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- Faire des enfants ou pas : pourquoi?
Même si votre réponse c'est "C'est évident", dans un sens ou dans un autre, si ça vous dit, expliquez-moi vos pensées et raisonnements derrière ! :)
Bonjour, je suis père de trois enfants et beau-père de deux autres.
Non, ce n'est pas évident. L'important c'est si tu as envie de fonder ou non une famille, que tu es prêt(e) à devenir parent.
J'ai des personnes proche de moi qui ont fait le choix de ne pas avoir d'enfants et n'en sont pas malheureux... Si tu rêve de liberté, n'en fais pas !
Etre parent c'est donner la vie, leur donner une éducation, être exemplaire et partager son amour. C'est une expérience unique.
Prends ton temps pour bien choisir et fais ce que ton coeur t'indique.
Ne te fis pas à ce qu'il va advenir de l'avenir pour l'humanité, personne ne sait réelement ce qu'il adviendra de notre monde.
Je n'ai jamais voulu d'enfants. Pour moi il y a plusieurs raisons. D'une, personnelle, je ne veux pas être père, je ne supporterais pas la présence permanente d'un enfant, et d'ailleurs je ne les tolère qu'à très petites doses. Seconde raison, depuis le collège je suis sensibilisé au problème de la surpopulation (par la lecture de la bombe P d'Ehrlich que j'avais trouvé chez un bouquiniste), et encore davantage maintenant qu'on vise les 11 milliards d'humains pour la fin du siècle. Enfin, il y a le problème climatique : un enfant d'un pays développé, c'est l'équivalent carbone de 36 aller-retours transatlantiques par an. Réduire la population, c'est aussi réduire les gaz à effet de serre, donc.
Je comprends que des gens veuillent des mômes, nombre de mes amis en ont. Mais je crois qu'il y a une très grande influence biologique là-derrière, surtout pour les femmes (hormones...) et aussi le poids de la culture, qui fait qu'il n'est pas considéré comme "naturel" de ne pas faire d'enfants, et que peu de gens se posent vraiment la question. Je me la suis posée, j'y ai répondu ;)
Moi non plus je n'en ai jamais voulu. Pour quoi faire ?
Le coup du CO2 et de la surpopulation, l'avenir tout pourri qui nous arrive, etc, c'est des bons arguments... mais ça reste (pour moi personnellement en tant que moi-même) une justification dont j'use facilement, des excuses pour un truc plus profond. Sur mes 5 frères et soeurs, une seule a fait un enfant, il se cache donc une belle merde familiale là-derrière.
Et puis j'ai habité (en collectif) avec plein d'enfants déjà, de tous âges, je dirais entre 15 et 20 en tout sur trente ans. J'ai même assisté à une naissance, c'était beau. Donc les mômes pour moi, c'est bon, j'ai donné.
N'empêche que ce truc a toujours été un conflit interne. Tous les êtres vivants sont programmés pour se reproduire (pas que les femmes @Merlin), et moi aussi, j'ai (j'avais) une boule d'envie planquée au creux du ventre.
Ça a même été l'une des causes premières de mes somatisations, ce conflit. Mes problèmes d'estomac et mes abcès récurrents, je les ai soignés en comprenant ça et en réussissant à en parler à ma copine du moment. Ce qui gonfle, en général, est lié à un désir d'enfantement, ne jamais oublier que notre inconscient ne sais pas si nous sommes un homme ou une femme.
@Bouhh je ne parlais que du côté biologique. La chimie pousse le mâle à rechercher l'acte sexuel, et la femelle à enfanter et materner, du moins chez nous-autres primates. Ca ne veut pas dire que les mâles ne vont pas ensuite avoir l'instinct de protéger et prendre soin des rejetons, mais dans l'aspect le plus direct de la conception, la biologie ne va pas les pousser à enfanter, seulement à rechercher la copulation. Chez les humains, c'est beaucoup plus complexe parce que nous y réfléchissons, mais ces influences du corps ne sont tout de même pas à négliger, me semble-t-il.
D'abord @Merlin, j'avoue ne pas partager ta vision chimique du genre. Je la trouve très catégorisante et je n'y adhère pas, mais je n'ai pas les arguments scientifiques pour étayer mon propos.
Pour ma part, j'avais envie de faire des enfants. A ce moment-là, je n'étais pas préoccupée par les questions de climat, écologie, etc. c'est venu plus tard. Et c'est justement pour eux que je me bouge tant, que j'ai fait une reconversion et que je fais une thèse sur une économie circulaire et solidaire autoorganisée, pour faire ce que je peux pour assumer ma responsabilité de les avoir fait naîttre dans ce monde là.
Je voulais faire des enfants, certainement avec l'idée que c'est une chose à vivre en temps que femme, et en tant que couple, donc une forme de plaisir égoïste, mais j'avais envie de donner la vie. Il faut quand même dire que ma foi à moi, c'est d'être émerveillée par la vie justement, donc, je pensais que je leur faisais un cadeau en leur donnant la vie. Cette possibilité m'était donnée de faire des enfants qui seraient le fruit de celui que j'aimais et de moi-même et je voulais vivre ça. Dès avant la conception, et depuis j'ai toujours été, et je suis encore très curieuse de voir qui ils sont et qui ils vont devenir. Je n'ai jamais projeté quoi que ce soit, sur eux, je ne les ai jamais imaginés ainsi ou autrement, juste ce plaisir de les voir être et devenir.
Après, oui j'ai souvent répété en rigolant jaune " faites des enfants qu'y disaient !" et c'est dur, à chaque période, c'est dur, quand ils pleurent le jour, la nuit, qu'ils cherchent tes limites tout le temps, quand ils sont pré-ado, quand ils sont ado ( et la suite je peux pas encore dire). Les prises de tête de couple pour l'éducation, aussi, pas facile. Une HP et un normal chez les parents et pareil chez les enfants, pas facile non plus. Mais ils apportent aussi beaucoup d'amour et de bonheur à les regarder vivre leur vie, c'est assez génial en fait ! Et quand des dicussions de fond émergent c'est trop bon ! Et aussi, j'avoue que la complicité entre mère et fille HP, après avoir été une relation très très dure (et l'est parfois encore), ca fait beaucoup de bien.Et que mon fils qui nous connaît bien, sait aussi nous apaiser et nous faire rigoler et c'est trop bon aussi.
Après @Nevromon, je suis sûre qu'il n'y a de réponse adaptée à ta question, autre que celle que toi et la personne avec qui tu l'envisagerais, pourriez répondre, ce jour-là, entre vous.
Oui, je comprends, mais ce sont vos réponses à vous qui m'intéressent, parce que pour ma part, prendre une décision en général est déjà suffisamment compliqué, tant j'ai l'impression d'explorer de paramètres et de chemins possibles (et pas tous optimistes ! ).
😄
Bon je ne sais pas si mon témoignage pourra apporter quelque chose ou pas,mais moi,je suis un papa qui voulait être papa.
Avec ma femme,on voulait un ou deux enfants.
Nous en auront qu'un,car il a été long a venir,et tout n'a pas été très rose.
Mais un enfant,ça apporte,beaucoup.
C'est fatiguant,stressant,énervant,intense.
Mais c'est beau,intelligent,plein d'amour et d'innocence.
On lui apporte tout,on lui explique la vie.
Et en retour,il nous regarde avec ses yeux pleins de compassion et d'admiration pour nous.Il n'y a rien d'autre au monde qui puisse nous apporter ça je crois.
Etre parents c'est un contrat,que l'on signe pour la vie,et c'est bien de réfléchir avant ,c'est sur,parce qu'après,c'est trop tard.
Mais les effets carbonne et sur population,ben c'est pas de la faute de mon p'tit homme,et je compte bien l'éduquer a aimer et respecter sa planète.
D'ailleurs je crois qu'à presque 5 ans,il a déjà compris plus que beaucoup d'adultes.
Donc pour faire simple,être parent sa doit être un choix réfléchi.
Et ensuite,il faut s'accrocher,parce que quand on est lancé,ca ne rigole plus.
Mais je crois que ca en vaut la peine.
Mais après bien sur,je respecte chacun et chacune qui ne veut pas d'enfants.
