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- Tome iv de la philo pour les nuls : vive
Hello tous !
Je ne pensais pas le faire ce quatrième fil,et puis finalement si,car il manquait quelque chose dans tout ça.
Et c'est dans le titre,sauf qu'il y a déjà une faute dedans !😄
Vivre,et pas vive!
Mais quoi que finalement ce n'est pas si mal comme faute?
Vive vivre, ça me plaît bien,et ça va bien avec l'idée que je me fait de ce fil en plus !
Vivre donc,mais vivre pleinement.
Et la philosophie m'aura appris une chose,que pour vivre pleinement,le principal frein, c'est nous même.
Arrêtons de freiner.
Le frein c'est nous,ce n'est pas les autres,mais bien nous même.
Je ne souhaite pas écrire un roman ni faire un fil trop compliqué,je voulais juste témoigner cela ici.
J'ai passé beaucoup de temps sur Apie,et j'ai énormément appris.
Merci tous et à notre Grand Manitou @Aurel.
Et désormais,il nous faut comprendre cela, nous sommes notre propre frein.
A la fin du tome III je reprends ce proverbe;
jouir,voila la sagesse,faire jouir,voici la vertu.
Et c'est tout simplement vrai,et s'il doit n'y avoir qu'une seule vérité, c'est bien celle ci.:
Jouissez,et faites donc jouir vos proches.
Car il y a aussi une seule certitude, notre temps sur terre est limité, alors profitons en,
🧡
Et puis vous savez, c'est dingue comme c'est simple en fait finalement,c'est impressionnant comme c'est simple, s'en est même déconcertant.
Il suffit d'ouvrir la bouche,et de parler.
De sourire, d'être content d'écouter l'autre.
Et même,en plus de parler,on peut mettre l'intonation qu'on veut,on rajoute de l'intonation à notre voix,on y met de l'envie,du partage,du plaisir.
Et tout ça se ressent, s'échange et se décuple mutuellement.
On peut en lire et en écrire des bouquins si on veut,mais finalement, c'est tellement simple, c'est dingue.
Essayez,vous verrez vous serez surpris,et ça marche avec n'importe qui en plus,et n'importe quand.
La vie ne repose sur rien finalement, c'est fou.
La je vais me mettre en gris un peu hein, parce que,ben parce que.
Mais z'inquiétez pas ze reviendrais,et puis je vais bien, très bien même et j'ai besoin de passer du temps pour découvrir mes nouveaux pouvoirs !
Alors bizes,et portez vous bien.😘
Salut mon Zozo! 🙂
citation :
Et c'est dans le titre,sauf qu'il y a déjà une faute dedans ! 😄
Vivre,et pas vive!
Ouais, ça, faut faire gaffe! 😅 Je viens de créer le fil 15 de l'humeur musicale du moment, et crois-moi que j'ai bien fait en sorte de vérifier avant d'appuyer sur "Poster". Bref, mais sinon, je crois que la racine latine est la même entre "vivre" et "vive". 🤔 Donc, à peu de risque, tu es passé à côté du pire. Et puis c'est toujours mieux d'écrire "vive" que "ivre". 😅
A plus tard en lecture sur ce nouveau fil.
(oui, je sais, je participe peu, mais je t'approuve complètement dans la démarche de ces fils philos successifs. 👍)
Hiné
(en costume de cheerleader. Youhou!!)
Le gris, c'est bien ;)
voir la vidéo
citation :
"I am grey. I stand between the candle and the star. We are grey, we stand between the darkness and the light"...
Traduction vague pour les non-anglophiles : "Je suis grise. Je me tiens entre la bougie et l'étoile. Nous sommes gris, nous nous tenons entre l'obscurité et la lumière". (mantra du Conseil Gris dans Babylon 5, une série que je recommande vivement et qui est plein de philosophie(s) !)
Salut. 🙂
Tout ça me fait penser à "La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie". (de qui c'était déjà? 🤔)
J'y ai songé, ce matin - littéralement au réveil - en ayant une pensée pour @Zozotte et ce dit-topic philo. (en mode pilotage automatique, le temps que le chef de bord revienne 😉)
... Mais, à cette maxime, je vais y revenir plus tard. Sans faute. Et tant le sujet me parle. Là, pour l'instant la truelle m'appelle davantage et, s'il s'avère qu'individuellement prise la pierre ne vaut rien, rien ne vaut malgré tout une maison solide. On se retrouve ici, durant le temps du prochain long séchage de ciment, afin de développer un peu tout ça.
