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Café des papillons (2011) Butterfly cafe.

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Café des papillons (2011) Butterfly cafe.
HanSole 20 mars 2024 à 14:14

@Hinenao et vous toutes et tous,

Que pensez-vous du film : Café des papillons 2011 Butterfly cafe?
Ce film sous l'apparence d'une romance à deux balles, qui est un bon film romantique,
amène une remise en question ce que nous croyons être notre univers.

(Visionnable sur YT ici : voir la vidéo)

Hinenaole 20 mars 2024 à 16:15  •   111910

Salut. 🙂
(oui, je dis toujours "salut", même je me suis fait déjà plusieurs topics apiens, dans la journée, et même si ce n'est pas très courant de procéder de cette manière dans un espace virtuel où il n'y a pas d'heure, donc pas de nouveau jour à saluer.)

Par consément, je me sens inspiré à répondre en premier, aidé en soi notamment par la notification personnelle écrite dans ce post initial qui m'est adressée, et suivra probablement plus tard l'avis de qui voudra.

Ainsi, là tout de suite, je n'en pense rien... 😅 Absolument rien. Pas d'envolées dithyrambiques, et pas non plus de "drôles" de jugements abrupts, tout simplement parce que - ceci étant hors de mes habitudes youtubesques - je ne me souvenais déjà plus qu'il y avait effectivement des films en entier et en accès full gratuit sur certaines chaines, et que aussi, je ne connais rien de la carrière respective des acteurs et actrices, notamment même Jennifer Love Hewitt, qui a l'air pourtant d'être un peu plus connue que le reste de la distribution, si je ne me trompe pas.

Par contre, si je puis disposer d'au moins 48 heures dans mon programme IRL futur, rien n'empêche d'en faire éventuellement un visionnage long et concret - en compagnie de Madame, pourquoi pas - et de revenir dès lors ici pour en dire ce que j'en pense objectivement...

Donc, je propose des nouvelles pour un peu plus tard. 😉

Hiné.

HanSole 20 mars 2024 à 16:43  •   111911

À plus tard.
😉

Hinenaole 22 mars 2024 à 12:54  •   112029

Salut. 🙂

Bon bah, ça y est c'est vu. 😀 Ce fut donc en deux parties. Une au petit dej, l'autre le soir, avant le coucher. Et en solo, parce que ça ne coïncidait pas du tout avec l'orga de Madame. Pas grave, je lui ai fait un marque-page firefox pour plus tard. Pour sa période de vacances prochaines. (et je ne suis même pas opposé à le revoir avec elle, d'ailleurs. Devant un petit apéro ou un chocolat chaud.)

Bon alors en premier, et malgré que j'ai ouvert tout de suite tous les canaux de perception, tous les chakras, toussa toussa, bah j'ai pas trouvé que c'était un film romantique. Désolé. 😅 Certes, il y a rapprochement possible entre les deux personnages clef-de-voute, mais en fait c'est une série d'histoires entrecroisées par duos, principament. (dont même un duo qui ne peut en soi ne pas être romantique du tout, même si la relation est tellement mignonne. > aka "dieu" et son joueur amateur de jolies sirènes).

Ensuite, même si ce qui semble effectivement être une super prod à l'Américaine puisse nous indiquer tout de suite qu'on va passer un bon moment sur le canapé avec le chat sur les genoux, bah ça touche quand-même à des questions sacrément métaphysiques qui, hélas, je trouve, ne sont pas exploitées jusqu'au bout. Bref, c'est en réalité un joli film à penser et qui s'en va toucher pas mal de fibres sensibles, selon qui en est spectateur/trices, mais pas nécessairement une grande oeuvre philosophique. Une sorte d'entre deux. Reste quand-même l'esprit d'une très belle fable dont le décor de ce café de quartier est franchement très charmant. (et dans lequel, aucun détail esthétique n'est laissé au hasard. Des lustres tous très différents, mais dans le même esprit "bonne franquette", et puis des cages avec des poupées aussi. Oui, oui! 😅 Parce que cela touche à un sens primordial de l'histoire. Bref, suffit d'y mettre son grain de sucre blanc sur la table pour comprendre les subtiles et habiles passerelles...)

