Littérature

Tant qu'il y aura les poètes...

  1. Accueil
  2. Forums
  3. loisirs, passions et hobbies : Littérature
  4. Tant qu'il y aura les poètes...
Tant qu'il y aura les poètes...
Hatsale 26 février 2022 à 09:02

Bêtise de la guerre, Victor Hugo


Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l'homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l'animal,
Si tu ne sais, dans l'ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?

Galateele 26 février 2022 à 10:40  •   75472

Merci @Hatsa ! 👍

Je me permets de reporter ici ce que j'avais posté ...😉

Si demain c'était la guerre
Je hurlerai ton prénom
Par dessus les toits
Les toits des maisons
Et sous la poussière
Sous tous les gravats
J'écrirai ton nom.

Ton nom en capitale
De lettres à apporter
Aux yeux rougis d'aimer
De ne plus avoir mal
Derrière les toits crevés
Je leur raconterai.

Je leur raconterai
La vie posée sur son fil
Ce bel oiseau fragile
Qui oublie de siffler
Mais s'envole toujours
Je leur parlerai de toi
Et puis de l'amour.

Si demain c'était la guerre
Sous sa pluie de pierres
Par dessus ton nom
Qui crie l'urgence de vivre
Pleurent mes cotillons
En bouquets de vivres
En pluie sur l'horizon.

Hatsale 26 février 2022 à 22:19  •   75514

Plat de résistance ... : Le Monde est un Poème.

Le Monde est une image nous la rendrons Poème
Graffons donc tous les murs de tous nos théorèmes
Nous y dessinerons la douceur des partages
L'Amour qui est ici et ne fait pas naufrage
Il est vain d'espérer mais sage de respirer
Dans l'instant de créer des parfums de beauté
Que partout et ailleurs les drapeaux de nos coeurs
S'étendent sur les murs et ouvrent tous les leurs.

Turquoisele 10 mars 2022 à 17:03  •   76640

Inspiration du proverbe Amérindien de Alanis Obomsawin:
"Lorsque le dernier arbre aura été coupé, le dernier poisson pêché et la dernière rivière polluée ; quand respirer l'air sera écoeurant, vous vous rendrez compte, trop tard, que la richesse n'est pas dans les comptes bancaires et que vous ne pouvez pas manger de l'argent.".

J'ai pas respecté assez la vie
Et maintenant j'en paye le prix
Je voudrais seulement respirer encore
Je ne crois pas qu'il y ai grand/quelque chose après la mort
Et j'me débat
Je tombe encore
Jusqu'au trépas
J'me battrais encore
Et je tombe sur toi
Qui me mords
Un loup noir aux dents de venins
Fourbe, oui tu l'es
Tu me hurle "tues-les !".
De la Terre aux Enfers s'étend ton filin

Je pleure lorsqu'une fleur est cueuillie
Quel égoïsme de lui retirer sa vie
Il pourrait seulement l'admirer dehors
Mais l'arrogance humaine veut la posséder à tord
La nature est plus belle dehors, sauvage
Mais il veut la contraindre à coup de découpage
Elle lui fait peur, elle est libre et lui échappe
L'Homme essaye donc de la limiter,
Sa croissance dans une petite trappe,
Il est jaloux de sa beauté
Il l'a rapetisse coince une branche dans un vase, un pot
Au pire un petit verre avec un peu d'eau
Ah, que l'Homme est sot !
Il n'a besoin que de planter ses racines dans une terre saine pour grandir,
Il périra par bêtise humaine et verra son écorce pourrir.

Désolée pour le côté pessimiste ^^"

Siryack7le 10 mars 2022 à 18:14  •   76647

Un animal est mort sur la route... c'était un ragondin, cette fois-çi.

Je "pleure" à chaque fois que je "croise" un animal mort sur la route.
Je "prie" pour que moi-même je ne tue pas (j'assassine) un "animal" qui croiserait malencontreusement la route que j'emprunte avec autant de vélocité.

Je ne peux m'empêcher d'avoir une petite prière pour chaque animal écrasé par un véhicule véloce avec autant d'indifférence que je croise dans mon véhicule véloce :
"Puisses-tu rejoindre les rivages étincelants -paradis des animaux préservé de l'empreinte humaine, toi "animal" aussi peu considéré par les êtres humains !"
Je me navre d'aussi peu de considération de l'être humain de ce qui fait vie, au delà de sa perception habituel d'humain restreint...

C'est oublier sa vie, ses habitudes, sa personalité, ses relations avec ses congénères et autres, sa culture (hé oui ! Les éthologistes considèrent une "culture" animale à partir du moment qu'il y a retransmition de savoir-être et de savoir-faire d'une génération à l'autre ...), tout son écosystème relationnel !

Je suis navré d'aussi peu de considération des êtres humains vis-à-vis des autres formes de vie -d'autant plus mamifères qui sont si proches de nous- mort, tués dans l'indifférence générale.
D'où Ma petite prière. Au moins un mot, une pensée pour eux. Ces milliers de morts dans l'indifférence par jour ! Hérissons, ragondins, passereaux, sangliers... etc... je pense à vous. Et je pleure pour vous, tués dans l'indifférence la plus totale des êtres humains...

L'être humain a perdu pied avec la Terre.

Je pleure.

Clivele 10 mars 2022 à 18:16  •   76648

NB : possibilité de remplacer "Seigneur" par toute acceptation du Divin qui vous est personnelle.

Adhemar de Barros

Sur le sable, les traces de ma vie

Cette nuit, j'ai eu un songe :
je cheminais sur la plage accompagné du Seigneur.
Des traces sur le sable rappelaient le parcours de ma vie :
les pas du Seigneur et les miens.
Ainsi nous avancions tous deux
jusqu'à la fin du voyage.
Parfois une empreinte unique était marquée,
c'était la trace des jours les plus difficiles,
des jours de plus grande angoisse,
de plus grande peur, de plus grande douleur...
J'ai appelé :
"Seigneur, tu as dit que tu étais avec moi
tous les jours de ma vie,
j'ai accepté de vivre avec toi.
Pourquoi m'avoir laissé seul aux pires moments ?"
Il m'a répondu :
"Mon fils, je te l'ai dit :
Je serai avec toi tout au long de la route.
J'ai promis de ne pas te quitter.
T'ai-je abandonné ?
Quand tu ne vois qu'une
trace sur le sable
c'est que, ce jour-là,
c'est moi qui t'ai porté."

Anguile 30 mai 2023 à 18:21  •   98416

Je ferais bien une petite sieste au soleil en compagnie de J-M de Heredia

Pas un seul bruit d'insecte ou d'abeille en maraude,
Tout dort sous les grands bois accablés de soleil
Où le feuillage épais tamise un jour pareil
Au velours sombre et doux des mousses d'émeraude.

Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde
Et, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil,
De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeil
Qui s'allonge et se croise à travers l'ombre chaude.

Vers la gaze de feu que trament les rayons,
Vole le frêle essaim des riches papillons
Qu'enivrent la lumière et le parfum des sèves ;

Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil,
Et dans les mailles d'or de ce filet subtil,
Chasseur harmonieux, j'emprisonne mes rêves.

Sandcoeurle 11 juillet 2023 à 16:03  •   100439


Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.

Rejoins-nous vite !

Alerter les modérateurs

Peux-tu préciser ci-dessous le motif de ton alerte ?