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Comment est la vie en Suisse?

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Comment est la vie en Suisse?
Corle 24 juillet 2025 à 14:11

Bonjour à tous
on dit que l'herbe est toujours plus verte ailleurs. Bon, par les temps qui courent, je pense que c'est indubitable pour certains qui n'ont pas la chance de vivre dans un pays en paix. Mais de temps en temps me revient l'envie de partir vivre en Suisse, pour la qualité de vie, l'éducation primaire secondaire ou supérieure, de meilleurs revenus. Je suis hypnothérapeute à mon compte à Strasbourg, inscrite récemment en licence de psycho avec Undistance. J'ai d'autres qualifications mais je compte rester focalisée sur mon activité. Envisager de partir vivre en Suisse romande sans y avoir d'attaches, pour y travailler à mon compte, avec un fils en garde prinipale est-il un projet déraisonnable selon vous?
(les considérations familiales relatives à l'équilibre de mon fils mises à part- je les ai bien en tête aussi, rassurez-vous).
merci

Airbusle 24 juillet 2025 à 15:46  •   127746

Ca dépend.
Je dirais qu'il existe approximativement 3 catégories de populations + les frontaliers (+ 2 catégories d'étrangers).

Les conservateurs qui trouvent comme en France que le wokisme monte trop à la tête, bien que nos autorités cherchent à conserver certaines traditions malgré le fait qu'elles sont contestées pour inaction.

Les travailleurs ou aisés qui vont relativement bien et qui pensent qu'on n'est jamais assez compétitifs. Très stressés et où la concurrence peut parfois avoir l'air de Paris centre. (La Suisse est une sorte de grand Paris centre, excepté quand on s'éloigne en nature. La majorité de la population étant dans les villes ou en périphérie. #banane_bleue)

Les pauvres qui rament à avoir des aides et où la différence sociale péjore leur psychologie. Drogues, addictions et j'en passe.

Les étrangers riches qui adorent la Suisse ou la quittent.

Les étrangers pauvres qui sont exploités. (On essaie d'éviter.)

A noter que la nationalité suisse est un graal difficile à obtenir. (Avec les touristes, presque 1 personne sur 2 qu'on croise dans la rue n'est pas Suisse.)

Reste encore les frontaliers mal vus en partie par de nombreux Suisses qui presque travaillent pour le pays. (On leur reproche de voler nos emplois et de ne pas avoir les bonnes manières entre autre.)



D'un autre côté tout le monde récolte de l'argent (et trouve relativement son compte ?).

La Suisse est un îlot de richesse à l'image du Luxembourg avec ses taux d'imposition favoritifs qui permettent un ruissellement, sachant aussi qu'elle a des moyens de pression (accès, niches, ressources, etc.). => On s'accorde à ne pas s'embêter mutuellement avec l'Europe.

Mais toute cette description est très subjective et relativement critique.

Corle 24 juillet 2025 à 18:26  •   127750

Merci. Je m'attendais un peu à cette appréciation. In fine, la situation de frontalier n'est peut-être pas si terrible, mais ce n'est pas celle qui me motiverait. Le stress reste le stress, quelles qu'en soient les raisons. Entre être stressé par la compétition ou par le déliquescence de son pays ( en l'occurrence la France), tant qu'à faire, autant choisir l'option la plus constructive. Maintenant, la France est un pays hyper rétrograde, tandis que la Suisse est bien plus ouverte concernant tout ce qui est thérapeutique. Vu mon activité, cela compte. Maintenant, tout est question d'énergie aussi.

Airbusle 24 juillet 2025 à 18:29  •   127751

A noter qu'avec le modèle suisse :
Plus le pays est grand, plus il y a exponentiellement de prisons et moins d'aides. #usa
Et plus son modèle se multiplie, moins il fonctionne.
Jusqu'au jour où il se fait envahir/annexer aussi... #hongkong

...Parce que majoritairement le pays est un des plus heureux du monde (si ce n'est pas le plus heureux du monde). Ensuite vivre malheureux parmis des gens heureux ou malheureux est un choix (le bonheur étant difficilement contagieux, c'est plutôt l'inverse. => Exclusion).

Et puis au final, c'est un peu une Europe au milieu de l'Europe qui l'est dans le monde. Peut-être le château fort de Zuckerberg finalement. Plutôt que de chercher à y entrer (alors inadapté), chercher à s'inspirer ou à inviter. La Suisse est très très sélective, comme l'Europe l'est aussi vis à vis du monde.

Corle 24 juillet 2025 à 18:48  •   127752

La Russie n'a pas encore envahi l'Allemagne. Sinon prendre la tangente est parfois une solution. La vie est plus agréable à vivre et plus sécurisante quand on la partage avec une personne fiable. Où qu'on soit. J'y ai renoncé, mais ca vous tombe dessus quand on ne s'y attend pas.

Airbusle 24 juillet 2025 à 19:32  •   127753

(Plus qu'un Luxembourg, c'est aussi une armée et une relative autosuffisance alimentaire, de plus en plus mise en difficulté par réduction.)
La bouffe c'est la clé de la cohésion.
"Du pain et des jeux" comme disaient les Romains.
Ensuite c'est clair que travailler permet de briller (et qu'il faut briller pour travailler, malheureusement).

A noter que c'était aussi un slogan nazi : "Arbeit macht frei".

(Je le répète : là où il y a pénurie de recrutement, il devrait y avoir hausse des salaires et des prix. Ensuite si t'es pas concurrentiel, faut penser à changer de métier.)

Corle 25 juillet 2025 à 10:24  •   127760

Il y a des métiers où la notion de concurrentialité ne s'applique pas, dans la mesure où aucun indicateur n'existe. Je suis compétente, je le sais, par mes résultats. Point. Je dois aussi nourrir mon enfant et penser à son avenir, donc à gagner ma vie et lui proposer un cadre educatif correct.

Airbusle 25 juillet 2025 à 11:01  •   127762

(Ma dernière phrase s'adressait aux patrons.) 🙂 😉 👍


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