---
Et merci @Merlin pour le ref à Babylon5. Car quand j'en parle autour de moi parfois, IRL, tout le monde me dit que personne ne connait. 🙄 (Série à ce point trop vieille? 🤔) Quelque part, je ne suis donc plus seul au monde... 🤘😄
Aller, ¡hasta la vida, (baby)!
Y mucho besos.
Hiné
Je trouve effectivement ces petites balade et ballade bien adaptées oui, jusque dans leur couleur 😉
Bon cheminement à tous 😘
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@zozotte Il me semble que Schopenhauer apporte un plus à ce fil sur "vivre". Plus précisemment sur le "vouloir vivre", le vouloir être.
Et comment nous affranchir du vouloir vivre, ne plus dépendre de ce balancier entre souffrance et ennui, pour enfin jouir. C'est tordu dit comme ça mais encore une fois, Paroles de philosophe explique ça de toute beauté. Et aussi le lien entre sa philosophie et les sagesses hindouistes, hors de tout mysticisme.
Je ne sais pas si je suis d'accord, si ça correspond à ce que je pense de tout ça, mais l'analyse ici est limpide et enrichissante.
Un réquisitoire pour le vouloir vivre ensemble. Entrer en harmonie avec les êtres qui nous entourent.
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A-t-on le choix de vivre ou pas ?
Je ne crois pas qu'on ait ce choix sauf.... face à des idées suicidaires.
Hasta pronto !
Salut. 😉
Pour cause de rendez-vous médical imposé, je viens de passer environ 6 heures hors de mes murs, ce jour, donc 3 et 1 demie face à ceux d'un hôpital, et sur lesquels figuraient souvent en bonnes places des tas d'affichettes de prévention contre tel risque de diabète, ou tel risque de l'alcoolisation chez la femme enceinte... Bref, en bordure de l'ennui, mais plongé dans un fil de pensées intérieures, j'ai eu tout le temps de réfléchir à la "vive" proposition de @zozotte qui nous enjoignait - nous, "ivres" de philosophie! 🙂 - à nous pencher sur le vivre de la vie. 🙂 Et c'est alors qu'une idée parabolique m'est venue... à cause du côté organique de ces affichettes préventives. Une idée déshabillée d'emblée pourtant de l'empreinte de tous/tes les philosophes modernes (qui va quand-même de Sénèque à Sartre, rapido, puisque nos deux derniers millénaires ne sont à peine qu'un ultra-battement de cil sur le calendrier de Sagan), mais dont la lecture peut être particulièrement facile d'accès, et réadaptable à souhait selon à sa propre perception du Soi, si on part du postulat suivant.
En fait, "vivre", c'est un état qui peut se pratiquer à plusieurs niveaux. Souvent de manière cumulative, et très rarement décorrélée de ses environnements, eux-même superposables. Ainsi pour faire simple et rapide, on pourrait décrire la chose comme tel:
-- D'abord, il y a l'eucaryote, qui est déjà en soi un individu de base constitué de matière que la chimie cosmique - via la théorie de la lithopanspermie (Rhaaa, j'adore ce mot! 🤘😄 Qu'est-ce-que ça fait cultivé(e)!... 😜 [ < 🤡 > ])- a fait passer d'inerte à vive, proprement dit. (Bon, vous allez me dire, plus bas dans l'échelle du vivant, t'as aussi sans doute les virii, les bactéries et autres machins mitochondriques. Mais bon, on s'en fout un peu... Et ce n'est pas tout fait exact. 😅)
-- Ensuite, il y a l'huître, avec sa super-copine, la moule. (Paris and Nicole into The Simple Life? 🤡... Pardon, je m'égare... C'était une mauvaise blague... 😊) Elles ont bien vu passer un crabe de temps en temps, et même la main du pécheur côtier régulièrement. Cependant, leur notion de la vie se résume à filtrer avant tout l'eau de mer apportée par les courants alentours, et ne pas trop s'occuper de donner du sens à l'avenir. A leur propre avenir aussi. Bref, qui filtrera verra. The Simple Life, comme dit.