Sinon, trois micros-râlages... 😅

-- Un des commentaires, directement lu sur youtube, mentionnait:
citation :
"Ce film m'avait été proposé dans mon fil Youtube il y a quelques temps, et je m'étais arrêtée au bout de 3min, à la scène du méchant qui dit qu'ils devraient avoir des uniformes car son jeu est plutôt mauvais selon moi, ou sa voix, bref ça m'a gavée (lol). Et le film m'a de nouveau été proposé hier, puis aujourd'hui. Je commence le film et je me dis pareil, le méchant, il joue mal, c'est nul. Je coupe. Je zappe. Et Youtube me le repropose. Encore. Je me dis alors qu'il doit y avoir un message dedans. Je le remets à nouveau, et je dépasse (avec efforts, vraiment) la scène du méchant, et je découvre pourquoi il m'était proposé. Merci"

@philal.3626 - Commentaire posté il y a environ 6 mois

Et bah, c'est pas tout à fait faux! 😅 Oui, il y a bien un espèce de "méchant" qui apparait à 2'40", environ, et c'est clair que l'acteur semble en faire un peu trop. (pourquoi? 🤔 mystère... 🙄 On n'en retrouve pas vraiment les conséquences plus tard.) En tous les cas, sa faible prestation sur cette séquence n'interfère pas avec la suite de l'histoire, qui elle vaut le coup. Reste à noter que le méchant, bien que vraiment méchant et sale type, n'est pas si méchant que ça à la fin. Mais ça, c'est un autre élément qu'il faut aller découvrir... Volontairement, je ne vais pas tout raconter! 😋

-- Aussi, un autre truc qui m'a agacé (un peu).
Alors, on va être "Claire"! Heu pardon, on va être clair. ^^ Comme tout le monde l'a compris surement maintenant, j'aime bien les femmes et le féminin de manière général, (en plus de le soutenir souvent). Je ne suis donc pas contre voir dans un film une jolie fille solaire, bien au contraire. Cependant, [attention spoiler!], quand on se prend un ramponneau dans la figure, comme dans le cas de Claire, (et de la part de son conjoint) on ne vient pas ensuite délicieusement maquillée le lendemain au taf, non pas tout simplement parce que ça serait hypothétiquement interdit (chacune fait ce qu'elle veut, en réalité), mais bien parce que les tissus conjonctifs périphériques de l'oeil sont alors très sensibilisés et que le passage d'un quelconque outil de maquillage, sitôt après, demeure bien inconfortable, surtout aussi pour la pause de faux cils, comme c'est le cas, dans ce film, pour Jennifer Love-Hewitt. Bref, sans jouer non plus - à l'inverse - sur le sensationnalisme hyper-réaliste du beau petit minois brisé qui puisse éveiller par sa soudaine " "fragile beauté" " l'empathie chez n'importe qui ["Oh, ma pauv' nénette, mon pauv' petit chou! Snif-snif!"], ça n'aurait sans doute pas été plus mal que de juste ne pas chercher à maquiller l'actrice comme un pot de peinture. 😒 Juste rien comme fard à paupière, naturelle avec le simili hématome, (et quand-même sa paire de lunettes englobantes) et ça servait tout autant le scénario. Bref, les studios américains, là dessus, ont probablement une grosse position à revoir. Un oeil au beurre noir est un oeil au beurre noir, c'est tout. Et, par conséquent, il n'y a rien de sympa à le diminuer pour faire comme si c'était pas si grave que ça. Pas trop visible, pas gonflé, pas génant et pas fiéveux sur le visage de celle qui le porte.