C'est un choix personnel,et il faut le faire en toute connaissance de cause.
Vous n'évoquez que le postulat "ne pas avoir ou faire d'enfant par choix" ... il y en a qui n'ont pas ce choix 😭 et impossibilité totale pour l'un et l'autre
Et entre "avoir" et " faire " il y a encore une sacrée différence.... 😶
En tout cas je suis d'accord avec toi @Mae.
vouloir des enfants c'est une chose,y parvenir en est une toute autre.
Que l'on veuille des enfants ou non,c'est simple,c'est juste une décision qui nous appartient.
Mais les épreuves et les parcours de combattants que doivent parcourir celles et ceux qui n'arrivent pas a en avoir,c'est tout autre chose.
Et j'admire le courage des hommes et des femmes qui se lancent dedans.
Donc " faire des enfants ou pas pourquoi?"
En faire parcequ'on y est arrivé peut-être? Ne pas en faire parcequ'on n'y est pas arrivé?
Pour ma part, si je n'en ai pas eu, c'est surtout par peur des implications et de ne pas être à la hauteur. Un peu aussi par croyance (surpopulation selon le mode de répartition des denrées et richesses actuel). Et enfin parce que j'ai pas trouvé de personne que je voyais comme partenaire pour le truc.
Oui trouver le bon.partenaire c'est pas toujours facile non plus!
Après la peur de ne pas être a la hauteur je l'avais aussi.Enfin pour un homme c'est peut être pas pareil,mais quand même.
J'ai toujours été nul avec les enfants,et je le suis toujours,avec ceux des autres!
Je ne sais pas quoi leur dire!
mais avec le mien,c'est différent,je suis son père,et je ne réfléchi pas,tout se fait naturellement.
Être parents ce ne s'apprend pas en fait.
Il y a des cours de préparation a l'accouchement,mais il y n'y a pas de cours "parents".
On saute dans le grand bain,et on apprend a nager.
Et puis finalement ca se fait,naturellement et doucement.
On s'apprivoise mutuellement,et on devient "capable" par la force des choses.
Si je suis a la hauteur,tout le monde peut l'être !😄
"Je ne réfléchis pas, tout se fait naturellement" : bonjour, être venu d'une autre planète que moi ! 😋
😄 @Nevromon moi aussi je réfléchis beaucoup,tout le temps,dans tous les sens.
Mais des fois,quand je suis au pied du mur,je me dis "bon,ben c'est parti on verra bien !"
Et sa passe ou sa casse(en général ça passe🙂)
Ouais, mais imagine le côté abyssal du : et si ça passe pas? Que tu ne peux, veux, supportes pas ou plus cette situation? :/
Il s'agit pas, après avoir eu le gamin, je crois, de dire : "Non en fait, j'en veux plus : je le mets sur Leboncoin". Y'a pas moyen de faire machine arrière, et ce niveau d'engagement est vraiment flippant, pour moi, du coup.
En fait, pour ma part, je ressens parfois une énergie plus forte que tous mes questionnements et mes peurs. Et ce n'est qu'en situation que cela arrive. Tu ne peux pas y répondre me semble-t-il @Nevromon tant que tu n'es pas dedans. Ce qui ne t'empêche pas de t'y préparer, bien sûr 🙂.
Cela m'évoque en tout cas une interview vue hier sur Arte-replay de Philippe Garel, à propos de son film " L'amant d'un jour", (https://www.arte.tv/fr/videos/075443-010-A/l-amant-d-un-jour-rencontre-avec-philippe-garrel/). Il y parle de l'insconscient féminin, en se demandant s'il se distingue de l'inconscient masculin, et aborde justement la question, notamment pour un homme, du choix de vouloir ou non faire des enfants (avant la 5eme minute de la vidéo). Et il dit " pour moi, faire un enfant, c'est sauter par la fenêtre, mais du bon côté. C'est à dire, quand on n'a plus rien à perdre, on fait ça, et puis on se retrouve dans la vie, quoi, au lieu de se retrouver... ou enfin, de ne pas se retrouver, comme dirait l'autre, 6 pieds sous terre".
Oui, quand on fait des choix, il y a des conséquences qu'on doit assumer, toujours en fait, mais ce qu'il y a de merveilleux avec un enfant, quand on a la chance de vouloir et de pouvoir le faire ( ou l'adopter), c'est de qu'il est un être existant lui aussi, c'est avec lui que tu apprends à être parent. Ca n'a rien de facile, mais c'est extrêmement enrichissant.
Oui @Nevromon,tu ne sauras jamais a 100% si tu es "apte" ou non.
Tu peux t'y préparer,tu peux te demander quels seront tes sentiments,tes capacités,si tu seras assez forte,si tu "voudras" toujours.
Mais en fait,toutes tes questions volent en éclats quand tu te retrouve parent.
On apprend,sur le tas,ça ne se fait pas en un.jour.
Mais il se passe un truc,un lien se créer,invisible,puissant.
Et tu ne te demande plus si tu peux/veux/doit...
Tu sais,et le reste suit,et peu importe de quelle planète tu viens,ton enfant viendra de la même,et vous vous comprendrez.
Et c'est tout ce qui compte.
Si tu veux mon expérience personnelle :
- je ne supporte que très peu d'enfant (encore aujourd'hui, pourtant j'en ai supporté...),
- j'en ai trois (je n'en voulais pas spécialement mais j'ai eu les chances d'avoir quelqu'un qui en voulait avec moi et de ne pas avoir de problème à les avoir),
- je les éduque malheureusement seul depuis un an,
- les enfants reflètent l'éducation qu'ils ont reçu (vous n'imaginez pas ce que l'on apprend des enfants des autres),
- j'adore mes enfants, ils illuminent ma perception du monde et je n'imagine pas ma vie sans eux.
Pour être franc : les enfants c'est pas évident (surtout le premier) voire galère, mais si tu peux te le permettre (il ne faut pas grand chose pour être heureux) c'est un pied d'enfer !
Oh la la.... quelle question sensible pour moi....
Alors j'ai une fille ... que j'aime plus que tout , mais ça a été un chemin très difficile pour moi.
Je l'ai eu trop tôt....je savais que je voulais des enfants mais ce n'était pas le moment, je faisais mes études, mon ex travaillait loin donc rentrait que le week-end ... mais il insistait ...tous les jours ... et a 23 ans j'ai cédé. Tout allait trop vite avec lui ...je n'avais jamais le temps de me poser et de réfléchir, sinon ça voulait dire que je doutais de notre relation , de mon amour.... (pervers narcissique). Je suis tombée enceinte, et il m'a forcée a lâcher mes études parceque financièrement c'est lui qui avait un boulot . J'ai cédé. Et une fois que j'ai déménagé pour le rejoindre , il m'a appris que le magasin ou il bossait fermait pour cause économique..... et il a trouvé du boulot, là où j'étudiais .... voilà, grossesse teintée d'amertume , de regret (pour les études, pas pour ma fille ), de colère... puis a commencé une vie ou je gérais tout toute seule , les nuits , les biberons , les pleurs...sur le moment on gère, on aime tellement ce petit être que ça semble normal de tout faire pour son bien être. On gère, on ne se pose pas de questions.... puis vient le moment où on ouvre les yeux et on divorce , elle avait 3 ans . Et là, rendre heureux son enfant devient un combat de tous les jours. Quand on est soi même menacée, insultée, rabaissée... il faut paraître forte. Il faut continuer a gérer. Donner le bon exemple . Rassurer . Supporter les absences avec la crainte dans le ventre a chaque fois que son enfant doit aller chez cet être malsain.... pendant des années. Vouloir la protéger mais se retrouver devant un mur , avec aucune aide de la justice , aucune aide de nulle part a part ma propre volonté qu 'elle grandisse le mieux possible ... rester patiente a chaque fois qu'elle explosait, qu'elle était dure avec moi ...et elle l'était ... je retrouvais et retrouve encore des traits de caractère de son père en elle ... la faire grandir a donc été un combat , très peu de répi... jusqu'a ce qu'elle décide à 13 ans de ne plus le voir . Depuis, je souffle un peu , notre relation s'est améliorée, aussi parceque j'ai lâché du leste ... mais je ne peux pas dire qu'on aie eu une relation fusionnelle elle et moi ....elle a une sacré carapace... probablement HP , mais n'est pas hypersensible, pas très empathique... on a des passions communes qui nous rapprochent , heureusement.