-- Par la suite encore, le crabe - toujours lui - plus évolué, polyvalent est enfin venant à terre. Il nous amène très tôt à nous apercevoir que nous sommes alors proches des quais d'embarquement où étaient chargées, autrefois, "les plus belles richesses de l'Afrique", notamment des guirlandes interminablement enchaînées de corps noirs, fatigués, meurtris, luisants de transpirations sous le soleil équatorial qu'ils/elles vont bientôt quitter pour devoir en fréquenter un autre (soleil), en Louisiane, et qui, dans le silence imposé et brutal, attendent d'être parqué(e)s à fond de cale sur des navires du marché triangulaire, comme de vulgaires biens. Même pas des humains. Sur tous les visages, la peur se lit donc dans les traits. Et, dans les esprits, la perspective du lendemain est plus qu'incertaine. A quoi bon vivre alors si c'est pour vivre si mal?... Où donc s'est enfui le bonheur simple du temps où l'existence se passaient sans souci, sans crainte du lendemain, et sans l'homme blanc?... Oui, à quoi bon vivre.
-- ...Ce qui, bien loin du crabe et de l'odeur écoeurante de la marée basse, plus tard encore, a inspiré quelque peu Giuseppe Verdi, un vendredi soir très précisément, à la tombé du jour. Brusquement, alors qu'il devait sûrement être en train de remonter le pavé de la rue (totale fiction de ma part 😋), dans l'esprit du compositeur soudain résonne le chant des esclaves antiques* et ceci se forme en un choeur. Vite, vite alors! Il faut rentrer prestement aux pénates, se dit Giuseppe, prendre la plume et la partition vierge, puis écrire fiévreusement tout ce qui viendra à l'instant même où la Muse Inspiration va nourrir spontanément la main qui s'en ira alors défiler sur le papier. Ensuite, plus tard, une fois le feuillet noirci, aller se verser dans un verre délicat et fragile un délicieux petit Gusto italien en guise de récompense, histoire de célébrer en solo, à la lumière du chandelier du cabinet de composition, les esclaves ainsi renaquis, définitivement debouts et droits, pour ce qui deviendra plus tard une oeuvre classique majeure et universelle. Mais ça, Giuseppe, verre posé encore sur la lèvre inférieure, probablement satisfait de son instant de vie d'artiste, dans le goût du vin et dans le goût de l'art lyrique, le regard plongé sur les derniers rayons embrasant la ligne d'horizon, ne le sait pas encore...
-- ... Et puis, il y a toi, qui est venu au concert ce soir. 182 ans plus tard que la première représentation. Tu as mis ton plus beau smoking ou ta plus belle robe de soirée. Ou peut-être rien de mieux qu'un bermuda de plage sur tes hanches et une marinière sur ton haut de corps tandis que tu branches tes écouteurs et ouvre un MP3. Bref, quoi qu'il arrive, tu es au concert, physiquement ou virtuellement, et emporté(e) par la mélodie de cette oeuvre classique du Nabucco que tu as déjà pourtant entendu mille fois auparavant, seul/e sur la grève, ou accompagné sur le plaid à demi noyé dans le sable, ou fixé au strapontin ou en loge au balcon, tels l'un ou l'autre des radeaux fiables sur des mers de grains alentours ou de rouge velours, te voilà fermer tes yeux et ouvrir ton âme, puis verser spontanément alors une larme lorsque l'émotion t'emporte soudain dans la ferveur des voies qui grondent les paroles des dépourvu(e)s de liberté, lors de la première arrivée des cuivres.
Pour toi, quelque part, l'instant est magique, l'oeuvre fondamentale, et peut-être la conscience remémorée des actes tragiques du passé - distribués en allant de l'antiquité jusqu'aux siècles d'avant - jamais plus aiguë qu'en cet instant... ... ... Passe alors, à deux pas de ton radeau immobilement isolé, suspendu dans le temps et dans l'écoute, et totalement indifférent à ton sentiment humain, un crabe déambulant de travers qui s'en va rejoindre tout simplement la mer. Mer dans laquelle "dorment" pour toujours les particules de corps de cette portion d'esclaves auxquels tu penses - malades ou rebelles - dont on a parfois fait peu de cas, et qu'on a jeté par dessus bord, bien souvent à mille milles des côtes afin qu'il n'en reste rien. Parfois encore vivant(e)s, parfois aussi dans la nuit noire, sans repères... Particules de corps noyés, désagrégés au fil des ans, tournant et retournant depuis dans les longs courants et que les huîtres et moules d'aujourd'hui se nourrissent probablement encore afin de grossir, sans même savoir pourquoi et comment. Car peu leur importe, en vérité, d'où viennent ces "protéines" et ces oligo-éléments. Tout comme l'ancienne eucaryote, ça n'est ni leur cas ni leur affaire! Peu leur importe de tout, en fait...
