Philosophie et spiritualité

La sédentarité vous pèse-t-elle ?

  1. Accueil
  2. Forums
  3. loisirs, passions et hobbies : Philosophie et spiritualité
  4. La sédentarité vous pèse-t-elle ?
La sédentarité vous pèse-t-elle ?
Julienle 22 novembre 2019 à 20:24

Nous visons dans ce monde de frontières, de passeports, de nations, où les peuples nomades ont été contraints de se sédentariser, à quelques rares exceptions près...

D'un côté je comprends l'évolution humaine, qui me semble "logique" : le besoin de sécurité, de protection, de solidarité... Pourquoi s'en serait-on privés ? Et combien de beauté, dans ce lieu empli de chaleur, de lumière, de réconfort, le foyer...

D'un autre côté, les ravages de la sédentarité, au niveau mental surtout : la croyance en une identité ferme, localisée, invariable, qui va nécessairement s'entrechoquer avec d'autres certitudes... La sclérose identitaire, la volonté de défendre une définition de soi, que l'on veut éternelle... Être "français"...

J'ai lu dans un magazine qu'il se pourrait que la sédentarisation humaine, il y a 11 000 oû 10 000 ans me semble-t-il de mémoire, pourrait être due à un changement climatique radical ayant eu lieu à cette époque : une augmentation de la température terrestre, qui aurait accéléré et développé la pousse végétale de manière spectaculaire, permettant ainsi aux humains de faire des réserves, et rendant alors la sédentarisation possible...

Vivre en nomade...
Y pensez-vous parfois ?
Pensez-vous qu'une nouvelle ère nomade pourrait resurgir, serait souhaitable ?
Certaines espèces sont nomades, d'autres, sédentaires : l'humain serait-il "fait" pour l'un ou l'autre de ces modes de vie ?

Ce fil de discussion m'a été inspiré par la lecture d'un ouvrage sur les gitans, "Voyage au delà du mental", qui dit : "...car les idées suicidaires, les fugues, les dépressions nerveuses, sont des maladies de l'âme, de l'esprit. Mais d'où vient donc qu'aucun gitan, rencontré en 40 ans de route, n'ait jamais été atteint par ces troubles psychiques, qui remplissent pour moitié nos hôpitaux psychiatriques ?"

Plus loin : "c'est cette quête perpétuelle de repos à travers le mouvement. Sa disponibilité est permanente, son esprit toujours en éveil, et pas une seule fois l'ennui ne trouve une faille pour se faufiler."

Sebunkenle 22 novembre 2019 à 22:01  •   25552

Salut Julien.

L'apparition de l'agriculture y est pas mal pour quelque chose aussi. Ainsi que les débuts de la domestication des animaux. Qui ont fait évoluer les tributs vers ce point central. Ce qui a rendu les humains de plus en plus sédentaires.

Aprés je pense que quand ont est un peut En marge de la société. Mais tout en étant entouré de personne comme nous. Donc pas isolé non plus. On ne subit pas tous ses déboirs. ( pression aux travail, influence anxiogéne de médias, frustration financière etc stressé de la précarité et de la pauvreté etc.....)

Moi en tout cas vivre dans une caravane et voyagais partout où je le voulais et sans contrainte à toujour été un rêve pour moi. Rêve bien sur iréaliste. Car on a besoin de travailler pour gagner sa vie. Et donc d'être sédentaire. Pareil pour les écoles etc.....

Julienle 23 novembre 2019 à 08:27  •   25575

@Sebunken
"On a besoin de travailler pour gagner sa vie"
Je pense que c'est une croyance que tu avances ici, pas un fait - selon moi, il s'agit de faire des choix, et d'en assumer les conséquences, par exemple, tu pourrais vivre dans une caravane et voyager, mais cela n'irait pas "sans contraintes", loin de là ! Il me semble que l'on a de nombreuses possibilités qui nous sont offertes ( pareil pour l'école), mais chaque choix implique ses contraintes propres.

Quelles sont les contraintes avec lesquelles on compose le mieux ? Voilà qui peut aider à faire nos choix. Mais non, on n'est pas oblige d'aller au travail, de prendre un crédit pour la maison, de se marier oû pacser , de mettre les enfants ã l'école, et de bosser 42 ans pour avoir ensuite le doit d'arroser les plantes dans son jardin.

