Philosophie et spiritualité

La méditation et vous

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La méditation et vous
katian_le 12 octobre 2019 à 07:35

Hello vous !

Je pratique régulièrement la méditation, chaque jour, ce qui est très bénéfique pour mon bien être, et vous pratiquez vous aussi ? enfin quel est votre avis sur la question ? 😉

Siryackle 12 octobre 2019 à 13:20  •   21575

Zen. Mais pas aussi régulièrement qu'il serait souhaitable... 😶
Toujours très bon la méditation-quelle qu'elle soit, pour x raisons !! 😍
On est quelques uns à pratiquer par ici. 😉

katian_le 12 octobre 2019 à 16:48  •   21582

coucou Siryack, j'ai eu qq périodes difficiles et je crois qu'a chaque fois le retour à la méditation s'est fait avec plus de volonté 😉

akirale 12 octobre 2019 à 20:22  •   21594

J'ai médité beaucoup, jusqu'à 2h par jour pendant 2 ans. Vipassana. Mais j'ai arrêté. Malheureusement j'ai pas vu de différence en moi. J'ai pas l'impression d'avoir avancé, peut-être j'en attendait trop. J'ai fait 3 stages de 10 jours de vipassana avant ça. Une seule fois en cellule j'ai senti une connection au tout... et encore peut-être était-ce une rêve. Déçu moi 😒 Puis je me suis tourné vers l'ayahuasca mais au final, je suis bloqué je pense. Je pose trop de questions à la plante, mon mental est trop actif, je lache pas prise. Mon problème...euh un de mes problèmes. 😱

Julienle 12 octobre 2019 à 21:37  •   21601

Coucou à tous,

Petit message bienveillant pour rappeler que, si dans la plupart des traditions que j'ai ?tudiées, il est recommandé de pratiquer sous la supervision d'un "maitre", ce n'est pas pour le folklore, mais parce que la méditation peut d?clencher certaines prises de consciences allant de l'inconfortable, à l'extrêmement douloureux, et dans cesmoments là, l'aide d'un pratiquant expérimenté peut être salutaire.

J'en aifait l'expérience au moment où j'ai réalisé que je ne pouvais pas arr?ter le flot de mes pensées plus de quelques minutes - cequi signifiait que je n'avais pas le contrôle dessus. Ce qui signifiait encore que cette pensée ne m'appartennait pas.

Cette rév?lation m'a fait tomber dans un état de crise grave, durant plusieurs mois, car je ne savais alors plus où se trouvait mon centre de décision : si ma pensée ne m'appartennait pas, alors où résidait ma conscience, ma morale, ma raison, mon ?thique ? Sans r?ponse à cette question, j'ai vécu plusieurs mois dans la peur panique, de perdre le contrôle de moi même, de devenir fou, de devenir une menace pour la société... Car nous sommes éduqués dans la croyance que la pensée est le siègede la raison,de l'éthique, des valeurs morales, du discernement, mais lorsque l'on admet que l'on a pratiquement aucun contrôle sur celle-ci, alors où trouver quelque garantie de civisme, d'équilibre mental ou émotionnel, quant à note comportement quotidien ?

Depuis je vis très bien dans la conscience d'une pensée sépar?e de moi, mais que cette révélation fut douloureuse !

Pacaloule 12 octobre 2019 à 23:21  •   21612

Oui, jusqu'à quel point notre pensée est-elle nôtre ? Et dans ce cas, si l'on a conscience que notre pensée ne nous appartient pas, qu'elle est séparée de notre moi, alors qu'est-ce donc que le "moi' ?
Je crois que nos paradoxes font notre richesse..
Nous passons parfois notre vie à essayer de nous débarrasser du voile des illusions, de l'Ego, et lorsque nous tombons de l'autre côté du miroir, nous comprenons que notre véritable place est de ce côté, et que la vie se vit à travers les apparences et non pas contre...
Ou du moins dans un aller retour fluide entre le voile de la Maya et son envers,

Ce qui m'amène à poser une question très simple. Est-ce que d'après vous, la méditation, dans une démarche de soin de soi, est une activité indispensable, nécessaire, une "activité reine" sans laquelle on ne peut, disons, progresser spirituellement ? Ou concevez-vous qu'il existe d'autres chemins qui puissent être aussi bénéfiques, en fonction des gens ?

katian_le 13 octobre 2019 à 00:06  •   21614

Je pense important de préciser que la méditation n'a pas vocation à remplacer une démarche thérapeutique tel qu'un suivi par un professionnel. Ceci est évoqué ici : "Y a t-il quelqu'un qui ne devrait pas participer au cours ?

Il est évident que quelqu'un qui est manifestement trop faible physiquement pour suivre le programme ne sera pas capable d'obtenir les bénéfices d'un cours. La même chose est vraie pour quelqu'un souffrant de problèmes psychiatriques, ou traversant une période de forte instabilité émotionnelle. A travers un processus de questions-réponses, nous serons capables de vous aider à décider clairement avant le cours, si vous êtes en position d'en bénéficier pleinement. Dans certains cas, on demande aux candidats d'obtenir l'approbation de leur médecin avant de pouvoir les accepter."

source : https://www.mahi.dhamma.org/fr/reference/questions-reponses/

EDIT : et ceci :

Est-ce que Vipassana peut guérir des maladies physiques ou mentales ?

