Parce que toute question ne mérite pas salaire, mais que toute réponse ménage un peu d'air, voilà donc, je vous prie, un développement (embryonnaire) sur une interrogation un peu austère :
Quand on doute du monde on ne sait quelle affaire
Occupe la raison ou la vérité dès le sommaire
Puisqu'en ouvrant grand le livre de la suspension
C'est avec un air grave que plus rien n'a de propension
Aussi la protension de la surconscience
A un petit air de docte évanescence
Et l'on a alors tôt fait de son sourcil ravageur
De briser l'assertion comme un cri à l'erreur
Car si l'on nie toute Vérité dans sa splendide objectivité
Ne reste-t-il donc que d'incommensurables subjectivités ?
Le sujet est malheureux puisque déjà soumis
Mais à quoi l'est-il si le Vrai n'est pas de la partie ?
Le principe hardcore du sceptique n'est plus l'exact
Puisque si la vérité est abolie, on garde le même tact
En ne professant plus rien qui ne soit vraiment certain :
Tout devient comme à l'école une vaste affaire d'examens.
L'absence stricte de certitudes n'en confère donc au sujet
Qui passe bien avec ses bigarrures comme un pauvre objet
Comme l'est l'idée d'une adéquation avec tout ce qui est :
De quoi faire pâlir le scientifique qui déteste ce genre d'excès !
Car enfin, si l'on se hisse à une métathéorie
On dira que "la vérité n'est pas" se contredit
Car si une telle phrase est vraie, il y a un Crétois
Et si elle fausse, elle marche aussi de guingois.
Fichtre ! Ces sceptiques seraient-ils comme des barbiers
Qui ne sauraient rien faire que de ne pas se raser ?
Avec un rasoir d'Ockham aussi solidement affûté
L'intelligence ne passe plus pour vraiment futée...
Mais le scepticisme ne démet pas toutes les croyances
Il pose juste le label, grec, qu'il y a partout méfiance
Et que la méfiance d'un doute qui serait trop systématique
Est aussi douteux qu'une croyance trop pleine d'irénismes
Car si l'on remonte jusqu'au mont Pyrrhon
L'objectif restait d'être dans l'inaffection
Comme une forme de dédain pour toutes les choses
De ce que l'on pense à tout ce qui nous en impose
Car puisque tout est variable et indéterminé
L'homme est trop hâtif à vouloir tout juger
Et le catalogue de ses croyances se remplit
En conservant les entrées même dans le déni
Aussi ce n'est point mettre en avant ce que l'on est
Mais tenir pour vaines les choses que l'on sait ;
Et si l'on ne sait rien, au moins a-t-on moins de doutes
Mais peut-on vivre dans l'ignorance que tant redoutent ?
Car la ferveur d'une affirmation tient à une forme de fierté
Et le sceptique a la modestie patiente d'une vieille araignée
Qui ne fait plus de toiles et qui n'attend presque rien
Sauf qu'un déjeuner arrive pour ainsi dire dans ses mains
Mais le temps passe si fort que la perception
Peut encore être le résultat d'une grande illusion ;
L'araignée cependant n'aura plus guère une telle considération
Car elle sera aussi sèche que la mouche à l'extrême-onction.
La subjectivité est donc nécessaire pour l'action
Mais agir ne signifie pas connaître avec passion
Mais tenir dans un écart juste, vif et raisonnable
Tout ce qui est savoir comme étant inconnaissable.
Le concept est donc un artifice et une construction
Et toutes les architectures possèdent leur déraison
En sorte que la distance n'est pas recherche de solution
Si l'on applique pleinement la méthode de la suspension.
"Ô Gnose, suspends ton vol ! Et vous, bouquins impies !"
Dirait le sceptique dans un moment de petite liturgie ;
Et ce faisant, il ne formule absolument aucun avis
Puisque sa méthode biffe la conclusion qui s'ensuit.
