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- Est-il possible de renoncer sans rejeter ?
Chaque fois qu'on choisit, on renonce à quelque chose. Mais ça ne veut pas dire qu'on rejette, si ?
Je ne comprends pas bien la question @iM9quuph, si vraiment l'on renonce à un projet par exemple, ce n'est pas qu'on le rejette, c'est juste qu'on y renonce. Ou alors, tu parles de renoncer à quelqu'un ?
Ou alors, rejeter pour mieux se convaincre qu'on a bien fait d'y renoncer? Comme à l'idée de mettre au monde des enfants par exemple ?
je ne suis pas clair pouvons-nous renoncer à une idée qui existe, une personne qui existe, une chose qui existe sans la rejeter ?
Mon avis, c'est que pour nous aider à renoncer, nous utilisons l'appel aux points négatifs, d'une chose, d'un projet, d'un être, de la présence d'une personne... Et que c'est pas mal pour faire passer la pilule. 😉
Juste avant de tomber enceinte de mon fils, je venais d'accepter le deuil de l'idée que ça arrive. C'est étrange, mais c'est bien à ce moment-là qu'il a pointé le bout de son nez... Ah, la vie! 🙂
@iM9quuph
De mon point de vue, choisir (préférer une chose plus qu'une autre ou opter en faveur d'une chose) n'implique pas forcément de renoncer (abandonner ce à quoi l'on est attaché) dès lors qu'un choix procède d'une volonté libre et éclairée. On choisit une chose en faveur d'une autre, ce qui suppose de ne pas subir un choix qui n'en serait pas un réellement ou nécessairement (opter en défaveur d'une chose ou pour un moindre mal) au point, effectivement, d'avoir à renoncer.
Abandonner suppose-t-il de rejeter quelque chose (que l'on refuserait) ou quelqu'un (que l'on repousserait) ?
Je ne le pense pas : abandonner suppose un acte volontaire et définitif sans pour autant que l'on soit nécessairement attaché à ce que l'on abandonne, un peu comme si l'on baissait les bras ou claquait la porte derrière soi sans se retourner. L'abandon suppose d'oublier là où tout renoncement impliquerait de faire en quelque sorte le deuil de l'objet de notre renoncement auquel l'on reste par ailleurs attaché - ce qui ne suppose pas de pouvoir ou d'être en capacité d'oublier.
Si renoncer n'implique pas le rejet, ne serait-ce pas plutôt l'inverse : renoncer parce que l'on se sentirait rejeté ?
Or, pourrait-on pour autant renoncer plus facilement parce que l'on aurait été ou se sentirait abandonné ?
Renoncer, c'est accepter ce qui NE PEUT arriver, ce qui N'ARRIVE pas. Donc, renoncer, c'est accepter les revrs de la vie. Forcément, au départ d'un renoncement, il y a une déception, non? Ou, en tous cas, une inaptitude.
renoncer c'est accepter qu'il y a un meilleur chemin et le choisir, c'est donc rejeter le moins bon des deux😈
Oui, peut-être, mais la vie réserve bien des surprises... 🤩 ou 😭
@iM9quuph, ajoutons une dimension temporelle, car si le choix intervient à l'instant T, cela n'obhère pas les choix futurs. Cela peut les retarder, par l'inaction, mais aussi les enrichir, par la maturation et la découverte.
En gros ici on parle d'hypothétiques concepts pour ne rien dire ?
citation :
Rien ne t'oblige à prendre part à ces inepties...
J'abonde.
Merci de respecter à la fois les intervenants et l'esprit des lieux...
citation :
Mon avis, c'est que pour nous aider à renoncer, nous utilisons l'appel aux points négatifs, d'une chose, d'un projet, d'un être, de la présence d'une personne... Et que c'est pas mal pour faire passer la pilule. ?
sage parole @Juliette. je tente de l'appliquer.
citation :
Juste avant de tomber enceinte de mon fils, je venais d'accepter le deuil de l'idée que ça arrive. C'est étrange, mais c'est bien à ce moment-là qu'il a pointé le bout de son nez... Ah, la vie! ?
