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- La vie active et la multipotentialité ?
J'ouvre ce sujet sur la compatibilité du travail avec les multipotentiels. Si vous êtes dans ce cas, n'hésitez pas à mettre vos témoignage, ressentis, idées. Je suis moi-même multipotentiel et il est très compliqué pour moi de pérenniser une activité professionnelle dès lors où j'ai atteint mon but premier. Je ne peux pas supporter la routine, j'ai beaucoup trop d'idées que je souhaite exécuter. J'arrive à les réaliser, mais au détriment de la santé parfois. Depuis peu, je ne dormais que 3h par jour et 1 fois par mois je travaillais 36 heures de suite sans m'arrêter et sans manger, pour réaliser le maximum de tâches! Et tout cela depuis mon enfance...le burnout m'a rattrapé, mon corps a dit stop. Je deviens vieux... 😄
bon il faut dire qu'il y avait de la pression à l'extrême aussi. Plus souvent de la pression que je me mettais moi-même au final, par "conscience professionnelle". C'est surtout ce qui m'a fait craquer...
Je vis de mes passions et rien d'autre enfin jusqu'au burn-out où là j'aivais transformé mes passions en contraintes.
Enfin voilà, j'attends vos témoignages...
Ah comme je comprends... Je n'ai jamais réussi à tenir un travail, à me fixer sur une activité en particuliers. Je suis allée dans plusieurs branches; vendeuse en boulangerie, en parfumerie, en marroquinerie, conseillère, télémarketing, ménage, service à la personne (dont garde d'enfant, aide médico psychologique en HP), employée polyvalente en fast food, commerciale en porte à porte, secretariat. J'ai fais des stages en kinésithérapie, droit...
Et j'ai jamais tenu plus de deux mois un job (tout stage mis à part bien sur) pour la simple raison que vient le moment où je m'emmerde.
C'est à dire que une fois qu'on a fait le tour de la question, qu'on connait les tenants et aboutissants de ce que l'on fait, on tourne vite en rond et pis la démotivation arrive. Mais pas la petite démotivation du "lundi" quand tu trainouille la patte parce qu'il fait reprendre le travail et que mouais... T'as pas envie d'y aller.
La grosse démotivation qui va m'angoisser, me faire me bouffer les ongles, me prendre aux tripes parce que je sais que j'ai tellement pas envie de m'y rendre, de m'y faire chier que ça en devient viscérale et que ça me met en depression. Je vais avoir la sensation de perdre mon précieux temps de vie à ne rien accomplir, à ne pas évoluer.
Du coup j'ai décidé comme toi, de vivre de mes passions; la photographie, le chant, mes recherches sur le transhumanisme, la psychologie, mais surtout l'écriture.
L'écriture à en faire une succession de nuits blanches, à me faire des cernes de dix kilomètres, à vivre même tout ce que pouvait vivre mes personnages, dans un sens je suis parvenue à les rendre aussi vivants que je ne me sens vivante. Eeeeeeeeeeeeet comme toi; paf burn-out. Mon corps a dit stop et il me le dit depuis un petit moment. Pourtant malgré ça je n'ai jamais ressenti mes passions comme une contrainte; mais plutôt comme une main tendue et salvatrice, comme la raison même de mon existence sur cette planète, parce que je sais pertinemment que je ne sais rien faire d'autre et ne pourrais jamais avoir une vie "typique" métro, boulot, dodo. Au contaire, je n'en veux pas, rien que d'y penser ça me filerait un ulcère.
Mais le problème étant que pour les autres et ben je passe vite pour une grosse fainéante, qui n'a rien fait de sa vie, qui n'a pas de travail, qui n'a pas un crédit avec une maison, qui n'a pas son permis, qui n'a même pas d'enfant ! Holala ! Finalement le plus dur là dedans ce n'est pas comment je vis ma vie, mais les reproches à peines voilés de ceux qui estiment savoir mieux que moi comment je devrais la vivre. ^^'
Et c'est encore pire lorsque tu te rends à pole emploi pour essayer de rentrer dans le moule et qu'on te fait bien comprendre que tu as zéro chance de trouver un travail qui te plaise parce qu'il te faut soit des diplome que tu ne possèdes pas, soit de l'expérience que tu ne peux pas posséder parce qu'il faut avec déjà eu le pieds dedans. C'est malheureux parce que j'apprends vite et bien lorsque je suis passionnée et beaucoup de choses peuvent me passionner. Mais on ne vit pas dans une société où l'on offre une place au débutant quand bien même il puisse posséder ce qu'il faut pour devenir un bon élément de l'entreprise, on laisse la place aux autres, ceux qui ont suivit les clous. C'est dommage ^^ .
Bon après je suis d'accord que pour être médecin, il faut avoir fait médecine, et qu'on peut pas mettre n'importe quel venu en chirurgie, en exemple.
Mais dans un juste milieu, je pense que le sytème actuel est à revoir ou à mieux adapter pour les personnes qui "papillonnent".
Je me retrouve dans tout ce que tu dis!! Mais contrairement à toi, j'ai accepté très très tard mes hauts potentiels. Genre il y a quelques mois seulement. Et donc toute ma vie je me suis forcée à essayer de rentrer dans un moule qui m'est inaccessible... j'ai monté des sociétés, j'ai vécu richement, mais tristement, car j'ai essayé d'atteindre un but qui ne m'était pas naturel... j'ai vécu aussi dans la pauvreté plusieurs fois, et curieusement j'étais plus heureux car je faisais ce que je voulais sans aucune contrainte. Mais à chaque fois mon envie de coller à la société me rattrapait, car je n'arrivais pas à accepter qui j'étais... je voulais faire comme tout le monde, je savais que j'avais des capacités, donc je voulais les mettre à l'épreuve de la société capitaliste! Je voulais réussir pour qu'on m'accepte. J'ai réussi mais le moule ne m'a jamais accepté car même moi je ne m'acceptais pas, donc finalement ça a été un échec... maintenant que je sais qui je suis, je vais réorganiser ma vie par rapport à ce que je suis. Je me fous maintenant de mon image extérieure! Je veux profiter de mon potentiel pour vivre pleinement et de manière heureuse! La tune et une p***** de drogue, non compatible pour moi finalement! Je me dis que j'ai de la chance d'avoir ses capacités malgré le fardeau que ça peut procurer d'un autre côté! Je veux me servir de cette faiblesse comme une force!
Kalimalicia, tu soulèves deux problèmes : les choix personnels et le regard des autres. Pour le second, je m'en suis toujours complètement foutu. Que des gens me traitent de fainéant parce que je bosse moins qu'eux (en fait, plus vite), ou qu'ils critiquent mes choix de vie, c'est leur problème, pas le mien.
Concernant les choix personnels, je pense qu'il faut décider quelle vie on souhaite avoir. Si cette vie passe par des activités qui peuvent être rémunératrices, tant mieux, mais cela ne devrait pas être un critère de choix principal. Si l'on peut vivre heureux avec un petit revenu mais en faisant des choses que l'on aime et en vivant là ou on le souhaite, quelle importance peut bien avoir la "réussite professionnelle" ?
Quand mon métier m'a lassé, j'ai laissé de côté la "réussite" pour aller vivre là où je le souhaitais, écrire, faire pousser des légumes et ne pas m'encombrer de l'humanité lorsque je n'en ai pas envie. Le corollaire, c'est de faibles revenus... mais le tout est alors de redéfinir ses vrais besoins. Quand on ne se laisse pas diriger par le regard des autres, je crois qu'on peut très bien vivre différemment l'activité professionnelle et laisser libre cours aux activités qui passionnent !