Beaucoup de maladies sont causées par notre agitation interne. Si l'agitation est retirée, la maladie peut être atténuée ou disparaitre. Mais apprendre Vipassana dans le but de guérir une maladie est une erreur, qui ne fonctionne jamais. Les gens qui essayent de faire cela perdent leur temps car ils se concentrent sur le mauvais objectif. Ils peuvent même se faire du mal. Ils ne comprendront ni la méditation correctement, ni ne parviendront à éliminer leur maladie.

katian_le 13 octobre 2019 à 00:10  •   21615

@Pacalou à aujourd'hui je considère que la méditation est un élément essentiel de mon quotidien. Ceci n'est pas motivé par un fantasme mais par la sérénité à laquelle j'arrive à accéder lorsque que j'arrive à dompter mon mental.

katian_le 13 octobre 2019 à 00:14  •   21616

comme évoqué par @Julien la supervision d'un "maître" n'est pas à négliger...

Pour ma part je trouve du soutien dans les discours de S.N. Goenka :
voir la vidéo

Siryackle 13 octobre 2019 à 08:53  •   21621

Alors, pour répondre à @Pacalou, oui je considère qu'il existe une multitude de chemins bénéfiques sans passer par la méditation (chamanisme, dévotion, altruisme,...).
De même que l'essence de la Vie est pour moi : diversité (ne serait-ce qu'à voir les multiples moyens de reproduction dans la Nature -animal, végétal, insectes...) ; de même pour ma part, il devrait exister une multitude de moyens pour se connecter à la Vie, au grands Tout, de chemins bénéfiques.
L'essence de la Vie...

Et pour rebondir encore à ce que tu dis : la relation, "fausse opposition" entre illusions du moi, de l'ego et véritable soi, "voile de la maya et son envers"...
Deux "maximes" bouddhistes me viennent en tête :
- "Là où il y a la forme, il y a vacuité. Là où il y a vacuité , il y a la forme".
- "Nirvana et Samsara sont interdépendants : s'il n'y avait pas Samsara, il n'y aurait pas Nirvana, s'il n'y avait pas Nirvana, il n'y aurait pas Samsara."

Quant à mon propre constat et propres réflexions, la méditation est pour moi une pratique reine pour tous les bénéfices qu'elle m'apporte (et je considère aussi pour tous les bénéfices qu'elle pourrait apporter à l'humanité).

@katian_, je ne pense pas que Pacalou ait utilisé le mot "soin" dans le sens de thérapie, guérison... ("soins", "prendre soin de" = prendre en compte les besoins de, très différent de la notion de thérapie, guérison).
Mais sinon, effectivement la méditation est peu recommandée dans une démarche thérapeutique...
Bien qu'elle puisse l'être ! Mais ce n'est initialement pas le "but".

Quant aux expériences inconfortables jusqu'à très douloureuses possibles de la méditation, je n'ai jamais ressenti cela en méditant. Tout au plus un inconfort physique ("mal assis" dès le début), mental (perturbé avant même le début de la méditation) ; mais rien de très douloureux.
Et je ne crois pas que le fait de méditer puisse créer, générer, donner naissance à un malaise, une souffrance ex-nihilo, je pense qu'elle peut par contre amplifier, intensifier, mettre en relief quelque chose qui était là auparavant.

Quant au fait de méditer sous la supervision d'un maître, dixit @Julien, je suis assez d'accord au moins au debut, à l'initiation et un peu après, ne serait-ce que pour correctement intégrer la bonne pratique, la bonne posture.
Après... l'idéal est d'être autonome ! 😉

Pacaloule 13 octobre 2019 à 10:11  •   21626

Merci @Siryack pour ta réponse et en particulier ces deux belles maximes. Oui je pense aussi qu'on fait fausse route en opposant le monde des apparences et l'éveil spirituel et je pense que les chemins de la sagesse sont multiples.

Siryackle 13 octobre 2019 à 10:20  •   21628

😉

katian_le 15 octobre 2019 à 17:40  •   21791

Stage de méditation :


voir la vidéo

Berengerele 15 octobre 2019 à 18:16  •   21797

Méditer est essentiel pour moi. Je pratique la méditation depuis des années et après m'être intéressée au yoga. Je ne la pratique plus régulièrement. Je ressens parfois le besoin de méditer et je prends ce moment comme un moment à moi, dans une bulle bienfaitrice et ressourçante. Elle m'aide à évacuer les tensions et à parvenir à l'acceptation. Elle m'a permis à mieux gérer aussi les douleurs. Je pense qu'elle n'est pas la seule voie au bien être.

katian_le 16 octobre 2019 à 21:04  •   21940

« Ne pensez pas que simplement s'asseoir les yeux fermés soit pratiquer. Si vous pensez cela, alors changez vite d'avis. La pratique est de rester attentif dans toute posture, assis, en marchant, debout ou allongé. Quand vous vous relevez, ne pensez pas que vous sortez de méditation mais simplement que vous changez de posture. Si vous réfléchissez de cette manière, vous aurez la paix. Partout où vous serez, vous aurez cette attitude de pratique avec vous. Vous aurez une connaissance directe de vous-même. »

Ajahn Chah


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