---
Bah voilà, c'est peut-être ça la vie et l'analyse du vivre, dans son ensemble. L'équilibre, la compréhension et le confort mental relatif de la dite-question, c'est là en fait où tu souhaites personnellement poser le curseur - quand tes capacités cérébrales te le permettent en tant que non-huître ou non-moule, évidemment - sur l'immense parabole de la Vie à travers le temps et les âges, entre la position eucaryotique (ou presque! 😋) et la position ultra-empathique humaine qui te porte à penser que parfois même ce que tu peux trouver infiniment beau est, dans certains cas, en réalité douleur. Et tu pleures. 😭 A moitié de chagrin, à moitié de grâce. 🥲 Alors, sans que cela soit pourtant grande confusion dans ton esprit, ton sentiment de vivre à plein est plus fort encore, plus fort que jamais sur le moment, que le fait que tu sois juste corporellement vivant(e), ici maintenant à l'instant présent, dans ton siècle. Bref, ce que crustacés et fruits de mer ne mesurent peut-être pas... 🤔
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* Nabucco, fait évidemment référence à Nabuchodonosor. Les esclaves hébraïques de son oeuvre font écho à des personnes de l'antiquité. Mais, y finissaient-on mieux qu'à la "grande" époque du marché triangulaire, plus récent? Ça reste à voir... En tous les cas, la privation de liberté ne ravit jamais celui/celle qui l'éprouve. C'est donc pour cela que j'ai fusionné les deux époques dans un seul élan.
Hiné.
Re hello tous !
Beaucoup de choses dans vos messages,merci de faire vivre ce fil!
@Merlin c'est chouette d'être entre la bougie et l'étoile, comme ça on peut choisir,selon notre énergie !😄
@Myette001,welcom back!
Mais si j'ai bien compris c'est aussi de nouveau @Myette?
On ne t'arrête plus 007!🙂
Et donc, pour revenir au sujet,a t'on le choix de vivre ou pas?
Et bien oui, comme tu l'as écrit,nous avons le choix.
Mais le but de ce fil n'est pas de tomber dans le dualisme choisir de vivre ou non.
Maintenant que nous sommes en vie,je part du principe que l'on souhaite continuer de vivre, tant qu'à faire.
Mais continuer de vivre pourquoi,et pour qui?
Réchauffement climatique, guerres, racisme,replis sur soi....
Ça ne donne pas envie hein?
Et pourtant.
Et pourtant ce fil veut donner envie, j'ai envie moi,et je compte bien le partager ici.
@Hinenao tes affichettes t'ont bien inspirés dis donc !
D'ailleurs tu sais selon Hegel, c'est l'esclave qui crée l'histoire.
Le maître quant à lui, ne crée pas,il délègue.
Et finalement,le maître devient esclave,car il ne fait rien sans son esclave.
Tu parles aussi d'un sentiment de vivre,et c'est important aussi je crois.
Comment créer ce sentiment,le renforcer,et le vivre pleinement ?
Peut être que c'est ça que je voulais partager avec ce fil, alors merci Hiné.🙂
Et bon choix de Souchon d'ailleurs avec @MaisEncore!
Après @paradox tu as raison, Schopenhauer emmène une solution bien à lui, enfin elle est peut être relative cette solution,en tout cas pour moi.
Pour lui nous ne pouvons rien contre la volonté,la volonté nous dépasse, elle est plus forte que nous.
Seule solution pour sortir de cette vie plié sous la volonté, l'art,la contemplation,la musique.
Pour pouvoir sortir provisoirement de cet état d'aliénation de la volonté,nous avons la contemplation.
Mais moi je veux aller plus loin,et je vais plus loin,je veux vivre à plein temps,avec ou sans contemplation,et la volonté est mienne,elle n'est pas extérieur.