Bon, ça coûte combien une caravane ? Lol

Les tiny house commencent à arriver en France, ça te dit pas ? Moi j'me vois bien en tiny !

Juliette...le 23 novembre 2019 à 08:54  •   25583

Le rêve de ma vie aussi! 😍

Merlinle 23 novembre 2019 à 09:08  •   25584

Pour moi c'est juste le contraire. J'ai besoin d'un "nid", d'un refuge, d'un endroit où je suis chez moi et où on ne vient pas m'embêter. J'apprécie de voir grandir les arbres, de planter, de faire pousser des fruits et des légumes. Voyager n'est pas ma tasse de thé, même si j'ai quand même fait pas mal de voyages (sans forcément tous les apprécier).
Je me suis aperçu il y a longtemps que les voyages qui me font vraiment planer sont dans la tête, dans la visualisation et l'imagination. Par l'esprit, j'explore l'univers mais aussi les insectes, les oiseaux, les brins d'herbe. Je n'ai pas besoin de bouger très loin pour faire des découvertes qui m'émerveillent :)

Sebunkenle 23 novembre 2019 à 09:21  •   25588

@Julien.

Mais sinon comment ils font les nomades pour manger ? Ils font leurs propres potagés ?
Ou alors peut être qu'ils sont leurs propres entreprises. Ce n'est pas impossible. En tout cas ne serait ce que pour s'approprier de la nourriture. Il faut un minimum d'effort. Et de temps de labeur. Même si l'on ne travail pas dans une entreprise sédentaire ou quoi que ce soit. Je sait aussi que certains gitans font des petits boulots qui ne demandent pas la contrainte de devoire rester au même endroit dans son bureau. Comme marchant de fruits et légumes dans un marché. Une fois le marché terminé ils prennent leurs marchandises et le mettent dans leurs caravane. Comme ca ils peuvent les revendre plus loin aprés. Et continuer de n'être nomade. Par contre je ne sait pas comment ils ce la procure leurs marchandises.


Bon aprés pour les contraintes. J'ai bien conscience que mon rêve était "iréaliste" comme je l'ai cité plus haut. Je me doute bien que l'on ne peut pas tout avoir dans la vie sans conscécient.

Oui les Tiny houses me plaisent bien effectivement. :coeurs. En faite je crois que je suis né pour ça. ( Ou pas )

Etoilele 23 novembre 2019 à 10:17  •   25595

Devenir nomade je l'ai fait depuis 4 ans maintenant. 4 ans que je me suis dessédentarisé.
Pour ma part, je ne peux ni être totalement sédentaire ni totalement nomade. Je m'en rends compte avec le recul aujourd'hui.
Mon cocon, mon nid, ma bulle qui me procure sécurité me suis partout. Et c'est jouissif de pouvoir se rendre sur un lieu magnifique qui va devenir mon paysage pendant 2 jours, 1 semaine, 1 mois ou plus et déménager en 15mn chrono quand le contexte ne nous plaît pas ou plus ou juste envie de changer.
Apres, j'ai aussi besoin de faire pousser mes légumes, de voir grandir mes arbres qui m'apporteront des fruits, d'avoir des poules pour manger des oeufs sains, d'avoir mon atelier avec un établis dans lequel je passerai beaucoup de temps car j'aime créer, bricoler..
Donc pour moi se sera 50/50 : un petit terrain qui me permette de réaliser ces choses là, tout en continuant de vivre dans ma mini maison mobile et bouger quand je l'ai décidé.

Julienle 23 novembre 2019 à 14:44  •   25614

J'pense que @Merlin dirait pas nan pour nous accueillir sur son terrain, le temps d'me faire 20 000 boules pour m'acheter ma tiny...

slyxxle 24 novembre 2019 à 11:27  •   25671

J'aime et j'ai aussi besoin de mon nid.
Moi je suis au contraire dans une réflexion un peu différente de la tienne @Julien. Où j'ai la sensation que de nos jours, voyager est obligatoire.

La fameuse question "qu'as tu fait pendant tes vacances" sous entendu "où es tu parti ?" est devenu une norme qui fait que quand on a pas voyagé durant celles-ci les gens répondent : "rien" .
Comme si être chez soi, faire des activités qui nous plaisent, nous conviennent, avancer sur telle ou telle chose, passer du temps avec sa famille n'était RIEN, parce qu'on a pas voyagé...
Avec mes élèves, je reprend toujours lorsqu'ils peuvent verbaliser ce rien, comme si le fait "d'Etre" en dehors du fait de voyager n'avait pas de substance, pas d'importance.