Je n'ai pas eu une vie de maman simple... mais je ne regrette pas d'avoir eu ma fille . Quand on a un enfant , on développe un amour dont on ne connaissait même pas l'étendue avant cela ... c'est la seule personne au monde pour laquelle on pourrait mourir. Littéralement.
Aujourd'hui j'ai 40 ans, je voulais un autre enfant... mais ça ne s'est pas fait . J'aurai voulu connaître une vie de maman épanouie , simple...évidemment ce n'est jamais simple, mais disons avec les soucis "normaux" liés aux enfants. Avec mon expérience, ma "sagesse "😂 ... avoir une relation plus tendre , et pas le vivre dans la peur, dans la gestion de l'urgence .... pouvoir mettre mon énergie plus dans le fait de le rendre heureux, épanoui, et non dans un soucis de protection ...
Je me dis tous les jours que je dois désormais accepter le fait que ça n'arrivera pas, et j'essaie de me convaincre que c'est sûrement mieux ainsi...pour toutes les raisons que vous avez évoqué plus haut... mais malgré tout l'envie reste là...c'est irrationnelle peut être... sûrement... mais c'est là. C'est aussi un acte égoïste... peut etre le seul acte égoïste que je pourrais faire sans remord . Je sais que beaucoup de vous ne comprendront pas ... mais je pense que décider d'avoir un enfant est en effet irrationnel. Sinon, qui en aurait ? Si on réfléchi 2 minutes a l'état de notre planète, de notre société... il est évident qu'on ne peut que décider de ne pas en faire. Mais ça vient d'ailleurs cette envie ... des hormones ? Peut être a la base ...mais pas seulement .
Je peux juste te dire @Nevromon que le choix t'appartient. Que tu sois préparée ou pas, si ça arrive, tu l'aimeras et tu trouveras en toi une force que tu n'imagines même pas. Je ne te dis pas que ce sera facile. Mais tu géreras. Et il aura beaucoup de moments magnifiques de toute façon. Qui valent bien tous les obstacles.
C'est beau, merci d'avoir partagé cela.
@Sakura : Tu peux avoir un enfant, je pense (adopté ou non)?
Je pense que mon point de vue sur les choses pourrait beaucoup changer si je me sens sécure et en sécurité moi-même. C'est pas pareil, mais cet après-midi, j'étais avec des chats, et je me suis observée déployer naturellement pas mal de douceur, d'amour et de patience, à encourager le plus craintif (et probablement déprimé) des deux à s'ouvrir. Résultat? Il est monté sur moi pendant que je travaillais après m'avoir tournée autour ! J'étais juste <3
Non , je suis childfree , je ne veux pas d'enfant. Je ne veux pas d'instinct maternel . Je suis une jeune fille de 19 ans.
Plutôt mourir qu'en faire . Je ne veux pas non plus adopter.
C'est non direct .
Je préfère le développement intellectuel.
Par contre, je ne déteste pas les enfants et les mères.
Je ne voulais pas d'enfants, puis jai rencontré l'amour, le vrai. Il en voulait. Ensemble ce projet fût magnifique. Mais il est parti. Ses enfants avaient 1 et 5 ans. Mort dun cancer fulgurant. Et maintenant ...... je suis seule avec deux enfants. Jai passé 4 années épuisantes, éreintantes, chaotiques 6a essayer tant bien que mal à devenir une mère. Jen suis une, depuis la grossesse de mon premier. Mais..... je suis très égocentrique et cest difficile pour moi d'être au quotidien avec les enfants. Fand l'éducation, la bienveillance, accompagnement. Et donc bien sûr je culpabilise detre aussi selfish, et de ne pas être parfaite car jai besoin d'excellence dans ce que je fait et là...... Difficile.
Heureusement ils grandissent, sont plus autonomes, et moi je me reconstruits petit à petit. (Je suis aidé au cmpp par un neuropsy dans le cadre du soutien à la parentalité)
Bref à refaire, je ne ferais pas les mêmes choix.
De plus, jai eut des accouchements difficiles. Le placenta que je leur ai fabriqué commence à se calcifier à 7 mois de grossesse. Le déclenchement de l'accouchement s'est fait 1 mois avant terme. Puis ils ont eut 2 semaines de neonat, car hypoglycémie du nourrisson. (Pour les 2, étranges selon les dr). Bref ma conclusion est que si je ne voulais pas d'enfants, peut-être que mon corps savait que ça n'était pas possible, techniquement, d'en faire des viables. Car sans la.medecine d'aujourd'hui, je serais morte en couche.
Merci pour ton témoignage, c'était très touchant. Est-il difficile en tant que mère, ton positionnement?
J'ai l'impression que bien des gens disent que si c'était à refaire (faire des enfants), ils n'en feraient pas.
.
A-t-on vraiment le choix ou est-ce la vie qui décide ?
🙄
@Surderien jai fait la démarche davoir des enfants, cest à dire copuler sans aucunes "protections ". Je ne peux donc pas dire que cest la vie qui a décidé à ma place.
@Nevromon, je ne comprends pas la question. De quel positionnement parles tu ??
@Surderien le choix est plus difficile à appliquer pour un homme. En cas de défaillance contraceptive (ça arrive parfois), le choix définitif revient alors à la femme. Mais on peut quand même mettre toutes les chances de son côté en adoptant systématiquement au moins un moyen de contraception. Et en exprimant clairement son désir absolu de non-paternité aux partenaires sexuelles potentielles, histoire d'éviter tout malentendu.
@Nats : en fait, te sens-tu isolée en tant que mère ayant ce point de vue-là, pour échanger autour du fait que tu n'aurais pas refait les mêmes choix (devenir mère) si tu en avais eu l'occasion. Tu trouves des gens pour éventuellement en discuter, en fait?
@Nevromon serais tuben traine t'inquièter pour moi?? Je parle toutes les semaines avec un neuropsy dans le cadre du soutien à la parentalité. Alors oui jai quelqu'un a qui parler de les ressentis en tant que mère. Cest en faite la première fois que je parle ouvertement de ceci a des personnes que je ne connais pas.
Je ne sais pas si je m'inquiète...mais je me souveins d'une de mes copines, qui est mère, et peine à parler des tracas et doutes que la maternité peuvent lui causer.
C'est chouette que tu aies un suivi !
Il est mal vu d'évoquer le regret davoir des enfants. Deja par ce quon les a fait, on avait cas réfléchir avant.
Comment peut etre perçu ce message par des personnes désirant des enfants mais n'ayant pas la possibilité d'en avoir.
Le but de la vie étant la procréation, comment peut on se décider s'il nous en soit autrement.
Ce sont là des arguments sociétaux assez forts.
Il est donc très appréciable davoir un lieu où les choses peuvent être dites sans censure.
@paradox
Ça a le mérite d'être claire au moins 😄
Sinon. Pour ma part c'est un gros Non non niet nada no nein dameda.
Il y a plusieurs raisons à cela. Plus le fait que même si je le voulais en ce moment je ne pourrait pas. Car je n'ai pas les moyens financiers d'élever un enfant de toute façon. Excepté si je me met un couple avec un type qui veut des enfants et qu'il ait suffisement de ressources. Mais même ça c'est très très loins d'être gagné. Étant donné que mon désir d'être en couple est inéxistant et que je semble complétement hérmétique à la capacité de tomber amoureux. Mais même si j'étais en couple. Adopter un enfant serait la dernière chose que je voudrait.
