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Année du dragon

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Année du dragon
Etoilele 10 février 2024 à 12:12

Bienvenue à bord de cette nouvelle année du dragon.

Etant dragon de feu, je commence à comprendre cette fin de cycle que je traverse depuis quelques mois. Comme une sorte de nouvelle vie sans savoir que cette année serait Dragon de bois.

Je sais qu'il y a beaucoup de dragons parmi nous.
Vous vivez aussi de gros changements tout juste passés, présents ou à venir prochainement ?

Pour ceux qui ne sont pas dragon, je reste intéressée par votre ressenti sur ces sujets. Comment abordez vous l'astrologie en général (je ne parle pas ici d'horoscope mais bien d'astrologie) ?

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Hinenaole 10 février 2024 à 14:06  •   109739

Salut. 🙂

Intéressant sujet, même si, c'est sûr, je vais te décevoir. 😅

J'ai grandi dans une famille où l'astrologie était quasiment un pilier fondamental, journalier et régulier. Et donc, je peux te dire que j'ai lu, parcouru et tenu compte des horoscopes et des interprétations planétaires dès que j'ai pu y donner sens, durant mon enfance, notamment en m'appuyant sur toute la littérature familiale. (celle des parents, celle des tantes et des oncles, etc... J'en ai dévoré des bouquins d'aide à l'interprétation)

Puis est venu l'année de la déception où 'on' me promettait un contexte sans pareil, riche en événements constructifs et sur lesquels j'allais pouvoir transférer beaucoup de vecteurs énergétiques. En réalité, cela a peut-être été probablement l'année la plus triste de toute ma vie, et les mois qui auraient dû être les plus inspirants ont été de loin les plus catastrophiques, les plus effroyables! (et encore, les mots sont faibles) Bref, dès cette période, j'ai cessé brusquement d'apporter de l'intérêt à tout ce qui était de l'ordre de l'horoscopilogie, et plus largement de l'astrologie.

A présent, je n'ai plus aucun sentiment venant de la part des étoiles et des alignements. Vraiment plus aucun. Ça me passe large au-dessus de la tête. Je me dis plutôt plus souvent que, si ça ne rend pas systématiquement heureux/euse, j'espère que ça ne rend pas en tout cas malheureux/euse ,lorsqu'on s'en sert de guidance réelle pour orienter les choix primordiaux de sa vie perso. Et c'est juste ça qui compte. Croire ou ne pas croire, à chacun-e son besoin, tant qu'on ne se berne pas de dangereuses illusions.


Des bises cordiales. 😉

Hiné.

Etoilele 10 février 2024 à 15:15  •   109743

Merci @Hinenao pour ton commentaire.
Et non tu vois je ne suis pas du tout déçue, bien au contraire. Ton avis est important mais n'est pas le fondement de mes actions, tout comme l'astrologie, ou la météo. Je ne suis pas dans l'attente, donc je ne peux pas être déçue.
Spoiler (cliquer pour lire)
J'aurai été déçue en revanche si tu n'avais pas posté un avis 😉


Par contre je voudrai rebondir sur un truc...

citation :
Puis est venu l'année de la déception où 'on' me promettait un contexte sans pareil, riche en événements constructifs et sur lesquels j'allais pouvoir transférer beaucoup de vecteurs énergétiques. En réalité, cela a peut-être été probablement l'année la plus triste de toute ma vie, et les mois qui auraient dû être les plus inspirants ont été de loin les plus catastrophiques, les plus effroyables! (et encore, les mots sont faibles) Bref, dès cette période, j'ai cessé brusquement d'apporter de l'intérêt à tout ce qui était de l'ordre de l'horoscopilogie, et plus largement de l'astrologie.


Je comprends la désillusion par laquelle tu as dû passer et j'imagine, en effet, que ça n'a pas du être facile.
Pour ma part, les évènements horribles, cruels, injustes, culpabilisant, traumatisant que j'ai pu vivre, n'ont toujours été que l'arbre qui cachait la forêt. Une fois la peine ou le trauma surmonté, je me suis rendue compte que certaines portes se sont ouvertes, que je prenais conscience de certaines choses fondamentales dans ma vie qui sans ces évènements aussi difficiles qu'ils aient pu être, m'ont apporté du positif et m'ont aidé à approfondir la compréhension de moi-même et du monde (nature) qui m'entoure. Ce qui m'aide désormais à surmonter plus facilement et plus rapidement certains évènements dont je ne me serai jamais remise si je les avaient vécu 20 ans auparavant. Toujours est-il que ce qui paraît dur sur le moment, une fois la tempête passé tout est un peu mieux qu'avant (globalement car dans le cas d'un décès par exemple, il manque toujours la personne "parti").
Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi. Y a-t il eu des changements positifs dans ta vie suite à ces évènements tragiques ? (question rhétorique).

