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Quelques vers de poésie

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Quelques vers de poésie
Alaricle 20 juillet 2023 à 13:50

Bonjour à tous,
J'aimerais partager avec vous quelques vers que j'écris de temps à autre, non pas pour m'en enorgueillir, mais davantage pour les faire exister en dehors de ma tête, sortir hors de mon trou où je me suis terré trop longtemps pour échapper à l'écharpement ingrats de mes entourages proches plus prompt aux reproches qu'aux encouragements. Je suis bien sûr, preneur de tout conseil qui m'aiderait à perfectionner ma modeste technique. Puissent ces quelques lignes vous apporter quelques instants de... ce que vous y trouverez !

Alaricle 20 juillet 2023 à 13:53  •   100792

Commençons par une petite carte postale de vacance ? C'est de rigueur à cette saison !

Carte Postale

Au matin, l'aube ébauche un fabuleux pastel,
Aurore délicieuse allant en crescendo
Vers l'illumination des cieux originels
Esquissants l'harmonie de journées de repos.

Nos vies sont affranchies du temps artificiel,
Délectant la douceur ombragée du patio
Au rythme chaloupé de nos coeurs qui se mêlent
En une tarentelle « un poco più presto ».

Au soir enluminé d'exquises ritournelles,
L'horizon outremer se pare de tango
Pour jouer un nocturne à Sélène la belle,

Quand Apollo se drape, et peint dessus les eaux
L'aquarelle amarante au sépia solennel,
Contrepoint azuré de savoureux émaux.

Vendredi 19 août 2022

Marvinale 20 juillet 2023 à 22:06  •   100806

Moi j aime bien, c est rythmé. Ça sonne et ça résonne 🙂

Alaricle 22 juillet 2023 à 23:25  •   100911

Merci beaucoup @Marvina !

Sandcoeurle 23 juillet 2023 à 23:21  •   100944

@Alaric merci pour le partage

Minairalele 27 juillet 2023 à 14:55  •   101033

Ode Materne elle,

J'ai grandi avec une mère aux paroles congelées,
Maniant admirablement son exercice de devoir.
Nourrir, habiller, éduquer, sans s'émouvoir,

Il m'arrivait quelque fois,

Effrontément,
de cueillir dans les champs,
quelques fleurs de printemps,
de lui écrire sur le banc public des rdvs manqués.
Maladroitement, quelques mots.

Le stylo alourdi de tendresse.

Espérant notre confluence.

Couturière adroite,
de vêtements sur mesure.
Ouvrière consciencieuse.
Ajustée à sa tâche.

Je l'admirais.
Je voulais qu'elle perçoive
La naissance des Cieux,
Lors de l'union de nos Yeux.

Sous la table des étoffes miraculeuses.
Je me tenais,
Brulante d'observation et d'étonnement.

Elle caressait,
Subtilement les tissus.
Métrant le mérite, à sa consistance.

J'écoutais le froissement du tissu qui lui résistait.
Les vapeurs éthériques qu'elle domptait.
Le bruit mécanique des coutures qui s'en dérobait.
Je caressais l'espoir d'être une de ses créations.
De visiter cette même attention.
De boire à la coupe débordante de son Amour.

OEuvrante, pour lui soutirer des mots maternels.
Je ployais sous mon incompréhension.

Mystérieuse, rédactrice des fils "du silence".

Je voulais goûter aux saisons de son être.
A l'abondance de son lait.
Au miel onctueux d'un encouragement.

L'extirper de l'huile du Deuil.
La faire plonger dans le bain du fleuve filaire filiale.

Cueillir le bouquet de ses sourires.
Les faire éclore dans la boite de tous nos entretiens.

Refusant d'accoster les rives de sa Rigueur.
Je voulais être l'archer de ses émotions.

Ecrasante de Courage.
Je lui damais le pion,

m'agrippant à la première coche,

les décochant, les recochant,

Utilisant un rhume, une angine
pour capter l'essence d'un regard.
Crédit éphémère de sa disponibilité.

A pas feutrés,
Je lui rappelais ma présence,

Sur le réfrigérateur
maculé de post-it,
de consignes en, débit

Arrimée dans mes interrogations,
Foulant le livre des justifications.

