En mai, fais ce qu'il te plaît

N'hésite pas à proposerune sortie. Beaucoup de gens ne lisent pas le forum mais répondent aux sorties.

Je crois que je vais proposer une sortie consistant à ne pas aller voir, mais à plusieurs, le prochain film de Cédric Klapisch !

I'm in.
Mais est ce qu'on ne va pas le voir dans un MK2 ou plutôt pas le voir dans un Pathé?

@Margot.oiseau Toi, je ne sais pas, mais pour ma part, je suis encarté chez UGC/Mk2. Donc, si nous préférons ne pas aller dans un Pathé plutôt que de ne pas aller dans un Mk2, je ne pourrai même pas profiter de mon abonnement pour ne pas prendre mon ticket et devrai ne pas le payer de ma poche.

@Roth Je me souviens d'un mot d'un critique du Masque et la Plume (Masque... paix à ton âme.) : « Dans En Corps, on comprend que la danseuse s'est fait une entorse, mais Klapisch, lui, ne s'est pas foulé. »

C'est intéressant ce que tu dis sur l'air du temps. Toutefois, je me demande si Klapisch, qui essaie assurément de s'emparer de certains grands sujets du moment, parvient vraiment à saisir l'époque. La postérité nous le dira. Je ne suis pas allé voir En corps, mais la bande-annonce semblait annoncer le programme d'emblée : une danseuse classique se blesse, choit, puis se relève, se reconstruit grâce à la danse contemporaine, et un beau matin se dit : « ça, c'est vraiment toi » (du passé faisons table rase... propos ô combien téléphoné !) Tu parlais de l'Auberge espagnole, qui est maintenant le premier volet d'une tétralogie (trois films est une courte série télé) cycle qui devient de plus en plus caricatural au fil du temps : les deux premiers films étaient plutôt plaisants, puis Casse-tête chinois reprend la même formule, en forçant le trait (Duris, plus béta empêché, et Cécile de France plus bourrine que jamais), et enfin, Salade grecque... « Salade grecque » ! Rien que les titres en disent long, les deux premiers sont plutôt bien trouvés, mais « Salade grecque », cela m'évoque les dépouilles des kebabs qui finissent dans les rigoles et font le bonheur des pigeons parisiens... Et Salade grecque, donc, c'est une sorte de manifeste grossier pour l'altérité. Grossier, parce qu'il ne nous épargne aucun lieu commun de l'époque, et n'apporte pas la moindre nuance à son propos, que l'on pourrait résumer en une phrase : « l'Autre est toujours meilleur que le semblable. » Tout cela se veut sans doute édifiant (autant qu'une série télévisée puisse l'être !), mais du point de vue de la fiction, ces personnages, dépourvus de toute aspérité, sont tellement ennuyeux...