En effet, si chez Descartes le doute tue le doute
Le sceptique l'entretient plutôt coûte que coûte ;
Seule une distorsion moderne ferait d'un tel penseur
L'arme réussie d'un moi égoïste et un peu accoucheur
Car rien n'est racoleur, et c'est plutôt une matrice
Une position dissolvante qui est pourtant tutrice ;
Tel un Néo qui ne trouve aucun monde tangible
Et comprend que les machines sont aussi sensibles
Et comme tout ce qui est sensible est incertain
N'en déplaise à Russell qui renverse ce refrain
La connaissance est fondatrice autant qu'elle est ce sable
Qu'aucune main ne retient sauf d'un pauvre espoir arable ;
Le sceptique lui est affranchi de toute cette mécanique
Et vit dans les cinq modes de ce doute philosophique :
Rien n'est décidé, tout est à l'infini indéterminé
Tout est relatif, ou accroché à des circularités,
Et si l'on remonte aux logiques les plus basales
Tout n'est qu'hypothèse pour des idées commensales
Si bien que toute la pensée se nourrit des mêmes vices
Qui nourrit cette même pensée de ses fallacieux auspices
Alors que soient vains tous les discours
Mais sans verser dans une agressive misologie
Le sceptique après tout suit son cours :
Il n'affirme rien mais infirme sans s'être honni.
Tu l'as dis @Zompo!
Heureusement que ce n'est qu'embryonnaire hein !
Je vais embryonner un peu aussi alors,et je reviendrai @Abderian!
Je ne sais pas quel smiley mettre mais le coeur y est!
Ho que de choses ici mon cher @Abderian,
et que de chances j'ai eu de t'avoir croisé sur ma route!
Croire en tout ou ne croire en rien,me voila bien mal aisé.
Du savoir j'ai engrangé, ajouté, assimilé.
Et de certitudes, j'en suis bien revenu.
Si un dieu existe qu'il me pardonne ceci,
Que croire en lui m'est tout juste impossible.
Mais alors croire en quoi ou en qui ?
En la science en l'humain ou en rien ?
Il existe bien une chose qui ne seffacerait point ?
Que garder donc au plus profond de moi,
Qui n'appartiendrai qu'à moi?
Un concept une idée une croyance ?
Une définition un mantra un espoir ?
Choisir, c'est déjà renoncer,et renoncer c'est aussi abandonner.
Alors allons bon, s'il faut choisir allons y.
Je tire donc au hasard ou au plus glorifiant ?
A quoi bon si tout se ressemble tant.
Que me reste t'il donc à choisir,et pourquoi tant choisir ?
Je prendrai donc tout, sans préférence ni considération ?
Peut être encore une erreur,pas de précipitations.
Choisir est toujours une erreur.
Mais comment se poser si on ne choisit pas ?
La serait donc le secret tant convoité ?
Ne point choisir ni ne point se poser.
Juste vivre, profiter et savourer?
Choisir n'est donc pas la clé,tout comme tout rejeter.
Connaître, ressentir et vivre,la voila la clé.
Que l'action soit belle,pourvu qu'elle soit.
Que la vie soit pleine,pourvu qu'elle soit.
Le savoir ouvre les oeillères,mais peut aussi brûler les ailes.
Difficile de trouver la voie car il n'y en a pas.
Pas de voie toute tracée non.
C'est à nous d'en ouvrir une,ou de ne point en ouvrir.
A chacun ses pas, à chacun ses choix.
Et le mien sera peut être celui la,de ne point me définir ni de me déterminer.
Que la vie suive son cours,que ma curiosité la guide,que je vive au gré de mes envies et des surprises.
C'est ce que je décide Aujourd'hui.
Douter ou croire peu m'importe, juste compte la vie et ce que je vie.
Bein à toi Abderian,bien à vous Apiens Apienne.
Être tombé sur votre route m'aura apporté bien plus que des doutes !
Me reste encore cette sensibilité, sacré sainte sensibilité.
Qui m'en aura jouée des tours,des mauvais et des bons.
Vais je la déposer pour de bon, ou bien la garder en moi, comme ancrée ?
Encore un autre équilibre à trouver.
Et si finalement tout n'est qu'équilibre, pourquoi donc tant de débats et de cibles?
Peu m'importe finalement.
Qu'importe les aléas les doutes,les tracas. Aujourd'hui tout ça ne compte plus pour moi. Cris ou pleurs, bonheurs et joies.Oui une chose est sur,cela ne
dépend plus que de moi.
Les voila donc mes certitudes.
Tant que je vie,il ne tient qu'à moi d'être heureux.
Ce sera donc cela,mon septicisme certifié.
Si un jour, pour mon scepticisme,
Je me fais contre un mur aligner
J espère que j aurais le bon prisme
Pour choisir vers où m échapper
😶
Vaines certitudes
Le sceptique est dans la fosse
D'un monde incertain
Ou alors le sceptique peut être dans sa fosse qu'il s'est construite lui même et être le plus heureux du monde ?