J'en puisais chaque grain de terre.

Fuyant les rigueurs du fouet de son Langage.
Mi-graines germées.

Demeure des aspérités lunaires,
Epreuve des luxations du corps solaire,

Imposition de la Justesse.

M'épouillant des résidus émotionnels,

Celle qui m'a donné la vie,

M'a fait traverser, l'errance de la charge émotionnelle.

Voyager aux confins du degré de l'attachement,

Interroger sa libération.

Pennyle 28 juillet 2023 à 02:52  •   101053

@Minairale,

Puissant, très émouvant. J'ai envie de t'entendre (je t'entends ?) la réciter, façon slam, avec peut-être quelques notes de piano erratiques en fond sonore, la scène est plongée dans l'obscurité, un faisceau de lumière l'encercle, elle, assise, penchée à sa machine, tout en noir et aveugle au reste du monde... et ta voix tout autour...
La lumière s'allume sur le dernier vers et on ne voit plus que toi, vêtue de mille couleurs.

Merci pour ce beau texte.

Minairalele 31 juillet 2023 à 14:21  •   101158

Merci@Penny de la rythmique de ton émouvance !

Minairalele 31 juillet 2023 à 14:52  •   101159

Récit de fragment maternel,


J'ai parcouru les chemins de l'inattendu !
Une inattention qui fait courir l'enfant au-devant !
Mouvements de croissance pendulaires,

Toi l'enfant,
Etranger aux signaux rouges étriquées des adultes,
Traversant les passages cloutés,

Echappée pleine et entière,

Je ne t'appartiens pas
Tu ne m'appartiens pas,

Je contiens une étincelle,
Tu contiens le souffre qui l'allume,

Tu m'as emmené aux abords,
Du son des émotions primesautières de l'enfance,
Tu m'as enseigné les éclats de Rire,
Tu m'as fait goûter à l'esprit de l'éclosion,

Repoussant magiquement le,
Pas maintenant, pas aujourd'hui
Dans le passé de nos « hier »
S'est décidé l'union de notre Chemin !
Peint du sacrement de nos êtres !

De tous les êtres,
Des rencontres,
De nos rencontres.

Petit être en devenir !
Tu as su détecter les engelures de mon coeur !

Je t'ai fais boire au lait de mes certitudes,
De Mon Amour
De mes Forces,
De mes désenchantements !

Des enchantements de ta présence.

Lorsque ta petite main, se lovait au creux de la mienne,
Tu m'inspirais la confiance,
Libre, spontanée, entière !

Lors de tes "grandis", en mots.
J'étais amusée par tes interrogations,

Pourquoi le soleil est chaud ?
Pourquoi la lune, elle est si brillante ?
Pourquoi l'herbe est verte et non bleu comme le ciel,
Déjà si intéressé par les éléments !
M'essayant à des explications maladroites,
qui heurtaient mon impatience !
Parce que ce n'était pas le moment !
Que j'étais concentrée sur autre chose,
ou tout simplement, j'avais oublié le mouvement
de la croissance !
de la soif des découvertes !

Ramassant les cailloux comme des joyaux inestimables
T'obligeant à en laisser quelques-uns !

Tu me délestais des Pierres que je recelais
Encore, au fond de Mon Coeur !

Lorsque les larmes coulaient sur tes joues,
Je te parlais de l'impatience,
Du Merveilleux goût d'écouter la patience,
De l'importance d'accueillir ta croissance,
D'être indulgent envers soi et les autres !

Lorsque maladroitement tu cassais un objet !
Lorsque peiné, désemparé, tu bondissais pour le réparer,
Je songeais à ce que tu ne te blesses pas.

Tu as déposé au fond de moi une écriture plus sensible,
Les craintes de ne pas en faire trop !

Tu as pénétré mes silences,
Tu les as éventrés,
tirés avec tes petites mains,

Examinés,
Bousculés !

De ta présence encore non instruite des Rancoeurs !
J'ai observé l'intelligente innocence,
qui s'adapte aux temps Possibles de toute Mère,

Je me souviens de t'y avoir vu oeuvrer...

