Animaux géants et lois de la physique

Salut @Manuel235 🙂

Malgré que je fus très en retrait durant cette semaine dernière, semaine où tu as produit cette présente contribution pour Apie, ça ne m'a pas empêché de venir lire ce que justement tu avais soulevé là. (on va dire un lièvre? 🤔 Rhaa, nan, trop petit... 😄) J'y réagis donc à présent que je suis de retour, en petites touches rapides. A noter que, rien n'était insurmontable à lire, dans ton article comme dans ton post. A savoir que la thématique n'était donc ni trop dure, et la l'ampleur du contenu ni trop longue. En réalité, vidéos incluses, ça m'a peut-être pris environ entre 30 et 45 minutes.

citation :
Pour les être vivants être trop grand devient assez rapidement un problème.
Oui on sait au moins que chez les humains, que ce soit avec syndrome acromégalique ou pas, la forte prise de taille peut devenir un danger pour la santé. Il faut évidemment que la masse musculaire soit en rapport avec la taille pour bien vivre son gigantisme. Et encore! Pas mal d'anciens athlètes - de catch notamment - se plaignent de troubles articulaires et de mal de dos à l'approche de la cinquantaine. (certains dépassent les 2 mètres) Pour eux, très souvent les thérapies aquatiques sont une solution de soulagement temporaire puisqu'on sait que, dans l'eau, l'effet de gravitation s'exerce autrement. Certes, en aucun cas il ne s'annule, mais oui, il y a vraiment un effet de soulagement sur les zones synoviales, là où justement le fameux liquide du même nom vient produire sa lubrification à l'intérieur d'une enclave membranaire.

citation :
Lorsque vous doublez vos dimensions, vous réduisez de moitié votre rapport poids / puissance.
C'est en effet pas forcément faux, dans le sens du fait que plus on est massif, grand et lourd, plus on est lent. Du moins pour les corpuscules (les corps) équipés de muscles à fibres coulissantes, tels que par exemple nous-mêmes, et tout ce qui est mammifère terrestre aussi.)

C'est pour cela d'ailleurs que, en cas de bagarre, ce sera le petit nerveux qui sera le plus coriace à gérer et non pas la montagne de chair qui te dépasse de deux têtes. Celui-ci, sous l'effet de sa propre masse à mettre en mouvement, s'épuisera donc plus rapidement que son comparse, plus petit. Il est donc faux de croire que plus on est super-massif, plus on est redoutable. (oui, on peut chercher à impressionner, mais c'est tout) En ça, tout haltérophile ou sportif/ve a au moins une connaissance assez approfondie de sa morphologie naturelle, au départ, avant de s'inscrire vraiment dans sa discipline et son entraînement quotidien. A savoir ectomorphe, mézomorphe et endomorphe. (trad: mince et fin / médium en tout / gros et gras)

A ce propos, le mieux étant d'être 1 tiers ecto et 2 tiers mézo pour les athlètes de mouvement et de rapidité. Et 2 tiers mézo et 1 tiers endo pour les athlètes de force, puisque là le muscle a besoin de tirer directement son énergie des nodules gras interfibres, bref de ne pas devoir passer par le circuit sanguin pour être alimenté durant un effort souvent court mais particulièrmeent intense.

citation :
Si vous réduisez trop votre rapport poids / puissance vous ne pouvez pas rester debout et fonctionnel et encore moins courir, c'est relatif à l'efficacité des muscles et aux lois de la physique.
Alors, réduit ta taille! Tout est une histoire de dimension "au carré". Mais ne me demande pas de te ressortir l'équation, j'en serais bien incapable. 😅 Qui sait mieux que moi te répondra sur ce fil.

citation :
Parmi les premiers insectes certains étaient très grands :
On sait aussi qu'à l'époque, l'apport carboné individuel est juste démentiel. Les insectes, seuls existants à ce moment de l'évolution en surface, car il n'est même pas encore question de reptiles terrestres et encore moins de mammifère, ont donc cette chance là, comme la flore qui l'entoure, de pouvoir abondamment se nourrir.

citation :
Comment faisaient les énormes dinosaures pour déplacer leurs dizaines de tonnes (80 tonnes pour l'Argentinosaurus) sans que leur os cassent et comment leurs muscles arrivaient à les soutenir.
Rien de plus simple que faire de la calcite en masse et de la fibre rouge à profusion. Par contre oui, plus loin dans ton article, tu soulèves un autre point important. C'est bien de faire de la masse de chair et d'os, mais comment on alimente tout ça en sang, et avec quelle puissance cardiaque à la source? 🤔 Là est une bonne question effectivement.