-- Enfin dernier truc, mais là, la production du film n'y est pour rien. Pas même l'histoire du film d'ailleurs. Plutôt, pour le coup, c'est la chaîne youtube. Perso, même si je ne suis quasiment plu_ film du tout, à une époque, j'ai pu me faire quand-même une toile blanche par jour grâce à mes deux cinémas de quartier qui étaient vraiment à deux pas de chez moi. (fin d'adolescence, mais déjà vivant solo, loin de mes parents). Et, dans certains cas, puisque je connaissais bien le projectionniste et responsable de l'établissement, j'ai même pu en voir quelque-uns directement à partir de la salle (bruyante!) de projection. Ce fut de grands moments pour moi, à la fois pour ma culture technique et mécanique, et à la fois pour ma culture cinématographique, évidemment. J'ai adoré cette période. M'en est donc resté l'habitude profonde, encore aujourd'hui, de toujours rester jusqu'à la fin extrême de la dernière bobine (oui, je sais, le format bande ça n'exite plus de nos jours, dans les multiplex. Pour ça que je n'y vais pas. 😅), d'attendre aussi patiemment que les lumières techniques se rallument toutes et que la salle soit complètement vidée. Tout cela afin de rester une seconde fondamentale de plus en profonde cohérence avec l'histoire du film et d'emporter définitivement avec moi l'écho de sa dernière résonance dans l'air, un peu aussi comme le fait que, dans un tout autre cas de figure, j'attends que le train soit devenu presque invisible au loin avant de quitter le quai, car tant je ne tiens jamais à ce que celui ou celle que je vais avoir accompagné à la gare me voit partir en tout premier, lui tournant le dos et m'éloignant d'un bon pas. Bref, tout ça pour dire de manière vraaaaaiment très compliquée que je déteste les génériques tronqués et ainsi interrompus en pleine envolée musicale. Rhaa, ça m'énerve! 😅 Car quand on peut mettre en ligne un fichier de 92 minutes, on peut bien aussi en mettre un avec deux minutes de plus. Bref, c'est pas ce que ça va coûter en plus en CO2, pour le serveurs, et en zone stockage, faut pas déconner... 😜

Bref, quoi retenir concrètement de ce film? 🤔

Bah, contre toute attente, ce n'est pas une romance. Ce sont en réalité des "romans". Ou alors, on peut dire qu'il y a au moins une bromance*. Car frères/soeurs, des fois - ou cousins - c'est l'être pour la vie, et contre toutes les tempêtes. Sinon, ce n'est pas non plus la réalité. Qui perd gagne, aussi. "Dieu" y est adorable, et puis, ça change en bien du sempiternel vieux barbu en colère. La mort n'est pas la mort non plus. La porte des toilettes, c'est non! Egalement, les proprios devraient toujours mettre leur téléphone portable sur "mute", même si c'était prévu dans le "code programme". Et aussi, là-bas, le café à l'air d'être littéralement super bon, puisque tout le monde en reprend tout le temps. 😋 Justement, ça tombe bien, j'adooooore le café. 😀 Enfin et puis aussi, il y a la voix tellement humaine, faillible, chaude et particulière de Ray Lamontagne, chanteur que je place dans mes préférences personnelles à l'égal exact de tous ces timbres voilés de femmes qui font souvent ma joie en tant qu'auditeur de musique. Bref, dès là première micro seconde, j'ai reconnu sans difficulté "Gone away from me", et là, c'était ma propre petite minute d'émotion. 🥲 Merci.

* Brother + romance = bromance. Néologisme tiré d'un anglicisme.

voir la vidéo

A plus tard.
Hiné.

paradoxle 23 mars 2024 à 00:35  •   112062

Je viens de regarder. J'ai bien aimé, passé un bon moment. Pas facile à classer, un peu étrange, entre conte fantastique contemporain et chronique sociale, entre un peu de romance, un peu de drame de quartier, un peu d'humour et d'insolite.
C'est bizarre parce que rien n'est très poussé et c'est le genre de truc qui pourrait vite me frustrer mais ça ne m'a pas laissé sur ma faim. Sans doute la douce poésie générale du jeu, des décors et de la musique qui m'ont gentillement porté jusqu'au bout.

Les destins croisés, j'ai toujours bien aimé, les huis-clos aussi. Le mélange des deux est assez réussi.

Pour ce qui est de la portée philosophique, je n'ai pas vu cette "remise en question ce que nous croyons être notre univers".
J'y ai vu une chouette réflexion sur la générosité, voire l'abnégation, qui s'avère payante. Un conte avec une petite morale toute douce. La petite fille programmeuse aurait pu être un ange, une fée, un bon génie dans d'autres décor et époque. L'idée de ce monde virtuel n'est qu'un prétexte scénaristique modernisé.

Merci donc, belle surprise.

Hinenaole 23 mars 2024 à 10:07  •   112067

citation :
Pas facile à classer, un peu étrange

Ouais, comme dit. Un film plutôt "facile", mais pas facilement casable. 😄

HanSole 23 mars 2024 à 14:19  •   112076

Hinenao, paradox, je vous remercie de vos participations.
...

«L'idée de ce monde virtuel n'est qu'un prétexte scénaristique modernisé.»

Oui ce n'est pas une romance, c'est plutôt une tranche de vie d'habitués et d'habitants du quartier en huis-clos.