Il est vrai que je ne me base pas sur ces choses là pour avancer dans ma vie. La seule chose qui me guide dans mes actions c'est mon intuition. Le reste n'est que informel et comme toute information à notre époque, il y a tout et son contraire.
Donc à ne pas prendre au pied de la lettre, comme le reste, mais je trouve que ça reste un outil intéressant.

Hinenaole 10 février 2024 à 17:15  •   109745

citation :
Une fois la peine ou le trauma surmonté, je me suis rendue compte que certaines portes se sont ouvertes, que je prenais conscience de certaines choses fondamentales dans ma vie qui sans ces évènements aussi difficiles qu'ils aient pu être, m'ont apporté du positif et m'ont aidé à approfondir la compréhension de moi-même et du monde (nature) qui m'entoure.

Oui un peu comme si au milieu de "l'ouragan", finalement, une prise de conscience se fait et un recul mental forcé permet de relativiser d'un seul coup la force prodigieuse des vents. On se dit alors, "ok, ça souffle fort, ma vie est une vraie machine à laver qui m'essore dans tous les sens, mais ça va. Comme j'apprends à gérer les tours/minute et la violence de l'épreuve, c'est bon. En fait c'est pas si terrible que ça..." 🤔 🙄

citation :
Ce qui m'aide désormais à surmonter plus facilement et plus rapidement certains évènements dont je ne me serai jamais remise si je les avaient vécu 20 ans auparavant.

J'ai aussi cette hyper-résilience. (bon par contre des fois, il faut que je m'en méfie un peu, parce que ça donne à se faire croire qu'on peut être capable de se relever d'absolument tout. Cependant, les héros n'existent pas. Et il ne faut pas se penser en métal quand on n'est en fait qu'en bois.)

citation :
(globalement car dans le cas d'un décès par exemple, il manque toujours la personne "partie").

Et ce fut mon cas... En fait, c'est étange parce que cette personne part, mais elle ne part en réalité jamais. Bien au contraire, sa présence invisible se renforce à mesure du fait que tu ne cesses de l'aimer, de l'intégrer même souvent à tes pensées quotidiennes, sans tristesse. L'autre devient alors littéralement précieux, sacré. ... Et pourtant, si cette personne n'était pas partie du tout, serait encore là quelque part à "rôder" dans ta ville, peut-être qu'elle ne serait même plus dans ta life, parce que tu ne pourrais tout simplement plus la blairer. suffit juste d'un clash de trop... On connait tous/tes ça... 😅

C'est ça, en vérité, le grand mystère des lignes temporelles. Si, sur un chemin, tu puisse vivre dans l'expression d'un amour perpétuel, intact, sur l'autre ligne, vous pourriez ne plus être déjà ensemble depuis un long moment. Ce qui donne finalement, sur la ligne temporelle hybride marquée du sceau de la mort, le fait que, même si plus ensemble au fil des ans, demeure alors une soudure trans-dimentionnelle qui empêche littéralement d'effacer cette personne. Comme un verrou! Et la vie continue alors, comme dans un entre deux pas du tout satisfaisant, mais où les toutes choses ont fini par prendre leur place légitime: Les sentiments d'origine pour l'un(e), les sentiments pour le nouveau compagnon ou la nouvelle compagne, les projections d'avenir ensemble et, aussi, les fleurs à date anniversaire sur le bord de la tombe.

citation :
Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi. Y a-t il eu des changements positifs dans ta vie suite à ces évènements tragiques ? (question rhétorique)

Oui, il y a eu du chagement "positif". Je pourrais évidemment citer plusieurs effets mineurs, mais ce sur quoi je pourrais insister davantage, c'est le fait que cela m'a éteint grandement les peurs. Et si je suis devenu ensuite si rentre-dedans, avec souvent un tempéramment de feu en conséquence, c'est peut-être justement parce que toute angoisse s'était un peu trop annihilée. (Plus rien ne serait plus jamais pire, en somme.)

Perso, je dirais que c'est bien d'expérimenter cela jusqu'à un certain point. Mais en même temps, faut se méfier dès que ça commence à te mettre en danger. Parce que, on peut avoir le sentiment de se sentir fort(e), voire invulnérable, mais il n'est pas dit en réalité, hors du prisme de perception intime, que tu ne sois pas en train de te berner justement, jusqu'à te faire verser toi-même dans le trou béant du gouffre... Bref, me concernant, j'avoue que - selon ma trajectoire d'existence - c'est bien que je sois revenu en arrière. C'est bien d'avoir retrouvé une part de vulnérabilité en moi. Ça m'a permis d'atteindre, à mon sens, et assez tôt, une meilleure voie médiane.