Ou alors n'importe quel monde que ce soit ça ne lui importe guère,car il a tout pour être heureux ?
Ou alors il s'en moque d'être sceptique ou non sceptique et il regarde plutôt les autres s'echarper ?
Ou alors ce n'est pas qu'il est sceptique c'est plutôt qu'il ne donne sa liberté à personne ?
Ou alors je crois que je peux continuer comme ça longtemps et j'aime bien,je reviendrai !😄
Le specticisme est il à la certitude
Ce que l'ombre est à la lumière ?
Verrais-je l'un si l'autre n'est pas ?
La sensibilité empêche de rester dans l'errance
Car elle brûle auprès de tout ce qui l'ébranle ;
Le doute est sain s'il n'est pas, par répugnance
L'angoisse infirme qui ne met rien en branle.
Assurément il faut avancer, et même devancer
Le doute est à ce titre le plus précieux allié ;
Alliance de fer avec ces sens si incertains --
C'est plutôt par union qu'on fait son chemin.
Ergo, on peut bien douter de soi et des autres
Mais le doute est la solution qui n'a d'apôtre
Comme un prophète qui crie "Oyez, oyez !"
Mais attend juste que vous vous entendiez.
Hey ! Toi lecteur fanatique de toutes les lignes
La littérature est un crack derrière ses signes
Qui peuvent être noirs ou blancs, à l'avenant :
Ce n'est point ta vie, mais celle d'un écrit-vent
Alors voilà une première et bonne application
Le doute est une pommade qui calme l'irritation ;
Si les gens sont sérieux, lourds et sans éthique
Qu'on ne s'étonne que leur âme fasse le porc-épic !
Le doute allège comme une levure dans le pain
Afin qu'en gonflant, on puisse manger à sa faim ;
La farine pure est souvent la proie des petits vers
Alors... la poésie, franchement, quelle misère !
Le nez dans la farine, il faut déjà en douter
La route la plus sûre, c'est encore d'avancer
Mais d'avancer en doutant, comme le pèlerin
Qui a sa canne pour être justicier ou gredin
Et c'est ainsi qu'on pense sans redouter
L'action est conseillère des nouveautés
Et le doute en auxiliaire est bon pour passer
Passer au moins les plats qu'on aura étoffés !
Alors c'est bien ça finalement,
à chacun ses choix,son cheminement.
Le sceptique a t'il plus de torts que le croyant?
Ou placer les curseurs de la raison ?
Sur quelle critères faire des comparaisons?
La vertue est elle universelle ?
Bien malin celui qui la possède.
Les valeurs la morale le bonheur et la raison,
tout le monde les cherche mais personne n'a de solutions.
Alors dîtes moi donc finalement dans tout ça,
Comment savoir qui est dans l'erreur ou qui a le bon choix.
Moi j'affirme donc cela,osez porter vos choix.
Si on doit me définir mettez ce qui vous plaira,
Qu'est ce que ça changera par rapport à mes choix ?
Ne cherchons pas qui a tort ou qui a raison,
Cherchons plutôt à éclaircir la raison.
La vertue n'est pas universelle non,
C'est avec l'échange que nous en approchons.
Et que la vie peut être compliquée,
tordue sans aucun sens, et bien alambiquée.
Mais n'est ce pas nous même qui la chargeons de tant de difficultés?
Qui y mettons des droits des lois, et tout un genre de choses bien compliquées ?
Auquel nous nous accrochons avec tant d'obligations?
Et plus nous en rajoutons, plus nous en perdons la signification.
On s'accroche à tout, à une croyance ou à une science,
sans même savoir ce qui chez nous même a du sens.
Nous nous perdons dans bien des sens,sans écouter ce qui pourrait faire vibrer nos sens.
Lâchons un peu ces croyances et ces exigences.
Car à la fin qui est le plus fou ?
Celui qui s'attache à tout ou celui qui doute de tout ?
J'aurai au moins compris cela,que ce que je crois tout au fond de moi n'appartient qu'à moi.
Laissons de côté les opinions, les certitudes et les doutes.
Mettons y plutôt du plaisir, du partage et de la richesse.
Plus aucune certitudes mais non plus plus de doutes.
Aujourd'hui c'est en cela que je crois,la vie n'est que partages et richesses.