Je crois que nous sommes actuellement dans une ère de surabondance du voyage qui fait que ta question sur l'itinérance ne se pose même plus. Il est parfois plus facile de prendre l'avion pour se rendre à l'autre bout de l'europe que de décider d'aller dans le sud de la france. Et à mon sens cela enlève de la valeur à l'entité même du voyage. Au fait de bouger, de se déplacer.

Je n'ai pour ma part pas besoin de voyager comme le font la plupart des gens, je n'ai pas besoin de cela pour être "heureuse" et me sentir bien. J'ai par contre besoin de me trouver un bel endroit qui me plait, m'y construire avec lui, le voir évoluer, voir les arbres y pousser comme le verbalisent @Etoile et @Merlin.

Ceci dit, je n'ai jamais vécu en itinérance, et autant aujourd'hui être sédentaire mon convient et me fait du bien, peut être que demain je découvrirai l'itinérance avec régal :)

Sebunkenle 24 novembre 2019 à 12:10  •   25677

@slyxx

"La fameuse question "qu'as tu fait pendant tes vacances" sous entendu "où es tu parti ?" est devenu une norme qui fait que quand on a pas voyagé durant celles-ci les gens répondent : "rien" .
Comme si être chez soi, faire des activités qui nous plaisent, nous conviennent, avancer sur telle ou telle chose, passer du temps avec sa famille n'était RIEN, parce qu'on a pas voyagé..."

Maintenant que j'y pense. Ce n'est pas faux.

Berengerele 24 novembre 2019 à 15:00  •   25696

Dans une caravane, un appartement ou une maison, être bien chez soi ça compte. Ça fait partie des besoins de l'homme : un toit, un cocon, en sécurité, au chaud ! ( ben oui, il gèle ici!) . Voyager, j'aime ça parce que je suis avide de découvertes et ce n'est ni pour dire que j'ai voyagé, ni parce que je m'ennuie chez moi. Sinon, on peut voyager de multiples façons non?

Julienle 24 novembre 2019 à 17:34  •   25712

@slyxx

Bien d'accord avec toi, combien d'humains disent "partir en voyage" sans jamais mettre de côté leur identité, et emprunter un autre "logiciel mental" ne serait-ce que le temps de quelques jours - "limer et frotter notre cervelle contre celle d'autrui" comme l'écrivait Montaigne ?

Voyage au coeur du vieux français : " J'ay honte de voir nos hommes, enyvrez de cette sotte humeur, de s'effaroucher des formes contraires aux leurs. Il leur semble estre hors de leur element, quand ils sont hors de leur village. Où qu'ils aillent, ils se tiennent à leurs façons, et abominent les estrangeres. Retrouvent ils un compatriote en Hongrie, ils festoient ceste avanture : les voyla à se r'alier, et à se recoudre ensemble ; à condamner tant de moeurs barbares qu'ils voyent. Pourquoy non barbares, puis qu'elles ne sont Françoises ? Encore sont ce les plus habilles, qui les ont recognuës, pour en mesdire : La pluspart ne prennent l'aller que pour le venir. Ils voyagent couverts et resserrez, d'une prudence taciturne et incommunicable, se defendans de la contagion d'un air incogneu."

Avoir la chance de voir un baobab en Afrique, un banyan en Inde... Sans voir la beauté de ce platane dans le jardin voisin, à quoi bon ?

Made_in_koreale 24 novembre 2019 à 18:31  •   25718

Je réponds à ce sujet sans avoir pris le temps de lire ce qui a déjà été dit, j'espère alors ne pas être redondant...

La sédentarité est un confort mais je peux comprendre l'envie de vouloir changer de mode de vie pour échapper à un système qui ne tourne pas rond.
Une société dont l'économie basée sur la consommation engendrent toutes sortes de dérives et de problèmes.
Il m'a traversé l'esprit de ne plus être acteur de tout cela, que cette vie n'était pas une fatalité...