Pour moi j'ai besoin d'un équilibre dans ma vie. Et c'est comme ça chez les autres aussi. J'ai besoin d'avoir un but, des activités régulières et des devoirs qui rythment ma vie. Pour qu'elle ai un sens et une structure solide. Je ne pourrait pas supporter de ne pas avoir cette équilibre et de vivoter sans aucuns buts ni sens, ni occupations,. Comme une âme errante. Mais paradoxalement je n'aimerai pas avoir cet éxcé mais dans le sens inverse. C'est à dire avoir une quantité trop importante de devoirs et d'occupations qui me bouffent complétement ma vie. Et m'empécheraient d'avoir du temps pour moi et pouvoir lâcher prise. J'ai aussi parfois un besoin vital de faire les choses sur un coup de tête. D'improviser. D'avoir des trous dans mes emploi du temps où je peux faire ce que je veux en roue libre. Ce qui me fait peur. C'est qu'entre le boulot, qui prend déjà beaucoups de temps dans une vie, Les démarches administratives, et pleins d'autres obligations. Et en plus de ça si on rajoute une autre charge chronophage comme avoir des enfants. Je ne suporterait pas. Ça me ferait vraiment peur si mon emploi du temps était plus maître de moi même qui si c'était moi le maître de mon emploi du temps. Vivre une vie à 80 ou 90 pour cent d'obligation, de contraintes et aucunes libertés individuelles ou souplesse m'angoisse rien que d'y penser. Je suis vraiment content de ne pas être né dans les années 1900 par exrmple. Avec toutes les interdictions, et les obligations sociales qu'il y avait à cette époque. Comme l'obligation de fonder une famille même si on en avait pas envie. Et je ne veux même pas penser à l'homophobie qui était normale.
Ensuite il y a une deuxième raison à cela. Psychologiquement je ne suis pas assez stable, équilibré, et mature pour avoir un enfant. Je suis tout le temps perché et à l'ouest naturellement. Je me sens plus adulescent qu'adulte. Malgré mon âge. Vraiment ça ne serait pas lui faire un cadeau d'avoir un père comme moi. Je suis complètement à la ramasse dans absolument tous les domaines de la vie. Je ne pourrait pas m'occuper correctement d'un enfant.
@Sebunken...je crois qu'il y a plein de gens qui ont pondu des moutards et qui planent franchement. Mais je comprends, au sujet de ton denrier paragraphe.
@Nevromon.
Je ne sais si pas si c'est le mieux pour ces enfants d'avoir des parents perchés.
Sinon oui. De toute façon il faut bien ce connaître pour savoir si on a envie ou pas d'avoir des enfants et si l'on est fait pour être parent. Même si évidemment certaines personnes découvrent qu'elles sont très différentes en tant que parents par rapport à ce qu'elles s'étaient imaginées sur elles mêmes..
Je crois que l'on ne sait pas vraiment comment on réagira en tant que parent tant qu'on ne l'est pas devenus.
Il n'y a pas de manuels pour ça,pas de mode d'emploi.Ca nous tombe dessus,et on se débrouille avec.
C'est bien de se préparer en amont.Mais,il y a un truc qui se passe quand on devient parent.Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais on peut se faire tout les plans que l'on veut,ils volent tous en éclat le jour de la naissance.Il n'y a plus de plan qui compte quand le bébé est sous notre nez.
Ça se passe comme ça vient, avec les bons et les mauvais côté.Mais les plans,ils n'existent plus.
Alors oui il faut bien réfléchir avant d'avoir des enfants, car une fois qu'ils sont là,il n'y a pas de retour possible.
Aussi,une fois qu'ils sont la, nous ne sommes plus les mêmes.Notre vie prends un nouveau tournant.Un petit être de 50 cm environ prend possession de notre corps,de notre tête,de nos tripes.
Et c'est pour la vie, dans les bons et les mauvais côtés.
Notre vie ne sera jamais plus la même, alors à chacun et chacune de faire ses propres choix,tout en sachant qu'une fois que l'on devient parents,tout nos plans volent en éclats.
Je dirais pour le meilleur,car c'est un lien qui se crée,un lien que l'on ne pouvaient pas imaginer avant de le connaître.
Mon avis c'est que ça vaux le coup, mais nous sommes tous différents.
J'en ai 4 dont des jumeaux. Réfléchissez bien avant, c'est le seul conseil que je peux donner. Après c'est mode survie.
J'ai fait 2 enfants car j'en avais besoin identitairement parlant, aussi parce que je ne vois pas pourquoi je devrais toujours payer pour ceux qui n'en ont rien à carrer des autres, de la planète, etc, et qui n'acceptent pas de se priver. En revanche je n'en ferai pas de troisième car je vise à ne pas dépasser le seuil de croissance qui ets de 2.1 enfant par personne. Aujourd'hui, le meilleur moyen de ne pas poluer ets encore de ne pas faire d'enfants. Mais je pars du principe que faire des enfants est un droit, et que dépasser 2 enfants par couple est de l'inconscience.
Ensuite, je pense que dans notre société, il y a une certaine injonction à la parentalité. Ne soyons pas dupes, il est tabou d'évoquer le fait qu'il puisse y avoir de mauvais parents, et pourtant, il y a de mauvais cuisiniers, de mauvais politiciens, des gens qui n'ont pas la main verte, il est juste impossible qu'il n'y ait pas de mauvais parents. C'est pourquoi je pense qu'on devrait encourager les gens qui ne veulent pas d'enfants à ne pas en faire. Déjà parce que le bonheur et la réalisation de soi ne passe pas forcément par la case "parentalité", ensuite parce qu'on leur devra peut-être un jour notre salut ; enfin, parce que notre société répond de la consommation immédiate, y compris de la consommation immédiate du bonheur. Et on en arrive à des gens qui font des enfants parce qu'après le mariage, c'est la suite logique des choses, sans réellement se demander ce que sa représente, ni comment ils les assumeront si un jour leur couple ne tiendra plus, ni même que ça coûte de l'argent, puisque l'état sera toujours là pour intervenir en sauveur (aides, adaptations, etc...)
Aujourd'hui, quand en tant que femme on essaie de dire qu'on ne veut pas enfant, la première chose qu'on se verra répondre c'est "tu dis ça maintenant, mais..." alors que non. Une femme qui ne veut pas d'enfants n'est pas nécessairement une femme qui n'a pas réfléchi ou assez muri. Parfois c'est une femme consciente au contraire, car il y a moins de 100 ans encore, la femme devait gérer les enfants et le foyer, tandis que le mari ramenait l'argent à la maison. Aujourd'hui, si la femme a accès au travail, il n'en reste pas moins que chaque fois qu'un enfant tombe malade, c'est elle qui se met en porte-à-faux à son boulot pour remédier au problème ; quand un enfant a un problème, c'est sur ses doigts à elle qu'on vient taper car aujourd'hui encore, elle est responsable de l'éducation des enfants et de toute la charge mentale qui va avec (en plus de son boulot, et quand elle ose se plaindre d'être fatiguée, on va la vaner : elle a ses règles, c'est une bonne femme elle ne fait que se plaindre, les femmes sont chiantes, etc... alors qu'elles en ont juste marre ?). Alors oui, y'a des hommes qui s'emparent du problème mais clairement pas une majorité, et je pense qu'on est encore loin d'atteindre ne serait-ce que la moitié d'ailleurs.
Taches concernant les enfants où malheureusement les femmes portent très souvent la charge mentale :
- Examen médicaux (le mari en général sait rarement quand est-ce qu'il faut faire les vaccins)
- Prendre un arrêt quand un enfant est malade
- Allaitement
- Nutrition bas âge (avant 3 ans)
- Parent de référence
- Conduire et aller chercher les enfants à l'école (c'est flagrant, c'est hallucinant ! Je peux compter les papas sur les doigts d'une main, ils ne représentent même pas un quart des parents)
- Devoirs/gestion des apprentissages
- Gestion des problèmes à l'école
- Arrêt du travail pour congé parental (donc retraite diminuée)
- Achat des habits
Tache qui commence à être partagée :
- Coucher le soir
- Les nuits du bébé et encore, parfois l'allaitement contraint les choses
- Conduire les enfants aux activités
- Administratif (inscription école/cantine, etc...)