Quand j'étais jeune, je ne comprenais pas pourquoi il fallait arrêter ses études et rester dans une filière. Quand j'ai dû commencer à envisager de travailler, j'étais motivé pour essayer beaucoup de choses, mais grâce à mes très nombreux handicaps, dont, vous l'aurez déjà constaté, la parole (hé ouais, j'ai l'air pédant comme ça, mais j'écris en fait plus comme je parle que l'inverse, donc imaginez !), j'ai été chaque fois évincé avec une défaite absolue et systématique. Du coup, je n'ai jamais pu essayer différents trucs professionnels.
Sur le tard, je comprends mal pourquoi toute notre énergie se gaspille en effet dans toutes ces catégories professionnelles. J'imaginais dans ma grande crédulité que si l'on faisait une société de touche-à-tout, une sorte de Factory créative, à discussions variables, avec vous tous, par exemple, on atteindrait enfin l'état de grâce, mais faute de connaître une expérience réussie (beaucoup d'ouvriers, pour des motifs différents, ont tenté des utopies), je me dis que le problème est moins nous-même que le rapport que l'on a avec soi ET avec les autres. Est-ce vraiment parce que nous ne supportons pas l'altérité que nous choisissons là l'écriture, ici le potager, et ailleurs encore le dégoût des apparences ? Voilà ma question : une société de multipotentiels serait-elle réellement plus harmonieuse, et nos talents y seraient-ils mieux conjugués ?
A mon avis, on retrouverait les mêmes travers. Mais, une des belles capacités de cette société pourrait, déjà, être un nombre de garde-fous 😉 plus conséquent. Ou, en tous cas, certains garde-fous plus doués ou, et sans que ce soit par zèle, plus susceptibles de tout remettre à zéro en cas d'abus. Et c'est déjà pas mal. L'harmonie et la bonne conjugaison des talents???
je pense qu'il faut les deux : il faut des personnes qui se concentrent sur une tâche pour en devenir des spécialistes et des personnes qui connaissent plusieurs domaines pour faire le lien et la cohérence entre les spécialistes. les personnes qui décident de changer de domaine sont intéressant aussi car il apporte une expertise et un regard différent dans le domaine où ils arrivent.
pour les gens qui changent souvent de travail : j'ai toujours dit : les employeurs ont voulu la flexibilité, ils l'ont. mais ca marche dans les deux sens...
Je suis d'accord avec toi Patrick, je pense que c'est la meilleure solution, le problème, c'est cette méconnaissance dans les entreprises de cette notion de multipotentialiste...
Croyez-vous que nous soyons assez souples d'esprit pour accepter les remises en cause incessantes ? Le travail n'est-il pas le lieu de la mécanisation des tâches ? Car enfin, toute personne motivée peut rejeter un ordre établi pour améliorer l'ensemble, mais toute personne démotivée préfère user du plus faible niveau de concentration possible, et je ne sais pas si, variables et variants que nous sommes, nous soyons toujours si possiblement motivés dans notre travail... Serait-ce là une incompatibilité essentielle propre à l'ensemble de l'espèce ?! 😮
Tout dépend des domaines, je crois. Dans la high-tech, les métiers du web, de l'informatique... il y a des méthodes qui peuvent très bien convenir aux surdoués multitâches. Un ami forme les entreprises aux méthodes agiles, par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_agile
Dans une autre vie, j'ai aussi beaucoup travaillé en m'inspirant de ce magnifique texte de Guy Kawazaki, "l'art de l'innovation", ça montre aussi comment travailler de manière différente dans certains secteurs de pointe : https://guykawasaki.com/the_art_of_inno/
J'avais testé la méthode agile avec ma boite, mais franchement ce n'est absolument pas la solution miracle comme on nous le fait croire... c'est la grosse mode en ce moment...
la méthode agile, c'est surtout pour les projets informatiques si je ne me trompe. personnellement, au travail quand les dossiers se multiplient et les tâches dans ceux-ci se multiplie, j'utilise un programme mind manager pour noter ce que j'ai fait, ce que je dois encore fait et les points importants. ca prend un peu de temps mais c'est efficace
J'ai testé le Scrum Agile, et franchement ça correspond vraiment à mon mode de fonctionnement intrinsèque. Je fais toujours l'analogie avec les Légo, quand j'étais petit (ou grand) je construisais des vaisseaux spatiaux. Petits et simples au départ, ils devenaient des énormes vaisseaux amiraux au fur et à mesure des itérations, sans pour autant avoir défini un "modèle" au départ.
Pour certains l'approche Scrum, c'est compliqué. Ils ne sont pas "câblés" pour ça. C'est à dire à la fois d'arriver à imaginer le produit dans sa "globalité", de façon très nette dans les "sprint" proches et plus floue à partir du backlog. Il est clair que c'est très différent d'un fonctionnement par cycle en V et pas du tout adapté à certains domaines très "normés" et "sécuritaires" où il y a moins de place à la créativité. Je pense notamment au milieu aéronautique.
Select m.creativity From Me_tbl m
inner join project_tbl p on p.satisfaction = m.satisfaction
Where p.Fun like "True"
😋
Personnellement, j'ai décidé de me lancer dans une acticité co-indépendante avec d'autres HP, car pour moi travailler avec des NP avec des buts inintéressants et purement matérialistes, mettre ma créativité de côté, c'est un suicide psychologique. En plus, je n'ai pas de diplômes car j'étais inscolarisable, je suis autodidacte. J'ai comme formations herboriste, facteur d'orgues, Guide-Nature, musicienne, relieuse, j'ai étudié en autodidacte la moitié de la bibliothèque universitaire des sciences antiques, bref rien qui puisse intéresser des boîtes NP. En plus comme je n'ai pas de diplome officiel, dans ma région, je peux juste être femme de ménage et j'ai horreur de nettoyer, en tout cas de façon intensive. De plus, j'ai besoin, chaque jour d'avoir des échanges profonds avec autrui.
Bonjour,
Mon ressenti : une société hyper-technologique, hyper-complexe, dans laquelle chaque métier requiert un bagage informationnel avancé, met la multipotentialité au banc. Même pour aider, bénévolement : il faut maîtriser certains fondamentaux techniques, technologiques, organisationnels, comptables, relationnels. Pour aider des gens dans le besoin, il faut un diplôme d'état, la générosité ne suffit plus. Même le don de soi, l'entraide, sont professionnalisés. Les collaborations d'entraide spontanées, improvisées, sont de plus en plus difficilement réalisables : il faut laisser faire les "pros". Travailler avec des enfants : attention, cela ne s'improvise pas ! Tout un tas de théories relationnelles et psychologiques soi-disant fondamentales, vitales, qu'il faut connaître, pour accompagner des gamins à la salle de sport par exemple...
Il faut donc choisir une voie, et se spécialiser. D'ailleurs, l'euphémisme bien connu "technicien de surface" va dans ce sens :)
Du coup, pour que les touche à tout aient davantage d'espace d'expression, tout personnellement, j'aimerais vivre dans une communauté humaine qui accepte l'idée de faire une "pause" au niveau innovations "de tous les jours" : ce que je veux dire par là, c'est que personnellement, j'aimerais bien vivre dans une société sans téléphone portable, par exemple. Je suis né en 1979, j'ai vécu sans portable jusqu'à 19 ans : mes 19 premières années ne souffraient d'aucune carence technologique je crois. Pareil pour la douche : je n'ai pas besoin d'une douche hyper-tech, avec différents types de projection de l'eau, un système de variation de température si précis. Je n'ai pas besoin de plaques à induction. Il existe des systèmes de diffusion d'odeurs pour salon, qui envoient un pshitt par infra rouge à chaque mouvement dans la zone définie : n'est-ce pas ridicule ? Je trouve que notre niveau de confort est devenu absurdement élevé à tout niveau, mais surtout : tout est devenu extrêmement complexe.