Schopenhauer se trompe, l'homme n'est pas écrasé sous la volonté.
Au début de ce fil je dit que c'est simple,il suffit d'ouvrir la bouche et de parler.
Ça demande un développement,un long peut être,mais nous avons le temps,nous sommes en vie non?
Je continue,un peu, doucement.
La philosophie parle beaucoup de la mort vous savez.
Comprendre la mort,ne plus en avoir peur,en faire une force,et même,pour certains,vivre,c'est apprendre à mourir.
Apprendre à mourir, pourquoi pas oui.
Mais apprendre à vivre, ça existe apprendre à vivre ?
Peut être que oui,ou peut être que non.
Oui parce qu'il existe des modes d'emploi à foisons,que ce soit en philosophie ou non.
Et non,parce que nous sommes tous différents, avons tous un parcours différent,un ressentis différent,et des envies différentes.
Une personne ne pourra pas apprendre à vivre à une autre personne,parce qu'il y a singularité.
Mais la philosophie apprend quelque chose qui s'en approche, apprendre à vivre,sans forcément parler de la mort.
La naissance, qu'est ce que la naissance ?
Notre naissance nous est déjà donné,et nous n'y jouons aucun rôle.
Ni dans notre naissance ni dans notre création.
Mais il nous appartient pourtant bien quelque chose dans la vie,et c'est surement la que tout se joue.
Se réapproprier notre naissance,se réapproprier notre caractère,notre éducation,nos convictions, nos désirs et nos envies.
Renaître,pour revivre.
Ici pas de mode d'emploi,pas de déterminisme,et pas d'aliénation.
Tout reprendre à son propre compte.
Nous sommes nés un jour sans rien y pouvoir,et c'est à nous un jour de renaître,selon nos propres critères.
Pas de modes d'emploi,mais plutôt,un mode d'emploi qui s'écrit au fur et à mesure,et par nous même.
A partir d'un point zéro, d'un nouveau point, déterminé par nous-mêmes et pour nous-mêmes.
C'est ce qui nous appartient de faire, à tout un chacun.
Écrire, créer notre propre histoire,au fil de notre propre existence.
Et c'est le but de ce fil, redécouvrons nous,et créons notre propre histoire.
Nous ne savons pas de quoi sera fait demain, mais nous pouvons créer notre propre histoire au fil du temps, à chaque instant,et à chaque action ou inaction.
Nous avons le contrôle, à nous de savoir quoi en faire.
.
🤔
Mon ressenti c'est qu'il y a tellement d'éléments, de paramètres multiples, qui interviennent dans l'environnement vital, que c'est difficile de piloter sa vie.
Alors on peut se laisser porter par le vent et les vagues...
Surfer comme on le sent...
Parmi tous les flux, essayer de trouver son flow...
Et s'y trouver bien...
Etre soi-même...
En symbiose avec son environnement, avec les autres et l'univers entier...
Idéalement....
Quoiqu'il se passe...
🥰
C'est vrai @Surderien, comme quoi,la singularité.
Être en symbiose avec son environnement,les autres et l'univers entier, idéalement,et quoi qu'il se passe.
Je rajoute de mon côté que si nous le souhaitons,nous pouvons avoir un contrôle la dessus, à notre échelle.
Mais ça rejoint aussi surement le flow dont tu parles.
🧡
Tiens je met deux proverbes qui résument bien ces deux pensées peut être.
Nous sommes tous des visiteurs de ce temps,de ce lieu, nous ne faisons que les traverser.
Notre but ici est d'observer, d'apprendre,de grandir, d'aimer.Apres quoi,nous rentrerons à la maison.
Et l'autre donc,
De même qu'avec une seule roue un char ne pourrait rouler,de même,sans l'action de l'homme,la destinée ne peut s'accomplir.
Et au milieu il y a donc nous,qu'il nous appartient de découvrir.
Allez,je retourne à mes moutons du départ.
Mais il faut bien se rappeler cela, reprendre notre naissance à notre compte.
C'est à dire que rien n'est figé,notre caractère,notre éducation,nos envies et nos désirs.
Ensuite,je disais au début de ce fil : "Il suffit d'ouvrir la bouche,et de parler.
De sourire, d'être content d'écouter l'autre.
Et même,en plus de parler,on peut mettre l'intonation qu'on veut,on rajoute de l'intonation à notre voix,on y met de l'envie,du partage,du plaisir.