😇
citation :
Renoncer, c'est accepter ce qui NE PEUT arriver, ce qui N'ARRIVE pas.
mon idée est + du coté du choix en fait, il aurait été plus juste que je titre "faire le choix du renoncement peut-il se faire sans pour autant rejeter"
mais en effet comme tu l'évoque conciderer les points négatifs aide au choix du renoncement.
Ainsi donc vous êtes sérieux sur ce sujet ? au temps pour moi...
"Il ne s'agit pas de réprimer la pulsion, quand on réprime une pulsion on la retourne contre soi, on se fait mal et on finit par faire mal aux autres. Quand on remanie une pulsion, on est capable d'accompagner le mouvement en pulsionnel, non pas vers l'objet pour le posséder, voir le détruire, mais au contraire pour aller dans une autre direction, autrement dit la force est mise au service d'autre chose et on passe à une dimension spirituelle, alors qu'on était enfermé dans une dimension psychique et réelle. Pour la psychanalyse le renoncement n'est donc ni une résignation, ni une frustration, ni une douleur, ni une répression."
"Le renoncement ne signifie pas l'ascétisme austère, c'est plutôt un état d'esprit. Renoncer c'est lâcher prise"
"Le mot, tout particulièrement en tibétain, implique une détermination ; il signifie « devenir certain ». Il fait spécifiquement référence à la détermination à se libérer de la souffrance sur laquelle il se focalise."
"Le renoncement et la compassion participent de la même attitude, à savoir la détermination à se libérer de la souffrance et de ses causes. Dans le premier cas, elle se focalise sur soi, dans le second, sur les autres."
Quant au mode d'emploi, vous pouvez y renoncer...il s'agit d'un choix avant tout.
citation :
"Le renoncement ne signifie pas l'ascétisme austère, c'est plutôt un état d'esprit. Renoncer c'est lâcher prise"
merci @EZ-HotDog
citation :
Quant au mode d'emploi, vous pouvez y renoncer...il s'agit d'un choix avant tout.
😇
sous le mot souffrrance je place aussi les notion de « malaise », « insatisfaction » ou « mal-être »
On peut tout à fait renoncer à un lieu, à une personne, sans pour autant le, la rejeter.
Le rejet c'est autre chose.
Il peut y avoir les deux en même temps mais pas forcément.
uniquement de mon point de vue alors je dirais que le renoncement sans pouvoir exclure le rejet cache autre chose ...
😶
Il aurait été bien dommage que tu ne participes pas à ces échanges @EZ-Hotdog 😉. Une fois que toutes les circonvolutions et autres tergiversations sont perçues comme explorations et non "hypothétiques concepts pour ne rien dire"... tout est richesse 🙂.
Quel lien faites vous entre Renoncer et Rejeter ? 🤔.
Pour l'instant, moi j'en suis à :
Renoncer (version choix) = accepter de ne pas souscrire à... sans qu'il y ait rupture. Le choix n'exclut pas "l'objet" de son environnement (alors les notions temporelle et de progression, entre autres, restent exploitables...).
Rejeter = refuser de souscrire à... avec rupture. Mise à distance totale et irréversible, plus de lien possible (sauf retour ou envoi de "l'objet" en pleine g..... par les jeux de la vie 😉).
🤔 🙂
citation :
Une fois que toutes les circonvolutions et autres tergiversations sont perçues comme explorations et non "hypothétiques concepts pour ne rien dire"... tout est richesse ?.
j'applaudis.
Dit avec le coeur... voilà, maintenant vous savez tout de moi 😉.
Un petit + en passant, comme ça, entendu récemment et "porteur" je trouve...
" Il existe un monde dans lequel renoncer c'est pour les lâches mais il existe aussi un monde dans lequel renoncer c'est pour les sages. "
😉 🙂
merci @MaisEncore 🙂
il y a comme une notion d'émancipation dans le renoncement, vous ne trouvez pas ?
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