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- Le problème c'est le désir
1. Premier stade, on désire.
2. Deuxième stade, on s'interdit.
3. Troisième stade, on paresse.
4. Quatrième stade, on conquiert.
5. Cinquième stade, on donne et on meurt.
6. Sixième stade, on s'optimise dans la bienveillance.
(...En gardant la logique des stades précédents.)
Le problème pour moi c'est de sortir le désir de ce qu'il est.
À savoir l'expression d'une volonté profonde, pour ne pas dire de l'âme.
De réalisation de soi-même.
Pour en faire une chose purement sexuelle (coucou Freud) ou matérielle (sleep well, Marx).
NE VENDEZ PAS DE L'ESPOIR !!!
L'espoir met en situation de dépendance infernale !
Plutôt mourir par idiotie.
Vis que si tu en es capable, mais n'espère rien !
Désolé pour l'ouverture de ce fil...
Charles Aznavour - Je m'voyais déjà (1961)
voir la vidéo
Désolé Marvina,
C'est mon côté sale gosse.
Tout est récit. Et certains récits se passent fort bien de mots.
Aorbus il faut atterrir. Le problème n'est pas l'espoir mais l'attente. Sans espoir ça ne sert à rien de se lever le matin.
Nous sommes à la fois (foi ?) notre propre matériau et notre propre artisan, et ce paradoxe vertigineux nous fait oublier qu'on a des commandes...
Après sur la nature de l'espoir c'est autre chose. Et même si cela ne colle pas à mes convictions on peut toujours suivre un Sisyphe Camusien qui parlera d'un espoir sans raison, sans fondement, sans logique rationnel. Et donc illogique, absurde par essence. Cela n'empêche qu'il soit indispensable et que nous devons être des forcenés de l'espoir.
L'espoir oui peut être,mais l'espoir de quoi alors ?
Je ne cherche pas à titiller hein, c'est intéressant justement,je précise au cas où!
Chaque réponse est intime. Personnelle. On a bien assez de tristes personnes sur cette planète qui veulent imposer leurs espoirs aux autres.
Ce n'est pas à moi à te dire en quoi tu dois croire. Notre monde tournerai bien mieux si chacun faisait ce travail que j'appellerais "d'hygiène spirituelle", de se demander quels sont ses désirs, sans se préoccuper de les infliger aux autres. Et on parle de croyance mais il y a également un travail de doute et de réflexion. Au final ce n'est pas simple et c'est bien pour quoi plein de gens ne le font pas. Mais la liberté me semble, à ce prix-là.
😉 t inquiète j'ai aussi ce côté là, c est pas dérangeant ( pour moi)
Du coup, faut atterrir pour mieux redecoller et aller plus haut dans un Espoir " vital", non?
@Alcedo 😄
Faut bien qu'on partage des choses vu que nous sommes sur un forum.
Je suis d'accord avec toi,la liberté est à ce prix la.
Après échanger est bon et salvateur je pense,mais bien sur, l'échange ne doit pas se transformer en "tu dois ou tu ne dois pas".chacun doit conserver son libre arbitre.
Zozotte,
Je ne suis on ne peut plus d'accord avec toi. Ce que je constate hélas, pas spécialement sur le forum, mais partout, c'est que ce n'est pas la tangente prise actuellement.
Pour pouvoir échanger sereinement, il faut déjà avoir ses idées claires et connaître ses valeurs profondes. Ainsi que l'humilité que notre point de vue n'est que le nôtre, et en aucun cas une vérité supérieure qui devrait s'imposer à tous. Ce n'est qu'avec ces pré-requis que le dialogue et le débat sont possibles.
L'arcom a beau avoir supprimé une chaîne douteuse, il en reste plein où les "débats" ne sont que des déblatérerations d'opinions déjà convenues loin d'arguments pragmatiques, de soliloques pénibles, de préjugés hâtifs érigés en vérités incontestables.
Je suis venu intervenir sur ce fil parce que le sujet m'a interpellé dans sa formulation. Le mot "désir" est cependant source de méprises d'abord, et bien souvent de mépris ensuite. On oublie que la liberté ce sont des droits mais aussi des devoirs. On oublie que la liberté ne tient que par le fil tenu de ses frottements avec l'égalité et la fraternité. Faire ce qu'on veut quand on veut comme on veut ce n'est pas être libre. C'est peut être ce croire libre pour plein de gens. Mais la nuance est de taille.
La nuance est de taille @Alcedo oui,et je crois que nous sommes plus libres ensemble que chacun dans son coin.
Mais pour ça il faut que chacun comprenne bien ces enjeux oui,et que le repli sur soi et la peur de l'autre n'apporte rien de bon.