Et tout ça se ressent, s'échange et se décuple mutuellement."
Mais qu'est à dire tout ça ?
Qu'il suffit d'ouvrir la bouche et de parler, pour créer.
Créer des liens, créer du plaisir,de la joie,du partage.
Un point de départ,et pas d'arrivé déterminé,car l'arrivé dépendra de nous et de notre partage.
Mais il y a plus.
Se connaître est une chose difficile,et savoir ce que l'on veut aussi.
Et pour cela,il faut se lancer,on se découvre au fur et à mesure de nos actions.
Nous nous découvrons au fur et à mesure d'un échange avec autrui.
En échangeant avec autrui,on se découvre nous même au fur et à mesure.
L'interaction avec l'autre nous ouvre plus de portes que nous le pensons.
Elle nous ouvre des portes sur le monde,sur l'autre,et sur nous même.
Et plus on apprend,plus on prend le contrôle sur tout cela.
Je suis en plein apprentissage, et ça fil le tournis.
Je ne sais pas comment mes mots résonerons ici,mais une chose est sur, ça m'apporte de vous les écrire.
Comme chaque fois, avec chaque thème de philo que tu souhaites décortiquer, ce qui me touche le plus, c'est ton enthousiasme. Ça rafraîchit.
Et même si j'ai de quoi contrargumenter, j'ai même plus envie, ça me donnerait l'impression d'être rabat-joie.
Si je vous parle de mes interactions sociales en ce moment, je serais un contre-exemple... Je vis tout le contraire de ce que tu ressens.
Alors je vais faire un effort pour me tordre la tête et chercher ce qu'il y a de bons dans mes échanges actuels. Rien ne change la situation en cours mais mon regard sur la situation en cours peut changer pour me rendre tout ça plus facilement supportable. J'apprends dans la con-frontation, le détachement. J'apprends le laisser-faire. J'apprends le non-agir. J'apprends le ni-avec, ni-contre. Slalom. J'ai appris le slalom. Voilà ! J'apprends à surfer sur une vie que je ne comprends pas, à travers des gens que je ne comprends pas.
Ben tu sais je surf aussi,et le truc vertigineux, c'est quand tu te rends compte que tout le monde surf sans s'en rendre compte.
Tout le monde surf sans comprendre pourquoi,et tout le monde surf aussi en regardant son voisin pour savoir comment surfer.
Alors tout le monde surf pareil sans savoir pourquoi.
Et toi,ben tu te poses plus de questions que la moyenne, alors tu te demandes qu'est ce que tu es en train de ficher la avec ton surf?
Alors tu essayes autre chose,et tu te casses la gueule.
Tu reprends donc ton surf, mais tu n'y prends pas de plaisir, à quoi ça sert ils ne savent même pas pourquoi ils surfent ?
Et tu sais quoi,tu as raison.
Tu parles de mon enthousiasme,et peut être qu'il vient de la, d'avoir enfin compris comment ça marche un surf !
Et ça me sert donc à plusieurs choses.
Déjà,je peux m'en servir à ma manière,car finalement,si personne ne sait faire du surf,que j'en fasse mal ou bien qu'est ce que ça change ?
Alors autant en faire selon mes envies et mes besoins.
C'est ça le slalom tu sais,tu apprends à diriger, c'est toi qui dirige,et la situation finalement, elle ne fait que te suivre.
Ce n'est pas ni avec ni contre, c'est comme tu veux,toi.
Car en comprenant que personne ne sais faire du surf,tu contrôle ce que tu fais,et tu profites beaucoup mieux de chaque interactions et de chaque situations.
Et puis tu sais @Myette je me casse encore la gueule, mais j'apprend de mes chutes.
(Juste pour partager la lecture que j'eus de ta dernière réponse, @zozotte, en espérant qu'elle te fasse sourire dans le partage d'une touche d'humour léger, en remplaçant "surf-er" par "schtroumpf-er".
Du reste, merci pour ce fil ainsi que vos riches participations ! 👍 )
Hier j'ai pensé à ce fil.
Je faisais le ménage en écoutant de la musique,une chanson que je n'avais pas entendu depuis mes années d'ado boutonneux.
C'était Offspring.
Et ça m'a transcendé.
