Lois de la Vie

Personnellement j'accepte de souffrir plus qu'il n'en faut si c'est pour rendre des proches heureux (et je pense ma vie est ainsi faite)...
Et vous ?

Oui, le milieu c'est l'absence de trop grandes souffrances.
Mais qu'est-ce que la vie sinon des émotions (relativement extrémistes) ?

Hello 🙂,

Réponse courte pour aller directement en cible de ma réflexion :

citation :
La loi, c'est le néant/l'équilibre.Et le bonheur est possible par son équilibre du malheur d'un sacrifice donné.
Les lois telles que nous les appréhendons :
=> Néant vers entropie nécessitant une équilibration des sous-systèmes.

Le bonheur est un concept qui se définit par sa capacité à se maintenir dans le temps et donc par sa durabilité.

Or, ce n'est pas parce que des systèmes s'équilibrent pour assurer leur maintien que cela a pour autant un impact sur l'entropie.

Par conséquent, l'équilibre suppose une lutte entre la volonté de la durabilité de son maintien (confort face à la peur de la néantisation) et ses capacités de résistance à l'entropie.

D'où, par exemple, la question de l'instinct de survie de chaque espèce, leur adaptabilité à l'environnement et à la spécification par l'optimisation des tâches et des comportements pour maintenir un sous-système ou opter pour une coopération des sous-systèmes entre eux (comportements sociaux).

De là à dire que le seul maintien d'un (sous) système (survie ou optimisation du confort, par exemple) permet d'être heureux...

citation :

Toute vie est le résultat d'un don/sacrifice (pour un bonheur).
(Certains se sacrifient douloureusement pour que d'autres soient heureux.)
Et on ne donnera jamais assez (pour une vie infinie) !


La question du don/sacrifice revient plus à compenser qu'à équilibrer des forces en présence que l'on sait être inégales. Aucune espèce ne se jettera volontairement dans la gueule d'un prédateur dans l'unique objectif de satisfaire durablement le besoin de celui-ci.

Et cette compensation dont tu parles est moins une affaire de don et de sacrifice que celle d'un consensus permettant le maintien durable d'un équilibre, au delà de la seule satisfaction des besoins.

Chaque émotion, sentiment n'est autre que le fruit de nos interactions en tant que manifestation de nos tentatives d'équilibration.

De ce point de vue, seule la coopération permet de développer les sentiments d'empathie, d'altruisme et, donc, de soutiens fondés sur la réciprocité mutuelle, nécessaires pour asseoir une confiance ainsi que le sens donné à tout engagement.

Compter pour les autres et qu'eux comptent pour nous est moins une affaire sacrificielle que se donner les moyens d'un équilibre durable propice à l'émergence et à la succession des joies (instantanées) qui, émancipées de toute peur de néantisation, de gain ou de perte, permettent de s'ancrer dans le moment présent, collectivement et individuellement.

N'est-ce pas cela que l'on appelle le Bonheur ?

citation :

(La religion est une pâle copie des croyances...)


La religion est une croyance érigée en dogme.

citation :

Pensez vous libres !!!


La Liberté n'est autre qu'un état d'esprit attaché à la volonté.

citation :


Pas de confort sans concession ? (A chacun son essence...) « Indochine - Karma Girls (Clip officiel) » voir la vidéo (P.S. La violence est-elle une violence inconsciemment acceptée ?)


Pas de confort sans consensus... à chacun son carburant ! 🤘

Je n'ai pas encore vu ta vidéo que je commenterai dans un deuxième temps, sur cette histoire de "violence".

Je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point. 🙂

L'angle de ce fil n'en demeure pas moins philosophique. La question du Néant du point de vue de l'Être ne me semble pas si détonante. 😉

Avec le commentaire de @paradox, je prends connaissance de tous les commentaires ayant suivi celui de l'ouverture de ton fil. 😥

Et cela m'attriste.

Cela m'attriste profondément de savoir que l'on puisse se sacrifier pour nourrir ou entretenir l'illusion d'un bonheur qui n'en sera jamais un.

La vidéo que tu as postée, de même que le clip, @gloomycetol est d'une puissance inouïe. 😵

Et je ne peux pas entendre qu'on puisse être traversé par une telle dilection et envisager, ne serait-ce que l'espace d'un instant - et à plus forte raison à l'échelle d'une vie, qu'il faille se résoudre à la souffrance au prix de l'abnégation pour que les autres se sentent plus heureux.

Comment peuvent-ils l'être réellement sans sombrer dans un paradoxe et t'y entraîner par la même occasion ?

Je rejoins Paradox que ce soit pour aider, prendre sur soi, être un roc en toutes circonstances ou encore vivre dans un hermétisme plus acceptable pour les autres...quelqu'en soit la hauteur ou la profondeur, on ne peut pas accepter de vivre dans l'oubli total de soi. Ou alors, si on peut s'en rendre capable, c'est sans souffrance et en raison d'une portion de sa force que l'on insuffle (parce que l'on en a suffisamment pour soi et pour autrui et que l'on se sent suffisamment solide pour pouvoir encaisser la souffrance de l'Autre), sans jamais devoir en souffrir. Pour un temps et non en leitmotiv.

Après, Aimer sans attendre en retour est à l'image de ce qu'est le don : la poursuite d'un élan sans s'en retrouver dépossédé et donc sans souffrance.

Je me joins donc entièrement aux souhaits de Paradox qui m'ont émue, tout autant que ta vidéo, sans déphasage, cette fois.