Et le désir n'est pas un gros mot non c'est vrai, c'est beau de désirer.
Sinon pour l'artcom je ne sais pas si c'était une bonne idée de supprimer la chaîne, ça leur donne des ailes, renforce encore leur mépris de l'autre, et leur paranoïa.
Mais c'est un équilibre compliqué, entre laisser parler et interdire.
Il y a donc quand même un côté explicatif et éducatif qui manque.
@zozotte
citation :
je crois que nous sommes plus libres ensemble que chacun dans son coin.
Pour moi la Liberté, c'est avant tout la capacité de faire des choix. Et faire un choix peut se faire seul dans son coin.
A titre d'exemple, il est à la portée de tout le monde de faire le choix de ne pas regarder un chaine de télé nauséabonde (et si personne ne regarde cette chaine, elle meurt sans que nous ayons besoin de l'interdire.)
Le problème de notre époque est que de très nombreuses personnes sont maintenues dans un état de sujétion psychologique , les privant de tout ou partie de leur libre arbitre et donc de cette capicité à faire des choix
Tu as raison aussi @Timide03,la liberté c'est aussi faire des choix.
Et les gens privés de libre arbitre justement, comment le leur donner ce libre arbitre sans éducation ?
Mais bon le fil ici était sur le désir,et @Airbus écrit qu'on s'optimisme dans la bienveillance, j'aime bien et c'est vrai je crois.
Et donc le désir n'est pas le problème Airbus ?
Le problème c'est de croire que c'est le problème le désir?
Le problème global est bien le renfermement sur soi, c'est en tout cas mon avis,et à chacun son libre arbitre.🙂
Je ne sais pas.
J'entrevois l'idée que l'IA maximise nos désirs (étant elle-même entraînée à la récompense) à la place d'autres qualités.
(Et je me pose la question du taux de sociopathie des développeurs web.)
...C'est probablement personnel.
Donc, comme un débutant je révise mes gammes.
@zozotte
"Et les gens privés de libre arbitre justement, comment le leur donner ce libre arbitre sans éducation ?
Question centrale, basale... et paradoxale puisque l'esprit critique, qui permet de mieux faire jouer son libre arbitre, mieux délibérer avec soi-même, ça s'apprend.
"Ça suffit pas d'avoir un cerveau, faut apprendre à s'en servir" (citation de ma maman, grande créatrice de punchlines).
Cette ignorance quant à l'auto-défense intellectuelle est prévue dans le plan, maintenir cet état de sujétion dont parle @Timide03.
Une pub ne te titille plus l'inconscient quand tu connais son mécanisme à l'oeuvre. Tu rigoles.
Un politique ne te roule plus dans la farine si tu maîtrise la rhétorique. Tu ricanes.
Tu n'es moins prisonnier de l'écran si tes parents et copaines t'apprennent les mille et une autres choses à faire. Tu t'éclates.
Le monde construit, prôné, rabaché par la télé ne serait pas devenu réalité si les gens savaient (voulaient savoir) ce qui se cache derrière. Et pour ça, il faut s'instruire.
La clé est dans l'éducation. Et j'ai pas l'impression que ce sont les quelques assos d'éducation populaire, la bien pauvre littérature intellectuelle, les magazines, les chaînes youtube éparses ou les conférences devant 200 personnes qui peuvent rivaliser avec les rouleaux compresseurs que sont l'école, les médias, le monde de l'édition et la politique-spectacle.
Je trouve que ça reste dans le thème. "Ils" (je dis "ils" mais c'est systémique) nous volent nos désirs, en fabriquent d'autres.
Qui peut dire la part de libre arbitre et de suggestion publicitaire ou de pression sociale dans un acte d'achat ?
Quand tu dis @Airbus "l'IA maximise nos désirs (étant elle-même entraînée à la récompense)." Le culte de la marchandise fait de même, jouer sur les frustrations et la récompense.
"se demander quels sont ses désirs (et s'y reconnecter aurais-je rajouté), sans se préoccuper de les infliger aux autres... la liberté me semble à ce prix-là."
Joliment dit ! @Alcedo
Je pense que nous avons un rôle à jouer dans cette éducation.
@Airbus
citation :
l'IA maximise nos désirs
en quoi ?
Pour ce qui est de l'IA générative, elle maximise surtout les siens, qui sont de ne pas te lâcher, pour que tu continues à l'entraîner par tes propos, quitte à ce que qu'elle te raconte n'importe quoi
citation :
Et je me pose la question du taux de sociopathie des développeurs web.