J'aurais pu faire le ménage de toutes les maisons du voisinage,et même,le monde aurait pu s'écrouler,je m'en fichais, j'avais Offspring et mon ménage.
Et puis la chanson a changé,et c'est passé à Renaud, Mistral gagnant.
Et la,merd...
Des larmes aux yeux.
"Te raconter surtout qu'il faut aimer la vie,et l'aimer même si,
Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants..."
Merd.. oui, j'ai pensé à ce fil,et à beaucoup de choses.
Le temps est assassin, mais ne pas en profiter, ça l'est être encore plus,assassin.
Beaucoup de choses changent dans ma vie,et c'est surtout intérieurement, c'est la que tout commence.
Le reste n'est que secondaire.
Je ne sais pas si j'ai raison de vous raconter tout ça,m'enfin je ne suis pas à ça prêt.
Je m'en vais donc retourner Schtroumpfer!
Je ne suis pas très présente en ce moment @zozotte mais je lis ton évolution et je trouve que tu as raison de nous raconter ce que tu choisis de nous raconter. Si tu le fais c'est que ça doit être fait ?
J'ai bien aimé la métaphore que tu as choisi par rapport au surf. C'est valable pour tout en fait ?
Hey hello @Etoile!
Si je le fais c'est que ça doit être fait ?
Et oui,tu as surement raison,une Étoile a toujours raison de toutes façons.
L'image du surf appartient à Madame Myette quand même,rendons à Cesar ce qui est à César.
Mais sinon oui, ça marche pour tout
,et c'est aussi pour ça que le Schtroumpfer d'@Amnesty est aussi très bien trouvé.
On peut faire toutes les théories qu'on veut, chercher toutes les vérités que l'on souhaite, s'approprier le dieu qui nous parle le plus, s'accrocher à la science ou à n'importe quoi d'autre.
Le résultat est le même.
Oui pardon @Myette, il est clair que tu as lancé l'image en amont. Cependant c'est clairement dans tout ton développement métaphorique qu'il y a eu un écho chez moi @zozotte. Mais cela n'a pas d'importance.
Merci à vous deux pour cette mise en lumière 🙂
Une très belle émission que je vous met ici
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mardi-25-juin-2024-6504984
Parce que arrive un moment ou les mots ne suffisent plus,ou ne fonctionnent plus,ou deviennent obsolètes et contre productifs.
Bien à vous.
Je me permets de poser ça là... bon voyage @Atomic-Circus
voir la vidéo
Allez en exclusivité je vous met ici le lien de cette chanson dont je parle plus haut.
Après les goûts et les couleurs hein, ça ne s'explique pas.
https://m.youtube.com/results?sp=mAEA&search_query=offspring+the+king+aren%27t+alright+
Et du coup je voulais aussi vous écrire ça,que dans la vie rien ni personne ne doit nous empêcher de vivre.
Et souvent, pour ne pas dire tout le temps,notre seul obstacle, c'est nous même.
Je suis content d'avoir fait ces tomes de philo, ça aura juste changé ma vie je crois.
Profitez de la vie,elle est faite pour ça.
finalement ... non, je ne commente pas (vraiment). Dsl.pour la pollution.
(post édité et totalement vidé de sa substance)
Merci Para !😄
@Roth tu peux commenter il n'y a pas de soucis tu sais,en positif ou négatif, comme tu veux et comme ça te fait plaisirs.
Pour un nihilisme constructif et créateur. Vite fait, 9 min !
voir la vidéo
Merci @paradox pour ça, c'est donc lui le fameux percepteur ?🙂
J'aime bien.
Transformer le nihilisme passif en un actif, c'est bien dis.
Et le :"tu es mort ?Alors profitons en !"
Profitons en oui, ça ne dépend que de nous.👍
merci @zozotte pour tous ce fils
Pour moi, la philosophie = amour de la réflexion partagée
Pour moi aussi @marvina!
J'en profite pour expliquer la suite pour moi justement !
Je dis dans le fil sur l'humilité que j'ai atteint mes limites de ce que je pouvais essayer de transmettre,et ça fait du bien.
Ça fait du bien,parce que essayer de transmettre tout ça, ça m'a pris pas mal d'énergie finalement,et c'était peut être même aussi le dernière poid qui me restait, même inconsciemment.
Attention, j'ai pris énormément de plaisir à partager tout ça.