L'année dernière je suis parti en Mongolie à la rencontre des nomades. Un peuple pour qui le nomadisme est culturel. Dès mon arrivée à Oulan Bator j'ai été choqué par la pollution que génère cette capitale, même dans ce pays les hommes en tendance à oublier certaines valeurs ancestrales.
J'ai vécu en gers (yourte mongole), sans eau courante, sans électricité, ni sanitaire, à traire le bétail, faire du fromage, distiller de l'alcool. Même si l'expérience fût très enrichissante, je peux dire que vivre dans ces conditions n'est pas simple pour nous occidentaux...
Et encore, j'y suis allé en été, je n'ai pas eu à subir le froid glacial de l'hiver (-40°c). Même pour ces populations habituées à ce mode de vie, la tentation de la ville et de la sédentarisation est grande.
On ne s'improvise pas nomade. Là il ne s'agit plus de vivre mais vraiment de survivre.

Cameleazebrale 24 novembre 2019 à 18:52  •   25722

J'ai adoré voyagé, découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles cultures et gouter des cuisines différentes. Je dis adoré car aujourd'hui, les enfants, le manque d'argent... m'ont sédentarisé... mais si je devais choisir, j'opterai pour une vie dans laquelle j'aurai mon chez-moi douillet, avec potager, vue sur la mer et je partirai à la découverte du monde une fois par ans ! pourquoi choisir en fait... ;o) La vie choisie souvent pour nous... Si j'avais l'opportunité de retourner en Polynésie par contre je sais que je n'aurai pas la force de reprendre l'avion...
N'oublions pas par contre que nous descendons de nomades et que la marche devrait être notre moyen de transport principale ;o)

Sebunkenle 24 novembre 2019 à 19:05  •   25725

@Cameleazebra

"N'oublions pas par contre que nous descendons de nomades et que la marche devrait être notre moyen de transport principale ;o)"


Oui. Ce n'est pas par hasard si nous avons la capacité de marcher et courire longtemps.
C'est aussi pour fatigué les proies que l'homme chasse.

Carolle 25 novembre 2019 à 09:43  •   25783

J'ai vécu 2 ans en tant que nomade, et j'ai adoré ça.
Vivre au rythme de ses pas, mon nid était la nature, j'ai adoré cette solitude.

J'aime mon petit univers, mais il pourrait être transportable, ce serait même bien. Ce qui m'embête c'est de porter tout ça sur mon dos, ou de faire souffrir des animaux pour porter le poids des bagages, ou alors il faudrait tout un troupeau qui soit à peine chargé.

Je pourrais me contenter de manger des plantes sauvages( mes amies que je connais bien), pas besoin de cultiver, la nature m'émerveille partout.

Si je n'avais pas eu mes trois enfants avec un PN, j'aurais vécu ce mode de vie avec mes enfants lorsqu'ils étaient petits ( mais lui ne voulait pas).

J'aurais aimé qu'ils puissent goûter à cette vie très simple.


Lorsque j'étais petite j'étais fan des gitans, jusqu'à ce que j'aille habiter en Grèce, ado, et que je découvre l'aspect " made in China " des gitans. c'est à dire qu'ils vivent de la vente de vêtements et chaises en plastique made in China. Je préfèrerais une version gitan en conversion dans la nature. Ils volent aussi beaucoup, c'est dommage de voler son frère humain, alors que parfois il suffit de demander. Sinon, je suis littéralement fan de leur musique. Ils sont aussi fort sectaires dans leur fonctionnement, c'est dommage. Je ne crois pas qu'ils soient épargnés par les problèmes humains tels que la violence ou la maltraitance des femmes, hélas. Mais au départ, le mythe du gitan libre, fait rêver c'est sur.

Mais au fait peut-être que nous sommes des nomades dans l'univers et que nous ne le savons pas, moi je me considère en tout cas comme telle.
Je n'ai jamais considéré un endroit comme "le mien", rien ne m'appartient et je veux rester libre à ce niveau.

J'ai toujours adoré l'aventure

Julienle 25 novembre 2019 à 09:46  •   25785

Carol, yes, j'envie souvent les animaux qui se déplacent sans rien d'autre qu'eux mêmes :)

Julienle 25 novembre 2019 à 11:04  •   25803

Hey how @Made_in_korea, Nice to se you here ! Loin de moi l'idée de me montrer trop curieux, mais ton pseudo m'indique que tu aurais été made in Korea ? Ton parcours serait alors le fruit d'un nomadisme initial ?

Tu es allé en Mongolie par curiosité personnelle ? D'où t'est venu cet intérêt pour ces nomades là ?