EDIT : @eCRiSTaLiS Concernant ta phrase "ne te fie pas à ce qu'il va advenir de l'humanité, personne ne peut savoir" En fait si, on peut savoir, mais il est tellement plus simple en effet de fermer les yeux et de se reposer sur "on ne peut pas changer l'avenir ni le prédire" pour se déculpabiliser, plutôt que de se dire qu'on cautionne et participe au fouttoir qu'il est en train de se produire. Une chose est certaine, c'est que si personne ne fait d'effort et ne prend conscience de l'effort à fournir, les choses ne changeront pas. Et de là, on peut tout à fait comprendre les personnes qui ne veulent pas donner la vie car ne veulent pas voir leurs enfants vivre dans un monde remplie de guerres climatiques. Heureusement qu'il y a encore des gens qui prennent des décisions en âme et conscience. La vie, et la survie ne se limitent pas à "tu en as envie, fait-le". D'ailleurs, tu n'irais conseiller à personne de se lancer à 200km/h dans un mur, n'est-ce pas ? Bah faire des enfants, 5 , 8, 10 parce que tu en as envie et au diable les conséquences, c'est du même accabit.
J'ai eu envie d'avoir des enfants, j'en ai ressenti le besoin aussi. Je ne sais pas l'expliquer mais j'ai réfléchi avant. Je ne suis pas déçue et ne regrette pas. Je suis d'accord avec le post précédent mais je rajouterais qu'il faut que les mères changent la façon d'éduquer les garçons et qu'elles cessent de prendre en charge le maximum. Il me semble que certaines ont du mal à déléguer. J'ai eu l'impression souvent de devoir éduquer le père aussi. En tout cas, j'ai refusé de prendre certaines charges seule. J'espère que mes enfants, des garçons, ont compris.
C'est un boulot monstre ( j'ai des jumelles) et pas reconnu. Les mères font l'objet de tous les soupçons "psys", le plus souvent à tort.
Pourquoi on fait des gosses? Parce que l'on sait qu'on va mourir, c'est La réponse en face de l'inéluctablité de la mort. C'est plus qu'un choix personnel, c'est de la métaphysique.
Bonjour @Florence67 🙂,
Au delà d'éléments qui nous dépasseraient, nous sommes - entre autre - dotés d'un intellect qui nous permet aujourd'hui d'être conscients de ce que cela implique, de faire des choix, d'assumer des non-choix etc...
Oui les élans *hormones > survie de l'espèce* ou *peur de la mort > procréation visant l'immortalité* sont encore présents... mais il me semble que les philosophes et certaines sociétés ont bien avancé sur ces sujets pour que l'on puisse dire aujourd'hui que la réflexion est possible et largement diffusée, que la prise de position est souhaitée et respectable.
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Mère nature m'a équipé de tout ce qu'il fallait pour me reproduire, juste à trouver la compagne qui en rêvait aussi...
Nos trois enfants ont fait pareil.
Pourquoi ?
Juste parce qu'on a tous un haut potentiel de reproduction ?
🙄
La reproduction, ça fait partie du programme de tous les être vivants, ça fait même partie de la définition de la vie.
Mais comme on est des petits malins, on peut très bien s'en passer. Et c'est le résultat de notre créativité qu'on laisse dernière nous qui fait office de prolongement après la mort.
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On peut se programmer ou pas se programmer ( comme d'avoir des enfants)
On a le choix.
Mais a-t-on vraiment le choix ?
Là est la question ?
🙄
Tout un programme...
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La question n'est-elle pas plutôt :
Faire l'amour ou pas : pourquoi?
😇
Avec la PMA, la transplantation utérine et bientôt l'utérus artificiel, faire l'amour deviendra-t'il primitif et totalement caduque ?
On se retrouvera tous dans un virtuel et immortel néant ?
Comme ici ?
🙄
@Surderien "faire l'amour deviendra-t'il primitif et totalement caduque ?" Effectivement, le transhumanisme va dans cette direction. Cf une vidéo de DirtyBiology sur le sujet.
Le choix peut-être pas autant qu'on croit...quand on essaie d'en faire ça ne marche pas à tous les coups, certains couples ont des difficultés à avoir des enfants. D'autres personnes peuvent être "hyperfécondes", se retrouver avec de sjumeaux ou des trilplés.
Personnellement j'ai toujours pensé que toutes les réflexions se noient autour d'une seule et même problématique : la différence qu'il y a entre *faire* des enfants et *avoir* des enfants.
C'est pour moi le point de départ, les notions et articulations à partir desquelles il est possible de déblayer tout ce qui est de l'ordre de l'affect si l'on souhaite envisager un avis éclairé sur la question... et faire des choix.
Oui tout est choix, dès l'instant où l'on accepte de prendre en compte les éléments naturels comme les événements et/ou constats structurels.
Viennent ensuite les dogmes religieux, philosophiques et scientifiques derrière lesquels nous pouvons nous cacher...
Et pour ne rien vous cacher de ma pensée 😋, aucun d'eux n'a jamais réussi à m'enlever le goût amer que j'ai dans la bouche et qui limite mes propos face au manque d'enthousiasme envers l'adoption d'enfants qui sont déjà là et malmenés. Par exemple.
@MaisEncore, le manque d'enthousiasme, pour adopter? Ou la rigidité des lois et procédures en la matière?
Les pays qui ont le plus fort taux de natalité sont ceux ou il n'exite aucune protection sociale. Dans ces pays les enfants sont vu comme les personnes qui prendront soin de leurs parents quand ces derniers deviendront dépendants avec l'age.
Faire des enfants ou en avoir @MaisEncore, j'avoue que la différence est importante. Je n'ai jamais voulu en faire, je n'ai jamais voulu en être responsable non plus. Mais j'ai vécu avec tant de gamins en collectif que j'ai l'impression d'en avoir déjà eu un paquet, à différentes époques. Rares sont ceux que je recroise, ils vivent leurs vies.
Mais je pense à autre chose. Ma mère s'est retrouvée enceinte sans le vouloir, même pas mariée (Mayenne, années 60, je vous dis pas le scandale). Elle s'est mariée vite fait avec un brave gars du village amoureux d'elle. Et elle a toujours fait payer à mon grand frère (rabaissement, dénigrement et tout le pataques) son erreur de jeunesse. L'avortement aurait été accepté, elle n'aurait pas mis au monde un dépressif chronique (euphémisme).
Je ne suis pas compétente pour critiquer les modalités d'adoption d'un enfant. Mais oui @Juliette. l'État est fautif par son manque d'efficacité (ou sa non-volonté, je laisse chacun juge) à prévenir, soigner, guérir... à donner les moyens nécessaires à des prévention, prise en charge et accompagnement décents et respectueux. J'ai dit adoption, j'aurais dû parler de familles d'accueil car je trouve cela plus juste et sensé.
Je n'ai pas le souhait de juger le choix de faire un enfant. Cependant je pense important de porter l'idée qu'il est regrettable que le questionnement amené par ce fil, par exemple, n'apparaisse pas comme une réflexion indispensable et préalable lorsque l'humanité est confrontée à des problèmes écologiques et de surpopulation, que la prise en charge des enfants déjà présents n'apparaisse pas comme une évidence lorsque la conception n'est possible que par une intervention extérieure. Faire un enfant à tout prix sans prendre en compte toutes ces composantes ne me semble pas responsable.
@timide02 tu parles de sociétés où ils sont *faits* pour assurer la pérennité d'un système, il fut un temps où nous aussi nous les faisions pour avoir de la main d'oeuvre dans les champs... mais nous n'en sommes plus là ici et maintenant...
Je sais bien que la difficulté s'inscrit dans le « besoin » impérieux d'enfanter et/ou celui de se vouloir immortel, que pour certain c'est plus fort que la raison ou la compassion... mais personnellement je ne peux m'en satisfaire, pas aujourd'hui, pas dans une société que je vois toujours plus en clin à préférer ses désirs individuels jusqu'à foncer tête baissée vers un transhumanisme pernicieux, miroir d'une espèce qui ne sait plus accepter de ne pas « posséder » tout ce qu'elle veut... Il y a un monde / une vie pour lesquels, je trouve, nous ne jouons pas le jeu.
La misère humaine et sociale est bien réelle, mais les détails sordides « du terrain ou de la vraie vie » ne sont connus que des travailleurs sociaux... transformés eux-aussi en « techniciens du vivant »... je pense que nous valons mieux que ça.