Les débats les moqueries les avis,
ne sont que les prisons de nos vies.
Tant que l'on s'attache à une chose,on passe à côté de plein d'autres choses.
Et il ne tient finalement qu'à nous,
de nous libérer de nos geôles.
Relevons la tête, laissons derrière nous nos fers.
Je suis un sceptique du doute et de la certitude,et ne m'accroche aujourd'hui plus qu'à cela,la vie.
Gardez la belle et bien haute,elle n'appartient qu'à vous et n'est pas illimité, alors profitez en, c'est simple finalement.
C'est cela ! La vie sceptique est un bagage léger
Que l'on prend partout pour ne jamais s'assiéger
Et faire que tous peuvent avoir droit à la tribune
--- Même les idées gauches ou les incertitudes !
Le scepticisme bien conçu gage donc à être une ouverture
Sans le triomphe du moi, et sans jamais être ni hautain ni trop sûr,
Restant sur des positions qui méritent de généreuses révisions ;
Le philosophe après tout évite toujours les conclusions !
Ha n'y a t'il pas quelques philosophes qui s'essayent à une conclusion ?
Comme Hegel avec sa fin de l'histoire, Schopenhauer avec la volonté du monde trop puissante,ou encore Platon avec son Idée Belle et inaltérable?
C'est vrai que je préfère un Sartre qui nous dis tu es libre alors maintenant à toi,ou un Montaigne qui met tout ça en pièces,ou encore un Socrate qui nous retourne la tête pour qu'elle ne soit plus à l'envers.
Comme quoi,la conclusion,sous ces airs de satisfaction,nous emfermerait plutôt en prison !
Et puis bon,si @Abderian me dit "oui c'est cela",cela me dit que je ne suis pas fou,ou alors que si,mais alors tant pis !
Et @Marvina,👍 pour toi aussi tu sais,et j'adore ta nouvelle image !
Qui conclut... exclut 😋
La clé est donnée... c'est la générosité.
Qui, jusque dans le moindre recoin, développe à elle seule suffisament de curiosité... pour aller toujours plus loin 😉
Générosité,tu as raison @MaisEncore.
Il y a aussi autre chose qui me chiffonne encore dans tout ça,et je tourne un peu autour en ce moment je crois.
J'embryonne encore un peu je reviendrais !
@zozotte, si tu as le temps, va écouter la vidéo que paradox a postée sur mon fil sur l'amour. Il parle du scepticisme, a la fin. Comme l'élément rationnel nécessaire pour équilibrer la passion et tendre ainsi vers la sagesse.
@paradox tu parles donc de septicisme hein finalement ?😀
Merci @Ambre31 pour l'info, c'est vrai qu'il existait une école de septicisme, enfin je ne sais pas si on peut dire école,ou philosophie,ou comme on veut,qui dit que seul le doute peut nous faire connaître l'ataraxie,ou la sagesse,ou comme on veut aussi.
Mais trop de doute tue le doute,et pas assez aussi.
Faut que je continue à mettre tout cela par écrit, c'est comme ça que ça sort chez moi,je reviens vite.
En fait vous savez,je crois que tout est déjà la,dans ce fil de discussion.
Tout pour moi en tout cas.
Je pourrais en rajouter, mais je risque de vous perdre en route je crois,et pas sur que ça vous intéresse en plus !
Mais je rajouterai cela, vous savez pour Kant l'universelle doit passer avant le particulier.
Mais ça ne peut pas fonctionner,le particulier se sentira toujours lésé.
Le particulier doit arriver à se connaître et se reconnaître au milieu de la foule,et doit aussi avoir son propre libre arbitre.
Mais est-ce que cela pourra fonctionner avec chacun son propre libre arbitre ?
Oui, sous cette condition,que ce que l'on croit n'appartient qu'à nous,et ce que l'autre croit n'appartient qu'à lui.
Et finalement, c'est simple d'avoir une paix perpétuelle.
Ensuite le reste ne doit être que échange, enrichissement mutuel et entraide.
Voilà, j'ai réglé la paix dans le monde,ou alors je suis fou.
Kiss à vous tous.
@zozotte Décidement tu bloques. Le septicisme, c'est ce que je prône, les youtubeurs que j'aime bien sont dans la commaunauté septique, la zététique c'est l'art du doute, la science doute pour pouvoir moins douter. C'est le jeu. Mais j'évite d'être dans le soupçon.