Made_in_koreale 25 novembre 2019 à 15:55  •   25847

Comme c'est un sujet que j'aborde ouvertement, j'ai été adopté Julien.

Mongolie rime pour moi avec nomadisme, c'est une destination qui m'a toujours fait rêver et l'opportunité s'est présentée à moi. J'ai eu mes petites expériences de vacances seul avec mon gamin en itinérance dans une camionnette aménagée à travers l'Europe et disons que j'ai voulu aller plus loin en immersion chez les mongoles. Je voulais savoir si j'étais capable de m'adapter à ce mode de vie.

Julienle 25 novembre 2019 à 17:48  •   25870

Merci de ton retour, @Made_in_korea

See you on the road, then :)

Julienle 26 novembre 2019 à 18:20  •   26025

Cet aprem, seul humain, le long de la rivière, la pluie, les feuilles, branches, troncs, en décomposition, avalés par la terre, le grand tout qui engloutit tout, j'étais bien, sans pensée, juste avec toute la violence et la beauté de la "nature", la mort et la vie qui s'entrelacent partout, alors...

Sédentaire ou nomade...
De nos jours, qu'on soit fixé ou en mouvement, on reste presque toujours cerné de productions des Hommes...
Ce sentier, ce chemin, cette rivière même, altérés par les volonté, imagination et action humaines...

L'humain, ivre de ses propres créations, constamment entouré d'elles, à tout moment et en tout lieu...

Impossible désormais d'être animal, de s'abandonner au sauvage en soi, le mot "sauvagerie" même est devenu synonyme de folie meurtrière...

Plus aucun lieu, aucun moment, pour que l'instinct s'exprime...

Montrer les crocs, renifler, grogner, rugir, redevenir inculte...

Une fois de retour, assis devant l'écran, des mots, encore une infinité de créations humaines, qui me saoulent, me montent à la tête, nourrissent mon égo assoiffé de puissance, me font croire que je communique, que je suis en lien, en contact.

Sédentaire et nomade, mais jamais plus sauvage.

Fropople 26 novembre 2019 à 18:39  •   26030

Beau récit @Julien, je ressens ta plainte tel un hurlement de loup et l'entend (aussi bien du point de vue de l'écoute que de la compréhension)
J'en éprouverais presque une envie de hurler à mon tour, mais les ressentis corporels des émotions m'étant déjà difficilement atteignable, cet instinct primaire que tu regrettes est pour moi bien trop loin de la raison, mon foyer.

Julienle 26 novembre 2019 à 18:43  •   26031

@Fropop
On pourrait se retrouver bientôt, avec quelques autres, en forêt, tombée de la nuit, pour hurler, et s'abandonner un moment aux antipodes de nos foyers - sans aucune garantie d'y revenir, car qui sait ? On pourrait désirer y rester, dans cet autre bout du monde ?

Si ça te dit, poste nous donc une sortie ! :))
Parc Montsouris ? Jardin des Tuileries ? Lol

Carolle 26 novembre 2019 à 19:30  •   26033

viens nous voir dans la forêt d'ardenne @Julien...une cure garantie, je connais plein d'endroits ou hurler, grogner, renifler, se laver ( une eau si pure), et même dormir. Il faut s'éloigner des capitales pour ça, mais je t'assure qu'il y a moyen...( bon avions, et motos parfois auloin, c'est pourquoi grrrrr les motars 😡 )..et qui d'autre veut aussi soit dit en passant....

Julienle 26 novembre 2019 à 19:32  •   26036

Merci @Carol
L'idée va faire son chemin :)

Loisele 01 décembre 2019 à 10:39  •   26625

Non.... Oui..... Je ne me sens nulle part chez moi ou partout à la fois. Je n'ai pas d'identité ou j'en ai plusieurs. Difficile de savoir d'où je suis. Le lieu n'est pas important c'est le ressenti qui l'est. S'attacher aux objets est une plaie pour l'humanité. Et c'est ce qui nous rattache à un lieu, notre matérialisme. Parfois j'en ai la nausée au point de tout vouloir jeter et partir en un lieu detachée de tout. Mais je sais, je sais que je ne le ferai jamais... Et mon esprit en souffre parfois, mais continue sur la même voie.


Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.

Rejoins-nous vite !

Alerter les modérateurs

Peux-tu préciser ci-dessous le motif de ton alerte ?