L'augmentation du niveau de confort de nos sociétés a entrainé une augmentation du minimum de connaissances techniques requises pour s'intégrer à cette société, à tous niveaux, diminuant d'autant l'espace toléré aux "non-spécialistes".
J'aimerais un juste milieu : ne pas avoir forcément à aller "élever des chèvres dans le Larzac", comme on me répond souvent, quand je pose simplement la question d'un ralentissement, dune pause technologique. J'aimerais qu'on puisse librement discuter de cela dans notre société, mais ce n'est pas le cas : suggérer une "pause d"innovation technologique", pour nos politiques, économistes, théoriciens de la finance, revient à s'opposer à la croissance continue, et donc au Progrès : cette position serait considérée comme une position séditieuse, révolutionnaire, nihiliste pourquoi pas : une "menace pour la Démocratie", je les entends déjà...
Je ne cherche aucune polémique ici : Internet est une innovation extraordinaire, j'en conviens. Mais je suggère juste qu'en simplifiant nos sociétés, on laisserait du terrain, de l'espace, pour l'improvisation, la multipotentialité, les caractères curieux, pluriels, superficiels même. On a le droit d'être superficiel. On a le droit de ne pas vouloir devenir un expert, un spécialiste en quoi que ce soit. On a le droit d'être un poète. On a le droit de refuser d'atteindre un statut de maîtrise dans un domaine, qui nous procure un pouvoir social, une statut de domination par rapport aux non-initiés ; on a le droit, de refuser le pouvoir.
J'ai conscience que ce message manque de rigueur, plusieurs thématiques s'y emmêlent. Juste des thématiques de réflexion proposées ici, merci de votre attention :)
Je crois que le problème avec la technologie c'est que l'on mélange technologie et usage de la technologie. Selon moi, ce n'est pas en se passant de technologie ou en la ralentissant qu'on changera la société, mais en changeant la société que l'on orientera la technologie vers des usages qui libèrent l'humain au lieu de l'asservir.
Just my 2 € cents ;)
@Merlin oui c'est ce que je dis souvent que les technos sont faites pour rendre service a l'homme et non pas pour l'asservir mais mise entre de mauvaises mains nous allons droit dans le mur et comme je ne crois pas qu'un jour les grandes multinationales comme Facebook Google etc qui seront entre de bonnes mains il m'arrive de vouloir revenir a l'âge de pierre
Bonjour tout le monde,
des difficultés à garder un job aussi... je me retrouve dans ce que vous dites... merci pour vos partages.
pour mon témoignage/questionnement : un burn-out, un deuxième, je ne trouve pas de travail qui ne soit pas un suicide psychologique.
j aimerais discuter avec d autre multis pour connaître vos technique pour ne pas se perdre...
j'aimerais savoir si en prenant un mi temps dans un boulot lambda et développer des passions/curiosités à côté peut être une solution ...?
merci d'avance pour vos réponses
cordialement
.
Pour moi, la potentialité interpersonnelle est celle que je privilégie depuis toujours.
Relation parents-enfants, maître-éléve...
Le compagnonnage d'éducation et de formation.
Une super ambiance d'équipe, attentionnée, solidaire.
Qui se ressemble s'assemble...
Ne pas faire éponge ou paratonnerre mais apprendre à savoir doser son empathie en fonction du retour, du feed back, de la concordance des neurones miroirs de l'un et de l'autre, des uns et des autres...
Un travail sur soi pour lequel les autres membres de l'équipe sont spontanément aidants.
L'attraction de cette aidance-confiance m'a toujours intuitivement guidé.
Et tous les membres de l'équipe me la rendent bien.👍
L'atypie empathique ?
L'happy-hypertypie-empathique?
A redécouvrir chaque jour un peu plus ?
J'adore
😍
En fait, il ressort que c'est un problème de reconnaissance. La société n'a pas les processus ni le cadre pour valoriser nos profils. Donc il faut se déme... tout seul.
Il y a par exemple Bill Gates, qui montre bien cela dans son biopic, que je recommande. Il dit notamment qu'on ne peut valablement être productif que dans deux ou trois domaines. C'est à nous de les trouver et de s'y mettre. S'il y en a un qui colle avec la société, bingo ! Sinon, c'est la galère...
Bon, il faut aussi dire qu'en France, on ratiboise les têtes, encore de nos jours. Il faut aussi apprendre à slalomer entre les égos sans se perdre soi-même, tout un programme... Soit on écrase les autres, soit on est écrasé. Le milieu n'existe pas, sauf un irréductible Apie site qui... 😜
citation :
Soit on écrase les autres, soit on est écrasé. Le milieu n'existe pas, sauf un irréductible Apie site qui... ?
Ben oui justement,le juste milieu existe,et heureusement.
Écraser les autres pour faire quoi ?
Se laisser écraser non plus bien sur.
Être en accord avec soi même pour savoir ce que l'on accepte ou non, sans écraser personne ni l'être.
Trouver un boulot qui nous plaît n'est pas simple,et s'entendre avec ses collègues non plus.
Mais écraser ou l'être n'est pas la solution.
Créer des liens de confiance, c'est la clé.
Un boulot à mi temps ça peut être une bonne solution oui,mais si c'est un boulot qui ne plaît pas, même à mi temps, ça pourrait être difficile.
Mes techniques pour ne pas me perdre c'est ça, savoir pourquoi je travaille, savoir y prendre du plaisir, savoir créer des liens avec mes collègues,des liens de confiance, d'entraide et d'amitié.
De l'entraide plutôt que de la compétition.Il faut parfois, même souvent, faire le premier pas pour ça.
Mais ça n'a pas de prix quand ça marche.
Donc, savoir pourquoi on travaille,et le faire dans de bonnes conditions.
Tout ça est possible,et c'est à nous, puisqu'on a un multipotentiel, de faire en sorte que ça marche.
"Soit on écrase les autres, soit on est écrasé."
C'est justement une des raisons qui m'a fait arrêter de travailler un bon moment. Mais je suis d'accord que ce n'est pas LA règle. Dans des assez grandes structures de théâtre où j'étais mandai, prolo du spectacle, j'ai pu voir cette mentalité de merde... mais pas que. Il existait aussi une entraide et les deux cohabitaient. Ceux qui jouaient le jeu de la compèt' étaient finalement pas très bien vu par la bande sympa. On peut être satisfait par une réussite grâce à ses dents longue mais jamais heureux. Avec la solidarité, on peut avoir les deux.
Maintenant que je me remets au boulot, je suis prof de basse à domicile, je suis à la fois le maître (dans le sens de la maîtrise et de la transmission) et l'employé, c'est une belle ironie. Mais au moins il n'y a pas de rapport de hiérarchie, c'est convivial et studieux.