Alors oui d'une part l'État est défaillant mais je ne vois pas non-plus « les humains super évolués que nous sommes » protester et manifester contre les comportements et fonctionnements puérils et irrespectueux... 😥
je n'ai pas lu toute la file, mais, et je vais encore être le grain de sable dans la machine: je trouve certains de vos propos nauséeux ou horrifiants.
Et encore heureux dans ce cas que vous ayiez bien mis en pratique vos convictions en n'adoptant ou ne faisant pas d'enfants.
Par exemple, envisager un enfant comme en premier lieu ( ou comme un élément essentiel) un bilan carbone, c'est à la limite de l'abject. Cela exprime d'une certaine manière que vous n'avez pas la fibre maternelle ou paternelle pour un sou, et en ce sens c'est pas plus mal qu'aucun gamin ou gamine n'ait à en tester l'absence et les conséquences.
Mais si après tout ne pas faire / avoir d'enfant vous permet d'avoir la conscience tranquille quand vous partez au ski ou en vacances à l'autre bout de la France ou à l'étranger...
Alors évidemment, tout être humain supplémentaire sur la planète implique un bilan carbone supplémentaire. Mais la façon dont certains d'entre vous présentent la chose fait froid dans le dos.
Et comme le dit Gwenouille, pourquoi devrait-on, notamment parce qu'on est dans une société développée et industrialisée, payer le prix pour ce que d'autres ( y compris ici d'ailleurs, et quelles que soient les confessions ou origines) ne font pas? Alors qu'enfanter ou adopter reste, et qu'on en ait envie soi-même ou pas, une des plus belle choses que la vie puisse offrir ?
Avec ces conneries de bilan carbone, vous pouvez aussi tout de suite vous suicider, ça fera toujours ça de produit en moins à l'avenir puisque vous vous souciez tant de notre planète. Ou on peut aussi envisager de stéréliser toute femme ou toute homme qui aurait déjà contribué à la naissance de 2 enfants ? Avec quelques exceptions pour parvenir au taux de fécondité qui assure la non disparition naturelle de l'humanité.
Alors mes propos vous semblent peut-être violents, choquants ou radicaux, mais dites vous que c'est -au moins - l'effet que la lecture de vos écrits provoque sans doute de l'autre côté de l'écran chez certains. Et s'il n'y a que moi, pas grave, mais je ne peux pas ne pas réagir.
Je comprends tout à fait ton point de vue @Roth. Enfant = carbone, c'est un peu flippant.
Mais il y a de plus en plus de gens qui ne font plus d'enfants parce que le monde ne sera pas vraiment vivable quand ils seront grands. C'est une forme de lucidité.
.@Roth
Croire en l'humanité, croire en la vie !
Les capacités de mutation de l'évolution sont infinies.
Imaginer que la fin du monde fût proche serait d'une incroyable prétention à croire l'homme maître de son destin.
Dans l'univers des possibles tout reste possible.
J'ai foi en la sagesse de la Providence.
Sinon, je ne serai pas né...
De par cette capacité précieuse...
De la transmettre, toujours, à tous mes amis à toute ma famille, et à toutes et tous....
Ad vitam...
😍
@paradox
je ne trouve pas ça flippant, ou alors si mais au regard de la façon dont les gens envisagent le monde.
Le bilan carbone d'un enfant (et futur adulte) ne me fait pas flipper. En plus je ne vois pas bien comment pouvoir donner une moyenne à l'échelle d'une vie sur une vie à venir alors que l'on ne sait donc absolument pas comment le bilan carbone réel pourrait être dans le futur par rapport à maintenant, si ce n'est si possible meilleur. Sans parler des difficultés à évaluer selon la situation socio-professionelle, le pays, l'origine etc ...
Indépendamment du côté moral plus que discutable que d'envisager un enfant sous le prisme d'un bilan carbone, je pense en outre que c'est la mauvaise approche.
Dans le sens où l'impact, même si ça se généralisait, ce non impact justement, est probablement du pipi de chat au regard du reste du bilan carbone des activités humaines que l'on pourrait modifier. Et au regard de l'inertie du changement climatique, même si ça avait un quelconque effet, ce serait déjà trop tard.
Après se dire que l'on ne veut pas faire d'enfant(s) parce qu'on imagine un monde futur trop difficile à supporter pour lui, c'est autre chose.
Et c'est quelque chose qui au moins, pour moi, peut, contrairement au simple impact carbone engendré ( au sens où vous l'entendez ici; je parle donc pour les société occidentales, les sociétés sous-développées ou en voie de développement ont de fait un bilan carbone bien moins élevé, mais qui à horizon 70 ans a vocation à exploser sans changement des comportements) par toute nouvelle vie humaine, peut s'entendre.
Mais doit-on pour autant renoncer ? Et si ce n'est c'est les futurs jeunes adultes de dans 20-30 ans, qui mènera à bien, poursuivra, les transformations et changements de comportement requis dès aujourd'hui ?
On nous vend de l'écolo et de la transition énergétique au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner, quand il s'agit la plupart du temps de simple recherche de relais de croissance.
Je voyais encore un reportage ce soir, dans certains endroits ( là c'était le nord la France) le bio n'a plus la cote, au profit du local. Sauf que le local n'a aucun encadrement légal et que du local peut juste être produit localement ( mais avec des ressources issues de l'autre bout du monde), et que rien n'indique non plus que ce local soit mieux que le bio en terme d'impact écologique.
Pour prolonger le sujet de la file et notamment le point qui me fait tiquer ( euphémisme):
je suis tombé hier par hasard peu après avoir posté ici, sur un article sur FB sur le fil de 20min, qui apportera sans doute des arguments un peu plus entendables, ne serait-ce que parce qu'établis spécifiquement dans le but de répondre à la question par quelqu'un qui est bien plus compétent que vous ou moi pour ça ( ce qui n'empêche pas de soupeser ensuite ce qui est avancé):
https://www.20minutes.fr/planete/4003237-20221001-faut-arreter-faire-enfants-sauver-planete-emmanuel-pont-repons
@Roth Pardon, c'était mal dit. Envisager l'enfant comme équivalent carbone, moi aussi je trouve ça flippant.
J'ai remarqué que par nature, le questionnement de la natalité est mal vu, donc j'ai l'habitude de rencontrer une certaine agressivité lorsque j'essaie d'exprimer un point de vue analytique sur la question importante qui est, pour moi, celui de la surpopulation. Donc de dépasser les cas individuels, les "touchez pas à MES enfants", pour essayer d'avoir une vision globale et dépassionnée du sujet.
C'est toujours un sujet délicat à aborder : par expérience, lorsque j'en parle avec des gens qui ont des enfants, ils ont toujours l'impression que je jette l'opprobe sur les leurs, et sur la décision (ou pas) qu'ils ont prise d'en avoir (ou d'en garder). Alors que ce n'est absolument pas le cas, la plupart de mes amis ont des enfants par choix et on en discute très librement. J'explique MES motivations pour refuser la paternité, et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas, même si nous ne sommes pas assez nombreux pour faire une différence visible.
Je crois que dans ce débat il y a deux questions essentielles :
- Pourquoi fait-on des enfants ?
La raison première, c'est l'instinct. La biologie nous pousse à nous reproduire, et comme nous sommes des êtres conscients et possédant un intellect, nous traduisons cela en émotions et en idées. Ce n'est pas un jugement de valeur, juste une analyse. Le phénomène peut être très positif, après tout, l'humanité a bien transformé en amour ce qui n'était au départ qu'une fonction reproductrice.
La seconde raison, qui peut très bien se mélanger à la première, c'est le désir de se perpétuer, de laisser une trace de son existence, une forme d'immortalité par procuration, en quelque sorte. Ce qui est, là aussi, tout à fait compréhensible.
Sur ce plan, c'est une question de désirs individuels (lorsque c'est décidé, parce qu'il y a encore tellement de gens qui font des enfants sans même se poser de questions sur leur avenir). Sinon, les parents font des enfants pour eux, leurs conceptions de la vie, leurs désirs, leur imaginaire.... Et il n'y a pas à condamner une position ou l'autre.
- Pourquoi parler de surpopulation ?