citation :
Les girafes qui on un cou de 2 mètre ont un coeur qui fait 2,3% de leur masse corporelle contre 0,5% chez l'homme.
Elles ont aussi une sorte d'éponge dans la tête qui leur permet de produire un phénomène de compensation entre la position cou à la verticale et cou à l'horizontale. Notamment pour boire. Sans cela en effet, elles pourraient être affectées de quelques malaises en cas de changement de posture trop rapide, où devrait alors compenser par une lenteur excessive... ce qui serait instantanément un terrible désavantage en cas de départ de fuite avec un prédateur aux trousses.

citation :
Pour les dinosaures herbivores qui ont des longs coups il faudrait un coeur gigantesque pour maintenir suffisamment de tension artérielle lorsqu'ils ont la tête haute.
Alors là, je te dirais bien que c'est bien plutôt une histoire de plomberie "moderne" qu'autre chose. Tu sais, d'une marre d'eau morte, on peut en faire du rien, ou on peut en faire aussi un puissant projectile capable même de fendre le métal. Pourquoi? Parce que c'est une question fine qui implique bien davantage la taille des capillaires de diffusion du fluide que du volume du dit-liquide véhiculé. Bref, pour en revenir à notre dino, et bien que c'est difficile comme ça d'en avoir les preuves, je pense que la moindre taille de l'organe cardiaque pouvait peut-être être compensée naturellement par le diamètre des vaisseaux sanguins. En effet, ne serait-ce qu'à une pression initiale de 3 barres, constante et entretenue, plus ton tuyau est fin et plus le flux va aller fort et loin. Donc, il suffit d'imaginer un dino parsemé d'artères multiples et de plutôt petit calibre pour que la théorie du géant correctement alimenté en sang soit plutôt plausible. Reste à savoir s'il n'y a pas déjà des recherches qui ont été faites dans ce sens là. Ce que j'avoue ne pas connaître.

citation :
Le Mamenchisaurus (vidéo de 2m) par exemple avait un coup de plus 15 mètres de longs.
Oui, mais, quand tu as la place de te mouvoir et que ton médium d'environnement n'est pas inadapté (air, terre, eau), tout est possible. Tu sais, l'humain fait bien de 1,60 à 2,00 m environ, donc pas si grand que ça. Il n'empêche que chacun(e) de nous, sans s'en rendre compte, porte pas loin d'une tonne d'air sur ses épaules (couches de molécules qui s'en vont jusqu'en haut de l'atmosphère, et ça fait quelques kilomètres!). Et pourtant, ça ne nous empêche pas de courir, sauter un peu (même si c'est pas toujours fou-fou, comparé à certains animaux ^^), et également de ne pas finir "éclaté" comme une crêpe, lorsqu'on passe un peu de temps en position couchée. Parce que même à l'horizontal, certains os comme les côtes gardent la capacité constante de faire en sorte que nos organes mous puisse avoir un espace volumétrique préservé pour accomplir leurs fonctions de pompage et de soufflet. Même, on peut dormir sur le ventre! (bon, perso, je déteste, mais...)

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Les os du Ptéranodon sont très fin alors que ce reptile volant avait une envergure de 7 mètres et son poids est estimé à 25 kg.
Tout à fait normal, comme la plupart des oiseaux qui ont d'ailleurs les os creux, afin de gagner du poids. Par contre, plus tu as de l'envergure, plus tu planes facilement sur un filet d'air, mais plus aussi, tu dois galérer de ouf dans les rafales de type ouragan. La seule solution dans ce cas là, ce doit être de replier juste un court moment l'aile trop mise en portance pour la subtiliser à l'effet des molécules. C'est comme ça d'ailleurs que les oies, il me semble, s'arrangent pour perdre de l'altitude en quelques fragments de secondes, durant leurs mouvements migratoires. Elles ferment une aile et hop, elles engagent alors un bref piqué qui va leur permettre de perdre une poignée de mètres, puis de se restabiliser. Manoeuvre qu'elles font parfois en groupe, pour garder le V bien cohérent.