@Kobayashi coucou Koba :) une réaction (amicale) à ton message, tu dis : "Il y a par exemple Bill Gates, qui montre bien cela dans son biopic, que je recommande. Il dit notamment qu'on ne peut valablement être productif que dans deux ou trois domaines. C'est à nous de les trouver et de s'y mettre. S'il y en a un qui colle avec la société, bingo ! Sinon, c'est la galère..."
Mon souci avec la Bill Gates mentality, c'est qu'aujourd'hui l'humanité fait face à une possible 6ème extinction d'ici 3 à 4 générations : l'activité humaine (autrement dit : le "travail") est en passe de provoquer la disparition de l'espèce humaine ainsi qu'un grand nombre d'autres espèces terrestres. Donc, cet état d'esprit de "trouver les domaines dans lesquels on est le plus productif" afin de "coller à la société"... coller à une société qui détruit la vie sur Terre ? Est-ce bien raisonnable ?
Quand admettra-t-on que travailler, aujourd'hui, signifie conserver, faire perdurer, une société destructrice de vie ? Lorsque la prochaine génération nous jugera, et nous demandera, à chacun de nous : "pourquoi tu as collaboré si longtemps avec ce système, alors que tu savais ?", qu'est-ce qu'on leur répondra ? Chacun sa merde ? à chaque génération ses défis ?
70% des espèces de mammifères terrestres ont été éradiquées à jamais de l'histoire de la vie sur Terre depuis 20 ans : à quel moment on se dit, qu'on est, chacun, responsables ? à quel moment on prend conscience que c'est nous tous, qui sommes à l'origine de ces mutations destructrices ?
Bonne journée :)
Ju
https://jiuliname.blogspot.com/2022/12/tous-leurs-livres-sacres-et-autres.html
Salut. 🙂
Je réagis juste à la suite du message de @Naweez_Heer. Je le précise car je n'ai lu aucun(e) autre intervenant(e).
(et encore quand je dis, "je réagis", c'est plutôt "j'accompagne"...)
citation :
Quand admettra-t-on que travailler, aujourd'hui, signifie conserver, faire perdurer, une société destructrice de vie ?
Ne pas travailler du tout, ça serait très improbable. 🙄 Mais dans nombre de secteurs, on pourrait déjà viser le "croissance zéro". Ça ne serait déjà pas si mal...
Une croissance imaginée comme infinie sur un monde finit, c'est ça le problème. Juste ça.
Il faut casser la roue motrice de ce monde de l'argent qui en veut toujours plus.
La fin de la bourse peut-être. En premier lieu, du moins.
citation :
Lorsque la prochaine génération nous jugera,
Elle nous jugera, ou peut-être pas individuellement. Elle se dira qu'on hérite surtout du "bordel" toujours laissé avant.
Comme si nous, on pouvait juger de nos grand-parents qui ont été dans l'effort de guerre. Usines reconverties pour l'armement, ensuite des tonnes de ferrailles produites à coup de charbon qui ont fini en débrits et aussi des tonnes de souffre jetées au travers des bombes dans l'atmosphère... Je ne sais pas comment je pourrais balancer un caillou à la face d'un ancien-combattant. Trop de respect pour lui, vivant, et pour ceux qui sont tombés. (bon, c'était qu'un exemple, hein...)
citation :
qu'est-ce qu'on leur répondra ? Chacun sa merde ? à chaque génération ses défis ?
Mais, on est déjà en train de leur répondre... 😅
On se dit, ils/elles sont jeunes, ils/elles ont 10 ans, 11 ans. On a encore le temps. Mais pas du tout!! L'adolescence, c'est déjà fragmentairement un pas dans l'âge adulte. Par facettes choisies. Avec les jeunes, perso, j'ai des conversations hyper contrastées. Soit, qu'est-ce-qu'a mangé dernièrement la chanteuse Hoshi, soit le blanchiment de la Grande Barrière de Corail, et pourquoi... (bon là en ce moment, j'ai aussi "que fait Ye avec des néo-nazis?" 🤔... Ça varie! 😅)
Ye = Kanye West. Ce n'est pas un pseudo,
c'est devenu son vrai patronyme civil.
Un peu comme si, chez nous
(tiens, parfaitement au hasard! Bam!...),
Gérard Depardieu se ferait renommer "Oh". ^^
@Naweez_Heer, tout le problème est que l'on avance à reculons en regardant le passé, au lieu de voir le présent et d'agir pour le futur.
Alors, non, pour le moment l'humanité résiste bien et s'améliore.
Comment faire pour que cela continue ? En choisissant les bonnes valeurs. On est encore loin du compte, certes, mais à force d'y revenir, on y arrivera.
Et t'inquiète pas pour la Terre, elle survivra bien sans l'homme, no problemo ! Les insectes, les plantes et une multitude d'être vivants minuscules vont très bien continuer à vivre sans les mamifères, homme inclu.
Donc la réthorique est égoïste, comment, moi, être humain je survis ? Car oui, c'est bien avant tout l'espèce humaine qui risque le plus sa peau dans cette histoire...😜
Pour mémoire, Gates et sa fondation se sont attaqués à des problèmes de société très pragmatiques. Il y a une réelle intention d'améliorer la vie de l'être humain.
@Kobayashi
Je ne suis pas du tout d'accord avec ton point de vue, l'humanité "résiste bien et s'améliore" ??? Ce matin, le Chef de l'ONU : "l'Humanité est devenue une arme d'extinction massive". "Comment fiare pour que cela continue" ? Tu parles de l'extinction de la vie sur Terre ?
"En choisissant les bonnes valeurs" : voilà le problème l'occidental refuse catégoriquement de se remettre en question, remettre en question sa manière de voir le monde, d'utiliser sa pensée, son intellect, il refuse de révolutionner son rapport au langage, au monde, à la vie, tout ce qu'il accepte de faire éventuellement, c'est de "changer de valeurs", mais ce qu'il faut changer, c'est pas les valeurs, les valeurs, c'est le bout de la chaine intellectuelle, ce qu'il faut changer, c'est comment l'occidental conçoit ses "valeurs", c'est la chaine de production de ces valeurs, c'est la manière dont il use de son mental pour se lier au monde et en tirer des conclusions intellectuelles ! Changer de valeurs, sans changer de manière de voir le monde et de s'y intégrer, c'est comme changer de recette, mais conserver les mêmes ingrédients : au final la forme a changé mais le fond est absolument identique, et toujours aussi nuisible.
"On est encore loin du compte" : la vie sur terre n'a plus le temps d'attendre que l'humain se rapproche du compte. Si l'humain a encore besoin d'autant de temps pour se rapprocher d'une solution concrête aux enjeux actuels, c'est qu'il est sur le mauvais chemin. Cela appelle à une remise en question radicale immédiate, et un changement de cap immédiat.
Aussi, les discours si émotionnellement détachés sur une possible disparition de l'humanité, me semble d'une froideur scientifique effrayante, des bébés vont mourir, des enfants vont mourir. Je ne peux pas accepter un discours 100% intellectuel qui consiste à rationnaliser les conséquences d'un chaos planétaire généré par l'homme. S'il reste un seul enfant vivant, nous devons tout faire pour éviter qu'il ait à vivre ça. Une des révolutions qu'on doit mener, et les HP tout particulièrement, c'est sortir du mental tout-puissant et injecter de l'émotion dans la vie de chaque instant, pour arrêter de considérer la vie comme un comptable considère l'activité d'une entreprise.
Enfin, Bill gates, améliorer la vie d' l'humain ??? Rendre la TOTALITE de l'humanité accro aux écrans ? Créer une addiction planétaire à Internet et aux téléphones et ordinateurs ? Produire des milliards d'appareils polluants nécessitant des milliards de tonnes de machines dans le ciel pour envoyer un texto ?