Mais je ne me rendais pas compte que l'énergie que je passais ici,je ne l'avais pas pour le reste.
C'est pas si simple de s'en rendre compte finalement.
Et @Roth tu sais, la philosophie n'est pas hors sol non,elle nous remet au coeur de la vie plutôt, pour y être pleinement.
Ou alors elle est autant hors sol qu'un fameux test de personnalité qui rempli des cases ?
Allez je te taquine Roth,mais nous avons et devons avoir un contrôle sur nos vies,et c'est possible, bien plus qu'on ne le pense.
Pour finir je ne pense pas me mettre en gris non plus je préfère le bleu,mais surement moins souvent.
Et puis je n'ai pas encore tout dis sur l'humilité je pense!
citation :
je déteste la philosophie, ou apparentée, quand elle se noie dans la pure réflexion abstraite de la réalité possible. Pour finir par asséner des contre-vérités ou des banalités hors-sol.
c'était TRES contextualisé.
Et je maintiens.
@zozotte
J'avais renoncé à la philosophie pour son côté hors sol. Ton enthousiasme partagé ici, m'a redonné le goût d'elle. Je l'aborde aujourd'hui très différemment d'avant. Avant je croyais qu'elle me révélait des vérités, ou encore le comment faire pour être. Aujourd'hui, je la vois différement. Elle est un chemin pour trouver sa propre cohérence, sa propre harmonisation entre chacun de nous et le monde qui nous entoure. Chaque philosophe nous offre plethore de pensées, d'idées, à intégrer... ou pas. Je n'y vois pas des vérités, j'y vois des outils.
👍 🤘
@Roth tu as raison de maintenir,il faut croire en soi aussi.
@myette002 merci ça fait plaisir.
Oui chaque philosophe emmène une nouvelle voie, chaque voie et différente,et il n'appartient qu'à nous de nous faire la nôtre,en prenant ce qui nous parle,ce qui nous ressemble,qui nous fait vibrer,nous fait vivre.
Et quand tout le monde aura trouvé sa propre voie,le monde sera en paix
On aspire tous à un monde en paix, mais en attendant que cela advienne, on doit faire avec le monde tel qu'il est. Il ne faut pas, je crois, être déçu que cela ne soit pas encore. Car cette déception est un frein à continuer de vouloir faire en sorte que cela advienne. Une déception ne fait que nourrir la rancoeur, l'amertume. Il faut continuer malgré ce à la façon dont André Comte Sponville, cité par @LeBulluc, nous le propose. Ne rien attendre, ne pas espérer mais faire ce qu'il nous semble valable de faire. Le concept de gai dés-espoir est intéressant et je trouve très "énergisant". C'est une manière de trouver de l'énergie quand l'absurde, ou la déception, ou l'amertume deviennent trop pregnants.
@Roth Je suis tout à fait d'accord avec ça. Et des philosophes ont fait le même constat, comme William James et son pragmatisme.
"Pour bien comprendre l'oeuvre de James, il est important de définir trois notions clés : le pragmatisme philosophique, la notion de pluralisme et d'empirisme radical.
Le pragmatisme philosophique est défini par Owen Flanagan comme une « méthode pour réaliser le plus important, à savoir trouver une façon de croire, de penser et d'être qui rendra la vie de plus en plus riche de sens, ce qui fera que la vie vaudra aussi pleinement que possible la peine d'être vécue ».
Pour James, la notion de pluralisme implique l'existence de plusieurs façons de voir les choses liées aux fins diverses que poursuivent les êtres humains.
Un empiriste radical est celui qui fait l'hypothèse que le pluralisme constitue l'état permanent du monde."
https://fr.wikipedia.org/wiki/William_James
@Roth
@paradox
Vous lire me fait penser au philosophe mécanicien nord-américain Matthew Crawford et son livre Contact. Il y défend l'idée qu'on accorde peut-être trop d'importance aux représentations mentales pour comprendre le monde et que ça nous coupe du coup de ce même monde. Il y critique aussi les nouvelles technologies qui occupent notre attention de représentations choisies par les medias.
Il y fait l'éloge du savoir-faire manuel et de l'approche corporelle du monde. Prendre un virage à moto versus connaitre les lois de la physique qui explique pourquoi on passe le virage sans se casser la figure.
Trop mental notre monde ?
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