Je ne m'attarderai pas en détail sur les stéréotypes des personnages :
le serveur qui n'ose pas amoureux de sa collègue malheureuse en amour, le trafiquant de drogue violant et sa bande, sa copine enceinte et soumise, l'agent de police et sont frère drogué, Craig (ou l'avatar) le nerd grassouillet vivant dans on ordi et fantasmant sur une blonde en rouge (Pourquoi en robe moulante rouge ? Une référence à la femme en rouge ?), deux inconnus sortant d'un séance de ciné lui un l'homme marié trompé par sa femme (avec un certain Allan), la jeune femme séduite, le proprio incognito, écrivain du quartier, des entretiens d'embauches, des habitués, des passants et Elly la petite fille venue d'un ailleurs...

C'est l'échange entre Elly et Craig qui m'intéresse pour l'instant.

Perso, j'aime ce film, cette "tranche de vie" sans prétention que j'ai vu plusieurs fois et que j'aime voir et revoir.

Elly se présente comme la "programmatrice" de cette réalité virtuelle où Craig, les clients du café des papillons et les milliers de personnages ne sont que des avatars dans un monde non-réel, un jeu de rôles grandeur nature. Le temps n'existe pas dans le "ici" où vit Elly. Elle dit être dans sa chambre. Voir le décor autour de Elly.

Elly a le libre arbitre de créer ce qu'elle veut comme elle le veut.

Elly a créer Graig débordant d'imagination et elle le choisi comme personnage clef, celui par qui cette simulation va évoluer. Je pense pouvoir dire que Craig a une ouverture d'esprit que les autres n'ont pas. Les autres sont en quelque sorte des PNJ (Personnages Non Joueurs) qui meuble la scène.

Elly vit dans sa chambre qui est elle-même se situe dans une maison, qui se situe dans un quartier, qui se situ dans une ville, qui se situ dans un état, qui se situ au ÉTATSUnis d'Amérique, qui se situ sur le continent Américain, qui se situ sur la terre, qui se situe dans une galaxie, qui se situe dans l'univers, qui se situ... Comme des matriochkas (poupées russes).

Elly peut-être comparée à un dieu créateur d'un univers bien à elle, son univers.


Libre arbitre... nous avons le libre arbitre.
Imagination... nous créateurs.
Différentes réalités imbriquées.

Je ne crois pas que «L'idée de ce monde virtuel» ne soit qu'un «prétexte scénaristique modernisé».
...


J'ai vu ce film au moins 3 fois.
En repassant ce film rapidement afin de retrouver des références, je viens de découvrir quelque chose.
une image presque "subliminale" de quelqies secondes qui s'affiche sur l'écran du mac de Craig.
(À la 22ème minutes et 22ème secondes.)

«Hang in there, Baby!»
(Accroche-toi, Bébé !)


À vous lire...

Marvinale 23 mars 2024 à 16:44  •   112077

https://zupimages.net/viewer.php?id=24/12/mene.png

Hinenaole 23 mars 2024 à 17:44  •   112078

@HanSo

Bien vu! 😋👍

La preuve en image, avec VLC. (capture personnelle réalisée ce jour.)

HanSole 23 mars 2024 à 18:13  •   112080

S'accrocher à quoi ?
À qui ?

Etoilele 26 mars 2024 à 10:03  •   112211

Ouah je ne m'attendais pas à ça !!
Un grand merci pour cette découverte @HanSo
Bon bin ça y est un film de plus dans ma liste des films à revoir plusieurs fois car oui j'ai du en louper des trucs. Déjà qu'habituellement je n'arrive pas à tout voir en un seul visionnage mais là, ce sentiment est décuplé.... Maintenant que je sais ce qu'il en est, je ne vais pas avoir le même filtre de visionnage. Ahhh j'adore ! Merci !

On a beaucoup plus de pouvoir qu'on ne veut bien le voir...

Ca me rappelle énormément le message qui est donné dans le court métrage du jeu de société. Ca me fait le même effet / ressenti / écho.
Je vous le repartage pour la peine, car je trouve ce point de vue très très très intéressant...

voir la vidéo

HanSole 26 mars 2024 à 15:48  •   112230

Je te remercie Etoile.
Je vais regarder : Jeu de Société.

HanSole 26 mars 2024 à 17:56  •   112236

@Etoile,
Étoile,
ce court métrage de Guillaume Desjardins & Je?re?my Bernard est e x t r a.


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