Une personne née après la seconde guerre mondiale et qui mourrait centenaire aura vu la population mondiale multipliée par 4 durant son existence. C'est colossal, et je crois qu'il est nécessaire, près de 65 ans après la parution du livre de Paul Ehrlich (la bombe P) de mettre encore sur la table la question de la surpopulation. Parce que c'est selon moi une nécessité de la réduire.
J'ai lu l'article sur 20 minutes, et effectivement, il y a une inertie, mais c'est le cas pour tous les phénomènes qui touchent au climat. Si on arrêtait aujourd'hui toutes les voitures, cela n'empêcherait pas la température moyenne de grimper pendant encore au moins 10 ans. De plus, pour moi, le problème de la surpopulation n'est pas que climatique, le résumer à un "bilan carbone" serait simplifier à l'extrême - je reconnais avoir pris l'image réductrice des allers-retours transatlantiques pour souligner mon point de vue - et oublier des points importants.
Je pense en effet que les niveaux mondiaux de population et leur croissance actuelle ne sont pas soutenables, du fait de tous les dégâts que l'humanité fait subir à la planète et dont la crise climatique n'est que l'un des aspects. L'extinction de masse que nous provoquons n'a par exemple que peu à voir avec le climat, mais les causes sont les mêmes. Revers de la médaille (pour nous), les pandémies passées et à venir sont également dues à notre utilisation déraisonnable des terres qui nous met de plus en plus en contact avec une nature vraiment sauvage qui est un réservoir de virus. Quant à la pauvreté, elle est aussi une conséquence de cette surexploitation au bénéfice d'une minorité (croissante), et elle alimente la surpopulation.
J'admets bien volontiers que la surpopulation n'est pas le seul facteur à prendre en compte. Une planète trois ou quatre fois moins peuplée mais où tout le monde aurait le niveau de vie d'un Occidental polluerait peut-être même plus et causerait probablement autant de dommages. Mais comme nous allons vers une augmentation globale des niveaux de vie, il y a tout de même un rapport entre population et dégâts à la planète et ses (autres) habitants.
C'est sûr que le principal problème de l'humanité et de la planète, c'est le système productiviste-économiste, qui fait que la population est engagée dans une série d'engrenages qui pousse à la surexploitation de la planète, avec tous les dégâts qu'elle cause. Mais la population a un effet multiplicateur...
A un problème tel que celui-ci, la seule solution est que certains décident de ne pas avoir d'enfants et que d'autres décident d'en avoir moins. Une décision rationnelle, dépassionnée. Parce que sinon, je crains que nous n'arrivions à un point où la seule réduction possible sera une crise globale et je n'ai pas vraiment envie de voir tomber des bombes nucléaires ou voir les gens s'écharper pour les lopins de terre encore habitables et pas dévastés par la chaleur. Pour moi ce n'est pas de la science-fiction, juste une vue à plus ou moins long terme, et pour laquelle il est nécessaire de prendre des décisions maintenant pour qu'elles puissent avoir un effet à temps. Et ça passe, j'en suis convaincu, par une réduction consentie de la natalité.
Trancher cette question-la est simplement impossible. Il faut cesser de croire que nous avons les choses en main. Le plus gros de la vie nous échappe, et c'est peut-être pas plus mal finalement. Il n'empêche que quand mon fils tombe sur les infos, et donc qu'il lui tombe sur un condensé d'évènements tous plus abjects les uns que les autres en ce qui concerne les comportements humains, et de catastrophes naturelles à répétition, ça n'arrange rien à son côté anxieux. Il y a eu une bonne nouvelle dernièrement, qui est venue le rassurer un peu quant à une de ses peurs depuis qu'il est tout petit, le dégommage d'astéroïde. 😄 J'hallucine du monde dans lequel on vit, et dans lequel les enfants vivent. Et j'aurais encore bien plus de mal à mettre un enfant au monde aujourd'hui sans me culpabiliser qu'il y a neuf ans, mais nous n'avons pas toutes les cartes en main. Entre un délire de vouloir procréer à tout va en toute légéreté, et une hystérie de penser le monde déjà mort, il y a la vie, et l'amour, qui nous dépassent. Je n'ai pas d'avis tranché sur la question et, en tant que mère, je passe mon temps à osciller entre culpabilité et bonheur, d'avoir mis cette merveilleuse petite personne au monde. Et j'ai la conviction que le monde est meilleur, avec lui.
@Juliette. "Et j'ai la conviction que le monde est meilleur,avec lui"
👍 🤩 👍
@Merlin tu dis "C'est sûr que le principal problème de l'humanité et de la planète, c'est le système productiviste-économiste, qui fait que la population est engagée dans une série d'engrenages qui pousse à la surexploitation de la planète, avec tous les dégâts qu'elle cause. Mais la population a un effet multiplicateur...'
Peut être pas tant que ça justement, c'est surtout une question d'équilibre oui,de partage des ressources,de circuits courts,etc etc
Peut être que si chaque êtres vivants avaient cinq enfants se serait différent, mais c'est loin d'être le cas.
@zozotte en effet, le taux de fertilité a tendance à décroître. Un phénomène qui est probablement lié à l'augmentation du niveau de vie dans de nombreux pays. Mais l'effet multiplicateur existe bien : une population plus vaste, si elle ne s'empile pas en hauteur (ce qui est rarement le cas), elle s'élargit en terres occupées, donc bétonnisation, donc davantage de terres pour l'agriculture, effet mécanique, non ?
Effet mécanique oui (je continue @Merlin parce que j'aime bien débattre avec toi hein 🙂 )
Mais pas forcément effet polluant.
10 % de la planète pollue beaucoup plus que 90%.
Si les 10% arrêtent,de force ou de plein grés,les 90% restants auront le droit de vivre dans une planète viable.
@zozotte oui, tu as raison. Mais comme c'est une question de niveau de vie (dans la société actuelle consumériste), les 90% en élevant légèrement le leur pourraient rattraper les 10% par effet de masse... Le phénomène est complexe. Et je continue à penser qu'une trajectoire à 11 milliards d'habitants (celle vers laquelle nous nous dirigeons selon les instances internationales), ce n'est pas soutenable parce que
- soit on ne va pas assurer le bien-être d'autant de gens, donc qu'on va encore aggraver la misère et l'exploitation (à commencer par celles des enfants).
- soit on y parvient, même un peu, les dégâts sur l'environnement s'aggraveront encore plus.
Et comme on est mal partis pour changer le système à l'échelle mondiale... c'est pour ça que je pense que c'est mal barré.
citation :
les 90% en élevant légèrement le leur pourraient rattraper les 10% par effet de masse.
C'est vrai @Merlin.
Mais bon,nous serons intelligents,si on arrive à calmer les 10%,ce n'est pas pour que les 90% suivant se mettent à faire la même chose.🙂
Si on calme les 10%, c'est qu'on a compris,et qu'on ne refera pas les mêmes erreurs !
citation :
Et comme on est mal partis pour changer le système à l'échelle mondiale... c'est pour ça que je pense que c'est mal barré.
Ben moi je veux bien y croire encore, nous verrons vite ce qui l'en est !
Une interview du gars qui vient de sortir le livre "Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ?", Emmanuel Pont. Et il relativise carrément ce point de vue. Il est par exemple beaucoup plus efficace pour la planète d'arrêter de manger de la viande. Et il y a largement de quoi nourrir tout le monde. Je vais pas tout résumé mais il est bien pointu et intéressant.
voir la vidéo
@paradox il a raison pour la nourriture (à condition qu'on arrête le gaspillage et qu'on redistribue). Mais quid de l'occupation des sols et des terres nécessaires pour cette expansion de population ?
Et ce n'est pas parce qu'arrêter la viande est plus efficace qu'il ne faut pas faire d'autres choses avec, si ? ;)
@Merlin Non bien sûr mais ses chiffres sont assez parlant, je vais pas reprendre tout son discours, si vous avez le temps ça s'écoute comme la radio. La viande, c'est 75% des terres agricoles. Arrêter de consommer n'importe quoi, n'importe comment et redistribuer est ce qu'il y a de plus efficace.
Après, ne pas faire d'enfant, pour moi, ce n'est pas un calcul des risques, c'est juste que la Terre sera en grande partie invivable dans 15 ans, pas envie lui faire subir ça.
citation :
c'est juste que la Terre sera en grande partie invivable dans 15 ans, pas envie lui faire subir ça.
