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- Doctrines du bonheur au début du xxie siècle
"La vie est malheureuse, il faut trouver son bonheur en étant positif."
VS
"La nation doit contribuer au bonheur optimisé de tous ses nationaux."
Vos discussions et autres idées sont les bienvenues...
Selon moi, c'est un dilemme du prisonnier. La recherche individuelle du bonheur contribue au malheur général.
D'où l'importance de l'ONU et d'une meilleure redistribution des richesses.
(L'argent n'est pas une condition du bonheur, mais son manque peut en être une du malheur.)
(C'est scandaleux pour moi un monde où approximativement la moitié des gens sont plus malheureux qu'heureux.)
Personne n'est libre, la liberté c'est un droit à faire souffrir.
Aider pleinement une seule personne dans sa vie suffit à faire son devoir d'humanité (à condition de ne pas faire de mal et de vivre dans la médiane). Principe éthique d'une IA déresponsabilisée ???
(Mais selon moi, on a un devoir de corriger la création de Dieu ! Cela reste personnel.)
"La recherche individuelle du bonheur conduit au malheur général". J'imagine qu'il faut lire "égoïste" derrière "individuelle", la Fable des abeilles nous enseigne pourtant le contraire et la pensée de Mandeville n'a jamais été aussi éclairante qu'aujourd'hui pour comprendre ce qui se joue derrière la gestion néolibérale des démocraties modernes. Je ne suis pas certain par ailleurs qu'on puisse envisager une idée comme le "malheur général", cela reste une vue de l'esprit, il n'y a jamais que des individus qui pensent, sentent, souffrent, seuls les individus sont malheureux. Quant à la nation, et si tant est qu'on puisse, là-encore, prêter à une telle notion la moindre intention, je vois mal comment elle pourrait contribuer d'une quelconque façon au "bonheur optimisé de tous ses nationaux". Admettons même qu'il y ait quelque chose de moins abstrait dans l'usage du terme comme l'État ou la république, leur ambition n'a jamais été le "bonheur" des citoyens.
Merci pour l'ouverture du débat : les vices n'ont jamais mené à des vertus, c'est du nawak ! Aujourd'hui, on constate bien le coût des externalités d'une politique win-win. 😉
(Sans compter les abus d'une pensée orientée sur les vices. #metoo)
Avec l'intelligence, aujourd'hui, on peut trouver d'autres méthodes de communication que la prédation.
(Biensûr les bisounours peuvent aussi aller se coucher...)
Personnellement (dans un jeu par exemple) je me concurrence moi-même, ensuite on a le niveau ou on ne l'a pas. Mais c'est un relatif luxe quand on a les capacités, quoique on peut également se satisfaire d'une mauvaise position tant qu'on a fait le meilleur de soi.
Un autre truc qui aide aussi : ne pas vouloir la première place.
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