citation :
L'hatzegopteryx lui avait une envergure de plus de 10 mètres et un poids estimé à 100 kg.
Bah, c'est presque un albatros, alors. Le problème de ces oiseaux (ou reptiles là) c'est qu'il ne leur faut jamais tomber dans un trou, car ensuite, il leur est franchement très compliqué de revenir à la surface par leur propres moyens, "leur ailes de géant les empêchant de marcher", comme disait un fameux auteur célèbre. 😉

citation :
En 2017 des chercheurs de l'université de Manchester nous disent que le T. rex ne pouvait pas courir à plus de 20 ou 30 km/h sans se casser les pattes.
Là, je te dirais bien que, relatif au "lésard terrible", vaudrait mieux s'intéresser de savoir ce qui courrait déjà le plus vite, à son époque. En effet, si toutes ses proies ou adversaires "bombaient" à des 10 km/h max, ça va! 😄 Entre 20 et 30 km/h pour la course poursuite, ça devait rester confort. 😄

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Quelle est la ou les causes de l'extinction des dinosaures ?

Peut être que leur poids était un problème.
Hyper vaste sujet qui a occupé déjà plusieurs générations de scientifique, et qui en occupera encore quelques autres générations à venir, après nous. En tous les cas, il y a une bonne idée à croire que c'est surtout multi-factoriel, et donc plus compliqué sûrement que juste une "bombe" tombée de nulle part et qui a produit ensuite, quasi immédiatement, un hiver artificiel propice à leur mort rapide. (ce que je croyais bien volontiers, quand j'étais enfant. 😅)

citation :
Une autre théorie que celle de la météorite est que la soit disant "constante" gravitationnelle ait une valeur différente à l'époque des dinosaures.
C'est pas le tout d'avoir une théorie. A présent, il faut aussi réussir à trouver des traces résiduelles de l'événement. Au moins, on a de la chance sur Terre. Puisque c'est une planète tellurique, tout ce qui se passe dans le passé reste écrit dans la matière. Reste à trouver où, maintenant.

citation :
Les scientifiques généralement aiment avoir l'impression qu'ils ont tous compris, ils aiment croire qu'ils connaissent bien le monde dans lequel on vit, les questions auxquels ils n'ont pas de réponses ne flattent pas leur ego.
Les scientifiques sont avant tout des être humains, avec tout ce que ça comporte de variables liées à la profonde nature humaine, rien de plus. Donc, en effet, il n'est pas impossible de croiser des "nombrils sur jambes", qui ont tellement le melon gonflé qu'ils/elles ne passent finalement plus les portes. Mais, il est tout à fait aussi possible d'y croiser je pense des personnes d'une humilité que mêmes les plus humbles asticots pourraient leur envier. Et au milieu de tout ça, tu as comme une sorte de large éventail de toutes les possibilités humaines connexes. C'est à dire, des plutôt excellentes personnes mais pas tout à fait génialissime, et puis des presque médiocres également, mas pas du tout non plus complètement inutiles.

En tous les cas, une chose est de plus en plus sure, la Démarche Scientifique semble se nettoyer de plus en plus de l'affaire des affects depuis le haut Moyen-Age. Certes, de temps en temps, il y a des rechutes vers les veines complotistes et les religions, mais... mais quand-même, l'esprit de la Science semble grandir et se bonifier à mesure des siècles et un chercheur ou une chercheuse d'aujourd'hui se doit de ne pas avoir du tout la même rigueur qu'hier, où avant, on était bien plus léger sur les protocoles de recherche. (NB > L'archéologie entre 1600 et 2023. Le jour et la nuit!)

citation :
J'ai copié cet article sur divers forums, sur Futura Science il a été fermé 10h plus tard.
A mon avis, - et gentiment dit - c'est parce que ce n'est pas un article au sens que Futura Science l'entend. Et puis, il y a pas mal de petites fautes d'orthographe aussi, ce qui offre moins de crédibilité au contenu. Bref, c'est pas grave. Soit il faut mieux étayer la construction de celui-ci, et le reproposer, ou bien venir en discuter en l'état, sur Apie, en toute bienveillance, et quelques soit le niveau technique et scientifique dont chacun(e) dispose, d'ailleurs. A ce propos, le mien est plutôt moyen. Je suis bien plus féru en géo-politique et en Art. Pour cela, il me faudrait au moins une ou deux vies de plus, hélas...


A plus tard.


Hiné.