Ou comment faire culpabiliser des millions de parents @paradox.Je sais que c'est pas ton but hein.
Mais différente de ce que l'on a connus peut être, mais invivable, faut peut être arrêter non?
Plus chaude moins d'eau potable si tu veux, mais l'homme est plein de ressources, surtout quand il est au pied du mur.
Enfin tu sais quoi Paradox,on se retrouve dans quinze ans,et t'as intérêt d'être la pour confronter nos vérités !
@zozotte Ouais ok, ça marche.
Après, je sais bien aussi que je fais mon oiseau de mauvaise augure quand je suis comme ça, à tout exagérer. Ce sont mes peurs qui transpercent.
Et effectivement, le but n'est absolument pas de faire culpabiliser qui que ce soit.
@paradox j'ai envi de te répondre depuis un moment sans vouloir faire gnan gnan mais c'est pas facile
Sur nos peurs et tout ça tout ça.
Mais du coup je dirais juste un truc, t'es un chouette gars,et c'est tout ce qui compte au final.
Alors mes trucs gnan gnan,je les résumerait à ça.
🤘
Voila,pas mieux, mais le coeur y est!
Le choix est avant tout personnel, de mon côté je ne le regrette pas, c'est une belle aventure, on découvre un autre potentiel affectif en soi, la difficulté est de comprendre assez vite que la responsabilité émotionnelle est grande, rester dans la voie du milieu, et ne pas oublier que l'on élève un futur homme ou femme (se projeter au delà...)
La gymnastique psychologique émotionnelle est constante, avec ses limites, une vision au loin est salutaire tout au long du processus de sa croissance, sur bien des plans (psychique, physique, etc)
Cependant, aujourd'hui avec les régles ou l'autorité parentale est galvaudé, je pense que je m'y risquerais pas, trop de paramètres sociétales interférantes, aliénantes ....
Merci pour le sujet,
Minairale
Ah beau débat...
Dans une ancienne vie professionnelle je fus animateur... j'en ai brassé des gamins... Avec des + et des -!
J'ai un ptit loulou et je n'en aurai que 1... jai sauvé mon patronime?. Apres le mien c'est l Alpha... le plus dur car lui ne repart pas apres 15 jours! Un enfant se fait en quelques minutes mais s assume toute une vie!
Cela s est fait apres moults reflexions avec la maman. Et javais peur en voyant mes potes galérer à en avoir après moultes fêtes... Mais que nenni.
Je comprends celle et ceux qui n en veulent pas... A ceux qui ont la vingtaine normal de ne pas en vouloir, faut profiter de la vie avant! Perso j'ai été papa à 32ans.
Aujourd'hui il a 7 ans , et hp... quel kiff au niveau jeux et sorties. Oui c'est bruyant, oui c'est pas bio un gamin... Mais ca force à se calmer dans les sorties ( je suis hypersociable ).
Pour compenser le manque de fraterie , je fais pas mal de sorties avec des potes et copines ayant des enfants.
Pour la surpopulation mondiale, argument récurrent... ca marche pour les pays en développement.... pour les pays dit développés nous sommes presque en perte de population (à l exception de la France et Irlande en Europe)... la chine va se faire dépasser par l Inde. l Espagne, la Grèce, l Allemagne, l Italie se dépeuplent...
Les chiens ne font pas des chats , je me le disait souvent avant d etre parent. Je me dis chaque jour avec lui dans ma vie...
Nous avons la chance d etre en France , oui la CHANCE, car ya une politique nataliste , daccompagnement des parents et d accueil des enfants...
Niveau démographie :
Faites des enfants et apprenez à mourir (au lieu d'arrêter d'en faire) !
(S'abstenir pour des raisons écolo, c'est con. Apprenez à mourir et à tuer !)
...Ensuite, c'est clair que c'est un choix personnel dont il ne faut pas juger.
(Et prendre bien conscience des contraintes avant d'en faire.)
La question ne se pose plus pour moi, je sais juste que ça a été la plus grande joie de ma vie et que rien de politique oy fn'est entré en considération dans notre choix.
Tiens c'est sympa de pouvoir donner des avis divergents sur un sujet aussi sensible sans nécessairement se faire agonir d'insultes comme c'est souvent le cas ailleurs (sur facebook par exemple ...)
Pour moi cest une question qui ne s'est jamais posée, ce n'est même pas un choix, c'est carrément une évidence. Pour moi, un choix, c'est comme marcher sur un chemin et arriver à une intersection avec "en avoir" à gauche et "ne pas en avoir" à droite (par exemple). Moi je n'ai jamais suivi ce genre de chemin, je marche sur une ligne droite qui sera toujours droite !
Je n'en aurai jamais pour de multiples raisons :
- Premièrement je ne les aime vraiment pas, ni quand ils sont bébés, ni quand ils ont 5 ans, ni quand ils ont 10 ans, ... je n'ai vraiment pas le feeling avec eux et je ne sais vraiment pas comment interagir. J'ai déjà beaucoup de mal avec les adultes, alors des interactions avec des enfants, mon Dieu ... ! Je suis vraiment mal à l'aise en leur présence (mais ça, je ne m'explique pas pourquoi, ça a toujours été le cas)
- Ma condition psychologique particulière ! Je suis simplement un haut potentiel (même s'il n'est pas improbable que quelque chose de plus se cache là-derrière), mais je me sens assez en décalage que pour ne pas vouloir que quelqu'un subisse la même chose que moi, si jamais je transmettais cette particularité.
- On vit dans une société complétement dégénérée, gangrénée par la violence et les déviances, et j'aurais bien trop peur de laisser un être innocent évoluer librement dans tout ce bordel. J'ai vécu des choses vraiment pas cool autant à l'école primaire que secondaire que quand je vivais en ville à l'âge adulte et n'en ai jamais parlé à mes proches, pour ne surtout pas les inquiéter. Je ne souhaite à personne ce que j'ai vécu, et encore moins à quelqu'un dont j'aurais la responsabilité et un lien si proche.
- Je n'ai pas trouvé le partenaire idéal, tout simplement. Celui qui serait un bon père (pas spécialement parfait, juste bon, ça serait déjà un bon début) pour l'enfant, et qui aurait un minimum de considération pour toutes les souffrances endurées par sa femme lors de la grossesse/l'accouchement
- L'accouchement (sur)médicalisé est, je trouve, assez effrayant (même si nécessaire sans doute). On commence doucement à lever les tabous sur les violences médicales/obstétricales, ce qui est censé être le plus bel évènement de votre vie se transforme en cauchemar à cause de l'incompétence, du manque de considération des médecins, de la pression du système au bord de l'implosion, tout ce qui fait qu'il n'y a plus vraiment quoi que ce soit de beau ni de naturel là-dedans.
- Et puis les raisons financières, évidemment.
je n'arrête là pour le moment, mais je suis bien sûr ouverte au débat:)
citation :
Tiens c'est sympa de pouvoir donner des avis divergents sur un sujet aussi sensible sans nécessairement se faire agonir d'insultes comme c'est souvent le cas ailleurs (sur facebook par exemple ...)
Oui tu as bien raison @Nuitetoilee, c'est la force d'Apie !
Toutes tes raisons de ne pas vouloir d'enfants sont belles tu sais,et je crois que le plus important, c'est déjà d'être en accord avec soi même.
Le plus important mais aussi le plus dur,et tu as l'air de très bien t'en sortir alors merci de témoigner.
J'ai déjà témoigné plus haut je ne voudrais pas en rajouter, mais je voulais quand même te dire ça quoi,ne pas culpabiliser quelque soit le choix que l'on fait ou pas, c'est beau,et bravo pour ça.👍
De rien.🙂
Et tu sais @Nuitetoilee,je suis comme toi, j'ai énormément de mal avec les enfants des autres !
Je ne sais jamais quoi leur dire aux enfants des autres moi!
Ça va mieux depuis que je suis père, j'arrive quand même à leur parler un peu,mais bon!
Mais heureusement que je ne suis pas comme ça avec le mien,la c'est plutôt le contraire, j'ai plutôt du mal à le lâcher !😄
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