Kobayashi, il est franchement temps que tu te réveilles, et que tu sortes ton esprit de la Bill gates dimension. Il est grand temps que tu lises des biographies de femmes, que tu écoutes les conseils de femmes, les solutions de femmes, pour nous sortir de là. Il est urgent de partir à la rencontre de la féminité de ton être, avant de mourir. Les hommes ont tout foutu en l'air. Il est grand temps que tu démasculinises ton esprit, quelle perte de temps formidable, de prendre un Bill gates comme exemple !?!? Tu vas peut-être me dire qu'Elon Musk est un génie aussi ? Que Steve Jobs est une de tes grandes sources d'inspiration ?
Pour moi Gates et Jobs et les autres héros de la tech sont des criminels : ils ont définitivement tué l'aventure sur la Terre. Ils ont éradiqué l'inconnu sur la Terre, ils ont balisé chaque centimètre carré de cette planète, et ils vous ont fait croire, que c'était une bonne chose, une "innovation", un "progrès". Pour moi ce sont des gens très dangereux, qui sont dans un état de délire mental continu. Mais comme ce délire mental est devenu la norme, ils sont devenus des gourous.
Om Namo Elon Musk Yah !
https://jiuliname.blogspot.com/2022/12/laventure-adventure-se-perdre-jusqua_4.html
@Hinenao
"ne pas travailler du tout ce serait déjà improbable" : là encore, tu arrêtes ton investigation intellectuelle et sensible au concept de "travail", tu arrêtes de questionner là, tu acceptes la définition du mot "travail" et son application concrête dans nos vies. Tu ne questionnes pas plus avant. Qu'est ce que le "travail" ? C'est l'hyperactivité humaine qui, sous couvert de quête noble d'innovation constante pour le bien de l'humanité, cache un désir égoiste de réussite, de possession, et une hyperactivité qui exorcise notre peur de la MORT, et fait en sorte que l'on soit tout le temps si occupé, qu'on n'ait pas à y penser jamais.
"Ne pas travailler du tout serait improbable" : tu acceptes le travail tel que nos élites dominantes, qui cherchent à conserver leur domination, le conçoivent : ils s'en frottent les mains. Ta révolution intellectuelle a des limites, au dekà desquelles tu refuses de t'aventurer.
Le "travail" est la cause première de la destruction de la vie sur Terre. Il faut éliminer ce mot, et la réalité qu'il nous impose. Il faut trouver d'autres mots, en inventer si nécessaires, pour changer notre rapport au vivant, notre définition du "sens de la vie", et enfin faire face à notre dstin de mortel, en arrêtant de trouver des subterfuges à notre terreur refoulée. Un mode dans travail est une urgence prioritaire.
Lorsqu'une mère nourrit son enfant, est-ce qu'elle travaille ? lorsqu'un voison vient rendre visite à un vieux du voisinage pour lui tenir compagnie, est-ce qu'il travaille ? Lorsqu'un ami vient aider un ami à faire une récolte, est-ce un travail ? Lorsqu'une infirmière prend la main d'un malade pour soulager sa peur de mourir, lorsqu'elle lui caresse le front et lui dit "je suis là, tout va bien se passer", est-ce du travail ?
Le travail c'est MOI MOI MOI et MA vie et MA réussite.
L'entraide, l'amour, le soin de l'autre, l'empathie, ne seront jamais un TRAVAIL, et pourtant, c'est tout le travail, dont l'humanité a besoin.
Le titre de ce post, est en lui-même un aveu évidant de conformisme, de passivité intellectuelle, d'acceptation résignée d'une interprétation du monde imposée par les élites, les dominants : "vie active" ? ne devons-nous pas questionner cette expression ? qu'est ce que la "vie active" pour un occidental ? Le mouvement ? prendre soin de son corps ? Etre en lien ? non, c'est signer un contrat de travail, et aller rejoindre le monde de la production consommation pour gagner de l'argent. Quelle reformulation affreusement malhonnête, de ces deux mots, "vie" et "activité" !!!!!! vous acceptez ce mensonge ???? L'individu qui accepte la définition courante de l'expression "vie active" et qui s'y conforme, est un individu qui a déjà perdu sa capacité de discernement et de questionnement. Un individu qui ne réagit pas à l'écoute des mots "vie active" en connaissance de la réalité qu'ils décrivent, a perdu tout instinct, toute capacité de réagir, de se protéger, d'identifier une menace pour son équilibre émotionnel, sa santé. Il est malléable, corvéable, à merci. Oh ! Il va bien aller manifester de temps en temps, gueuler un bon coup. Mais il mettra son réveil, et ira participer à la mascarade planétaire du 'travail".
La vie, c'est la vie. l'activité, c'est le fait d'être actif.
La vie active, c'est l'humiliation du travail. Rien à voir.
Quand les mots décrivent des réalités différentes que ce qu'ils sont censés décrire, alors plus rien n'a de sens.
Mais si on ne sort pas de nos têtes, si on ne révolutionne pas notre manière de penser le monde, si on ne remet pas en question les défintions qu'on nous a imposées, pour décrire nos rapports au monde, alors on va lme détruire.
j'avais fréquenté ce site et un autre site d'HP en pensant trouver des gens prêts à incarner ces révolutions, à se questionner vraiment sur le fond des choses de leur quotidien, le langage, mon impact personnel sur le monde, mes croyances, mon mode de fonctionnement mental, j'avai espéré rencontrer des gens à l'avant-garde de ces combats, mais j'ai réalisé que la plupart des HP sont très, très conformistes concernant leurs visions du monde et leurs interprétations de la situation planétaire actuelle. J'ai été, et reste encore, très surpris, vraiment, du conformisme des HP sur les grands enjeux de notre espèce, planète, générations futures. le souci du HP, c'est de s'intégrer, s'intégrer, à cette société profondément malade. Souci de validation.
Je suis donc parti chercher ailleurs, cette volonté de se remettre en question soi-même d'abord, avant de faire porter le chapeau aux soi-disant méchants qui nous oppressent.
Nous, occidentaux de la classe moyenne, sommes les premiers oppresseurs et destructeurs du monde. L'accepter, ça veut dire changer ses habitudes, détruire ses rituels et croyances, tout remettre en question. C'est beaucoup de "travail".
Un travail que la plupart d'entre nous refuse de faire, parce que ça demande beaucoup, beaucoup d'efforts, et que c'est très risqué. On préfère rester les mêmes à peu de choses près, et prendre un autre risque : celui que les prochaines générations disparaissent.
Et tu te trompes en pensant que la prochaine génération nous jugera de manière clémente en se disant que "Elle se dira qu'on hérite surtout du "bordel" toujours laissé avant.". Elle nous jugera pour collaboration à destruction de la vie sur Terre.
Enfin : les anciens combattants ne savaient pas. Ils n'étaient pas éduqués, informés. Ils étaient profondément ignorants.
Nous, savons.
Nous, ne sommes donc pas pardonnables.
https://jiuliname.blogspot.com/2022/12/19-le-pouvoir-de-perception-est.html
Ju,je t'adore toi et tes messages, vraiment.
Bon la je ne suis pas entièrement d'accord,et échanger ça n'a pas de prix.
Je travail oui,et dans tes exemples, l'infirmiere aussi travaille.
Comme le facteur, le chirurgien, et plein d'autres.Conformisme pas forcément je pense.
