser ses propres comportements et motivations.

Cela peut mener à une stagnation personnelle et à un manque de croissance personnelle.

Malheureusement, cette notion n'est pas toujours bien comprise, notamment par les religieux et les prêtres qui prônent systématiquement l'altruisme sans prendre en compte le fait que nous vivons en société, et devoir avoir constamment cette RESPONSABILITÉ sur les autres par le choix éclairé de nos actions, qui n'est possible que si "nous analysons nos actions".
L'utilisation de la culpabilité dans l'histoire a souvent été un outil puissant pour contrôler les gens. Les dirigeants politiques et religieux ont souvent utilisé cette technique pour manipuler les masses et les pousser à agir de certaines manières.
La culpabilité peut être utilisée de différentes manières, mais elle implique généralement de faire sentir à quelqu'un qu'il a commis une erreur ou qu'il est responsable de quelque chose de négatif. Cela peut être fait en exagérant les erreurs d'une personne, en la faisant se sentir responsable de problèmes qui ne sont pas de sa faute, ou en créant une atmosphère de honte ou de déshonneur; technique couramment utilisée par les politiciens et les prêtres.

Dans l'histoire, la culpabilité a souvent été utilisée pour justifier la guerre, la persécution religieuse, la discrimination et l'oppression. Par exemple, les dirigeants de certains pays ont justifié la guerre en créant une atmosphère de culpabilité collective et en accusant les autres nations de menacer leur sécurité ou leur mode de vie.
Ce qui arrive en ce moment avec les dirigeants occidentaux.
Il est frappant de voir comment les dirigeants occidentaux cherchent à manipuler l'opinion publique en les culpabilisant sur le conflit en Ukraine, dans le but de créer une tension internationale qui pourrait mener à un conflit mondial. Cette attitude est particulièrement inquiétante car elle risque de créer une polarisation des opinions et de semer la discorde entre les différents pays, alors que ce dont nous avons besoin, en ces temps difficiles, c'est d'encourager le dialogue et la coopération internationale pour résoudre les conflits pacifiquement. Les populations ne doivent pas être les otages des ambitions politiques de leurs dirigeants. Il est essentiel de préserver notre capacité à penser par nous-mêmes et à prendre des décisions éclairées, en gardant toujours à l'esprit la nécessité de préserver la paix et la sécurité dans le monde.

La culpabilité a également été utilisée pour contrôler les individus à un niveau plus personnel. Les parents, les enseignants et les employeurs ont souvent utilisé la culpabilité pour obtenir un comportement désiré de la part des enfants, des élèves et des travailleurs.

Cependant, l'utilisation de la culpabilité pour contrôler les gens peut avoir des conséquences négatives. Elle peut entraîner des problèmes de santé mentale, comme la dépression, l'anxiété et la faible estime de soi. Elle peut également causer de la résistance et de la rébellion, les personnes étant plus susceptibles de se rebeller contre les manipulations émotionnelles.

En fin de compte, l'utilisation de la culpabilité pour contrôler les gens est souvent considérée comme une méthode inacceptable. Il est important de favoriser des relations saines, basées sur la confiance et le respect mutuel, plutôt que sur des TACTIQUES MANIPULATRICES.

Surderienle 12 mars 2023 à 17:22  •   93019

.
Que voilà un très beau sujet de philo pour le bac prochain...
🤔

Kobayashile 12 mars 2023 à 22:22  •   93032

ou l'inverse de la compassion...

zozottele 12 mars 2023 à 22:37  •   93033

D'accord avec toi Marco sur la culpabilité qui peut être utilisée à des fins manipulatrices.
Et l'altruisme a ses limites aussi c'est vrai.
Mais cela ne nous emmène pas non plus à nous "satisfaire" de la souffrance de l'autre non?
Peut être plutôt à nous en protéger, à juste continuer d'avancer, sans trop souffrir à la place de l'autre ?
C'est peut être une nuance importante,entre se protéger et se satisfaire de la souffrance de l'autre ?
Je ne sais pas ce que tu en penses ?

Marc_Opollole 12 mars 2023 à 22:50  •   93035

Oui. Cette notion de groupe qui est né avec cette stupide idée de démocratie, a tué l'occident.
C'est le combat entre la société égalitaire (pas totalement mais au moins entre hommes/femmes) de Sparte et la société démocratique d'Athènes.


Chacun est unique.

Kobayashile 13 mars 2023 à 20:31  •   93056

Regardons aussi la civilisation de l'Indus, ça pourrait être intéressant.

Gloomycetolle 19 mars 2023 à 19:03  •   93251

Le sadisme est odieux parce qu'il est égoïste.
C'est un phénomène d'autodestruction qui provoque un enfer mutuel.
C'est con (parce que cela n'a pas de salut).

...Mais je peux comprendre que cela peut être masturbant.

Penser à réparer le mal, cela peut être sympa aussi... Goûter (ne serait-ce qu'un brin) à la bienveillance et observer la rédemption ou le bien qu'il procure !

Marc_Opollole 19 mars 2023 à 20:05  •   93252

@Gloomycetol

Penser être une personne morale simplement en affirmant être moral est une erreur conceptuelle. La moralité est une qualité qui peut être attribuée à une action ou à un comportement mais jamais à une personne.
Revendiquer d'être un être moral est en réalité l'inverse de la moralité, c'est-à-dire le concept même de l'immoralité. C'est en effet aux autres de déterminer si notre comportement est moral ou immoral, et non pas à nous-mêmes.

C'est un acte d'un sadisme immense.

Gloomycetolle 19 mars 2023 à 20:11  •   93253

Ce n'est pas une question de moral ou pas.
C'est une question de douleur.

En général on est sadique parce qu'on souffre d'un autre sadique.

@Marc_opollo
Tu dis que c'est immoral, mais effectivement... cela ne concerne pas la moralité, justement !


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