Tu avais installé un tipi dans ta chambre,
Fait de bouts de vêtements, de plumes ramassés,
De bouts de Laine,
De bâtons de noisetiers recourbés.

Que tu avais déclaré être du bout de tes 6 ans "le lieu de la Paix".
Ou tous les mots, ou maux, pouvaient se dire,
Les inconforts, les tensions de nos journées.

Faisant d'une pierre, 2 coups,
Notre présence mutuelle,
Dans le ventre maternel de nos constats et blessures,
m'offrant une possible lecture,
Enjoués de libérations.

Toute la magie qui a occupé ce Lieu,
me faisant goûter à l'humilité légère de nos possibles
Entendement des fréquences !
Des Oscillations émotionnelles.

Ou tu évoquais, des nouveaux camarades, des disputes.

Tes incompréhensions, ta petite colère qui s'en manifestait,
Qui te faisait comme des brulures en toi !

Sous l'arc de ce Tipi,
Comme une entrée dans une autre dimension !

Nos paroles étaient différentes, plus réfléchis, moins lourdes,
Moins sourdes !

Jusqu'au jour où tu as souhaité ne plus le faire !

Tu avais 10 ans !

Déjà en préparation de ta libération maternelle !

De couper ce cordon, qui, jusque-là t'était encore naturel !

Emporté dans le train d'une autre découverte,
Transport nécessaire des manifestations de la croissance.

Dans un lieu autre,

Le vestibule du respect,
Les couloirs de l'éloignement natal !

Tout s'est passé sans crainte, sans liens ténus.

Je me souviens de ton premier chagrin d'amour innocent, platonique.

13 ans, si jeune !

Tu pensais en connaitre les mêmes rivages que l'estime de Ta Mère !
Les mêmes possibles,

Je me souviens de tes tensions,
De tes mots au ton haussé,
Pleines de rigidité et de désespoir !
Ou je devenais dépositaire silencieuse de ton Infortune !

Je me souviens de tes silences,
De nos regards qui ne pouvaient plus s'agrandir,
s'unir,

Toi accaparé, par ta douleur de son refus de t'aimer !

Moi fuyante, cette nouvelle réalité qui emportait au loin un bout de ton enfance !

De sentir,
Un fils s'éteindre dans la colère !
Se teinter d'agressivité,

Je me souviens de chacun de ces instants silencieux,
Ou les battements de mon coeur se sont spasmés,
Essayant de suspendre dans ton coeur, la confiance !
Te soulager !

Si tu m'avais demandé de parler de ton Amour débordant,si fort, pour elle,
Je lui en aurais parlé de toutes mes ailes !

Cette fille qui,
Te bouleversait,
En ces difficiles instants,
Ton incompréhension
gardait espoir,
qu'elle soit enseignée
(en saignée) de ta douleur !

C'est ton silence réparateur qui m'en a empêché !

Tu as traversé seul cette étape !

Il n'y avait plus le tipi !
Et tu as grandis !

Tu as su me faire saisir l'importance des silences réparateurs !
Apaisé le lourd fardeau que je portais !

Cette graine a fleuri,

Merci,

Piotreck56le 11 septembre 2023 à 19:10  •   103110

Coucou a toutes et tous, ça fait du bien de lire des poésies écritent par d 'autres!
J'écris des poèmes, des fables façon de la Fontaine et plus récemment des Haïkus... petits poèmes en 17 vers, 3 lignes en 5/7/5 vers...
17 vers pour synthétiser une idée, une émotion... c'est une vraie réflexion... pour quelqu'un qui part dans tous les sens!
En voici 3...
"Beaucoup la joue,
D'autres aimeraient l'avoir,
Chance n'est hasard"

"Je te déguste là
après une longue quête,
Liberté te voilà!"

"Le corps est ici
mais l'Esprit peut voyager
bien au-delà."

Je ne sais pour vous mais mon imagination est souvent très fertile de bon matin, genre juste après un petit dej!
Au plaisir de vous lire, au plaisir de recevoir vos remarques sur mes écrits.


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