Le travail peut aussi être une passion,et c'est même un idéal de rallier sa passion à son travail.
La planète ne meure pas à cause du travail,mais à cause d'une surproduction, c'est différent.On peut travailler différemment, intelligemment,en accord avec soi même et avec la nature.Nous pouvons changer des choses à nôtre échelle,que nous travaillons ou pas.
Je ne défend pas forcément la "valeur travail"', c'est juste que je crois que le curseur est ailleurs.
De l'entraide oui,de l'empathie,de l'humain.
Et le travail n'est ni pour ni contre ça, c'est à l'homme de changer ses mentalités, qu'il travail ou non n'a pas d'importance au final.
C'est ce que je pense en tout cas.
En fait le truc Ju,tu sais ça me travail tout ça.🙂
Tu as raison sur le fond,mais c'est sur la forme que je tique.
Et je tique parce que je t'adore comme je t'ai dis, alors ça me travail.
La forme donc, c'est que pour faire une révolution,il faut rallier du monde à sa cause,et non mettre des oppositions aux oppositions.
C'est pour cela qu'on avance pas,il y a toujours des oppositions aux oppositions,et ceux qui s'en frottent les mains ne sont pas ceux que l'on voudraient.
Alors ne pas nous opposer, mais nous allier, travail ou pas.
Travaillons à ça, à nous allier plutôt qu'à nous opposer,et nous pourrions enfin nous frotter les mains.
Kiss Jû.
On peut-être un révolté passif ou un révolté constructif.
Constructif c'est trouver un projet commun validé.
C'est bien plus facile d'être passif qu'engagé...
D'exprimer sa révolte que de concevoir et de se projeter dans un futur constructif.
Plus facile de se considérer handicapé par ses capacités excessives et déstructurantes et de faire l'autruche comme la plupart des autres, en continuant sans rien changer.
C'est mon avis.
Salut. 🙂
@Naweez_Heer
citation :
tu acceptes la définition du mot "travail" et son application concrête dans nos vies. Pas du tout. 😋 Je ne me suis pas exprimé en utilisant le mot travail comme basement de salariat, productivisme, et autres.
Ma vision noble en tête, c'est généralement plutôt celle du cultivateur de l'âge du bronze. Quatre heures pas plus à la tache par jour, et ensuite, c'est plutot investissement dans et pour la communauté humaine. (communiquer, enseigner, partager, aider, donner...)
citation :
C'est l'hyperactivité humaine qui, [...], cache un désir égoiste de réussite, de possession, Pour certaines personnes oui. Moi personnellement, je ne m'y reconnais pas. J'estime même que je possède déjà 101% de ce que j'ai besoin dans la vie. Les 102, 103, 104 % je les donne sous forme de fonds ou bien de biens. Je partage aussi et j'échange des choses à partir de ma déchétèque personnelle. Bois, ordinateurs, voitures... J'ai même fait du vide pour être moins stockeur.
citation :
et une hyperactivité qui exorcise notre peur de la MORT,Mais, il est impossible de mettre un "on" sur le dos de chacun(e). Certaines personnes auront peur, d'autres pas. D'autres encore n'ont pas besoin d'un travail pour avoir peur de mourir quand-même, qu'ils l'aient ou qu'ils ne l'aient pas le taf, Ils/elles auront peur de toutes les façons.
Et comme déjà mentionné ailleurs, en réponse aimable à Paradox, je n'ai pas peur de ma mort. Par contre je suis parfois figé d'effroi par rapport à celle des autres.
citation :
tu acceptes le travail tel que nos élites dominantes, qui cherchent à conserver leur domination LOL ^^. Nop! J'ai justement été l'esclave de ces élites dominantes. Tu peux être sûr qu'aujourd'hui, et depuis un bon moment déjà, je leur adresse un bon gros fuck, avec le majeur levé et bien visible, à ces gens-là.
citation :
Le "travail" est la cause première de la destruction de la vie sur Terre. Il faut éliminer ce mot, et la réalité qu'il nous impose. Sans provoquer la paralysie du monde, alors quoi mettre à la place en moins de 25 ans? 🤔 La contemplation façon Bouddha, ne fait pas pour autant pousser le blé et le récolter. Il faut bien des bras qui s'y collent pendant que le sage regarde et 'plane' sous son arbre. (sachant que je serais peut-être bien le premier à vouloir le rejoindre 😋)
citation :
Il faut trouver d'autres mots, en inventer si nécessaires, pour changer notre rapport au vivant, notre définition du "sens de la vie", Perso, je suis déjà dans cette démarche. Normalement, j'y rentre concrètement en 2023. Dans quelques semaines. Mais bon, il a fallu "travailler" un peu tout seul dans son coin pour en arriver à cette déconstruction de la vie d'avant. Sortir de l'autoroute normée, ça demande un effort.
citation :
et enfin faire face à notre dstin de mortel, Plop, plop, plop!... Prend ton destin et ta mort à bras le corps si tu le souhaites. C'est ton droit. Jettes-toi dedans avec délectation même. Mais laisse autrui avoir son rapport personnel à sa propre fin. Autant la question de l'inutilité totale du travail peut être revisitée à l'envie, battue et trituée comme pâte à pain dans un pétrin, autant la question de la mort est intime et intouchable.
Je suis peut-être fait du même métal que toi au sujet de la Camarde. Mais je garde malgré tout un regard tout-à-fait humble à propos de la peur de crever des autres. Il y a, individuellement, des courages qu'on peut avoir et d'autres qui sont inatteignables.
citation :
en arrêtant de trouver des subterfuges à notre terreur refoulée. Un mode dans travail est une urgence prioritaire. La déconstruction volontaire du travail peut être un choix.
La terreur refoulée n'est pas un choix.
citation :
Le travail c'est MOI MOI MOI et MA vie et MA réussite. Mais non et encore non. Ne place pas un banquier d'affaire et un(e) sapeur-pompier sur le même plan, par exemple.
Se sentir parfois réussir dans la vie, ça peut passer par le circuit mental d'être satisfait d'arriver à servir les autres.
Là, tu ne parles que d'une catégorie. Une catégorie très prédatrice, je te l'accorde, mais une catégorie seulement.
citation :
Quelle reformulation affreusement malhonnête, de ces deux mots, "vie" et "activité" !!!!!! vous acceptez ce mensonge ???? Mais non. C'est toi qui estime qu'on l'accepte en bloc. Individuellement, il y a bien plus de nuances que cela.
citation :
le souci du HP, c'est de s'intégrer, s'intégrer, à cette société profondément malade. Souci de validation. Je vais faire une caricature aussi. Le souci du/de la HP, c'est peut-être en premier d'arriver - en solo - à se "poser le cul" sur un angle de rocher suffisament fiable, durant la tempête de neige alentour, et d'ensuite sortir son GPS pour arriver à savoir où est-ce qu'il/elle est concrètement sur le flanc de la montagne. Ayant ensuite des réponses, c'est lui/elle qui voit s'il/elle veut monter vers la crète qui passe au-dessus des nuages ou bien redescendre jusqu'à la vallée. Le/la Hp ne veut se conformer en rien. Il/elle veut juste arriver à trouver ses repères intimes ou parfois ne pas les perdre par la suite. Rien que ça, pour certaines personnes, c'est déjà le défi de toute vie.
citation :
Et tu te trompes en pensant que la prochaine génération nous jugera de manière clémente en se disant que "Elle se dira qu'on hérite surtout du "bordel" toujours laissé avant.". Elle nous jugera pour collaboration à destruction de la vie sur Terre. J'ai quelques jeunes aux idées très courtes autour de moi, certes, et avec lesquels je ne parviens à rien. Vraiment, j'ai fini par laisser tomber... 😒 Ils/elles jugent, rejettent, condamnent avec une inculture digne du Moyen-âge. Pourtant avec d'autres de la même tranche d'âge (de 10 à 19 ans) je vois déjà que ce processus de "clémence" est enclenché. Justement, un peu comme toi, j'estimais à tord qu'on allait s'en prendre plein la poire, s'entendre dire des "ok boomeur" à longueur de temps, et jusqu'à la fin de la vie. Coupables, coupables, coupables... Et si j'ai changé d'opinion, c'est que justement, c'est de eux que j'ai remarqué que le jugement n'était pas si dur et si catégorique.