Dans un premier temps, je vais inclure les développeurs logiciels.
Ensuite, de mon côté, j'éprouve selon les jours une détestation à leur égard un peu au-dessus ou un peu au-dessous de celle que j'éprouve pour les nazis (les "vrais", je veux dire ceux de 193x-194x), donc au sommet de la pyramide, ou pas loin.
Je n'arrive pas à trancher entre sociopathes, pervers, j'm'en foutistes, autistes (au mauvais sens du terme) ou stupides au plus haut degré.
Tout ce que je sais est que je ne connais pas une seule profession où on peut faire autant de la merde (notamment les fameux bugs qui sont "pas graves", sauf quand de manière répétée ton propre besoin faire que ce bug revient sans cesse et que tu n'as aucun moyen de passer outre), et pour autant être toujours en poste. Tout réside dans la mise en oeuvre d'un cahier des charges, de fonctions à mettre en place, et (je caricature, mais pas tant que ça), rien à foutre de l'expérience utilisateur.
Je serais curieux de savoir combien d'entre eux utilisent après élaboration, le fruit de leur travail. La réponse aiderait sans doute à trancher la case dans laquelle les mettre.
Ce que je sais aussi, c'est que dès que j'ai affaire à une de leur production, c'est presque toujours à un moment ou à un autre source de frustration, de stress, d'énervement ou d'incompréhension.
Autrement dit, pour le moment ils me pourrissent chaque jour à un moment ou un autre. Dans des proportions parfois inimaginables, avec un temps perdu juste pas tolérable.
L'exception qui confirme la règle, c'est ici, où les rares défauts (la taille de la boîte de dialogue où on tape son texte, par exemple, qui était un poil petite, et ça a visiblement été modifié il n'y a pas longtemps, car mainenant c'est très correct) qui me gênaient ont fini par être corrigés par Aurel.
Bonjour,
Je prends le sujet en cours et ne suis pas sûr de bien en comprendre le sens.
Quand je lis "le problème, c'est le désir", ça me choque. Dans l'absolu, je ne suis pas d'accord. Mais comme j'ignore à quel désir, quels problèmes et à quel contexte vous faites référence, je suis un peu démuni.
Quelqu'un pour éclairer ma lanterne ?
Une organisation de la société orientée à la maximisation des désirs (au détriment du reste). A combattre par une analyse de pyramide comportementale.
A propos du sujet de ce fil ...ai retrouvé ce texte, et je valide !
http://www.msoka-bouddhisme.fr/bouddhisme/philosophie/156-les-desirs-menent-a-lillumination?tmpl=component&print=1&layout=default&page=
De mon point de vue, il ne faut pas confondre pulsion (envie) et désir (aimer).
Par exemple je suis fan des jaguars.
Pulsion, je tue le jaguar et en prenant sa peau, je m'approprie ses pouvoirs qui me sembent géniaux. Et comme ca ne fonctionne pas, je recommence encore et encore.
Désir, je souhaite acquérir les compétences du jaguar, je nage, je grimpe aux arbres, j'apprends à porter des proies lourdes dans ma gueule.
C'est réguler la tension permanente entre les deux qui est complexe.
Je me suis trompée dans le choix des mots. J'ai confondue dans les définitions des mots désir et envie.
Je dois donc corriger cela en prenant la cigarette (je suis ex fumeuse) comme exemple personnel
Pulsion (désir) : je suis dans un train, coincée pour 4 heures et je ne vais pas pouvoir fumer, et là dans mon corps, la frustration monte, l'idée de ne pas pouvoir la prendre cette cigarette, juste l'idée, me donne envie de mordre (c'est une image, cela ne signifie pas que je vais le faire). Même si parfois c'est tentant pour enlever la tension ressentie physiquement.
Aimer (envie), je savoure l'instant ou je fume cette cigarette, c'est ma petite récompense du soir en rentrant d'une journée bien remplie. Et même si un soir, finalement je n'ai plus de cigarette aucun souci.
En tant qu'ancienne fumeuse, je ne tenterais pas la seconde option. Trop risqué que ca redevienne une addiction.
La difficulté est l'équilibre et l'autorégulation. Certaines personnes, peut être pour des raisons biologiques, peuvent rapidement tomber dans l'addiction pour certaines substances. Et d'autres personnes ont un tempérament peu excessif naturellement.
La publicité, les réseaux sociaux et autres, jouent énormément sur l'attention et sur le côté pulsionnel que chaque humain possède dans son échelle propre.
La plus grande difficulté est d'avoir l'auto conscience, la lucidité, pour se voir soi-même pris dans un piège tendu par soi même et ou par un autre humain.
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