Kiss à toi !
@paradox il faudra donc que je me mette à Youtube alors,car qui ne sait pas ne peut pas juger !
Je met un lien ici bas,je ne savais pas où le mettre alors le voici, j'adore et vous laisse découvrir si vous le souhaitez.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/l-epreuve-un-concept-tres-present-dans-les-sciences-sociales-5295975
M'est avis que la vie est plus simple qu'il n'y paraît.
Et m'est avis qu'on se la complique tout seul sans savoir pourquoi.
M'est avis aussi que nous ne sommes jamais satisfaits,
sans jamais même chercher à savoir pourquoi.
M'est avis que nous savons que nous allons mourir,
mais nous continuons quand même à nous tirer le bourichon.
M'est avis qu'en fait nous sommes des enfants gâtés,
A qui on offre la vie sans savoir en profiter.
M'est avis qu'il faudrait tout recommencer,
ou au moins revenir à un certain passé,
ou les gens naissaient libres et égaux en droit.
Ou alors peut être même avant,ou les dieux n'étaient pas encore presents.
Mais que s'est il donc passé ?
Je crois que l'humain est resté trop longtemps absent.
Laissons donc le passé et les divinités,
Et fabriquons nous un présent plus charmant.
Adieu ambitions méfiance et méchanceté,
Et aujourd'hui laissons place à la sérénité.
@zozotte :
Suis pas d'accord. Mais j'aime bien pas être d'accord avec toi, ça me fait avancer.
Je ne crois pas aux paradis, ni les paradis perdus, ni les paradis promis.
Les gens s'emmerdent dans la sérénité. Ils se sentent plus vivants dans la rivalité, les combats.
Pourquoi ne pas accepter tout simplement que notre condition humaine est ainsi faite. Y'a pas de solutions. Y'a la vie. On en fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.
Si ça te fait avancer tout va bien @myette!🙂
Je ne promets rien,je ne parle pas de paradis.
Les gens s'emmerdent dans la sérénité parce qu'ils pensent que s'en prendre aux autres va régler leurs problèmes.
Ils se trompent, ils peuvent combattre ce qu'ils veulent quand ils le veulent, leurs problèmes viennent de la,ils pensent que leurs problèmes se régleront en s'en prenant aux autres.
@zozotte
Quand tu dis : "fabriquons nous un présent plus charmant", j'y entends un désir de paradis. Pas une promesse effectivement, mais une envie.
J'y crois plus trop personnellement même si comme toi, je pense que ce serait possible. J'ai l'impression que c'est pas dans l'adn de l'humanité. Beaucoup aspire à ça, mais peu y vont.
Oui, peu y vont.
Parce qu'on dit que c'est impossible,on dit que c'est Bisounours,on passe pour un naïf,on nous regarde avec de grands yeux de chouettes,etc etc..
Et puis, quand tu y réfléchis, quand tu y penses sérieusement,tu te dis "ben merde,il a raison."
Ben non, il a pas raison. C'est ce qu'il veut que tu crois pour continuer a te prendre pour un pouvoir d'achat, et être persuadé que si tu ne consommes plus, les exploités du bout du monde n'auront plus de quoi manger.
@Ambre31 je ne parlais pas de pouvoir d'achat ni de consommation ?
C'est ce que m'a evoqué ton post évoquant " bisounours" et faisant suite à celui de @Myette
citation :
J'y crois plus trop personnellement même si comme toi, je pense que ce serait possible. J'ai l'impression que c'est pas dans l'adn de l'humanité. Beaucoup aspire à ça, mais peu y vont.
🙂. Je ne critiquais pas ton post @zozotte.
Je pense que maintenir que la compétition, l'homme et un loup pour l'homme et tout ça, est necessaire pour maintenir cette société de consommation, et nos esprits dans un asservissement, qu'une entraide permettrait de dépasser.
L'idée que les hommes ne sont pas des agneaux entre eux date, à mon avis, de bien longtemps avant la société de consommation. Cette société n'est qu'un reflet contemporain, un reflet de plus, de ce qu'est l'humain. Un être avide de pouvoir et cupide.
Désolée pour mon pessimisme matinal...