Encore une fois, comme souvent. La vérité est entre deux.
Les générations d'avant ne doient pas fermer les yeux.
Les générations à venir ne doivent pas être catégoriques.
Le terrain de l'entente est surement juste au millieu.
Hiné.
Erratum hors possibilité d'édition.
Il fallait lire:
"c'est déjà le défi de toute une vie."
Il est vrai que les idéologies politiques ont savamment entretenu, depuis des siècles, la confusion entre une activité socialement et/ou personnellement productive et utile et une activité à laquelle la plupart des individus devaient être asujettis parce que c'était leur fonction obligatoire dans le système social en place. Le fait que certains d'entre nous aiment leur activité, apprécient de la pratiquer, ne devrait pas signifier que nous aimons "notre travail", mais bien que nous aimerions au contraire l'exercer sans contraintes. Le "tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" ne date pas d'aujourd'hui, et les promoteurs de cette idéologie ont eu tout le temps de conditionner la grande masse des citoyens - ou du "peuple" en fonction des époques - à s'insérer dans les emplois nécessaires à faire fonctionner tous les rouages du système social en place. Et, en plus, de leur faire tirer une fierté certaine de pouvoir "être autonomes", de "vivre de leur labeur" et autres fadaises.
@Hinenao, tu évoquais les 4 heures de travail journalier, je me trompe peut-être mais je crois me souvenir que c'est plutôt les chasseurs-cueilleurs pré-révolution agricole, l'âge du Bronze était déjà une époque turbulente où, hélas, peu de civilisations étaient assez évoluées pour favoriser encore un peu l'épanouissement des gens vivant sous leur férule. Mais l'esprit y est. Oui, on peut très bien concevoir une société où les activités que nous aimons trouvent leur place dans une société à laquelle ils seront utiles, mais sans le flingue sur la tempe qui nous oblige à faire ça ou à trouver autre chose pour tout simplement avoir le droit de survivre, d'avoir un toit sur la tête et un peu de chauffage l'hiver (mais pas trop, faut pas exagérer, sinon on débranche les intubés).
Aujourd'hui, on nous a instillé l'économisme dans les veines au point où très peu d'entre nous sont capables d'imaginer que l'économie n'est pas une science, que ce n'est pas un fait gravé dans le marbre et que ce n'est pas indispensable pour vivre ensemble. Le "travail" obligatoire en fait partie, ce qui rend encore plus difficile d'en contester la légitimité. Y'a encore du boulot ;)
Tout à fait d'accord @Merlin, mais une fois qu'on a dit ça on fait quoi, à part s'opposer les uns les autres ?
Comment on se réunis ?
@Merlin.
citation :
Merlin a dit: @-Hinenao, tu évoquais les 4 heures de travail journalier, je me trompe peut-être mais je crois me souvenir que c'est plutôt les chasseurs-cueilleurs pré-révolution agricole, l'âge du Bronze était déjà une époque turbulente... [...]
Oui, pardon, pardon. J'ai effectivement fait un raccourci inexact.
(mais bon, en même temps, tous les très réguliers/ères du forum savent que je ne suis pas à une transbêtise près, de temps en temps. 😋)
Dans mon idée, en tous les cas, c'était du domaine de la montée progressive en civilisation. Les tous débuts de l'agriculture un peu contrôlée et du regroupement des hutes en villages. Ensuite, géographiquement, ça peut prendre sa place où ça veut. Ibérie, Afrique, Orient..... Peu importe.
@zozotte on ne peut se réunir que sur le rejet d'un modèle et l'adhésion à un autre. Pour l'adhésion, il n'y a pas aujourd'hui de modèle d'utopie viable, il reste à construire. Et pour le rejet, je crois qu'il est nécessaire de démonter les ficelles de l'oppression chaque fois qu'on en a l'opportunité. Parce que le système global, lui, ne se prive pas de bourrer la tête des gens de fadaises qu'il est nécessaire de combattre :)
Déjà, geste utile de "premiers secours": éteindre la télé. 😄
@Merlin je me réuni avec toi tu sais, mais on ira pas très loin.
En fait le truc c'est que ceux qui se frottent les mains vont continuer à le faire longtemps, alors j'ai décidé de me laver les mains aussi, travail ou pas travail,riche ou pauvre.
Je me lave les mains,et je suis bien, ça ferait une belle chanson ça tient.
Kiss à vous tous.
Ah bravo. 👍
Nous (en incluant mon épouse) c'est environ depuis 2010.
Avant pour moi, c'était compliqué notamment pour des raisons pro.
Il fallait avoir la télé au travail. Et oui! (même pour regarder de la soupe.)
24, 48 ou 72 heures en "sous-marin" hermétique avec juste la compagnie de murs de parpaings, un néon et une chaise, tu tiens pas.
@Merlin, oui, il y a eu après la WW2 un dimensionnement et une théorisation du travail en occident pour accompagner la croissance nécessaire pour la reconstruction, entre autres, plan Marshall et supervision par la CIA créée à cet effet, pour éviter le financement en sous-main du communisme.
Sauf, qu'on a oublié tout ça, et que maintenant cette structure de société perdure car elle arrange (presque) tout le monde (FMI, OMC, ONU).
A cela s'est ajouté toutes les théories libérales, qui entre nous n'ont rien à voir avec le capitalisme, ça serait même plutôt des opposés.
Aujourd'hui on nage dans la virtualisation : titrisation à outrance, et maintenant dématérialisation de tout et du monde avec le métavers, les NFT.
Ce qui est magique c'est de retrouver tout et partout la dimension humaine, qui ne pourra jamais être supprimée (transhumanisme...bôf).
Dans tout ce bazard, l'inertie des grands équilibres perdure, sous peine de retour au temps des gaulois. La question est : des changements partiels sont-ils suffisants pour renverser la vapeur et retrouver une civilisation vertueuse, où sommes-nous condannés à vivre des séismes rénovateurs des équilibres ?
(au hasard, Chine, Inde, Indonésie, Afrique...).
A votre bon coeur !
Avons nous déjà vécu une civilisation vertueuse ?🤔
Chez les Grecs ? Non il y avait déjà des esclaves.
Après la révolution française,la fin de l'histoire pour Hegel ?Non on connaît la suite.
Au moyen âge? Bof.
Heeu,a la préhistoire alors ?Peut être finalement !
Non je ne sais pas alors, enfin peut être qu'on est pas si mal lotis aujourd'hui finalement,en tout cas en France.
Il y en a qui se sont battus pour ça,rien n'est acquis,mais l'histoire avance, doucement mais surement.
Salut.
