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Suisse : forum surdoués et atypiques
Difficultés dans son groupe d'ami
Difficultés dans son groupe d'ami
Claule 12 novembre 2025 à 13:20
Bonjour tout le monde!
Je vis en suisse et malgré des amies que j'aime beaucoup, nous nous connaissons depuis enfants, je ne me sens pas/plus vraiment comprises avec elles. Elles sont sous l'eau avec leur travail et n'ont plus vraiment le goût de sortir (boire un café, discuter, qqch de tranquille), elles sont dans la trentaine et ont construit un mode de vie très casanier (sans enfant) alors que moi beaucoup moins.
C'est pourquoi je me lance pour proposer des partages d'expériences similaires, je ne sais pas si la culture en Suisse joue aussi un peu, il me semble que c'est assez fréquent en Suisse mais je dois avouer que je me sens assez seule malgré tout car j'aime profondément rencontrer, échanger et partager avec différentes personnes.
Est-ce que vous avez également vécu ce genre de période ?
Sinon je suis aussi partante pour partager un verre dans les régions du Jura (suisse) Bern/fFribourg/Lausanne/Neuchatel :)
Malkav_ATWle 12 novembre 2025 à 20:28 • 129016
Bonsoir Clau,
Merci pour ton partage et ton témoignage !
Je ne sais pas si c'est une histoire de Suisse, ou pas.
Si c'est une histoire de HPI, ou pas.
Il y a probablement des choses qui font "caisse de résonnance", et la suradaptation peut être l'une d'elles.
C'est sûr que quelque part, on est de plus en plus nombreux à vivre des emplois qui nous sursollicitent dans notre quotidien. Il m'est arrivé de voir des mails envoyés le dimanche soir à 20h30 de certains correspondants.
Moi personnellement, j'avais des amis depuis mon enfance ou mon adolescence. Avec des loisirs simples. Le week-end c'était regarder un match de foot, devant une pizza et une bière. J'appréciais ces soirées sans prétention. Mais j'avais également besoin de vivre, connaître autre chose. J'ai peu à peu perdu de vue ces amis, entre les différences d'affinités et un éloignement géographique.
J'ai décidé de revoir un ami de ce groupe, des années après. Le plus "fou" du lot. Il avait fait des choses plus improbables, du genre saut à l'élastique... il avait un esprit moins conventionnel. Las. Celui que j'ai retrouvé, j'avais l'impression qu'il n'avait pas changé de vie depuis. La même vie de famille, les mêmes loisirs, les mêmes passions, le même job... C'est comme cela.
La liberté est toujours antinomique du confort.
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