Cette société d'une homme égoïste, c'est une histoire écrite récemment, il en existe au moins une autre. On prend souvent pour argent comptant ce qui est écrit dans les livres, alors que ce ne sont que des représentations, par certains, a un moment donné, et qui ont réussi à faire adopter leurs idées par tous, tandis que d'autres, ont peut-être eu juste moins de pouvoir de persuasion...
voir la vidéo
Il y a les récits, il y a les faits, il y a l'imaginaire, il y a les récits des faits, il y a les récits des imaginaires.
Comment une pensée dont le propre est de ne pas être en position de dominant pourrait-elle s'imposer au monde ?
D'accord @Ambre31 merci.🙂
C'est ce dont je parlais avec toi,et @myette aussi dans un autre fil,se protéger.
L'homme est il bon par nature,ou la société rend elle l'homme cupide,ou c'est l'homme qui rend la société cupide ?
C'est un long débat oui,qui a été déjà débattu par Rousseau,qui pense que l'homme est bon par nature, versus je ne sais plus le nom de l'autre,qui pense que l'homme est un loup pour l'homme.
C'est malheureusement la deuxième idée qui l'a emporté,et je crois sincèrement que si on change ça,que l'on comprend que l'homme est bon par nature,on change tout.
Une pensée s'impose a d'autres par tout un travail de différents acteurs. C'est la théorie de la sociologie de la traduction, ou théorie de l'acteur réseau, autrement appelée par certains théorie de l'innovation. Elle a été notamment développée par Callon, Latour et Akrich.
J'ai trouvé ceci pour relater cette magnifique théorie en quelques minutes. C'est vraiment passionnant. Et Latour etait quelqu'un de passionnant et est mort bien trop tôt.
voir la vidéo
Non, l'homme n'est pas un loup pour l'homme, ou pas que. Et oui, des pensées sont régulièrement imposées par certains a tous.
C'est donc a nous d'en être déjà conscient et de prendre du recul sur tout cela. Peut-être justement avec ce regard sceptique dont parle ici @Abderian.
Édit: il y a aussi une autre théorie très largement répandue, qui montre la même chose (comment la pensée de quelques uns devient tenue pour acquise pour tous), mais cette fois ci dans une approche complètement déterministe, qui montre tout le travail intentionnel que ces gens là ( et non pas le réseau, mais juste ces quelques uns la) vont mettre en oeuvre pour destituer les idées précédentes et imposer les leurs. C'est le champ de la théorie neo-instiutionnelle.
Rhooo ! Merci @Ambre31 pour cette video !
Ça me redonne la frite !
Je vais me pencher un peu plus là-dessus.
Merci @Ambre31 et @Zompo pour vos liens,faudra que je me penche dessus !
Vous savez tout cela me fait me poser une autre question,et je crois avoir la réponse,en tout cas pour moi.
Faut il expliquer aux gens que l'homme n'est pas un loup pour l'homme,leur "imposer" cette vision ?
Ou faut il qu'ils comprennent par eux-mêmes pour que ça marche ?
Je pense que les gens doivent le comprendre par eux-mêmes, mais aussi que ce n'est pas prêt d'arriver !
Donc, moralité, j'arrête de me prendre la tête.
C'est une bonne moralité qui me va bien je crois, alors je vais m'y tenir.👍
Il s'agit ici @zozotte, pas encore de leur proposer (désolée je préfère cette méthode douce pour ma part, plutôt qu'imposer) une autre vision, mais déjà de leur faire toucher du doigt que leur vision actuelle n'est qu'une vision imposée, une hégémonie... Il s'agira donc ensuite de leur proposer cette autre vision, et donc de leur redonner le choix, leur libre arbitre, et s'ouvrir soi même sans doute encore a d'autres visions.
@Ambre31,je suis d'accord avec toi, complètement.
Faut aussi que j'arrête de me prendre la tête, c'est important,je le note pour moi même !😄
(@Myette merci pour cette instant de plaisir à lire que la vidéo de mon post t'a redonné la frite, particulièrement à ton retour de nouvelle brouettée administrative déconvenue).
@Ambre31
Chaque fois que je parlais de changements de modèles, on m'envoyait sur utopia. Alors je les imagine comme si j'étais dans un univers de SF et j'écrivais des petites histoires.
J'ai aimé le terme "innovation" pour parler de sociologie. Je voyais cette science engluée dans le passé, un peu comme l'histoire. Ça lui donne une dynamique, j'aime bien ça. Je vais aller voir les références que tu prposes quand j'aurais fini ma fouille actuelle.
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