Je te cite, @Zoz, mais c'est pour l'intéret général de la conversation. @zozotte
Rien de personnel, mon poto. 😉
citation :
Au moyen âge? Bof.
Point de détail, paradoxalement une vie plus facile et une reconnaissance plus grande des femmes au Moyen-âge. Ensuite, la question des droits des femmes va décliner rapidement en Occident pour finalement avoir un revival seulement après l'êre napoléonienne. Et ensuite, une montée sans cesse en puissance vers l'égalité des droits va se faire, avec un point net d'amélioration de la vie quotidienne dépassant alors le moyen-âge au début du 20eme siècle.
> [Lâchez rien les filles!! Le 21eme siècle est peut-être le dernier virage avant la ligne droite finale vers les stands. 👍]
citation :
Non je ne sais pas alors, enfin peut être qu'on est pas si mal lotis aujourd'hui finalement,en tout cas en France.
Nan, ça se dégrade. On en arrive même à avoir en France des non-racistes prêt à voter un extrème brun-noir pour voir demain un grand coup de ménage se faire. Quitte à aller à l'encontre de tout ce qui a été construit avant, entre les nations. Bref une idée stupide et totalement sacrificielle. Tout le monde mangera finalement "plein sa gueule", y compris ceux/celles qui auront soutenu ces thèses moisies. 😱 Car sous le gant de fer et la cravache, il n'y aura pas de bons ou de mauvais français. Pas "d'élu(e)s", pas d'épargné(e)s. Il n'y a aura encore que des français qui vont devoir se la fermer et courber l'échine. 😶
Mais... Si on pouvait voir l'histoire civiliationnelle humaine comme un grand trait couché, on pourrait s'apercevoir que 90% de ce qui a fait monter notre monde en puissance se situe juste à la fin, sur le dernier centimètre symbolique. Avant, ce n'était qu'un long dash fadasse et émaillé toujours des mêmes problèmes. Famines, prises de nouveaux territoires, sièges, maladies épidémiques mortelles. Durant longtemps, trèèèès longtemps... 😒
Le problème à notre époque serait plus que l'on soit dans un grand paradoxe. Une planète globalement plus safe, et en même temps une versabilité des contextes beaucoup plus forte. Ce à quoi, par exemple, des personnes ici comme @paradox et @Naweez_Heer sont sensibles, voire hypersensibles, sachant notamment que leurs angoisses ne sont pas du tout à mépriser. Bien au contraire. Il y a une part inéluctable de vrai en tout, y compris dans leur prises de parole.
citation :
Il y en a qui se sont battus pour ça,rien n'est acquis,mais l'histoire avance, doucement mais surement.
Exact. Notre 'mauvaise' époque a ça de formidable qu'elle est révélatrice de pas mal de choses. On commence massivement à se poser la question de savoir si la consommation outrancière a un sens, si les business models du tout argent ne serait pas tout simplement qu'un poison, si même le travail est une chose judicieuse, si également la surveillance globale n'est pas le verrou ultime de demain, si les futures IA ne seraient pas elles-mêmes des ennemies plus que des aides... etc. Et si finalement, on se réveillait maintenant et qu'on s'aperçoive que le Moyen-âge de l'humanité aurait duré globalement jusqu'à la fin du 20eme siècle?
Je pense - en me trompant peut-être un peu - qu'on est pas loin de ce constat. Et en fait, ma seule vraie grande peur pour l'avenir, c'est que juste après la prise de conscience, on se livre à un grand ravage inutile, plus grand même que tout le mal qui a pu être fait auparavant... Voulant refaire, mettre à plat, on ne ferait surtout que détruire au nom d'idéologies éliminatoires (plu* d'avion, plu de voiture, plu de travail, plu de technologie, plu de... plu de...) produisant dès lors une impasse grossière sur ce qui a été constuit aussi durant ce false Moyen-âge (le notre encore peut-être à l'heure actuelle) et qui a quand-même révolutionné notre société dans le bon sens. Sinon, comme il y a très longtemps, on en serait encore à vivre enfermé(e)s entre les remparts de villes et on craindrait toujours tout ce qui nous apparaitrait comme >barbare<, mot désigné depuis très longtemps pour qualifier tout ce qui n'était pas de sa propre civilisation à soi.
* "plu", pour ne pas faire de confusion avec "+". d'où une faute d'orthographe volontaire.
Et je vais conclure avec ça, en SF, les récits post-apocaliptiques ont au moins ça d'intéressant, même noyés entre les couches de quètes au trésor et d'improbables romances... C'est que, les décors fantasmés qui y sont représentés sont souvent des émanations des vues du Moyen-âge... Ça donne au moins une idée prophétique de ce qui pourrait se passer si on veut balancer radicalement l'ancien monde à la poubelle sans prendre soin au préalable d'en sauver ce qui est déjà fondamentalement bon et humain, et dans tous les domaines qui existent, même les moins compatibles en apparence... Et, dans un monde comme ça, sous remparts de pierres neuves, nouveaux bandits de grands chemins et néo petites seigneuries, - aussi, sans les apports de la médecine moderne - honnètement on ne tiendrait pas longtemps. (Avoir une espérance de vie de seulement 20 à 25 ans dans un monde qui se voudrait rasé, franchement quel intéret... 🙄)
A tous/tes, des bisous 'médiévaux'. 😀
Hiné.
@zozotte
"Chez les Grecs ? Non il y avait déjà des esclaves.
Après la révolution française, la fin de l'histoire pour Hegel ? Non on connaît la suite.
Au moyen âge ? Bof.
Heeu, à la préhistoire alors ?"
Je choisirais le moyen-âge. Qui, plus on en apprend, moins il est aussi obscurs qu'on pensait. Voire comme l'a décrit les Lumières à la Rennaissance. La fin de Rome s'est faite progressivement et si les débuts étaient difficiles, si les invasions c'étaient pas toujours drôle, ce n'était pas la norme, ça arrivait mais les populations se mélangeaient plus qu'elles ne se massacraient. Alors les gens s'organisaient plus localement, les marchands ambulants assurant le commerce depuis la Chine et toute la Méditéranée. L'église catholique n'avait pas encore imposé par la force et la peur son dogme partout. Le panthéïsme celtes et autres syncrétismes gallo-romains ou germains avaient leur place dans toutes les campagnes.
Les moines, cependant, sont garants du savoir, accumulent les textes anciens, multiplient les copies, etc. L'artisanat était florisant, les récoltes au beau fixe, les progrès techniques dû à la maîtrise des énergies comme le vent ou l'eau multiplièrent la force des seuls animaux de traits, etc.
Certes, le régime féodal, y aurait à redire. Mais socialement, ça avait l'air pas si terrible.
Il y a un facteur a regarder aussi dans ces longues périodes d'histoire, la météo ! En simplifiant, périodes tempérées et récoltes abondantes au moyen-âge, début des glaçations après, avec quelques volcans, puis des canicules régulières provoquant entre autres les famines qui ont permis la naissance de la révolution française, sans oublier les litanies d'épidémies, d'abord la peste, puis dysenterie, grippe, pneumonie entre autres.
Le moyen-âge a probablement été une période de belles météos.
@PARTDESANGES, ça frémit un peu plus fort en ce moment avec la tension sur les profils de haut niveaux. Par exemple : https://elandestalents.apicil.com/recrutement/profil-atypique-comment-le-reconnaitre-et-le-valoriser-en-entreprise/
En ouvrant des portes un peu partout, un début de quelque chose va se construire.
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