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- Vestiaire : #1 la robe
Bonjour,
J'aimerais bien savoir ce que la robe signifie pour vous, ce qu elle vous évoque, représente. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup mais ne trouve que très rarement des interlocuteurs et interlocutrices prêts à développer une réelle arborescence des pensées sur le sujet.
Merci d'avance pour les mots qui suivront cette premiere requête. 🙂
Ressentis/sensations spontanés, sans réfléchir dans un premier temps, intéressant @Atomic-Circus ?
Si oui... : Légèreté, nudité (sous-vêtements optionnels), séduction.
Pour ce qui est du développement psycho-socio-politico-truc-truc... je reviendrai 😉
On peut parler de "robe" en général, de la tenue préhistorique à la robe de mariée, en passant par la tunique romaine et la robe de bure des moines. Un grand tissu qui va des épaules à en-dessous du bassin et peut aller jusqu'aux pieds. Ah, elle peut partir d'en dessous les épaules, en fait, d'au-dessus de la poitrine. C'est soit un tee-shirt bien long, soit une jupe bien haute.
Tenue privilégiée de la mode chez les femmes depuis bien longtemps avec la jupe, elles perdent leur exclusivité avec la généralisation du pantalon au XX° mais reste bien pratique en tant que tenue légère ou pour se la péter en soirée.
Il y a aussi les robes de chambre.
Euh... Ah oui, Rob, ça m'évoque le diminutif de Roberta, une copine de Bruxelles.
Ça m'évoque aussi une histoire avec une pote mais c'est bien triste, je vais éviter.
Euh, qu'est-ce que ça m'évoque encore ? Ah oui, j'ai vu une seule fois ma mère en pantalon, ça ne lui allait pas du tout, elle a laissé tomber.
Salut. 🙂
Comme @MaisE'...
Drapal! 🤘
(masculin singulier du mot "drapots")
(validé par l'Académie Frenssaize depuis la date historique du 25 mars 2027 😋)
Nan j'déconne... 😄
Mais le sujet m'intéresse par contre sincèrement pour des tas de raisons, ça c'est vrai. Et pour l'instant, j'ai bien trop peu de temps pour développer une réponse loooooongue et détaillée. Alors, drapal!, pour dire que j'y reviendrai plus tard.
En tant qu'homme qui aime les femmes au sens le plus noble qu'il puisse être, qui aime aussi les multiples facettes du féminin, qui dessine au moins 6 ou 7 femmes par an (et pas juste le petit crobard façon femme-batôn, voyez ^^), qui également a appris à dessiner et peindre des draperies et des tissus parfois tendus sur des formes corporelles, forcément la robe est en soi (en soie? 😋) un accessoire qui m'interpelle! (et zut, il va falloir aussi causer sérieusement de Jean-Paul Gauthier. A noter sur mes tablettes d'argile...).
A côté de ça, il y a par ailleurs la dimension du mari qui aime également discuter vétements avec son épouse, comportement que je retrouve souvent si peu chez les autres hommes et qui me pousse d'une certaines manière à me poser bien des questions... 🤔 Bref, il y a bien trop à dire en ce quart d'heure de pose récréative sur ZC pour juste jeter un "c'est beau, c'est pratique, c'est tendance, c'est normal, c'est féminin, c'est pas celle de l'abbé..." etc, etc...
A plus tard.
C'est sûr!
Hiné.
Oui justement, je perçois la robe dans toute son histoire qui a eu d autres noms au fil des âges, le mot robe ne fût pas toujours associé à la forme qu'on lui prête aujourd'hui.
Il y a en occident une grande méconnaissance de la profondeur qui réside en ce domaine. Méconnaissance ayant conduit l'humanité toute entière aux désastres écologiques, societaux et moraux* que nous connaissons aujourd'hui.
*il ne s agit pas de code moral dans le sens religieux du terme mais plutôt d'un sens harmonique "presque" inné, en différents domaines (santé, psychologie, émotions par exemple) observable également chez les animaux formant des micro-sociétés.
Et pour ce que cela m évoque, de par tout ce que j ai pu étudier sur le vêtement et particulièrement la robe, je me suis retrouvée à penser que l intention de l humain régit la fonction de la matière qu'il emploie, par conséquent la forme évolutive dans ce cas précis n aura de forme aboutie qu à partir du moment où l humain s emploie à la créer à partir de son intention. J ai donc décidé de faire du vêtement et en particulier de la robe, quelque chose de sacré, fruit de beaucoup de réflexion, recherche, travail, compréhension. Alors si mon corps est mon meilleur ami, la robe, telle que je la perçois, est sa meilleure amie. Au plus proche de lui même, elle lui appose la grâce de son propre rayonnement.
Il me semble que quand on parle de "robe", on parle beaucoup de l'effet qu'elle produit sur les autres. Moi, j'ai juste envie de dire que j'adore porter les robes en tous genres parce que c'est confortable. Il existe toutes les couleurs, les matières, les formes, les longueurs. Il en existe aussi pour toutes les occasions, pour les filles ou les garçons et donc chacun ou chacune peut la porter. C'est "le meilleur vêtement" en ce qui me concerne. Donc, je rejoins l'avis du dessus, en toute simplicité et rapidement. 😀
@authentique j avais prévu un pavé sur le fait qu effectivement la robe figure parmi les vêtements les mieux adaptés à la physiologie et l anatomie du corps, pour des tas de raisons mais la saveur de ta réponse suffit à se suffire de l'essentiel 🙂
@Atomic-Circus, la robe comme tout vetement a une utilité, aujourd'hui en occident elle reste sensiblement affectée à la femme, au féminin ou à celui qui est dans cette résonance. A travers les siècles, elle est tantot devenue vetement de l'austérite, longue, avec des avants coffrages en jupon, des autours telle que ceinturées avec des aubes par dessus, sa forme peut sublimer une poitrine, extraire un effilé de jambes ou être l'écrin d'un dos, d'une taille etc etc etc. Je vais me caler sur les matières dans un premier, temps, naturelles dans tes temps anciens, industrialisées et chimiques de nos temps, avec toutefois un retour constant d'artisans primaires et à la fois orfèvres. De toute cette évolution, s'en est advenu les coupes, les tailles, les créations uniques, les mélanges de matières, d'ingrédients, de couleurs, de formes libératrices du corps, tantot courte, et à la fois pudique, tantot provocante, sensuelle, tantot monacale, et à travers les modes de rue, des villes, des cultures stagnantes ou révolutionnaires, brutales, émancipatoires, non genrés, enfermantes ou encageantes etc.... La robe doit rester un vetement libre. Lorsqu'on la porte, elle se glisse comme une seconde peau ou se ferme en boutons ou en tirant un noeud, une tirette, la robe rassemble ce feutré silencieux ou l'on se dérobe et à la fois enrobe inlassablement...Qui n'a jamais vu un tableau de ces maitres à travers les siécles, ou sont représentés des robes en taffetas ou des robes plus moulantes, plus collantes pour ne faire qu'un avec les formes...la robe pour moi évoque une sensualité et une dérobade pudique, j'aime porter et regarder la beauté et le style d'une robe portée en chaque femme, la restitution sera autre pour chacune...une robe est comme un parfum....on la porte parce qu'elle nous inspire
Minairale
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