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Mais bon, tel n'est pas le sujet initial du fil... 😅

Etoilele 10 février 2024 à 21:22  •   109747

Alors je commencerai par répondre que toute digression est permise sur ce fil, à condition qu'elle soit constructive ou liée de près ou de loin au sujet de base. Et là non seulement ça colle bien mais en plus je trouve ça thérapeutique.

Ceci étant dit... @Hinenao...

citation :
Oui un peu comme si au milieu de "l'ouragan", finalement, une prise de conscience se fait et un recul mental forcé permet de relativiser d'un seul coup la force prodigieuse des vents. On se dit alors, "ok, ça souffle fort, ma vie est une vraie machine à laver qui m'essore dans tous les sens, mais ça va. Comme j'apprends à gérer les tours/minute et la violence de l'épreuve, c'est bon. En fait c'est pas si terrible que ça..." ? ?


Pour ma part, je dirai plutôt qu'en plein milieu de l'ouragan, quand les choses deviennent insupportables de me dire "Argh ! C'est hard là !! Comment continuer à vivre avec ça sur la conscience ? Bon... je respire... Je sais qu'un jour je comprendrais pourquoi je vis cette expérience. Reste plus qu'à passer le cap". Pour ma part, j'ai été obligée de me dire ça, de conscientiser ça sinon j'aurai vrillée je pense ou tout simplement plus là pour en parler. Mais c'est un peu l'idée oui. Prendre conscience que ce n'est qu'une étape dans notre vie pour pouvoir accepter la situation.


citation :
J'ai aussi cette hyper-résilience. (bon par contre des fois, il faut que je m'en méfie un peu, parce que ça donne à se faire croire qu'on peut être capable de se relever d'absolument tout. Cependant, les héros n'existent pas. Et il ne faut pas se penser en métal quand on n'est en fait qu'en bois.)


Ah ! Eh Merdum !! Et moi qui me suis cousu un costume de Wonder Woman... 😄
Mais sinon, plus sérieusement, je pense que l'on peut se remettre de tout. Puisque à mon sens, tout ce que nous vivons fais parti de notre processus d'évolution. Mais bon là on va digresser trop loin après 😄 (mais bon ça ne me gêne pas plus que ça. après tout)


citation :
Et ce fut mon cas... En fait, c'est étange parce que cette personne part, mais elle ne part en réalité jamais. Bien au contraire, sa présence invisible se renforce à mesure du fait que tu ne cesses de l'aimer, de l'intégrer même souvent à tes pensées quotidiennes, sans tristesse. L'autre devient alors littéralement précieux, sacré.


J'aurai pas dit mieux 🙂


citation :
Et pourtant, si cette personne n'était pas partie du tout, serait encore là quelque part à "rôder" dans ta ville, peut-être qu'elle ne serait même plus dans ta life, parce que tu ne pourrais tout simplement plus la blairer.


Effectivement, j'avais pas vu ça sous cet angle.


citation :
Perso, je dirais que c'est bien d'expérimenter cela jusqu'à un certain point. Mais en même temps, faut se méfier dès que ça commence à te mettre en danger. Parce que, on peut avoir le sentiment de se sentir fort(e), voire invulnérable, mais il n'est pas dit en réalité, hors du prisme de perception intime, que tu ne sois pas en train de te berner justement, jusqu'à te faire verser toi-même dans le trou béant du gouffre... Bref, me concernant, j'avoue que - selon ma trajectoire d'existence - c'est bien que je sois revenu en arrière. C'est bien d'avoir retrouvé une part de vulnérabilité en moi. Ça m'a permis d'atteindre, à mon sens, et assez tôt, une meilleure voie médiane.


Après je ne vais pas chercher, les expériences viennent d'elles-mêmes (comme tout le monde d'ailleurs). Je veux dire que je ne me mets pas en danger, ou en tout cas pas de manière consciente. Et je me serai clairement bien passée de certaines expériences. Mais elles sont là et je suis obligée de faire avec, d'apprendre à vivre avec. Après, je reste vulnérable, comme je l'ai toujours été. Et c'est de mon point de vue fondamental, c'est ce qui nous caractérise nous Humains, c'est ce qui nous rend authentique. Seulement la vie, au gré de mon vécu et de mes expériences ne m'a pas trop laissée d'autre choix que la résilience si je voulais surmonter certaines épreuves.


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